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Rien que la loi !

Personne n'est au-dessus de la loi ! Un adage que l'on s'empresse d'emprunter quand on veut monter au créneau pour tirer la sonnette d'alarme. Aucun organisme ou organisation, aucun membre de la société civile ni une formation politique ou un mouvement associatif, des personnalités politiques ni d'anciens dirigeants ne peuvent se prévaloir le droit de pouvoir s'asseoir sur les règlements ou lois en vigueur du pays. On clame, à tort ou à raison sur les toits, notamment de la part de ceux ou celles qui revendiquent l'appartenance au camp de l'opposition, le respect de l'Etat de droit mais on est peu enclin à obtempérer quand les mêmes acteurs politiques trop bruyants sont directement impliqués dans des affaires de méprise de la loi.

 

Le projet en gestation depuis plus de trois ans. Et l’attente va encore être longue parce que les travaux de construction du barrage hydraulique de Volobe Amont ne commenceront qu’à la fin de l’année prochaine. La phase de préparation prend en effet beaucoup de temps. Et la propagation de la pandémie de coronavirus à Madagascar n’a pas du tout amélioré les choses. « Cette crise sanitaire nous a empêché d’exécuter certaines actions techniques sur le terrain comme le renforcement des rencontres avec la parties prenantes locales ou encore l’installation de nos équipements de mesure. Il est certain que les retards pris dans la signature impactent directement le début du chantier », a précisé la Compagnie générale hydroélectrique de Volobe (CGHV), la concession en charge du projet regroupant Jovena Madagascar du Groupe Axian, SN Power, Africa 50 et Colas.

Retour à l’activité après 20 ans. Après avoir procédé à des essais techniques, il y a deux mois, la Société agricole et sucrière de Madagascar (SASM) est maintenant fonctionnelle. Le Président de la République Andry Rajoelina a inauguré officiellement le site, hier, à Maromamy Brickaville. Force est de constater que l’usine contribuera sans doute à la relance économique. L’industrie prévoit une production à hauteur de 1400 tonnes de sucre cette année. De ce fait, elle favorise la création d’emploi dans la Région dont 200 emplois directs et près de 1 200 emplois saisonniers.

Des interpellations ont été faites à la société AAA, anciennement Tiko, pour régulariser sa situation devant l’administration fiscale malagasy. Des appels qui sont visiblement tombés dans les oreilles d’un sourd, obligeant le fisc à sévir et à procéder à la fermeture des locaux utilisés par la société AAA, c’est du pareil au même, suivant un calendrier mis en place. Le magasin Magro de Behoririka à Antananarivo, celui d’Ambodisoanambo à Toamasina, celui de Fianarantsoa et dernièrement une usine de production de produits agroalimentaires d’Antsirabe ont ainsi tour à tour été scellés par les autorités ces derniers jours. Il est reproché à la société AAA de ne pas être en règle vis- à- vis de ses obligations fiscales et de ne pas disposer de carte fiscale pour mener des activités dans les locaux de Magro.

Comme annoncé, le Président Andry Rajoelina est en tournée dans les Régions d’Alaotra Mangoro et d’Atsinanana depuis hier. Pour débuter la journée, le Chef de l’Etat a procédé à la pose de la première pierre pour la construction d’une maison de retraite pour les personnes âgées à Moramanga. Cette maison de retraite servira de maison d’accueil pour les personnes du troisième âge qui n’ont pas de famille pour les prendre en charge. L’objectif est de donner une attention particulière à ces retraités.

 

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LA UNE DU 04 SEPTEMBRE 2020

Récemment, la Police a sorti des statistiques à propos du nombre des accidents de la circulation et celui des victimes, survenus dans la Capitale au cours des trois derniers mois. Sur les 18 cas d’accidents mortels enregistrés, 7 étaient causés par des motos.

En parallèle, les accidents occasionnés par la conduite en état d’ivresse ont été aussi évoqués. Durant cette même période donc, on a enregistré 10 cas dont 7 engendrés par les deux-roues. Il y a aussi ce qu’on appelle les accidents corporels. Là encore, les motos détiennent le triste record. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 55 cas ont été enregistrés au cours de ladite période dont 39 étaient le fait des motos et scooters.

