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Un affront

L’élection du président de la Confédération africaine de football (CAF) a eu bel et bien lieu ce vendredi 12 mars à Rabat (Maroc). Sans surprise ni suspens, le milliardaire sud-africain Patric Motsepe, le seul candidat en lice, fut « élu ». L’entre guillemets est de rigueur car il ne s’agit nullement d’une élection à proprement parler mais plutôt d’un semblant de « vote » sinon d’une mascarade d’ « élection ». Tout simplement parce que le nom du candidat vainqueur fut déjà arrêté bien avant le scrutin du 12 mars. Bizarre ! On est bien en Afrique, non ! Eh oui, seulement voilà, le pauvre continent noir fut quand même victime d’une machination venant quelque part de Zurich, siège de la toute puissante FIFA. Cet organe mondial qui gère sans partage et d’une dictature de fer le ballon rond ou le sport roi à l’échelle planétaire. Et le président, son excellence Gionni Infantino tire les ficelles sur ses marionnettes et prend son désir pour un ordre irréductible et sa volonté pour une injonction irréprochable.  A la différence des autres continents, il semble que l’Afrique constitue, pour lui, une chasse gardée. Là où il souffle, à sa guise, le vent chaud ou froid, la pluie et le beau temps. Le football du continent noir (CAF) vient d’avoir son nouveau président. C’est irrévocable !  « Le protocole de Rabat » se concrétise conformément au vœu de Gionni Infantino.
Compte tenu de cette vraie-fausse élection, fruit d’une manigance indécente et indélicate, des voix s’élèvent dans le continent. En effet, des observateurs avisés s’indignent de cette ingérence et immixtion flagrante de la FIFA, du moins son président, dans les affaires purement internes de l’Afrique. Cela ravive le vieux sentiment anticolonialiste de la part des élites africaines contre l’impérialisme des puissances occidentales. Le démon de la domination coloniale se réveille.
Le journaliste sportif ivoirien Mohamed Fofana Dara, très remonté contre la pratique révolue d’Infantino, tire à boulets rouges. Il ne digère point le comportement inacceptable de la FIFA vis-à-vis de l’Afrique. Le continent noir serait-il incapable de choisir lui-même celui qui prendra en main l’avenir du football africain qu’il faudrait l’intervention de l’extérieur ? C’est humiliant !
Bamba Kassé, également journaliste sportif mais du Sénégal, monte aussi au créneau et dénonce l’ingérence de la FIFA dans cette élection dont l’importance vitale n’est plus à démontrer pour le continent. Il s’interroge également sur le comportement d’Infantino. Agirait-il de la même manière vis-à-vis de l’UEFA ou de la CONCACAF ou de l’AFC en pareille circonstance ?
Et tout le monde se demande « Le continent africain ne serait-il pas un continent de seconde zone ? Est-ce le mode opératoire idéal à l’épanouissement du ballon rond en Afrique ? » .
Mais, drame d’ironie du sort spécifique pour la Grande île. D’une part, le candidat malagasy Ahmad Ahmad, le président sortant, fut écarté de la compétition de façon cavalière voire irrégulière. De l’autre, le pays a été représenté durant ce simulacre vote par un … fuyard, par celui qui se moque de la Justice de son pays. Un véritable affront à la dignité de Madagasikara.
En somme, on n’a pas une dent contre le nouveau président de la CAF. Qu’il réussisse à sa lourde tâche seulement on déplore certaine pratique.
Ndrianaivo


Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Le défenseur de Fosa Juniors FC, Jean Claude Marobe plus connu de tous sous le sobriquet de « Lôlôdy », est convoqué à la dernière minute chez les Barea. Le jeune défenseur de 27 ans sera le remplaçant de son coéquipier chez Fosa Juniors, Théodin Ramanjary, qui s'est fracturé une clavicule lors du match du club contre Cosfa à Mahajanga ce week-end dernier.
Le défenseur de Fosa Juniors est sorti sur civière, dimanche dernier à Mahajanga, lors de la confrontation avec Cosfa, en Orange Pro League. Il a quitté le terrain à un quart d'heure du coup de sifflet final. « Notre courageux capitaine est blessé et sera indisponible plusieurs semaines. Il est victime d'une fracture de la clavicule », vient d'annoncer son club.
Lôlôdy renforcera donc l'arrière-garde des Barea pour les matches contre l'Ethiopie et le Niger. Ce choix du technicien français n’a pas été fait au hasard car, il figurait déjà sur la liste des présélections proposées par la direction technique. Effectivement, Dupuis le considère comme le joueur qui remplit les conditions requises pour des matchs d’envergure. Rappelons que ce défenseur et deuxième capitaine de Fosa Juniors est un habitué des compétitions internationales.
Il fera donc le déplacement avec l’équipe nationale en Ethiopie pour renforcer les rangs des charnières des Barea pour le match contre les Waliyas Ethiopie prévu le 24 mars prochain et le match à domicile contre le Niger.
Elias Fanomezantsoa


Liberté sous contrôle judiciaire pour les trois étudiants interpellés au cours de la manifestation à l’Ecole polytechnique de Vontovorona avant – hier. Cette décision a été prise à l’issue de leur déferrement hier. Parmi les principaux préjudices reprochés à ces étudiants figurent notamment la tenue de manifestation en dehors de l’enceinte de l’université, ainsi que les actes de vandalisme contre plusieurs commerces environnants et de violence, dont des jets de pierres, contre les Forces de l’ordre. Rappelons que 5 éléments de l’EMMOREG ont été blessés à l’issue de la manifestation. Les étudiants de Vontovorona ont contesté cette interpellation de leurs pairs. Pourtant, le statut d’étudiant ne confère, en aucun cas, une quelconque forme d’immunité. Au lendemain de l’émeute, l’angoisse et l’appréhension d’une nouvelle grève se faisaient encore sentir chez les riverains de l’Ecole polytechnique. Les commerçants restent sur leurs gardes par peur d’être à nouveau les cibles des actes de vandalisme. Idem pour les transporteurs de taxi – be de la ligne qui relie cette zone périphérique à la Capitale.
Par ailleurs, un autre fait révélé au cours de l’enquête liée à cette affaire confirme que cette grève comporte, une fois de plus, l’empreinte des membres de l’opposition. En effet, il s’est avéré qu’un des leaders du mouvement RMDM (Rodoben’ny Mpanohitra ho an’ny Demokrasia eto Madagasikara) était en contact permanent avec les meneurs de grève. Affaire à suivre.
La Rédaction


Le Gouvernement de Madagascar ne refuse pas le vaccin anti-Covid. Mais les dirigeants étatiques, par prudence, préfèrent se mettre en retrait et attendre de voir l’efficacité et l’absence d’effets secondaires des vaccins être prouvés dans les pays qui les utilisent. C’est ce qu’a tenu à réaffirmer le ministre de la Santé publique de Madagascar, le Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis. « Nous ne sommes pas contre l’utilisation du vaccin », a-t-il ainsi affirmé au cours d’un point de presse dans ses bureaux hier en toute fin d’après-midi. « Nous sommes juste prudents et vigilants. Nous observons ce qui se passe dans les pays qui l’utilisent, pour éviter d’éventuels effets indésirables de l’utilisation de ces vaccins dans notre île. Or, aujourd’hui, lorsque l’on regarde ce qui se passe dans les pays qui ont utilisé ces vaccins, des incertitudes sont encore répertoriées et d’ailleurs ils ont suspendu son utilisation », dit-il. Pour l’instant, l’évolution de la situation en ce qui concerne les vaccins conforte le bien- fondé des décisions prises par le Gouvernement qui avait décidé de ne pas solliciter le dispositif d’aide internationale en matière de vaccin.
Bon nombre de pays européens qui ont adopté l’un des vaccins utilisés font aujourd’hui machine arrière. France, Allemagne, Italie, tels sont les noms des nouveaux pays qui viennent se rajouter à la liste des pays qui mettent entre parenthèses l’injection du vaccin AstraZeneca. Le Danemark, l’Islande, la Norvège, la Bulgarie, l’Irlande, les Pays-Bas avaient déjà auparavant annoncé la suspension du vaccin contre la Covid-19 produit par le laboratoire anglo-suédois éponyme. Aujourd’hui, la France, l’Italie ou l’Allemagne attendent l’avis de l’autorité européenne des médicaments pour poursuivre ou non la vaccination. Le ministre malagasy de la Santé publique consent à dire qu’aucune conclusion ne peut encore être tirée sur ces vaccins à l’heure actuelle. « Le mieux reste d’attendre », affirme-t-il. Outre la sensibilisation au respect des mesures barrières, la Grande île préfère capitaliser sur les investissements en matière de santé qu’elle a déjà réalisés. Pour lutter contre le coronavirus, l’Exécutif malagasy s’appuie sur le remède à base de plantes médicinales locales, en l’occurrence le Covid-Organics, qui jusqu’ici n’a pas fait défaut.
La Rédaction


