L’exemple vient d’en haut ! Pour être logique en soi-même ou dans le dessein de manifester l’honnêteté intellectuelle envers lui-même, le Chef de l’Etat met en pratique ce qu’il avait annoncé à Iavoloha dans la soirée du dimanche 15 août, jour de l’Assomption, lors de l’installation du nouveau Gouvernement. Apparemment, le choix de la date ne fut pas fortuit. L’Assomption, une fête chrétienne catholique signifie en substance « l’élévation de l’esprit ». A Iavoloha, l’ambiance de la cérémonie se voulait être de la transcendance sinon le survol de tous les débats et des appréhensions !
Avant de passer au rituel de la nomination des nouveaux membres du Gouvernement Ntsay Christian, le troisième du genre à compter du janvier 2019, le Chef de l’Etat a bien voulu jeter les bases du cadre de travail. En réalité, Rajoelina recadre le pourtour de la manière avec laquelle tous les ministres sont tenus de se conduire. Entre autres, il enjoint les anciens et nouveaux nommés à descendre sur terrain. La mission confiée à chaque membre du Gouvernement, consistant à redresser dans les meilleurs délais le pays, ne peut pas être effective que dans la mesure où il ou elle se déplace sur terrains pour s’enquérir des réalités sur place. On ne doit pas rester confiné au bureau. Les travaux sur table ne reflètent pas forcément les vécus de la population. On risque de planer dans les nuages ! Le Président l’a bien dit net et clair que « vous n’êtes pas nommés ministres pour … s’engraisser au bureau ! » Décidément, le locataire d’iavoloha veut en découdre avec l’immobilisme et la nonchalance flagrante du désormais ancienne équipe. Cette image d’un Gouvernement lourdaud, cabine avancée et la nuque potelée, qui peine à se déplacer ni à courber l’échine ne rime plus avec les exigences du moment. C’est du passé !
Et le Chef de l’Etat, en sa qualité de leader donne l’exemple à suivre qui d’ailleurs vient d’en haut, dit-on. La semaine qui vient après la cérémonie d’Iavoloha du dimanche 15 août, le Président Rajoelina était allé voir sur place l’avancement des travaux relatifs à la réalisation du projet présidentiel « Miami » à Toamasina. Il ne se contente point des rapports ou des comptes rendus qu’on lui présente à son bureau. La tournée dans l’Est l’amène à constater de visu la finition de la nouvelle aire de repos pour les transporteurs et les usagers de la RN 2 à Sahamamy. En effet, il descend et discute sur place. On n’est jamais mieux servi que par soi-même ! Il évite de se faire servir uniquement dans son Palais. Il faut aller voir soi-même les réalités du pays.
A souligner que « descendre sur terrain » ne se limite pas uniquement sur le sol malagasy, il pourrait aussi s’agir d’un déplacement sous d’autres cieux afin de pouvoir discuter directement avec de vrais interlocuteurs sur le concept des intérêts mutuels là où ils se trouvent.
La complexité des problèmes auxquels la population endure, entre autres l’inflation, s’explique par le fait que les hauts responsables directs ne daignaient même pas descendre sur terrain et étudier sur place les voies et issues capables de contourner le problème comme c’est le cas actuellement avec le nouveau titulaire et bien d’autres.
Ndrianaivo
Réorganisation. L’intérim à la tête du ministère des Mines et des Ressources stratégiques est dorénavant confié au Premier ministre Christian Ntsay. La passation entre le numéro Un du Gouvernement et celui qui a tenu l’intérim, l’ancien ministre des Mines et de Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra, a eu lieu hier à Ampandrianomby. L’ancien ministre avait expédié les affaires courantes à la tête de ce département ministériel depuis maintenant plus d’une semaine. Au lendemain de la formation du Gouvernement, cet ancien ministre avait passé le flambeau au nouveau ancien ministre Brice Randrianasolo. Cependant, ce dernier, avant même de pouvoir s’installer dans ses bureaux, faisait face à un déferlement de critiques l’obligeant à prendre de lui-même la décision de démissionner quatre jours après sa nomination.
Ceci étant dit, le Premier ministre, intérimaire au ministère des Mines et des Ressources stratégiques, a immédiatement pris ses marques. Une rencontre avec les hauts responsables au niveau de ce département ministériel a succédé à la cérémonie de passation de service. Rencontre au cours de laquelle il a été discuté de la prise en main du ministère et des nouvelles orientations dans la gestion des ressources minières du pays. Il serait, selon le ministre intérimaire, que les richesses du pays ne participent pas au développement du pays. Un constat qui mérite d’après le Premier ministre un redressement, qui passe notamment par plusieurs étapes telles que la réforme des lois régissant le secteur minier, le rapatriement des devises ou encore la lutte contre le trafic des ressources du pays.
