La Haute Cour constitutionnelle de Madagascar privilégie la castration chirurgicale et écarte la castration chimique. Dans sa décision, intitulée n°07-HCC/D3, concernant la loi n°2024-001, qui visait à modifier et compléter certaines dispositions du Code pénal malagasy, en particulier celles liées à la prévention et la répression du viol, Ambohidahy, a apporté des ajustements à la législation proposée et adoptée par les parlementaires. En effet, la HCC a souligné que la peine de castration chimique ne serait pas appliquée. Elle considère que cette peine, qui a un caractère temporaire et réversible, entre en contradiction avec l’objectif déclaré par le législateur. En…