Pas de traces des nouvelles souches ? Mutations, variantes et souches de coronavirus, ce sont des mots employés dernièrement face à l’inquiétude liée au rebondissement de nouveaux cas positifs à la Covid-19. « Officiellement, Madagascar n’a pas encore détecté la présence d’une nouvelle variante de la Covid-19 », a révélé une source. Questionné à propos d’une éventuelle présence du variant britannique ou  sud-africain à Madagascar, un haut responsable auprès du ministère de la Santé publique a affirmé avant-hier que le fameux travail de séquençage permettant de confirmer les nouvelles souches qui circulent est actuellement en cours. « Nous avons déjà envoyé à l’étranger des échantillons, mais nous n’avons obtenu aucun résultat jusqu’ici », a-t-il déclaré.
Le mois de février dernier, rappelons qu’après une demande d’information s’y rapportant, l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) a déjà avancé que des analyses en laboratoire des échantillons du virus présent à Madagascar sont déjà menées pour déterminer la présence ou non des nouvelles variantes.  « Le travail axé sur le séquençage est actuellement en cours. De ce fait, nous n’avons pas encore de résultats disponibles. Cependant, ces derniers seront transmis au ministère de la Santé publique à une date indéterminée et vous pourrez vous informer à son niveau », a répondu l’IPM. Notons également que le 5 janvier dernier, le directeur de la veille sanitaire, de la surveillance épidémiologique et de la riposte auprès du ministère de la Santé publique, Dr Vololoniaina Manuela Christophère, a rassuré que la Grande île n’a pas encore détecté une nouvelle souche du coronavirus. C’est toujours le même virus ayant circulé depuis le début du mois de mars 2020 qui continue de contaminer la population à Madagascar, et cela, malgré l’identification de quelques cas importés.
Or, depuis quelques temps, les médecins s’inquiètent non seulement de la forte contagiosité du virus, remarquée ces derniers temps, mais aussi de la longévité du traitement des malades.

