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Quid d’Air Mad ?

Où en est-on ? Quel avenir le réseau national aérien malagasy nous réserve-t-il ? Le Directeur général ? Le Business Plan ? L’ouverture des frontières (aériennes) ?
Autant de questions, d’interrogations ou de questionnements, jusque-là irrésolus du moins sans réponse valable, minent les esprits des observateurs, de simples citoyens qui, en fin de compte, commencent à ne plus y croire. Quel triste sort !
Air Mad au même titre que la JIRAMA (ex-EEM), la SECREN (ex-DCAN), la CNAPS, la SOTEMA et bien d’autres furent les fleurons de l’industrie nationale. Figures de proue de l’économie malagasy, elles symbolisaient le décollage de la Grande île des années 60-70.  Vaches à lait des régimes successifs, les uns végètent, d’autres périclitent et tordent le cou des dirigeants en place. Ils polluent le climat des affaires du pays. C’est bien dommage d’en finir de cette manière ! Certes, certains de ces fleurons résistent et parviennent à survoler le temps à l’instar de la CNAPS qui, apparemment, prend de l’aile. Et réussit à contribuer à la rescousse d’un de ses « congénères », l’Air Mad.
A en croire certaines informations qui défraient les chroniques, la licence d’exploitation d’Air Mad arrive à son terme. Comme toute compagnie aérienne à vocation commerciale et économique, Air Mad et sa flotte domestique, afin de pouvoir fonctionner, ont formellement besoin de cette incontournable   licence d’exploitation. Et c’est justement là que le bât blesse. Ce « sésame » fait défaut ! Une source digne de foi révèle qu’Air Mad vient d’avoir une dérogation de trois mois. Mais … !
Quant à l’ouverture des frontières, où en est-on ? A quand le pays, les opérateurs économiques, les touristes et aussi, à ne pas omettre, les enfants du pays qui aimeraient bien circuler librement, pourraient-ils être fixés ? Le résultat des travaux du groupe Public-Privé (PP) sous les bons auspices du département des Affaires étrangères se fait attendre. Les impatiences brûlent les uns et les doutes affectent les autres. Le climat des affaires s’alourdit. On attend ! Et on attend ! Jusqu’à quand ? Le problème se corse. Les compagnies aériennes qui dissertent habituellement sur les liaisons avec le pays annulent leurs prestations. Ce qui rend inextricable davantage le sort de la compagnie.
Tous les ennuis semblent s’en prendre à notre ancien fleuron de l’économie nationale. La nomination du directeur général s’enlise dans une tergiversation sans limite. Jusqu’à l’heure, une direction générale intérimaire assure la gestion des affaires courantes, ce qui n’est pas sans risque. Et le « Business Plan », tant attendu depuis 2020, censé assurer le décollage se fait, lui aussi, prier éternellement.
Le peu de la flotte que la compagnie dispose reste clouée au sol. En effet, les deux Airbus A 340, les trois Twin-Otter et les quatre avions ATR, pour des raisons techniques diverses ne pourront pas décoller.
Avant la crise sanitaire, Air Mad accuse déjà un déficit de l’ordre de 70 millions de dollars. Et les pertes s’entassent, s’accumulent et atteignent des proportions très inquiétantes. Et à elle seule, Air Mad n’est pas en mesure de venir à bout de ces lourdes pertes financières.
L’intersyndicale de la compagnie interpelle l’Etat de bien vouloir voler au secours, notamment financier, de la compagnie.
Quid de l’avenir immédiat et à long terme de l’Air Mad !
Ndrianaivo