Quant à la fréquence des drames, elle s’était particulièrement intensifiée entre juillet et août dernier. Cependant, pas plus tard que la journée du mardi dernier, on a enregistré trois morts en l’espace de 24 heures. Ces drames, comme nous l’avions déjà rapporté dans l’une de nos précédentes publications, se sont produits à la fois sur la RN1 et la RN7. Les victimes, pour cause de conduite dangereuse, ont trouvé la mort dans des circonstances dramatiques. Et il existe une certitude : que ce soit à propos de l’accident survenu à Ambatolampy, ou celui qui s’est produit à Fenoarivo-Alakamisy, un excès de vitesse associé à une perte de contrôle de l’engin, seraient les raisons les plus évoquées.

Face à toutes ces hémorragies, la Gendarmerie ne manque pas pour sa part de sensibiliser les utilisateurs du deux-roues chez nous. Elle rappelle que le corps humain est loin d’être si résistant qu’une carrosserie d’automobile, en cas de heurts ou autres chutes brutales. Cette Force armée, chargée entre autres de la sécurité routière, a précisé que les équipements, entre autres le casque, n’ont pas été concus pour protéger à 100 % le motocycliste. Ils ont été plutôt créés en vue de réduire simplement les risques de décès en cas d’accident. « Personne ne survivra à un choc contre un camion à une vitesse de 120 km/h ! », confie une source émanant de la Gendarmerie. Enfin, les règles de conduite, sinon la liste des interdictions pour un motocycliste, n’ont pas été oubliées : pas de dépassement à droite, encore moins dans un virage, ni compétition de vitesse, etc. Matière à réflexion.

Franck R.

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L’ersatz providentiel !

En déplacement à Antsirabe, sa ville natale, Rajoelina Andry lance un projet novateur. Débordant d’idées révolutionnaires, il entend apporter une solution pérenne, à titre d’alternatif au problème du chômage causé par la pandémie de Covid-19, il met à la disposition des jeunes de la Région le « Titre vert ». Il s’agit d’un projet destiné à pallier les effets collatéraux négatifs du confinement dont la perte d’emploi.  Les jeunes acquis à la cause pourront choisir entre l’élevage ou la culture ou bien les deux à la fois. D’emblée,  le projet ambitionne d’offrir une belle opportunité aux jeunes désirant s’impliquer dans le développement du monde agricole.
Madagasikara est un pays à vocation agricole. Soixante-quinze à quatre-vingt pour cent de la population vivent à la campagne et s’occupent des activités agricoles. Cependant, les vicissitudes de l’Histoire, les régimes politiques successifs allant de l’époque coloniale jusqu’à une période récente  sapaient la base d’une agriculture robuste et prospère et hypothéquaient l’avenir de l’autosuffisance alimentaire de la population.
Les colons qui s’installaient de force  sur presque les meilleures terres agricoles avaient réduit les indigènes cultivateurs en simples « salariés «. Conséquences immédiates, refusant l’idée de servir les intérêts des vazaha dans leurs propres terrains, la Terre des Ancêtres, hérités des Aïeux, les paysans avaient abandonné leurs activités ancestrales et fui dans la forêt. Le Première République entreprenait des efforts visant à remédier la situation. Les produits agricoles ont vu leurs rendements améliorés. Comble de l’histoire, la Deuxième République replongea le monde agricole dans l’abîme de la turpitude en conséquence de quoi les Malagasy ne parviennent plus à produire, en particulier le riz, pour satisfaire les besoins locaux.
Le projet présidentiel «Titre vert » a toutes les chances d’offrir à la disposition de la Nation, surtout aux jeunes, trois avantages majeurs. D’abord, l’initiative que le Président annonçait à Antsirabe va redonner à l’agriculture sa lettre de noblesse, oubliée depuis des lurettes. Le « Titre vert » va faire renaître le monde agricole de ses cendres. Une belle participation à la relance de l’économie nationale !
Ensuite, le « Titre vert » remettra aux jeunes le goût de s’aventurer dans des activités entrepreneuriales dans le monde agricole pour devenir plus tard de vrais opérateurs économiques. A  noter que l’agriculture est un avenir incontournable pour  Madagasikara.
Le troisième avantage, non négligeable pour le pays à travers le « Titre vert », réside dans le fait de pouvoir atteindre l’autosuffisance alimentaire. Un vœu pieux de tous les régimes, qui se sont succédé à Madagasikara, qu’aucun n’a pu concrétiser. Par le biais de ce plan révolutionnaire impliquant directement les jeunes, le pays aura la forte chance de parvenir à se suffire, alimentairement parlant,  de lui-même. C’est une ambition profonde du jeune visionnaire et Chef d’Etat malagasy.
Fallait-il le rappeler que le « Titre vert », l’ersatz providentiel pour combler les défaillances causées par la pandémie de Covid-19, s’inscrit dans la ligne droite du « Velirano » du Président afin, par la suite, de traduire en actes les engagements pris durant la campagne électorale. Le choix de Rajoelina à l’endroit  d’Antsirabe, sa ville natale, capitale du Vakinankaratra et baptisée Région pilote, pour inaugurer le départ du « Titre vert » n’est pas le fruit du hasard. C’est une Région à fortes potentialités agricoles et ceci explique cela !