Bilan récapitulatif de la Covid-19
Mal présenté, mal interprété !
101 nouvelles contaminations, 120 patients guéris, 99 formes graves et un décès. Ce sont les statistiques rapportées par le Centre de Commandement Opérationnel - Covid-19 (CCO) à la date du 15 mars dernier. Les téléspectateurs ont ainsi interprété que sur les 101 nouveaux porteurs du virus, 99 ont développé le syndrome de détresse respiratoire aiguë et que seuls deux patients ne requièrent pas d’assistance respiratoire. A vrai à dire, ces chiffres correspondent au nombre total des cas graves dans tout Madagascar.
Ce n’est après avoir aperçu les détails exposés, c’est-à-dire le nombre de personnes testées positives au coronavirus au niveau régional, que les personnes à l’affût de l’actualité peuvent cerner, s’ils arrivent à comprendre, que le premier tableau récapitulatif est un bilan quotidien qui inclut déjà des statistiques cumulées.
Contacté à propos de l’élaboration de ce rapport, un responsable traitant ces données a avancé que seuls les cas confirmés et le nombre de décès sont mis à jour. Cependant, le nombre de victimes présentant le syndrôme de détresse respiratoire aigüe dévoilé représente déjà des cas cumulés.
11 nouvelles formes graves en 24 heures
Cette lecture erronée n’écarte pas la hausse inquiétante du nombre de patients développant des formes symptomatiques graves. Si avant-hier, 88 patients ont été victimes de problèmes respiratoires graves, le rapport récapitulatif d’hier a annoncé 11 nouveaux cas, c’est-à-dire 99 cas graves en tout. 74 d’entre eux sont recensés à Analamanga, 13 autres à Atsinanana, 9 cas à Boeny, 2 pour Atsimo-Andrefana et un autre cas grave traité dans la Région de Diana.
Le retard au niveau du traitement des malades considérés comme des cas suspects demeure le vrai problème, a avancé le Professeur Zely Arivelo Randriamanantany, directeur général de la fourniture de soins auprès du ministère de la Santé publique. « Les gens se laissent distraire par les simples symptômes. Ils ne se rendent à l’hôpital qu’après avoir présenté des signes de détresse respiratoire. Or, une simple toux pourrait se transformer en difficultés à respirer.  Effectivement, cette quantité réduite d'oxygène ne se ressent qu’à un stade déjà avancé de la maladie », a explique ce personnel de santé. Il appelle ainsi les gens à rejoindre les établissements sanitaires dès qu’un symptôme se présente.
739 patients en cours de traitement
Depuis le 23 mars jusqu’à lundi dernier, la Grande île a comptabilisé 21 688 personnes testées positives à la Covid-19.  Entre cet intervalle de temps, 20 614 patients ont recouvré la santé.  Malheureusement, 335 patients ayant développé les formes symptomatiques graves ont succombé. Ce qui implique qu’il reste encore 739 individus infectés en cours de traitement, répartis dans tout Madagascar. Suivant les rapports quotidiens diffusés à la chaîne nationale depuis dimanche dernier, la Région d’Analamanga détient le record en matière de nouvelles contaminations.  Effectivement, sur les 883 tests réalisés dans tout Madagascar, 101 nouvelles contaminations au coronavirus ont été identifiés. 60 nouveaux porteurs du virus, suivant les résultats des analyses obtenus lundi dernier, sont localisés à Analamanga. Les cas confirmés restants ont été identifiés à Atsinanana, Diana, Haute-Matsiatra, Boeny et Betsiboka.
Ce qui demeure encourageante porte sur les cas de guérison. En effet, la Grande île compte plus de patients guéris que de malades en cours de traitement. A la date d’hier, 120 contaminés ont recouvré la santé dont 62 sont situés à Analamanga. Les 58 cas de rémission restants sont répartis à Atsinanana, Diana, Haute-Matsiatra, Boeny, Atsimo-Andrefana et Sofia. Toutefois, la Région de Diana a signalé un nouveau décès lié à cette maladie virale.

Dossier réalisé par K.R.