Quatre fauteuils importants encore vacants
Le poste de ministre des Mines et des Ressources stratégiques cherche donc un titulaire. Il en est de même pour le poste de sénateur occupé par Imbiki Herilaza ainsi que celui de député occupé par Raymond qui attendent également d’être réattribués. Les deux parlementaires ont quitté leurs postes respectifs, après avoir été nommés ministres au sein du nouveau Gouvernement. Herilaza Imbiki, sénateur nommé sur le quota du Président de la République et vice-président du Sénat, a été nommé Garde des Sceaux et ministre de la Justice. Le député d’Antsiranana II, Raymond a lui été nommé pour occuper le poste de vice-ministre chargé de l’Elevage auprès du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage.
Les deux se retrouvent obligés de mettre entre parenthèses leurs mandats de parlementaire. La nomination des remplaçants de ces deux parlementaires est attendue dans les prochains jours après la saisine de la Haute Cour constitutionnelle, effectuée par les chefs des deux Chambres. Dernier poste vacant, celui de gouverneur de la Région d’Anôsy. Comme les deux cités auparavant, Jerry Hatrefindrazana a intégré le Gouvernement lors du dernier changement au niveau de celui-ci. L’ingénieur a été installé au fauteuil de ministre des Travaux publics. La nomination de son successeur à la tête de la Région d’Anôsy est ainsi également attendue.
La rédaction
C’est aujourd’hui que s’ouvre à l’hippodrome de Longchamp (Paris) l’édition 2021 de la Rencontre des entrepreneurs francophones(REF). Un rendez- vous annuel organisé par le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) pour le secteur économique des autres pays de différents continents. Pour cette année 2021, l’attention de ce groupe du patronat français se tourne vers Madagascar représenté par le Président de la République, Andry Rajoelina, qui en est l’invité d’honneur. Ce statut lui octroie le privilège d’ouvrir officiellement l’édition 2021 de la REF à travers un discours d’ouverture qu’il prononcera à l’endroit de l’assistance ce jour vers 15h00 (heures malagasy).
La mise en valeur des produits de Madagascar, durant cette rencontre, tient à cœur le Président Andry Rajoelina d’où la tenue d’une exposition des articles « made in Madagascar » pendant tous les événements qui entrent dans le cadre de ce voyage économique en France. Le Président malagasy présentera aussi aux investisseurs étrangers les potentialités que Madagascar peut leur offrir.
Forte présence des opérateurs malagasy
En outre, quatre ministres accompagnent le Président de Madagascar à ce déplacement, à savoir Patrick Rajoelina (ministre des Affaires étrangères), Andry Ramaroson (ministre de l’Energie), Joël Randriamandranto (ministre du Tourisme) et Sophie Ratsiraka (ministre de l’Artisanat). Une forte présence des opérateurs économiques de la Grande île ainsi que les représentants de différents groupements GEM, GEFP, SIM constitue un fait important qui marque ce rendez – vous d’affaires.
Ces membres de la délégation économique malagasy vont tenir d’ailleurs à cette première journée de la REF 2021, une réunion avec leurs homologues du Maroc. Un choix dicté certainement par le lien historique entre les deux pays. Et dans la matinée de demain, c’est au tour du MEDEF de rencontrer les dirigeants d’entreprise de Madagascar avant la « Conférence fermée de haut niveau » initiée par le groupe Jeune Afrique prévue se tenir en fin d’après-midi. Ainsi à partir d’aujourd’hui jusqu’à vendredi, Madagascar sera au centre des évènements économiques du milieu francophone à Paris.
La Rédaction
Une semaine après le début de la deuxième phase de la campagne de vaccination anti-Covid-19, environ 8 000 personnes sur 197 001 individus attendus affichent un schéma vaccinal complet à Madagascar. « A la date d’aujourd’hui (ndlr : hier), 7 901 personnes réparties dans tout Madagascar ont reçu les deux doses requises, c’est-à-dire les doses complètes », a confirmé le docteur Rivomalala Rakotonavalona, directeur du programme élargi de vaccination (DPEV) auprès du ministère de la Santé publique (MINSANP). Et d’ajouter que seuls huit Districts sanitaires dont la livraison s’effectue par avion n’ont pas encore reçu leurs doses. Les 116 autres ont déjà commencé l’inoculation de la deuxième et dernière dose auprès de leurs centres de vaccination respectifs.