25 « angady », 44 arrosoirs, 11 pulvérisateurs, 5 sarcleuses, 2 tonnes d’engrais biologiques, 150 kg de semences de riz certifiés dont 50 kg de FOFIFA 160 pour le riz irrigué et 100 kg de B22 pour le riz pluvial « sur tanety ». A cela s’ajoutent des semences, utilisées dans 2,32 Ha de rizières et 5,5 Ha de parcelles pour les cultures maraîchères. Ce sont les éléments qui composent le lot d’intrants agricoles offerts par le groupe Filatex, vendredi dernier aux habitants de la Commune d’Ambohijanaka. En outre, des formations en riziculture « sur tanety » ont également été données pour faire face au problème d’accessibilité à l’eau rencontré par les agriculteurs. « Nous avons initié en septembre 2019 un programme baptisé ROSO. Il a été élaboré pour assurer la sécurité alimentaire  de ladite Commune et les revenus des familles bénéficiaires. Malgré la pandémie de Covid-19, le premier volet du programme a connu une franche réussite. Actuellement, la deuxième année d’intervention dudit programme en est à son 7ème mois d’activité avec 24 groupements de type VSLA (« Village Savings and Loan Association » ou Association Villageoise de Crédit Epargne), actifs et comprenant plus de 288 personnes », a souligné Tanteraka Rakotoarisoa, directeur RSE du Groupe Filatex.  Et de poursuivre que pour cette seconde année d’intervention, les activités sont principalement axées sur le perfectionnement des cultures d’élevage déjà menées par les paysans. « Le programme a entamé un recyclage des formations qui ont rencontré un plus grand taux de réussite, tout en sachant que parmi ces 288 personnes, 229 en sont déjà bénéficiaires depuis la première année », a-t-elle ajouté.
Rappelons qu’au cours des 6 premiers mois d’intervention, divers volets ont pu être abordés. Il s’agit de la pratique de la méthode SRI ou Système de Riziculture Intensive, les nouvelles techniques de culture maraîchère ainsi que les bonnes pratiques en élevage, notamment de volailles, bovin, porcin et éventuellement en pisciculture.
A titre d’information, pour cette nouvelle campagne rizicole 2021-2022, l’attente du rendement de production est de 12 T/Ha au minimum par la pratique du SRI. Le programme va intervenir dans l’amélioration du système d’élevage pour les bénéficiaires - notamment en suivant les normes requises - ainsi que dans la campagne de vaccination des animaux, dont la plus récente a visé 1 000 têtes de volailles.
Recueillis par K.R.


Rideau sur les championnats de Madagascar de volleyball senior hommes et dames.  La Gendarmerie nationale de volleyball Equipe 1 a remporté son 10eme titre consécutif chez les dames tandis que le Stef’Auto Toamasina a accroché sur son tableau de chasse le 13eme titre de l’histoire du club au gymnase d’Ankorondrano.
La discipline volleyball a retrouvé sa notoriété d’avant en tant que sport populaire. Car la discipline a retrouvé son public d’antan. Que ce soit sur le terrain de l’Ankany Sambatra Itaosy ou au gymnase couvert d’Ankorondrano, toutes les rencontres étaient entourées d’un public passionné.  Le rendez-vous était donc à son comble durant la semaine de phase finale à Ankorondrano. Les deux finales hommes et dames ont affiché guichets fermés.
La GNVB1 a donc mérité sa gloire en remportant la troisième finale consécutive face à la même équipe du COSFA. Cette fois, elle a dominé les militaires du Club omnisport des forces armées (COSFA) sur 3 sets à 0. Dès le premier set, la GNVB menait à 25-22. Andry, Milo et Miso, Bobo et Manou n’ont pas compliqué les choses. La solution la plus simple est souvent la plus efficace.
Le score était toujours serré jusqu’au 17e jeu avant que les bérets noirs adoptent une autre stratégie pour dompter les militaires. Ils ont commencé à prendre le large. La physionomie du match a pris une autre tournure. L’expérience à fait la différence entre une équipe de la GNVB bien en tandem face au COSFA nouvellement reconstitué. Les gendarmes ont remporté les deux sets restants sans broncher (25-16) et (25-17).
Chez les dames, aucune surprise, la hiérarchie a été bien respectée. La formation de Haja Rasamison, le maire d’Andranonahoatra et coach assistant de Bi’As, n’a pas su riposter à la domination de Noela, Jessy et ses camarades. Equipe plus jeune, la formation d’Andranonahoatra n’a fait que subir les attaques des Tamataviennes, déterminées à remporter leur 13e titre national. Dès le premier set, Noela , Fifi, surnommée Fusée et ses camarades étaient comme à l’entrainement. Elles ont réussi à maintenir les 10 points de différence pour chaque set : 25/6-25/13 et enfin 25/14. Emma, Avoko et Gabrielle ont tenté de stopper l’hémorragie mais rien à faire face à une équipe supérieure physiquement et plus expérimentée. L’équipe hôte de la compétition s’est inclinée sur 3 sets à 0.
Elias Fanomezantsoa










