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Publié le mercredi, 29 octobre 2025
Décès du colonel Ranaivoarison Théodule. C'est dans la nuit de ce lundi 27 octobre que le colonel Ranaivoarison Théodule s'est éteint à l'Hôpital militaire de Soavinandriana. Son départ laisse un vide marquant au sein de la Gendarmerie et parmi ceux qui ont eu le privilège de le côtoyer. Au cours de sa carrière exemplaire, il a occupé des postes de haute responsabilité, témoignant de son engagement sans faille au service de la nation. Il fut notamment commandant du groupement de la Gendarmerie de la Région Atsinanana, une fonction qu'il a remplie avec rigueur et dévouement. Ses compétences reconnues l'ont également…
C’est une nouveauté qui ne passe pas inaperçue dans le paysage politique malgache. Au lendemain de la nomination du nouveau Gouvernement, un ministère d’Etat fait beaucoup parler de lui à savoir celui auprès de la Présidence, en charge de la Refondation, dirigé par Maître Hanitra Razafimanantsoa. Ce département est particulier à plus d’un titre. D’abord, il n’y aura aucune passation de pouvoir. En effet, il s’agit d’un tout nouveau ministère, créé de toutes pièces. Ensuite, il se distingue par son rang protocolaire exceptionnel, placé juste derrière le Premier ministre, ce qui en dit long sur son importance dans la nouvelle…
Aucun droit à l’erreur. C’est ainsi que l’on pourrait résumer le message du Président de la Refondation de la République, colonel Michaël Randrianirina à l’endroit des nouveaux ministres hier au Palais d’Etat d’Iavoloha. « Nombreux sont ceux qui ont souhaité intégrer le Gouvernement, mais le choix s’est porté sur vous. Soyez dignes de la confiance qui vous a été accordée », a – t – il déclaré au cours d’un bref discours avant l’annonce officielle des noms des membres du Gouvernement de la refondation.
Renforcer la discipline financière, sans compromettre le fonctionnement de l’Etat ni la continuité des politiques sociales et économiques essentielles. Le Premier ministre Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo a annoncé une mesure majeure dans la gestion des finances publiques : la suspension temporaire des nouveaux engagements budgétaires pour l’exercice 2025. Concrètement, la mesure bloque dans le Système informatisé de gestion des finances (le SIGFP) la quasi-totalité des lignes budgétaires de l’Etat — qu’il s’agisse du budget général, des budgets annexes ou encore des comptes du Trésor.
Les services publics essentiels vacillent : enseignants en arrêt de travail, internes hospitaliers au « service zéro », agents pénitentiaires refusant les nouveaux entrants, et le personnel de la JIRAMA exigeant le départ du directeur-général — autant de fronts qui posent au pouvoir de transition l’impératif de résultats rapides et visibles. Le personnel de la JIRAMA a durci son mouvement en réclamant ouvertement le départ du directeur général Ron Weiss, organisant sit-in et actions de protestation qui perturbent les opérations et alimentent l’inquiétude des usagers confrontés à des coupures récurrentes.
A deux semaines de l'élection du président de l'Assemblée nationale, les députés semblent avoir oublié un élément fondamental : la complétion du Bureau permanent. Ce corps censé diriger les travaux de la Chambre basse s'avère être une pomme de discorde, repoussant sine die son installation officielle. Initialement prévue la semaine dernière, l'élection des membres du Bureau permanent a été reportée en raison de prétendues "mesures d'organisation interne". La réalité, cependant, serait bien plus complexe.
La "Grande muette" entend conjuguer rigueur intérieure et implication constructive dans la vie de la nation. Le chef d'Etat-major des armées, le Général Pikulas Démosthène, a adressé jeudi un message sans équivoque, marquant un tournant dans la discipline au sein des Forces armées. L'ère de l'indulgence est officiellement révolue, a martelé le haut gradé, annonçant des mesures immédiates et fermes à l'encontre de tout militaire coupable de "dérives". "Il n'y aura plus aucune tolérance pour ceux qui font preuve d'indiscipline", a déclaré le Général Démosthène avec une solennité palpable. "Toute faute fera désormais l'objet de sanctions immédiates." Cette nouvelle ligne…

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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