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En de bonnes mains !

Ntsay Christian assure l’intérim au poste de ministre des Mines et des Ressources stratégiques. A ce titre, il cumule en même temps la charge de Premier ministre et de chef de Gouvernement. Une fonction qu’il assume depuis trois ans déjà avec brio.

 

Dématérialisation effective. Le système de paiement des obligations fiscales via « mobile money » vient d'être étendu à travers toute la Grande île. Désormais, les contribuables peuvent choisir de ne pas venir physiquement au niveau des centres fiscaux pour payer leurs impôts et de tout simplement régler leurs obligations par transfert d'argent à partir de leur téléphone portable.

L’édition 2021 de la Rencontre des entrepreneurs francophones (REF) a débuté hier à l’hippodrome Longchamp (Paris). C’est au Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, qu’est revenu l’honneur de donner le coup d’envoi de cet événement annuel du monde francophone, initié par le Mouvement des entreprises de France (MEDEF).

Le Premier ministre Christian Ntsay, qui joue le ministre des Mines et des Ressources stratégiques à la fois, est en visite dans la Région d'Atsimo- Atsinanana plus d'une semaine après la présentation officielle de la nouvelle équipe gouvernementale. Une visite qui entre dans le cadre du lancement des travaux de sécurité sociale « Asa Avotra Mirindra ».

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LA UNE DU 25 AOUT 2021


Embourbée, l’Aviation civile de Madagascar, comme la majeure partie des acteurs du secteur du transport, est toujours en proie aux impacts de la crise sanitaire. Selon les représentants du syndicat des employés, le problème du paiement des salaires devient de plus en plus contraignant au niveau des employés. « Nous n’avons perçu le salaire du mois de juin qu’à la fin du mois dernier. Les salaires du mois de juillet ainsi que ceux du mois d’août ne sont toujours pas arrivés jusqu’au moment où l’on se parle. D’une certaine manière, les employés sont en grève. Cependant, par conscience professionnelle, nous effectuons toujours des rotations pour assurer un service minimum », explique un membre du syndicat. Ainsi, même avec certaines contraintes comme l’absence de sécurité sociale ou encore la suppression de certains avantages, les employés, malgré leurs mécontentements, continuent de travailler et se sont encore abstenus d’officialiser la situation de grève. D’ailleurs, les risques et conséquences d’une grève officielle au sein de l’ACM peuvent avoir des répercussions au niveau international. « Il est possible que l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) prenne des mesures de sanction à notre encontre. Si jamais une grève se déclare officiellement au sein de l’ACM, l’organisme international est en mesure de nous infliger les sanctions en rapport avec l’annexe A. Des mesures dont la gravité va au-delà de celles qui ont été déjà subies par Air Madagascar avec l’annexe B qui ne concernait que l’espace aérien européen », craint un responsable au sein de l’ACM. D’ailleurs Madagascar est régulièrement sanctionné comme pays générateur de PGS ou Problème grave de sécurité par l’OACI. Dans ce cas, une annonce de grève officielle ne ferait qu’empirer la situation. « Il est plus judicieux de recourir au recouvrement des redevances que les compagnies doivent à l’Aviation civile de Madagascar, au lieu de procéder à une coupe budgétaire au niveau du salaire du personnel », recommandent les employés de l’ACM.
Subvention
Hier, le ministre des Transports est venu à Tsimbazaza pour faire le point avec les membres du syndicat ainsi que la direction générale de cette institution. Après cette concertation entre ces responsables, il a été décidé qu’un comité ad hoc sera mis en place afin d’établir les stratégies à court, moyen et long terme pour maintenir l’ACM à flot, malgré la crise. Selon les résultats de la table ronde qui s’est tenue entre les autorités, la direction générale et le syndicat, les alternatives pour les résolutions de ce problème financier devraient être connues avant vendredi prochain, même si avant la mise en place de ce comité ad hoc, les responsables de l’ACM ont déjà tenté par leurs propres moyens de trouver de quoi assurer le paiement des salaires en retard des quelque 186 employés. « Ayant un statut d’Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), l’ACM ne peut emprunter que pour investir ensuite. Contracter un emprunt bancaire pour son simple fonctionnement lui est donc interdit de par son statut, raison pour laquelle nous avons envisagé de demander des subventions auprès des autorités. Demande qui n’a pas encore eu de retour jusqu’à présent », selon notre responsable.  Pour rappel, malgré les difficultés subies par le secteur aérien à cause de la situation mondiale de pandémie, cette institution n’a pas encore eu recours à des procédures de mise en chômage technique ou de licenciement alors que de nombreuses entreprises, généralement faisant partie du secteur privé, ont, depuis belle lurette, été obligées de se délester d’une partie de leurs ressources humaines.
Hary Rakoto

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La une du 24 août 2021

La RN7 détient la triste palme en matière d’accidents de la circulation. Les faits survenus hier vers 14h, à un point kilométrique situé un peu au nord d’Ilempona,      juste à l’entrée d’un pont, le confirment. Un  fourgon Mercedes-Benz Sprinter y a fait une sortie de route à la suite d’une perte de  contrôle du véhicule. Mais  au  passage, il a fauché un vélo monté par trois individus, puis a finalement basculé sous le pont au-dessous duquel passe une voie ferrée. Le bilan fut assez lourd : six personnes ont été blessées dont deux gravement atteintes. Les victimes ont dû être évacuées à Antsirabe. Cinq parmi les blessés, des jeunes âgées entre 23 et 26 ans, sont des occupants du Sprinter.