Une affaire judiciaire qui retient les attentions ! Sauf changement, le procès impliquant l’ex-DG de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNAPS), non moins président de la Fédération malagasy de football (FMF), Arizaka Raoul Rabekoto s’ouvrira ce jour à la Cour criminelle ordinaire du PAC (Pôle anti – corruption). D’après le calendrier de cette 6ème session de la Cour criminelle ordinaire, le numéro un de la FMF est prévu « comparaître » avec 7 autres co – accusés qui sont notamment des entrepreneurs ayant obtenu des marchés sujets au détournement ainsi que des employés de la CNAPS.
Bien évidemment, le procès se déroulera sans l’ex – directeur général de la CNAPS qui est en cavale depuis près d’un an et demi. Sous le coup d’un avis de recherche émis par le Bureau indépendant anti – corruption (BIANCO), ainsi que d’un mandat d’arrêt international, Arizaka Raoul Rabekoto demeure « introuvable » et continue de filer entre les mains de la Justice tout en exerçant pleinement ses fonctions de président de la FMF… à distance.
Pas moins de 5 chefs d’inculpation
Faux et usage de faux en écriture privée, détournement de deniers publics, complicité de faux et usage de faux en écriture publique, complicité et bénéficiaire de détournement de deniers publics, tels sont les chefs d’inculpation qui pèsent sur ces suspects. Des faits de grande corruption commis au sein de la CNAPS dont les enjeux s’élèvent à plusieurs dizaines de milliards d’ariary. 5 parmi les 8 suspects dans cette affaire sont déjà sous mandat de dépôt à la suite de leur déferrement.
Pour rappel, Arizaka Rabekoto a fait l’objet d’une première convocation par les investigateurs du BIANCO le 20 février 2020, mais ne s’est pas présenté contrairement à ses co-auteurs qui ont déjà tous été interrogés. Idem pour une deuxième convocation à laquelle il n’a toujours pas répondu présent. Malgré la décision d’Interdiction de sortie de territoire à son encontre sous référence N°019/MID/SG/DGAT/DIE/SCM en date du 3 février 2020 émise à la demande des enquêteurs, le suspect a pu quitter le territoire malagasy en douce. Les dernières nouvelles lui prêtent un refuge douillet en Suisse où il aurait atterri à la suite de son escapade rocambolesque depuis la Grande île.
Sandra R.


Trois, deux, finalement il n’y aura qu’une seule liste en lice aux élections de l’ordre des journalistes de Madagascar (OJM). Hier à midi, date limite du dépôt de candidature, la commission électorale n’a reçu qu’une liste, celle déposée par l’équipe de la journaliste Rasoloarison Harimbola Monica. Elle a pu réunir les 93 candidats issus des 23 Régions pour former le bureau de l’OJM et payer la caution exigée par la commission électorale.
 A ce rythme, la présidence de l’ordre des journalistes sera indéniablement assurée pour une durée de quatre ans par une femme. Une grande première dans l’histoire de l’OJM. Un défi sur soi –même est engagé par l’équipe de Rasoloarison Harimbola Monica afin de partager aux 1 500 journalistes inscrits sur la liste électorale sa nouvelle vision pour l’OJM. La première étape franchie, la seconde a trait à la proclamation officielle par la commission électorale de la validation ou non de la liste déposée hier. Elle aura jusqu’au 29 septembre pour éplucher les dossiers des 93 aspirants en plus de la présidente nationale. C’est seulement après cette proclamation que les candidats vont s’attaquer à la propagande proprement dite pour sensibiliser et convaincre les électeurs pendant une quinzaine de jours, du 30 septembre au 14 octobre avant qu’ils passent aux urnes le 16 octobre.
L’attente des uns et des autres prend ainsi fin quant à l’issue du renouvellement des membres du bureau de l’OJM. Dans un mois, les journalistes de Madagascar auront une nouvelle dirigeante qui, espérons-le, parviendrait à rassembler ses collègues pour le meilleur et pour le pire…
La rédaction