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La une du 16 mars 2021


83.81 %. Tel est actuellement le pourcentage des patients présentant des formes graves du coronavirus à la date d’hier. Sur 688 analyses réalisées, 105 porteurs du virus ont été identifiés sur l'ensemble du pays, dimanche dernier. Et parmi ces nouvelles contaminations, 88 développent des grandes difficultés respiratoires, c’est-à-dire que 4 patients sur 5 sont actuellement victimes du syndrôme de détresse respiratoire aigüe. Comme il a été déjà rapporté dans le précédent numéro du journal, les médecins opérant à Antananarivo l’ont bien confirmé qu’au début de l’épidémie jusqu’à la levée de l’état d’urgence sanitaire, les cas modérés - caractérisés par des symptômes comme la fatigue, la toux et la diarrhée - constituaient la majorité des patients.
Actuellement, le nombre de patients sévèrement atteints par la Covid-19, plus précisément ceux qui développent des grandes difficultés respiratoires, se multiplie gravement. La plupart des patients sont dépendants de l’oxygène avec des poumons atteints du virus à 70 %. Ce qui empire la situation concerne la durée du traitement des personnes contaminées. Celle-ci perdure jusqu’à une vingtaine de jours. Suivant le rapport récapitulatif quotidien diffusé à la TVM hier, Analamanga a recensé non seulement plus de cas positifs que les autres Régions avec 88 nouveaux individus infectés, mais aussi plus de cas graves avec 62 patients concernés. Ces chiffres s’avèrent très alarmants. D’autant plus que 5 patients ayant présenté des formes symptomatiques graves viennent de succomber dimanche dernier. 4 parmi ces décès ont été signalés dans la Région Atsinanana et le cinquième a été enregistré à Ihorombe.
Le 14 mars dernier, 14 patients ont recouvré la santé après plusieurs jours de traitement. Les Régions d’Analamanga et de DIANA ont respectivement enregistré six cas de rémission. Les deux autres patients guéris sont répartis à Anosy et Atsinanana. Depuis le début de l’épidémie jusqu’avant-hier, la Grande île a effectué 129 593 tests PCR et GèneXpert. 21 587 personnes contaminées par le coronavirus ont été comptabilisées. Entre-temps, 344 décès ont été rapportés.
Recueillis par K.R.


 Dans quelle barque, Richard Ramandehamanana, le gouverneur, a-t-il mis l’Alaotra-Mangoro ? L’entretien, qu’il a bien voulu nous accorder, permet de cerner les directions suivant lesquelles il entend faire naviguer cette embarcation dont le sort lui est confié.
     A la lecture du rapport d’activités 2020 de la Région, l’on ne peut pas, avant toute considération, être insensible au fait que le gouvernorat s’est notamment investi dans le  revêtement de pavés des rues de nombreuses  agglomérations (13), dont Andilamena,  de sa circonscription. Ces travaux ne sont longs de plus d’un kilomètre ! La remarque du gouverneur, faite à ce sujet mérite d’être rapporté ici : plus d’un l’oubli ou la négligence ! « Force est d’admettre que, au bout du compte, l’Administration est le premier à devoir s’occuper de l’éducation de la population, à travers les services à répétitions qu’elle rend  à cette population ». Et Ramandehamanana de continuer :«Alors,  grâce à ces rues  en pavés,  dans son village,  le citoyen finit par trouver la saleté répugnante,  les mesures d’hygiène  faciles à pratiquer, agglomération respectable … Ces ouvrages ne sont que des échantillons. Aux élus des Communes, autres Collectivités décentralisées, de se mettre sur le prolongement, avec toutes les considérations contenues dans notre message». Et le gouverneur de faire remarquer, en passant, que sa Collectivité fait figure de proue pour ce qui est de partenariat inter-Régions, en faisant venir les moissonneurs du Vakinankaratra, par les soins du gouverneur Vy Vato Rakotovao.
      Par ailleurs, il faut noter que l’Alaotra-Mangoro, n’est autre que l’ancienne Circonscription Autonome d’Ambatondrazaka, à l’époque coloniale. Telle institution avait été alors adoptée, par les Vazaha , à Madagascar,  pour  un nombre limité du territoire qui présente une unité économique d’exception, car comporte  une chaîne de valeurs évidentes. L’actuelle Alaotra-Mangoro en est une. « L’adoption du transport par voies ferrées témoigne de l’étendue de l’intérêt que le régime de l’époque y attachait », s’exclame le gouverneur qui  avoue œuvrer  pour préserver cette perception. A cette fin, sa Collectivité s’emploie de faire en sorte que les investissements profitent aux populations des cinq Districts, que le gouvernorat  soit ostensiblement présent à Ambohitsaratany (Amparafaravola), qui fait partie de la dizaine de localités qui se voient dotés de Centres de santé de base , ou à Anosibe-Ifody (Moramanga) ; Ambatoharanana et Ambalanomby ( Anosibe an’Ala), parmi le lot des 8 bénéficiaires d’infrastructures d’adduction d’eau réalisées par la Région ; Ambohiboatavo (Ambatondrazaka), Ambatomitovona, l’INSTRAM se voient dotés d’écoles (8) ou quand ce n’est pas des tables-bancs…
     Richard Ramandehamana se permet de placer deux mots concernant la sécurité lesquels se résument à ceci : la partie septentrionale est entre de bonnes mains. La partie, « à cheval » entre les Districts de Tsaratanàna et d’Amparafaravola a, de tout temps, fait parler d’elle. La mise en service d’une « Unité spéciale d’aguerrissement », du côté d’Andriamena ainsi que celle d’une Compagnie territoriale de la Gendarmerie nationale à Amparafaravola, dispositions récemment prises, résoudront bien de problèmes sur ce chapitre, signale le gouverneur.
 