C’est la Police qui enquête sur cette affaire tandis que des voitures particulières avaient été réquisitionnées pour  l’évacuation des victimes. Néanmoins, la raison qui a occasionné cette subite perte de contrôle chez le conducteur du fourgon demeure  encore  floue. La  seule  chose qu’on sait, c’est que l’accident s’est produit juste avant que le véhicule s’engage au-dessus du pont où il a d’abord percuté la bicyclette avant de faire ce saut dans le vide. Une autre  certitude  également : les occupants  de  ce véhicule venaient de participer à des réjouissances familiales dans le Sud,  précisément dans l’Imady. Ils faisaient route vers la Capitale lorsque l’accident a  alors tout chamboulé. L’enquête suit son cours.

Franck R.


Le championnat national de l’ASIEF (Association sportive interministérielle pour l’entretien des fonctionnaires) aura lieu durant les vacances de Toussaint, du 27 octobre au 7 novembre 2021 à Mahajanga.  Pour le moment, les ministères et institutions participants ne sont pas encore déterminés mais le nombre de participants sera limité à 12 000 fonctionnaires pour des raisons sanitaires.  Ils en découdront dans 18 disciplines de sports collectifs et individuels.
 « Nous avons limité le nombre de participants comme à l’édition précédente à Antsiranana. Nous aurions bien voulu avoir plus de participants mais vu l’urgence sanitaire qui sévit encore dans le pays, nous avons décidé de garder ce chiffre. Déjà, nous remercions l’Etat malagasy de nous permettre d’organiser cette édition 2021 si nous avons craint une saison blanche comme en 2020. Notamment le ministère de la Jeunesse et des Sports qui a déjà manifesté son soutien à l’ASIEF 2021 », explique Jean Aimé Andrianarison, dit « John Love », président de l’ASIEF.

Malgré ces mesures de restriction, cette édition sera inédite. Gael Andriamalazavola, le directeur du sport-santé auprès du ministère de la Jeunesse et des sports a annoncé, que « le Premier ministre Christian Ntsay et le ministre de tutelle, Hawel Mamod’Ali seront parmi les participants durant l’ASIEF de Mahajanga. Ils n’y seront pas seulement pour l’inauguration mais ils joueront avec les fonctionnaires en lice».
L’inscription sera clôturée le 30 septembre prochain. Après quoi, les disciplines à concourir seront connues, avec les sites de compétition et les sites d’hébergement. Pour qu’une discipline soit validée, il faut que les participants représentent au moins trois ministères.

 « Tous les départements ministériels et institutions publiques peuvent participer au championnat national. Mais la condition sine qua non est d’avoir participé au championnat régional.  Effectivement, la participation au championnat national n’est pas réservée aux équipes championnes régionales mais à tous ceux qui ont disputé le sommet régional. Il est à noter que la participation n’est pas obligatoire pour les ministères, tout dépend de leurs moyens pour la prise en charge du déplacement et des restaurations de leur délégation respective», renchérît le président de l’ASIEF.