Une mauvaise qualité de service. Un point que le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Andry Heriniaina Ramaroson, n’a pas manqué de soulever lors de sa rencontre avec la représentante du bureau permanent de la Banque mondiale à Madagascar, Marie Chantal Uwanyiligira, vendredi dernier, concernant la situation actuelle de la Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA). Après près d’un mois de prise de poste, Andry Ramaroson a déjà une idée fixe des principaux problèmes de la société nationale d’eau et d’électricité à l’heure actuelle. « Je suis loin d’être satisfait par les résultats de la JIRAMA. Tout comme les abonnés, j’ai pu observer que tous les voyants sont aujourd’hui au rouge, et non au vert, pour la compagnie. Les problèmes de factures sont particulièrement nombreux, entre la hausse du montant à payer, ou encore les fautes dans les factures. Les dettes ne cessent également de s’accumuler, sans oublier le retour des délestages. Des choses inacceptables », a-t-il soutenu. En effet, les plaintes sur le sujet fusent actuellement. Plusieurs abonnés de la JIRAMA en sont victimes. « En temps normal, notre facture d’électricité tourne toujours autour de 100 000 à 120 000 ariary tous les mois. Pourtant le mois dernier, elle a atteint les 250 000 ariary. La JIRAMA, dans ses campagnes de communication, encourage à faire des réclamations en agence en cas de problème. Mais en réalité, il n’y a rien de cela. Du moins dans l’agence où je suis allée, le responsable a répondu clairement qu’il ne pouvait rien changer, et que c’est notre facture du mois. Je n’avais vraiment pas compris donc je suis repartie dépitée », témoigne une mère de famille, habitant du côté de Tsimbazaza. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
Face à cela, le ministre se pose des questions si c’est la stratégie mise en place qui n’est pas adaptée ou si c’est le plan d’action choisi qui a amené vers le mauvais chemin. Toutefois, le Program for Result a été mis en place pour améliorer la performance de la JIRAMA. « Nous allons veiller à l’application de ce programme parce que nous savons que chaque résultat aboutit sur une rentrée d’argent supplémentaire, et permettra de diminuer les aides budgétaires pour la JIRAMA », rajoute Andry Ramaroson. D’autre part, la continuité des projets Pagose et Lead a été approuvée par la Banque mondiale. Ces programmes seront adaptés au fur et à mesure pour correspondre aux besoins et à la politique de l’Etat, en vue du redressement de la JIRAMA.

La Rédaction


Accessible à tous. C’est de cette manière qu’AccèsBanque Madagascar définit sa politique de digitalisation et de renforcement de ses services de proximité. Dans cette optique, l’institution financière a annoncé en fin de semaine dernière à Antsirabe la mise en place de quelques services conçus spécialement pour cette Région à fort potentiel agricole qu’est le Vakinankaratra. « Désormais, nous proposons à nos usagers une carte de crédit permettant la possibilité d’un emprunt immédiat d’un montant allant de 200 000 à un million d’ariary que le client pourra rembourser dans un délai de quatre ans à un taux réduit de moins de 60 % par rapport à ce qui se fait sur le marché actuellement. C’est réellement à la fois une carte de crédit et une simple carte de débit comme ce qui se fait couramment dans les services banquiers présentement », explique Norosoa Rafidison, directeur général adjoint d’AccèsBanque Madagascar, lors de la présentation de la banque à l’Arotel sis à Antsirabe, vendredi dernier. En plus de cette nouveauté en termes d’emprunt, l’institution financière compte aussi durcir la concurrence en matière de digitalisation de ses services, notamment en proposant à ses usagers l’accessibilité de ces derniers sur le réseau social Facebook, en plus de son site Internet qui propose déjà une banque en ligne à travers l’application « myABM ». Concrètement, via un ordinateur ou un simple téléphone portable, le client pourra déjà effectuer ou contrôler ses mouvements bancaires, sans forcément passer par une plateforme bancaire mais seulement à partir du système de messagerie instantanée ou Messenger sur Facebook.

