Engagement tenu. La ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo et ses collaborateurs au niveau de l’Office de radio et télévision de Madagascar ont effectué une descente à Ambatolampy. L'occasion pour le numéro un du département ministériel de la Communication de faire un constat de visu de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation de l’immeuble abritant la TVM et la RNM mais également pour remettre des équipements à ses deux stations publiques. Promesse de la ministre lors d’un précédent déplacement dans cette localité de la Région du Vakinankaratra il y a quelques semaines, les équipements remis comprennent des émetteurs TV et FM haute fréquence ainsi qu’un stabilisateur, une antenne TV et radio, un moniteur audio, un moniteur TV, un mélangeur vidéo, une table audio, des caméras, un lecteur audio, des micros…, ainsi que des tables et des chaises et autres fournitures devant faciliter le travail des journalistes et animateurs locaux. Force est de souligner que l’équipement des antennes de la TVM/RNM dans les Districts de la Grande île se poursuit. En ce qui concerne la rénovation de l’immeuble de la TVM et de la RNM, complètement détruit, la délégation a constaté la réfection et le ravalement des façades de l’enceinte, le changement des portes et fenêtres, le ravalement de la palissade en briques.
La rédaction
Des alternatives pour préserver les ressources naturelles de Madagascar. Ces cinq dernières années, la pression exercée sur l’aire protégée de Menabe Antimena s’est intensifiée à cause des plantations illicites de maïs et d’arachides, orchestrées par les migrants climatiques venant du Sud. La réserve perd ainsi chaque année plusieurs hectares de forêts. La politique de « tolérance zéro » appliquée par le ministère de l’Environnement et du Développement durable ne semble pas dissuader ces migrants d’exploiter ces zones interdites. « Plus d’une centaine de personnes ont déjà été arrêtées au cours de ces dernières années. Toutefois, la menace sur Menabe Antimena ne fait que s’intensifier. Cette méthode n’est pas vraiment adaptée pour lutter efficacement contre les crimes environnementaux dans la Région », expose Serge Randriantsoa, gouverneur de la Région de Menabe, interviewé par la presse, hier à l’hôtel Colbert, Antaninarenina.
Dans ce sens, les autorités locales recherchent des solutions alternatives pour empêcher ces personnes de détruire cette réserve naturelle, tout en leur proposant un accompagnent et d’autres activités génératrices de revenus, outre la culture de maïs. La construction de nouvelles villes pour ces migrants climatiques figure parmi les solutions prioritaires. « En collaboration avec l’Organisation internationale de la Migration, l’USAID ainsi que diverses représentations diplomatiques présentes dans le pays, un projet de construction de nouvelles villes pour ces personnes impactées par le changement climatique dans le Sud est actuellement en cours de préparation. Toutes les parties prenantes s’y attellent déjà. Sept endroits, dont la superficie tourne autour de 200 à 1 000 hectares, ont déjà été identifiés. Cependant, des études de faisabilité seront encore réalisées sur place avant de prendre une décision finale », détaille le gouverneur de Menabe. Ces nouvelles villes, axées sur le concept de « ville verte », seront aménagées pour répondre aux besoins de ces migrants, priorisant ainsi l’agriculture, l’élevage ou encore la pêche, avec un accès plus facile à l’eau potable, aux services sanitaires et à l’éducation. Dans tous les cas, les autorités ont déjà tenté une approche avec les migrants, et il semble qu’ils ne soient pas réticents à cette idée.
Outre la création de ces nouvelles villes, la Région de Menabe organisera également un atelier de concertation sur l’agriculture, l’élevage et la pêche pour une gestion durable des ressources naturelles. Cet atelier se déroulera notamment du 23 au 25 septembre prochain à Morondava. Ensemble, toutes les parties prenantes cogiteront pour trouver des solutions afin de stopper l’exploitation des réserves naturelles et pousser les opérateurs et autres acteurs vers d’autres activités plus respectueuses de l’environnement.
Rova Randria
Un pays de l’ovalie. Pas moins de 1 800 visiteurs ont déjà défilé dans la salle d’expo du Tahala Rarihasina Analakely quelques jours avant l’ouverture officielle de l’exposition du Rugby malagasy ou Rugby gasy. Une exposition organisée par le Service de coopération et d’action culturelle (SCAC) de l’ambassade de France à Madagascar à travers le conseiller de coopération et d’action culturelle, et d’Isabelle Dion, directrice des archives nationales d’Outre-mer. L’ouverture officielle a eu lieu ce jeudi 15 septembre 2021.
100 ans d’histoire et de passions de l’ovalie malagasy sont exposés dans deux localités : au Jardin d’Antaninarenina jusqu’au 15 décembre 2021 et à la salle Tahala Rarihasina jusqu’au 20 novembre. Une version itinérante de l’exposition sera prévue dans les Alliances françaises de Madagascar en 2022.
L’objectif de cette exposition, organisée dans le cadre du projet « Réduire les inégalités Hommes-Femmes par le rugby, vecteur de la promotion du genre et de développement à Madagascar » initié par le SCAC est de refléter le plus fidèlement possible le rugby malagasy de ses origines en 1911 aux Makis 2021, de mettre en lumière sa longue histoire chargée d’exploits et de drames... ».
« Depuis la victoire des Makis en 2012, le rugby malagasy a connu un nouvel essor et ce grâce aux soutiens de l’Etat malagasy à l’équipe nationale », reconnait le président du Malagasy rugby Marcel Rakotomalala durant l’expo.