« Au final, il ne s’agit pas seulement d’être juste dans les répartitions, selon celui entre les mains de qui échoit le devenir de l’Alaotra-Mangoro. « Il faut également attribuer une fonction à chaque District.» Du temps d’un certain Lechevanton, le District d’Andilamena était le fournisseur de zébus, Amparafaravola  le grenier à riz, Ambatondrazaka l’embarcadère,  Moramanga la plaque tournante. Et Anosibe an’Ala la réserve, en matière de ressources  forestières. Il fut un temps, pas très lointain (année 1950), où les voitures de transport en commun, baptisées « 1000 kilo »,  partaient le matin de Marolambo, passaient par Anosibe an’Ala  et entraient à Antananarivo en début d’après-midi, selon le maire de Longozabe. Richard Ramandehamanana rêve aussi, selon ses dires, d’insérer cet itinéraire parmi les circuits touristiques de sa circonscription. Une manière de signifier qu’il entretient dans sa tête l’intention de recréer cet itinéraire ? Pour l’heure : « C’est au-dessus de nos moyens ! Tout comme les travaux requis pour la restauration de l’Environnement, dans sa plénitude : la Région soutient les Communes qui  se font le devoir de reboiser et de prolonger cette initiative par une structure de suivi et d’entretien. Au titre des interventions du gouvernorat au profit de la  partie méridionale de notre circonscription,  je me contente, pour le moment, de mettre en permanence au service des 71km, qui relient Moramanga à Anosibe an’Ala, des  petits engins de travaux publics, réparer, au gré des circonstances, les points noirs.»                                                                                                                               Nandrasana                                                                           


La société Rio Tinto a fait savoir, hier, le rapport de février 2021 sur les indicateurs de qualité des eaux réglementées ainsi que les données supplémentaires sur la surveillance des eaux de surface par le projet QIT Madagascar Minerals (QMM). Le rapport est le résultat d’une étude menée sur une période allant de 2015 à 2020. Des anomalies ont été observées. « Pour les valeurs du cadmium allant de 2015 à 2020 aux points de rejet de QMM, les résultats montrent que des dépassements de la limite autorisée de rejet de cadmium de 0,02 mg par litre se sont produits pendant cette période. Les valeurs les plus élevées observées ont été de 0,035 mg par litre le 27 août 2018 et de 0,056 mg par litre le 8 juillet 2019. La rivière Mandromondromotra a été le principal point de rejet depuis la délivrance du permis. Au début de l’utilisation de ce point de déversement, les marécages ont été en mesure de filtrer entièrement l’eau déversée. Mais au fil du temps, leur efficacité a diminué et des dépassements par rapport à la norme en vigueur se sont produits », note le document. Pour rappel, l’année dernière, le ministère de l’Environnement et du Développement durable a déjà appelé à l’ordre cette entreprise concernant la pollution de l’eau.
Mesures
Afin de remédier à cette situation, une équipe de professionnels issus de différents sites de Rio Tinto se penche sur l’approche de gestion actuelle des eaux et étudie les dépassements antérieurs afin d’optimiser leur utilisation et de réduire au minimum les rejets de métaux dans celles-ci. QMM est également en train d’améliorer la capacité du laboratoire de ses installations grâce à l’acquisition de nouveaux équipements, l’élaboration de nouvelles procédures, la formation du personnel et l’embauche de ressources supplémentaires. La société a récemment demandé une autorisation de rejet pour un nouveau point pour permettre l’utilisation d’une nouvelle zone de filtration. « Nous reconnaissons l’importance de cette précieuse ressource partagée qu’est l’eau pour nos communautés, la faune et l’environnement. Ainsi, nous sommes engagés à respecter les meilleures pratiques mondiales ainsi que toute la réglementation environnementale de Madagascar », déclare Ny Fanja Rakotomalala, président de QMM.
Solange Heriniaina

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Secouons-nous !