Elias Fanomezantsoa


Marché en déclin, dévaluation des devises, problèmes d’approvisionnement ou encore faible pouvoir d’achat des consommateurs locaux. Autant de raisons avancées par les responsables dans un communiqué annonçant le départ de l’enseigne emblématique de la grande distribution qui quittera définitivement la Grande- île ainsi que l’Ouganda.
Selon le FinancialAfrik, Shoprite a annoncé ce lundi 23 août, qu’elle se retirait de l’Ouganda et de Madagascar après deux décennies d’activités. Présente depuis 2000 en Ouganda où il exploite cinq magasins, et depuis 2002 à Madagascar où il détient 10 magasins, Shoprite quitte ainsi la Grande île de la même manière qu’elle a quitté le Kenya l’année dernière, principalement à cause des impacts économiques du coronavirus. En effet, Shoprite connaît, comme ses concurrents, des baisses de recette partout sur le continent. Après avoir fermé des magasins en Tanzanie et sur l’île Maurice pour cause d’incendie, Shoprite a annoncé l’arrêt de ses activités à Mombasa, ville portuaire du Kenya. Ce retrait effectif a mis au chômage 104 employés sur les 15 de Shoprite à Mombasa. Un fait qui se reproduira alors dans la Grande- île sous peu après cette annonce de retrait du groupe. Cette situation a obligé Shoprite à se délester de plusieurs unités en Afrique et à se concentrer sur son marché en Afrique du Sud qui représente encore 80% de ses activités et qui a connu une croissance de 8,7% pendant la crise du coronavirus. Récemment, elle a aussi cédé la propriété de sa filiale nigériane, Retail Supermarkets Nigeria Limited,  à Ketron Investment Ltd, une société détenue par un groupe d'investisseurs institutionnels dirigé par l’homme d’affaires milliardaire Tayo Amusan propriétaire de la société immobilière Persianas Investment Ltd. Tayo Amusan a cumulé une expérience de plus de 25 ans dans le commerce au Nigeria, notamment avec la création en 2004  du premier centre commercial aux normes internationales à Lagos, Palms, qui sera ensuite répliqué dans d’autres villes comme  Enugu, Kwara, Ota et Ibadan. Les termes de la transaction comprennent un accord de franchise, qui garantit le droit du détaillant nigérian de continuer à utiliser la marque Shoprite . En outre, Ketron Investment Ltd bénéficiera d’un soutien administratif et technique du groupe Shoprite pour une période initiale de cinq ans. Lancée à Lagos en décembre 2005, Shoprite possède 25 points de vente dans 11 Etats. Pourtant, l’année dernière encore Shoprite employait environ 141 000 personnes dans près de 3 000 magasins à travers l’Afrique. Le principal détaillant alimentaire du continent détenait un réseau de près de 3 000 magasins appartenant à des entreprises dans 15 pays.
Se concentrer sur l’Afrique du Sud
« Le capital que nous allons investir désormais dans la région (hors-Afrique du Sud) sera à un niveau minimal et nous continuerons à gérer les coûts autant que nous le pouvons », avait expliqué Pieter Engelbrecht, CEO de Shoprite qui mise désormais sur le marché local où le groupe détient 30 % des parts du marché de la distribution. Les restrictions de circulation et la distanciation sociale dues au coronavirus ont eu raison des résultats des 2 900 enseignes du groupe en Afrique. Shoprite n’a pas échappé aux problèmes du confinement imposé par les gouvernements, notamment sur la restriction sur les ventes d’alcool touchant 14 pays d’implantation du groupe. En outre, Shoprite a souffert de la dévaluation des monnaies locales, comme en Zambie, au Nigeria et en Angola, qui a entraîné une énorme baisse de ses recettes. Pour le moment, il existe plus de 700 magasins basés en Afrique du Sud. Le groupe Shoprite est présent dans 11 pays africains qui sont la Mozambique, le Malawi, l’Angola, Madagascar, le Zimbabwe, le Botswana, la Namibie, la Tanzanie, le Lesotho, le Swaziland ainsi qu’en Inde. Depuis ses débuts en tant que petite chaîne de supermarché en 1979, la marque Shoprite a acquis une précieuse expérience de la vente sur le marché émergent. Au cours des années, il est également devenu l’une des marques les plus fiables d’Afrique du Sud.

Divorce après 20 ans d’idylle
La société Shoprite Madagascar est classée dans la SA ou Société anonyme. Elle exerce principalement dans le métier de la grande distribution. Fort d’une quarantaine d’années d’expérience, le groupe Shoprite est la plus importante chaîne de supermarché sur le continent africain. Cela fait plusieurs années que les supermarchés en alimentaire ont été introduits en Afrique du Sud et par la fusion ou le rachat par un des premiers groupes de distribution PEPKOR.  En octobre 2002, dans le cadre de son expansion régionale dans l’océan Indien, le groupe rachète les fonds de commerce de sept filiales du groupe GMM SA dont cinq supermarchés CHAMPION, un entrepôt, un laboratoire frais magasin. La filiale du groupe Shoprite Madagascar SA a donc repris les activités des cinq supermarchés en introduisant petit à petit les normes commerciales du groupe. La marque Shoprite est l’un des leaders de la distribution alimentaire en Afrique du Sud et est, selon une étude de marché indépendante, la marque de choix de la plus forte proportion de consommateurs sud-africains.

FinancialAfrik

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Editorial

  • Enfin !
    De la lumière ! Qu’importe jusqu’à quand ! Ne soyons pas trop grincheux ni trop hargneux ou d’éternels insatisfaits. Les délestages seront réduits de 6 heures à 20 heures. C’est déjà ça ! Sur le plateau de la Télévision nationale (TVM), le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina annonce dans la soirée de jeudi dernier la réduction notable des délestages sur la zone interconnectée (RIA) mais aussi à Mahajanga et à Antsiranana. A l’issue d’une réunion du locataire d’Iavoloha, au Palais, avec les responsables dirigeants de la Société nationale qui ont pris l’engagement à condition qu’on augmente la quantité du carburant livré, ce que le Président Rajoelina concède. Et donc, la galère due aux coupures de courant intempestives devra cesser du moins limiter à des heures de la nuit, de 20 heures jusqu’à 6 heures. En personne, il l’a fait savoir pour rassurer la population. Enfin ! Toutefois, on croit…

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