Société

Touchant non seulement les familles démunies mais aussi celles ayant des connaissances nutritionnelles limitées. La pauvreté alimentaire constitue un phénomène qui prend de l’ampleur ces derniers temps. Il s’agit de l’incapacité à accéder régulièrement à une alimentation suffisante, équilibrée et de qualité. Elle combine l’insécurité alimentaire, la pauvreté monétaire et la pauvreté nutritionnelle. Selon les statistiques émanant de l’ONG HAFA, 24 % des enfants sont en pauvreté alimentaire sévère à Madagascar, c’est-à-dire qu’ils ne consomment que 2 des 8 groupes alimentaires essentiels à leur développement. Ces groupes alimentaires se composent de lait maternel, céréales, racines, tubercules et bananes plantains, légumineuses,…
La Commune d’Anjahana, dans le District de Maroantsetra, Région d’Ambatosoa, a accueilli une visite de terrain effectuée par le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Hajarison François Sergio, suite au face-à-face avec les députés à l’Assemblée nationale. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre d’une stratégie gouvernementale visant à réhabiliter les infrastructures hydrauliques agricoles, notamment les barrages, aujourd’hui en ruine.
Suite aux intoxications alimentaires qui s’enchaînent ces derniers jours dans le pays et notamment à Ambositra, les évêques et prêtres de ce diocèse ont effectué une déclaration, mercredi dernier. Ils ont présenté leurs condoléances aux familles des victimes et aux patients qui suivent encore des traitements à l’hôpital. “ Ces dernières semaines, une série d'intoxications alimentaires ont eu lieu à Madagascar. Les familles se sont rassemblées pour manger et célébrer mais ces heureux événements ont tourné en cauchemar, tuant des dizaines de personnes laissant de nombreuses personnes sans voix”, soutiennent les évêques dans leur déclaration. Et de poursuivre : “…
Une trentaine de cas par jour. L’épidémie de paludisme dans le District d’Ikongo, Région de Fitovinany, continue de mettre à rude épreuve les communautés et les structures de santé locales. Selon les chiffres émanant de “Médecins Sans Frontières” (MSF), laquelle intervient sur place depuis mi-mai, les équipes ont assuré 5 141 consultations à travers des cliniques mobiles déployées dans les zones les plus affectées. “Sur 4 361 personnes testées en 35 jours d’activités, plus de 3 567 cas positifs ont été diagnostiqués, confirmant la sévérité de la flambée”, communique ladite organisation médicale humanitaire internationale, intervenant à Madagascar depuis 1987. Concrètement,…
Un symbole de mémoire et de fierté nationale. La stèle commémorative du 65ème anniversaire de l’indépendance de Madagascar a été inaugurée, hier. Elle se situe au Parvis de l’hôtel de ville à Analakely. Outre la première magistrate de la Commune urbaine d’Antananarivo, Harilala Ramanantsoa, les membres du Gouvernement ont honoré de leur présence cette cérémonie. D'après la mairesse de la Capitale, Antananarivo joue un rôle important dans la célébration du 26 juin.
Le nombre des personnes décédées à la suite de l'empoisonnement intentionnel des convives lors d'une fête d'anniversaire, le 14 juin dernier à Ambohimalaza, ne cesse d'augmenter. Hier, on a enregistré 2 nouveaux décès au centre hospitalier HJRA, Ampefiloha, faisant grimper à 25 le nombre des personnes mortes jusque-là. 21 d'entre elles ont été soignées à l'hôpital d'Ampefiloha tandis que le reste l'était dans d'autres établissements ou cliniques privées de la Capitale.
Le projet « MIONJO » prend une nouvelle dimension. Grâce à un financement additionnel de 54 millions de dollars, octroyé par l’Association internationale de développement (IDA), 900.000 personnes supplémentaires bénéficieront de ce programme dans le sud de Madagascar. Ce soutien porte désormais à 2,3 millions le nombre total de bénéficiaires.

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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