Péril en la demeure. Le risque d’une « deuxième vague » de la pandémie de Covid-19 se fait de plus en plus menaçant. Un retour en zone très difficile à endiguer et encaisser au cas où ! De toute façon, la « bête » réapparaît. A nous de nous ressaisir.
A en croire les chiffres de ces dernières semaines, le bilan de la Covid-19 reprend son rythme infernal d’avant. Le nombre des nouveaux cas affiche une nette croissance et la statistique des décès ne cesse de croître. En une semaine, on comptabilise 638 nouveaux cas. En quinze jours, dix-neuf décès !  Trois des six anciens chefs-lieux de province sont particulièrement touchés à savoir Mahajanga, Antsiranana et Antananarivo. Ce dernier reste l’épicentre. Un phénomène curieux, la « bête » s’attaque particulièrement à des personnalités, à des notables de la place. On craint le pire. L’apparition brutale du nouveau variant menace. En tout cas, le Gouvernement écarte toute éventualité d’un reconfinement. Mais, réveillons-nous ! Tout le monde est responsable de tout le monde ! La « bête noire » rampe. Rien ne semble l’arrêter. A chacun de veiller à sa propre santé. Ressaisissons-nous !  
Les autorités compétentes de la Santé publique montent depuis toujours, selon le numéro un d’Ambohidahy, la garde. Toutes les dispositions pour faire face à l’éventuelle deuxième vague du coronavirus ont été déjà prises. Seulement, la population ou les masses populaires semblent avoir la tête ailleurs. Au marché, dans la rue et dans les diverses réunions publiques ou fêtes quelconques, on ne se soucie plus au respect des consignes sanitaires (gestes barrières, port du masque, lavage des mains, etc.) Et on laisse aller. Tout comme si la Covid-19 est totalement derrière nous. On se trompe terriblement.
L’OMS n’a de cesse de sensibiliser les responsables étatiques de chaque pays à veiller sensiblement à l’imminence de la deuxième vague de la pandémie de Covid-19. Elle risque, d’après les experts, d’être plus dangereuse sinon plus meurtrière que la première. L’apparition de nouveaux variants dont la vitesse de propagation est plus rapide, détectés au Royaume-Uni et après en Afrique du Sud, inquiète au plus haut point les dirigeants de l’Organisme onusien. Ils sollicitent les dirigeants politiques des Etats membres surtout ceux des pays en développement voire pauvres à considérer avec attention l’option vaccin afin de répondre au mieux à ce « retour en zone ». Les pays nantis, fortement touchés d’ailleurs, ont déjà franchi le Rubicon et optent pour le vaccin. Certains pays africains leur ont emboîté le pas.
Pour le cas de Madagasikaraka, en dépit des pressions directes ou indirectes de l’OMS ou de certains grands pays ayant des liens avec les laboratoires d’origine des vaccins, on préfère primer pour le moment le recours aux médicaments conçus par nos laboratoires nationaux tels les Covid-Organics (CVO) qui ont fait leurs effets positifs durant la première vague de l’année passée. Le Gouvernement réaffirme l’option CVO+.
Evidemment, le sujet (vaccin) alimente les débats, attise même les animosités. A cet effet, il ne manque pas de devenir le cheval de bataille chez un certain état-major politique en manque d’arguments qui fustige la position des tenants du pouvoir sur ce sujet. Lamentable !
Qu’attendions-nous ? Le reconfinement ! Il ne faut point tenter le diable. Secouons-nous !
Ndrianaivo

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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