Notons que depuis hier, la Commune urbaine d’Antananarivo a ouvert officiellement trois sites de vaccination, situés au stade Malacam à Antanimena, au CSB II Andravoahangy et celui de Namontana. Ils sont accessibles du lundi au vendredi, de 8h à 16 h, uniquement pour la deuxième dose.
Rappelons que ces individus intégralement vaccinées ne disposent pas de garantie absolue contre cette maladie virale puisqu’aucun vaccin ne protège à 100 %. Toutefois, le vaccin amoindrit considérablement les risques de formes graves et donc d’hospitalisation. Une raison qui amène les autorités sanitaires malagasy à sensibiliser la population sur le respect des gestes barrières. Ce sont notamment le port du masque obligatoire, la distanciation sociale d’un mètre et le lavage systématique des mains.
Distribution du vaccin « Johnson & Johnson » en septembre
Toujours d’après ledit responsable de la campagne vaccinale à Madagascar, l’administration du vaccin Johnson & Johnson, don du Gouvernement américain à travers l’initiative Covax, ne va plus tarder. Plus précisément, celle-ci ne va plus attendre la fin de la distribution de la deuxième dose, comme l’ont toujours avancé les autorités sanitaires malagasy. « Par respect aux personnes concernées ayant attendu 8 à 12 semaines, nous avons priorisé la deuxième dose avec le vaccin AstraZeneca. Et afin d’éviter un rassemblement massif au niveau des sites de vaccination, nous allons attendre deux semaines à compter du premier jour du lancement avant de procéder à l’inoculation du vaccin Johnson & Johnson. D’autant plus que la validité de ce dernier s’étend jusqu’au mois de décembre », a expliqué le docteur Rivomalala Rakotonavalona.
K.R.
La course au titre de championnat de Madagascar 2020 est lancée. La première journée du sommet national de rugby, récemment baptisé Doppel Top20, a débuté ce dimanche 22 août au stade Makis Andohatapenaka. Une occasion aussi pour le Malagasy Rugby d’appliquer les nouveaux règlements imposés par le World Rugby. Parmi ces nouvelles règles, toutes les fautes commises suscitant des mêlées ont été remplacées par des remises en jeu de « drop goal » dans la ligne d’en-but.
Une pirogue baptisée Fanilo et qui a transporté sept personnes dont des pêcheurs a sombré, probablement avant le week-end dernier au large de la côte nord-ouest. Jusqu’ici, quatre d’entre elles sont portées disparues, et seules trois ont survécu et ont pu être secourues. C’est du moins ce qu’a avancé une source majungaise, hier.
L'association scoute « Tily eto Madagasikara » dispose désormais d'un village scout permanent. Ce dernier, construit sur une surface de trois hectares à Antsahamarofoza, Sabotsy-Namehana, a été inauguré samedi dernier. Dénommée « Tranombitsika » ou fourmillère, cette infrastructure est composée d'un centre de formation, d'une grande salle de réception et d'une aire de jeu.
Ratage à Cuba (1961) ! Débâcle au Viêt-Nam (1975) ! Echec en Afghanistan (2021) ! Le gendarme du monde enchaine et collectionne des revers. Au moment où les Etats-Unis d'Amérique, la première puissance économique et militaire du monde, entreprennent des missions de pacification ou d'interventions militaires, de leur propre initiative, dans certains points chauds où les conflits armés risquent de menacer la paix, ils rentrent à plusieurs reprises bredouilles.
Travail saisonnier, contrat à durée déterminée ou encore intérim. Ils sont nombreux à travailler dans le secteur touristique avec des contrats de ce type dès lors que la haute saison arrive comme à cette époque de l’année. Effectivement, avec le contexte actuel de crise sanitaire, les opérateurs, qui sont déjà dans une situation financière compliquée, sont souvent obligés de restreindre l’embauche à travers ces emplois saisonniers.
Conjoncture oblige ! Peu abordé, l’artisanat figure également parmi les secteurs ayant subi de plein fouet les impacts de la fermeture des frontières, et ce depuis le début de la pandémie de coronavirus à Madagascar en 2020. De nombreuses filières d’activités, au sein de ce secteur, reposent exclusivement sur le tourisme. Malheureusement, ce lien avec le secteur touristique est loin d’être évident. L’artisanat n’a pas pu bénéficier des appuis de l’Etat. Les artisans doivent alors trouver différentes alternatives pour garder la tête hors de l’eau, mais surtout se sortir de cette crise. Ils se convertissent ainsi vers d’autres métiers. La Covid-19 n’a pas seulement apporté une vague de contaminations, mais aussi une vague de créativités (forcée) pour les opérateurs.