Une bonne entame pour l’équipe nationale malagasy de basketball, les Ankoay de Madagascar. M’Mady et ses camarades ont effectué une entrée fracassante hier en s’imposant sur une belle victoire face au Benin. Madagascar a franchi la barre de 100 points en battant à plate couture les Béninois 102-41. Dès le premier quart- temps, l’équipe malagasy a déjà pris le large avec 28-03 au score.
Comme l’a annoncé l’ambassadeur de l’Inde à Madagascar, Abhay Kumar, le 3 juin dernier, 15.000 bicyclettes seront offertes aux enseignants et élèves malagasy. Le premier lot, composé de 5.000 vélos, est déjà arrivé hier à Toamasina. Selon le diplomate, ils seront remis au ministère de l’Education nationale, lequel se chargera de leur distribution autant que le choix des bénéficiaires. Par ailleurs, une cargaison de 5.000 tonnes de riz est en route et atteindra le port de Toamasina lundi prochain. Ce don est conçu afin de lutter contre la sécheresse et la famine sévissant dans le sud de Madagascar. Au cours de ces derniers mois, plusieurs projets ont été réalisés.
Construites il y a plus de 50 ans sur le long des principales rivières. Les digues ont été conçues pour assurer une protection contre les inondations, avec des périodes de retour de 20 à 50 ans. Pourtant, nombreuses d’entre elles se trouvent actuellement en mauvais état, avec des brèches produites pendant presque tous les épisodes d’inondation récents. Raison pour laquelle le confortement des berges des digues d’Ikopa et de Sisaony fait partie des chantiers phares du Projet de développement urbain intégré et de résilience du grand Antananarivo (PRODUIR), financé par la Banque mondiale. Les travaux y afférents se feront pendant 12 mois, selon la prévision.
Le drame d’Ankazobe continue, encore et toujours, d’interpeller l’opinion. Inhumain ! Abominable ! Atroce ! Barbare ! Odieux ! Etc. Quels sont les termes exacts pour qualifier ce crime qui rappelle étrangement l’autre crime l’ « Affaire d’Antsakabary », février 2017, qui reste encore non éclaircie ? Trente-trois personnes, en date du jeudi 4 août, périrent dans un incendie criminel ayant pour cible deux maisons d’habitation à Ambolotarakely, Ambohitriniandriana, Ankazobe. Un crime sauvage et barbare qui dépasse l’entendement d’un homme normalement constitué. La limite dépassée ! La ligne rouge franchie ! Il fallait agir en conséquence de cause et faire en sorte que de tel crime ne se répète plus à jamais.
Pour cette fois-ci, on n'aura pas attendu la mort d'un icône nationale pour reconnaître sa valeur dans son propre pays. Une éminente personnalité de la scène musicale malagasy, un artiste dont le charisme sur scène n'a rien d'égal, de même que sa passion à communier avec le public à travers sa musique. Il s'agit du chanteur Joël Issoubaly Andriamahazo, connu sous le nom de Wawa, qui a reçu deux distinctions honorifiques. La fête, les parades et l'émotion étaient au rendez-vous jeudi dernier lors de la deuxième journée du festival « Sômaroho » puisque la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo a honoré de sa présence ce festival et elle n'est pas venue les mains vides.
141 ariary. C’est le prix d’achat actuel du kilowattheure appliqué pour les grands consommateurs. Pourtant, le coût de production de ce même kilowattheure est présentement estimé à 1 300 ariary selon les dirigeants de la JIRAMA. Un constat exposé hier lors d’un point de presse effectué par les premiers responsables de la compagnie à Ambohijatovo. Ainsi, c’est à partir de cet argument que Rivo Radanielina, CEO par intérim de la compagnie a avancé l’importance de l’application de la révision des tarifs pour les industriels à travers l’optima business.
Deux hommes de 34 et de 35 ans furent arrêtés vers les premières heures de la matinée, jeudi dernier, à Ankorondrano Ouest par les limiers de la brigade des stupéfiants d'Anosy. Les suspects sont trempés dans une affaire de transaction illégale d'héroïne. Car, les Forces savaient déjà, sur la base d'un renseignement, que des trafiquants fournissent de l'héroïne, appelée familièrement « rôrô », d'après le jargon des trafiquants, dans un secteur de ce quartier de la Capitale.
Des milliers de nouveaux cas positifs de VIH dépistés en 2021. Le nombre de nouvelles infections de VIH-SIDA à Madagascar a augmenté l’année dernière, si l’on tient compte des statistiques émanant du Comité national de lutte contre le SIDA (CNLS). « Madagascar enregistre 2.190 nouveaux séropositifs en 2021. Le nombre de personnes vivant avec le VIH (PVVIH) s’élève à 9.277, dont 8.995 sous traitements antirétroviraux (ARV). Des femmes enceintes et des nouveau-nés en font partie », rapporte Jasminah Rasoanarivo, secrétaire exécutif du CNLS. La Grande île effectue environ 500.000 dépistages par an.
Environ 42.000 personnes sont porteuses du VIH à Madagascar, selon les estimations, alors que celles sous traitement se chiffrent à près de 9.000. Ces personnes peuvent vivre longtemps comme les gens normaux. Ils peuvent travailler, faire du sport, avoir une vie de couple normale, etc. Par contre, les PVVIH qui ne suivent pas de traitements deviennent des sidéens. Les infections opportunistes telles que la tuberculose, le cancer, les maladies de la peau, etc., les attaquent facilement et les fragilisent. Le CNLS et ses partenaires ont ainsi adopté une stratégie pour identifier ces PVVIH qui ne connaissent pas leur état. L’auto-test, la sensibilisation par pair et le dépistage communautaire figurent parmi les activités entreprises dans le cadre de cette stratégie.
Les PVVIH sous traitement ARV bénéficient d’une prise en charge médicale gratuite. Cela grâce au soutien du Fonds mondial, principal bailleur dans la lutte contre le VIH/SIDA à Madagascar. L’approvisionnement en médicaments s’enchaîne jusqu’ici, malgré la baisse du budget alloué dans la lutte. Le faible taux de prévalence, maintenu à moins de 1 %, pourrait en être la raison. De plus, d’autres épidémies restent prioritaires pour les bailleurs, dont la Covid-19 et le paludisme. « Outre les traitements ARV gratuits, les PVVIH bénéficient également d’un soutien psychologique pour mieux faire face à leur état. Des médecins sont formés pour ce faire dans les CSB II, les CHD, les CHRR et les grands hôpitaux. L’anonymat reste gardé quant aux identités de ces personnes séropositives », informe le Dr Fara Rakotomalala, chef de l’unité programmation et appui technique.
Quoi qu’il en soit, le VIH/SIDA reste une épidémie silencieuse dans le pays, avec un taux de prévalence de 0,3 %. Ce taux de prévalence est toutefois plus élevé auprès de certains groupes et catégories de personnes. 15 % des homosexuels en sont affectés, contre 7 % chez les utilisateurs de drogue injectable et 5 % chez les travailleuses de sexe…
Recueillis par Patricia Ramavonirina