Instantanée
« A notre connaissance, il est encore rare que les services d’une institution bancaire soit accessible via l’application de messagerie instantanée de Facebook. Grâce à cette innovation, les clients peuvent suivre leurs opérations bancaires à travers Messenger. Un processus qui tend à renforcer notre politique de service de proximité et toujours avec la notion de distanciation sociale », rajoute Lucia Masy, cheffe du département acquisition clientèle. Cette dernière qui a déjà proposé récemment le service de banque sans agence dans le Chef-lieu de la Région d’AlaotraMangoro où le client n’a plus à se déplacer, mais que ce sont les agents d’AccèsBanque Madagascar eux-mêmes qui se rapprochent du domicile du client pour réaliser les procédures de demande de prêt bancaire.
Pour rappel, AccèsBanque Madagascar (ABM) est une banque commerciale créée en octobre 2006 par AccessHolding. Cette dernière est une entreprise fondée en 2006 à Berlin (Allemagne), en partenariat avec un groupe d’investisseurs locaux et internationaux. Elle dirige un réseau de banques commerciales et d’institutions de microfinance dans des pays en développement en ciblant les micro-, petites et moyennes entreprises. Le groupe Holding est actuellement formé d’un réseau de 10 banques et institutions de microfinance dans 10 pays différents.
Hary Rakoto

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La une du 25 septembre 2021



Le ministère de l’Education nationale, à travers l’Unité d’évaluation des acquis scolaires (UEAS), a effectué une dissémination des résultats au niveau de tous les établissements d’enseignement primaire durant l’année scolaire 2018-2019. L’objectif est de rassembler les points forts et faibles de l’enseignement des enfants dans le pays. A l’issue de cette analyse, il a été stipulé entre autres que l’apprentissage préscolaire avant d’intégrer l’école maternelle représente un grand avantage pour les élèves. Or, certains avancent que cette étape constitue une forme de scolarisation précoce.
A vrai dire, l’éducation préscolaire, un cycle d’un an, concernant les enfants de la tranche d’âges 2-3 ans, à vocation d’éveil et d’ouverture aux activités socialisantes, a été mise en place pour améliorer la réussite scolaire des enfants. Par ailleurs, une éducation de base débute dans les classes primaires. Il favorise plus la socialisation des enfants.
Effectivement, l’utilisation des manuels en classe et à la maison est important dans la réussite scolaire autant que l’existence du centre de ressources au niveau des écoles ainsi que la collaboration entre les parents et les enseignants. Durant la présentation qui s’est tenue hier, il a été aussi avancé que les enseignants dans les écoles primaires autant que les directeurs devraient disposer au minimum d’un diplôme du baccalauréat.
L’évaluation a été effectuée auprès de 2 248 élèves issus de la classe de T2 et 3 700 de la classe T5. Ils ont été sélectionnés à travers un tirage au sort au niveau des 295 écoles publiques et privées, répartis sur tout le territoire national. Le but de cette opération est d’informer aux acteurs régionaux les résultats de l'évaluation menée par l’UEAS, recueillir les recommandations des acteurs régionaux sur les résultats de la recherche, ainsi que de trouver des issues pour améliorer la qualité de l'éducation au niveau national.
6 parmi les 22 Régions de l’île ont déjà procédé à cette évaluation des acquis scolaires. Il s’agit de la Région Atsinanana, Sofia, Betsiboka, Itasy, Amoron’i Mania et Haute-Matsiatra. Sur les 100 questions posées dans la matière « Malagasy », 47, 5 % des élèves en classe de T2 ont pu y répondre, 45,8 % en « Calcul » et 40,7 % pour le « Français ». Pour ceux en classe de T5, 56,9 % ont pu répondre aux questions en « Mathématiques » et 41,1 % pour le « Français ».
Anatra R.