L’exposition est constituée d’un ensemble d’objets et de documents très différents : des photographies et des dessins de presse, d’objets d’art ou d’archives, des documents sonores et audiovisuels (films). A commencer par la naissance du premier club malagasy le SOI (Stade Olympique de l’Imerina) qui est fondé en 1909 et qui deviendra SOE (Emyrne) en 1911, 10 ans après le débarquement de l’armée française. Jusqu’en 1957, le rugby était le sport favori et roi. Il a participé à la naissance des luttes nationalistes dont celle de la fameuse tournée de l’équipe « représentative » de Madagascar en France, où s’étaient déroulés quatre matchs contre Nice, Toulon, Toulouse et le RCF (Racing Club de France) à Paris. Sur le plan sportif, malheureusement, après les brillantes victoires lors des trois premiers matchs, l’épisode glorieux s’était terminé tragiquement à Paris par le décès de Raphaël Randriambahiny, dit Mbahiny lors de la rencontre.
Recueillis par E.F.
En phase d’expérimentation. Environ 160 lycées-pilotes répartis sur tout le territoire national sont en train d’expérimenter la nouvelle série Organisation- Société-Economie (OSE) dans le cadre de la réforme engagée par le ministère de l’Education nationale. Or, il s’avère que cette phase d’expérimentation nécessite plus de temps afin de pouvoir en tirer une conclusion et avoir de bons résultats. Après la sortie des résultats de l’examen du baccalauréat dernièrement, certains établissements privés, notamment ceux situés à Antananarivo, ont avancé de ne pas être convaincus du nouveau programme comprenant cette nouvelle série. Auparavant, ils ont déjà montré leur réticence quant au basculement vers ce nouveau programme.
Pour les écoles catholiques, elles attendent encore la décision du ministère de l’Education nationale afin de pouvoir prendre la leur. Selon le père Jules Ranaivoson, directeur national de l'enseignement et de l'éducation catholique (DINEC), ce programme ne concerne actuellement que quelques lycées se trouvant dans 18 Circonscriptions scolaires (CISCO). Pourtant, plusieurs détails devraient être étudiés avant son application définitive, entre autres les documents pour les enseignants, le contenu du programme ou encore les modules d’enseignement, sans oublier la formation. « Nous ne sommes pas encore concernés par l’application du programme afférent à la série OSE si l’on se réfère sur la note circulaire publiée par le ministère de tutelle lors du lancement de ce programme », soutient le Père Jules Ranaivoson, directeur national des écoles catholiques. La spécificité de cette matière OSE est attribuée à la nouvelle discipline appelée Science économique et sociale. Elle se caractérise par une orientation des élèves vers certaines filières comme le droit, l’économie et la sociologie.
En rappel, le contenu du cadre de la réforme engagée de l’éducation nationale engendre certains changements au programme scolaire. Une restructuration a déjà été effectuée pour les séries à choisir par les élèves, et ce, dès la classe de seconde jusqu’en classe de terminale. Et à partir de là, les séries A1 et A2 seraient fusionnées en une unique série, celle « Littéraire » ou série L, tandis que les séries C et D seraient combinées en une seule série dite « Scientifique » ou S.
Cependant, une toute nouvelle série, intitullée ES/OSE ou « Organisation-Société-Economie » vient d’être proposée aux candidats de cette session du baccaluréat. L’objectif est de réduire de 25 % le taux d’analphabétisme à Madagascar d’ici l’année 2030.
Anatra R.
Un incendie grave a éclaté à Ankadifotsy-Befelatanana, vers midi hier. Il a provoqué la destruction totale de trois habitations voisines dont l’une construite en bois. C’est ce qu’a avancé une source auprès des sapeurs-pompiers avant que notre interlocuteur n’ait reçu l’ordre d’un supérieur de ne pas encore parler d’un quelconque bilan, quoique provisoire, et jusqu’au moment où nous mettons sous presse.
Environ 70.000 personnes, ayant reçu la première dose, sont complétement vaccinées dans la Région Analamanga. Aux dernières nouvelles, sur les 90.000 doses de Covidshield administrées, il reste donc 30.000 doses d’Astrazeneca à inoculer. Par rapport à la première campagne vaccinale, l’on constate une importante mobilisation de la population. Si la deuxième dose a commencé le 17 août dernier, à presque un mois après, 75% des primo-vaccinés se sont déjà présentés auprès des différents centres de vaccination.
Une maladie difficile à accepter. La maladie d’Alzheimer est encore méconnue de la majorité de la population dans le pays. Et dans certains cas, c’est difficile à admettre puisqu’elle est considérée comme une maladie honteuse. En effet, des familles cachent les patients atteints de la maladie. Malgré l’avancée de la science, il n’y a pas encore de traitement adapté à l’Alzheimer.
Panique à bord ! Ankarafantsika brûle. La mythique « Alan'Atsinanana » s'enflamme et malheureusement d'autres cas à signaler. Le ministère de l'Environnement et du Développement Durable (MEDD) crie au secours !
Place au redémarrage économique. La 15ème édition de la Foire internationale de Madagascar ouvrira ses portes aujourd’hui, au parc des expositions Forello, à Tanjombato. Le monde de l’événementiel a particulièrement souffert de la crise sanitaire. Pour Première Ligne, organisateur de l’événement, cette reprise d’activité marque un grand tournant pour cette année 2021, après plus de huit mois au point mort.
Solution pérenne. C'est ce que suggère le Président de la République quant à la concrétisation de la relance des activités la Société d'études, de construction et de réparation navale (SECREN). Des propositions de solution que Andry Rajoelina a avancées lors de sa descente dans la région nord du pays. Ce fleuron de la navigation malgache est, présentement, en eau trouble avec quelques crises financières dans lesquelles la SECREN peine à garder la tête hors de l'eau.