Société

Malnutrition, mauvaises conditions de vie, dépression, etc. La plupart des personnes détenues dans les prisons malagasy sont en détresse psychologique. Les résultats des enquêtes menées par l’ONG « Humanité et inclusion » (HI) en 2010, 2012 et 2014, dans quelques établissements pénitentiaires (EP) à Madagascar, le confirment. En fait, 64 % des détenus trouvent que leurs conditions de vie sont très mauvaises d’une manière générale. Presque toutes les personnes incarcérées ont des sentiments négatifs. Elles sont tristes, découragées et fatiguées. 9 détenus sur 10 dépriment dès leur réveil et la majorité ont du mal à dormir. Plus de la moitié…
Contrairement aux affirmations infondées colportées sur les réseaux sociaux, La Gazette de la Grande-île n’a pas fait l’objet d’une expulsion manu militari des locaux de Pradon Antanimena appartenant au Groupe SODIAT. Effectivement, des gendarmes sont venus dans les locaux de cet établissement. Cependant, ce n’était aucunement pour une expulsion des locataires. Les éléments des Forces de sécurité ont fait le déplacement sur place pour assister les responsables venus procéder à la saisie conservatoire des biens de La Gazette de la Grande-île, hier dans le début de la soirée.
Un militant écologiste témoigne. « Les Mikea et leur lieu d’habitation qu’est la forêt sont en proie à l’insécurité. Leur survie est menacée par les activités d’un groupe qui détruit la forêt pour son élevage et ses activités agricoles. Alors qu’en face, il y a les Mikea, un peuple premier, des chasseurs-cueilleurs pacifiques qui, devant la violence, préfèrent fuir du fait qu’ils n’ont pas de protection », fait part Jean-Claude Vinson, environnementaliste. Ce dernier, se considérant et considéré comme l’ami des Mikea, les côtoie depuis maintenant 30 ans et ce de façon régulière.
Une femme sur trois a été victime de violence et de discrimination quelconques au cours de sa vie. Ce phénomène de maltraitance ne fait qu'empirer à cause des conditions économiques et sanitaires à Madagascar. La partie du sud-est de l'île est la plus touchée par la résurgence de la violence basée sur le genre (VBG). Selon le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), le taux des femmes victimes de VBG est actuellement de 15 % dans l'Atsimo- Andrefana, 39 % dans l'Anosy et 27 % dans l'Androy.
La caravane humanitaire ayant pris le départ à Antananarivo est déjà arrivée à destination, notamment dans le sud de Madagascar. Toute l'équipe du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) est déjà à pied d'œuvre pour la distribution des dons aux sinistrés. A cause de la destruction des infrastructures routières, il a fallu plus d'une semaine de voyage pour cette caravane humanitaire. La Commune d'Antohabato, dans le District de Betioky-Atsimo figure parmi les bénéficiaires. Selon l'équipe du BNGRC sur place, la route a été presque inaccessible. Les aides étaient amenées sur place à l'aide des charrettes. Pour…
Remis à l’association Fitia. Le groupe CFAO Madagascar vient d’octroyer un don de 7 tonnes de farines enrichies pour soutenir le projet « Avotse ». La redynamisation des cantines scolaires pour faire face au « kere » figure parmi les activités entreprises dans la mise en œuvre de ce projet, initiée et mise en œuvre par l’association fondée et présidée par la Première dame Mialy Rajoelina. Ces farines vont servir de complément alimentaire pour les cantines scolaires dans le Sud de Madagascar. 9921 élèves en seront servis au petit déjeuner pendant 3 mois, en complément des plats chauds au déjeuner.…
Ouf de soulagement des usagers. Après une dizaine de jours de fermeture à cause des travaux de réfection, l’axe Ankadimbahoaka – By-Pass est de nouveau accessible à la circulation et ce en début de soirée de mardi dernier. Une réouverture reportée de quelques jours avec le délai supplémentaire pour la réhabilitation, entraînant grogne et déception. L’entreprise Magic s’est chargée des travaux de réfection de cette chaussée de 2,6 km, incluant la réparation de toutes les dégradations et le buttage de l’accotement des zones à traiter. A cela s’ajoute l’aménagement des arrêts de bus et du rond-point. « Le laboratoire national…

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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