Jean Marc Sandré, un opérateur économique français et patron du chantier Marine Plaisance, a été assassiné dans le courant du mois de juin 2019 en France. Son corps dissimulé dans une zone forestière a été retrouvé quelques jours plus tard après que sa famille a reçu une lettre demandant une rançon contre sa libération. L’enquête diligentée par les enquêteurs locaux a pointé du doigt un Français qui, quelques jours après la découverte du corps de l’opérateur économique, a disparu de la circulation, du mois en France. Celui-ci se trouvait dans la voiture de Jean Marc Sandré le jour de sa disparition d’où la suspicion qui pesait sur lui d’autant plus qu’il n’a plus donné signe de vie après. Toutefois, ils savaient que le suspect s’est enfui à Madagascar et ont alerté les autorités malagasy de sa présence tout en leur demandant de procéder à son arrestation dans le cadre d’un mandat international. Ce fut chose faite au mois d’octobre de l’année dernière à Antsiranana où le principal suspect âgé de 60 ans s’est terré, une fois arrivée à Madagascar. Il y avait déjà vécu dans le passé et était parti se réinstaller quelques jours après les faits.


Placé en détention préventive à la prison d’Antanimora, il est inculpé par la justice française du chef d’assassinat, d’extorsion sous la menace d’une arme, d’enlèvement et de séquestration. Dix mois après son arrestation, le principal suspect est en passe de rejoindre la France. Le procureur de la République de Draguignan a salué la coopération judiciaire entre la France et Madagascar. "Nous allons enfin pouvoir continuer à travailler. Dès son arrivée, il sera entendu par le juge et un point sera fait sur une éventuelle détention. Nous allons enfin savoir ce qu’il a à nous dire sur son implication dans cette affaire." a-t-il confié à la presse française après que « le nœud diplomatique qui empêchait sa remise aux autorités françaises a été dénoué ».
La famille de la victime par le biais de son avocat s’est réjouie de cette extradition du présumé assassin. "C’est une telle décharge émotionnelle... Tant que cette personne n’est pas écrouée dans une prison française, mise en examen par un juge français, nous préférons rester dans l’expectative. Malgré tous nos efforts et ceux de la justice, la satisfaction est donc mesurée.", a avancé prudemment le conseil de la famille de Jean Marc Sandré dans l’attente de la suite de l’affaire qui a commencé deux ans plus tôt…
La Rédaction

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Editorial

  • Vital rappel !
    Le Président de la République, Rajoelina Andry tire la sonnette d’alarme. Lors de la descente sur terrain qu’il a effectuée à Anosizato-Andrefana, au centre d’hébergement de la villa Lily où quatre cents ménages y sont accueillis et pris en charge, Rajoelina réconforta les sinistrés. Les pluies torrentielles du week-end dernier prirent au dépourvu les habitants des bas quartiers d’Antananarivo et ses environs. Les eaux montèrent dangereusement si vite qu’ils ont dû quitter immédiatement leurhabitation. Beaucoup d’entre eux n’ont pas eu le temps d’apporter leurs effets quotidiens. Déjà, ils vivent dans la précarité, les sinistrés n’ont plus rien ! Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry, profondément conscient et touché par la tourmente de ces vulnérables concitoyens, a tenu à les rendre visite pour les réconforter et les aider dans leur adversité. En effet, c’est dans l’adversité, d’ailleurs, que l’on reconnait les vrais amis ! Depuis les dernières décennies, Antananarivo, la Capitale,…

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