Politique

ACTU-BREVES

Publié le mardi, 30 septembre 2025
Université de Toamasina : pas de cours jusqu’à nouvel ordre. Un silence inhabituel s'est installé hier sur le campus de l'université de Toamasina. Suite à un communiqué officiel émanant de la Présidence, toutes les activités pédagogiques ont été suspendues avec effet immédiat. Cette mesure drastique, justifiée par un "climat tendu" actuellement prévalent, plonge étudiants et corps enseignants dans une période d'attente et d'incertitude. Le professeur Diny Razanakolona, président de l'institution, a dans son message appelé à un sursaut de calme et de responsabilité. L'invitation s'est particulièrement adressée aux étudiants, mis en garde contre toute forme de débordement et priés d'adopter…
Le Gouvernement malgache a fermement démenti, ce jeudi 29 septembre, les informations communiquées par le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (OHCHR) qui faisait état de 22 décès lors des récentes manifestations contre les coupures d'eau et d'électricité. Dans un communiqué officiel, les autorités ont affirmé qu'aucun chiffre officiel ne venait corroborer ces allégations, dénonçant des "rumeurs" et une "campagne de désinformation". L'Exécutif a rappelé que les Forces de l'ordre étaient déployées pour garantir la sécurité des biens et des personnes, tout en condamnant les actes de pillage et de vandalisme survenus dans certaines villes.
Hier soir, le président de la République Andry Rajoelina s’est adressé à la Nation sur les chaînes nationales. L’occasion pour lui de s’exprimer sur les récents événements qui ont secoué le pays. Face aux troubles et aux pillages qui ont marqué les manifestations de ces derniers jours, le chef de l’État a annoncé la décision de dissoudre le gouvernement et de mettre fin aux fonctions du Premier ministre. Selon lui, certains membres du gouvernement n’ont pas rempli les attentes du peuple, et cette mesure vise à donner un nouveau souffle à l’administration.

Sécurité urbaine - Le couvre-feu assoupli

Publié le lundi, 29 septembre 2025
Une décision importante a été prise hier par l'Organe Mixte de Conception National (OMC Nat), qui a décidé de raccourcir le couvre-feu dans le pays. Dorénavant, celui-ci s'étendra de 20 heures à 4 heures du matin, une modification significative par rapport à l'ancien créneau horaire, fixé de 19 heures à 5 heures. Cette décision a été entérinée au terme d'une réunion présidée par le Premier Ministre Ntsay Christian afin de faciliter la mobilité de la population. En effet, la constatation d'une diminution des troubles et des pillages a aussi pesé dans la décision, tout en permettant aux citoyens de rejoindre…
Au lendemain de la série de pillages qui a violemment secoué plusieurs parties de la Capitale à la suite de manifestations contre la pénurie d’eau et d’électricité, le Président Andry Rajoelina a effectué une descente dans plusieurs sites afin d’évaluer l’ampleur des dégâts hier. Il s’est notamment déplacé à la station de train urbain sise à Anosibe ainsi qu’au Tana Waterfront à Ankorondrano où plusieurs magasins ont été saccagés.
Face à la situation tendue dans plusieurs grandes villes de Madagascar, dont Antananarivo, les députés de l’Assemblée nationale envisagent la tenue prochaine d’une session extraordinaire. Trouver rapidement des solutions durables pour restaurer la sécurité et calmer les tensions sociales et politiques qui frappent le pays est l’objectif de cette initiative.
Dépasser les tensions actuelles. À la suite des violences, pillages et attaques survenus dans plusieurs régions du pays depuis jeudi, le système des Nations unies à Madagascar a exprimé samedi sa “profonde préoccupation”. Dans un communiqué officiel, l’organisation rappelle que la préservation de la paix et de la sécurité nationale passe par un respect ferme de l’État de droit et un engagement des différents acteurs à agir dans la légalité et le dialogue.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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