Du jour au lendemain, l’empire Tiko fondé par l’ancien Président malagasy Marc Ravalomanana a connu une croissance exponentielle. Numéro un de l’agro-alimentaire dans le pays, ce groupe s’était lancé aussi dans d’autres secteurs tels que le BTP. A la tête du pays entre 2002 et 2009, Marc Ravalomanana use et abuse en effet de sa position pour favoriser son groupe. Le Chef de l’Etat qu’il était, tenait encore les rênes de son groupe qui, officiellement, étaient déléguées à ses proches. Un nombre non négligeable de marchés sont alors, pendant plusieurs années, raflées miraculeusement par des entreprises du Groupe Tiko, les entreprises concurrentes de l’empire Tiko sont tour à tour victimes de bâtons dans les roues lorsque le Groupe Tiko bénéficie par exemple de la détaxation de la plupart de certains produits et également des largesses de l’administration fiscale, ce qui favorisera son expansion. Aujourd’hui encore, le fisc réclame plusieurs milliards d’ariary à ce véritable conglomérat.
Les abus d’influence de l’Exécutif, pour l’obtention de fonds pour le Groupe Tiko auprès de sociétés d’Etat, constituent également une des raisons du boom dudit groupe. Des demandes que les sociétés en question pouvaient difficilement refuser de peur de représailles, étant donné qu’il s’agissait, en face, du groupe présidentiel. Citons par exemple le déblocage de plusieurs milliards d’ariary pour financer la construction d’une minoterie appartenant au groupe Tiko. A titre d’illustration, le gouvernement sous Ravalomanana oblige Aro, à l’époque, de consentir un prêt sans garantie de plusieurs milliards d’ariary pour l’acquisition d’actifs, dont des hectares de rizières à Vohidiala au profit du groupe Tiko. La même société Aro qui, dans le même laps de temps, a été rappelée à l’ordre publiquement par Marc Ravalomanana pour avoir eu « le toupet » d’accorder un prêt à une autre société malagasy connue. Au chapitre des abus d’influence, une entité de la société civile malagasy rappelait que la Société nationale de participation (SONAPAR) s’est également retrouvée obligée d’octroyer un prêt de plusieurs centaines de millions d’ariary en vue de la création de l’entrepôt et de l’usine Fanampy Rice, toujours du même groupe appartenant au Chef de l’Etat de l’époque. Dans la même lignée, les terrains d’Andohatapenaka, appartenant à l’Etat, ont été confisqués au profit des sociétés Alma et Tiko Agri, leur remblaiement ayant été payé par la Région d’Analamanga. Faut-il pourtant rappeler que cette zone était interdite de remblaiement…
La Rédaction

Plus de deux semaines après la grave mutinerie  à la prison de Farafangana, une poignée de prisonniers, soit une vingtaine actuellement en fuite, sont toujours en cavale.  Actuellement, on assiste à une pression de tout bord pour tenter de ramener les fugitifs à la raison, et obtenir leur retour dans les cellules de détention. Tous les outils judiciaires ou autres moyens légaux sont ainsi utilisés à cet objectif. Selon une information  de la région, les évadés qui sont frappés d’un mandat de recherche, sont invités à se rendre  auprès des autorités locales dont les Fokontany, ou surtout la préfecture de Police. « Ces détenus n’ont aucune raison de craindre quoi que ce soit s’ils agiront dans ce sens. Qu’ils se rendent donc auprès des bureaux des Fokontany, ou de  la Police», confie un représentant des autorités  locales à Farafangana. 
En attendant que les concernés se montrent coopératifs, et se soumettent à cette injonction, les Forces de l’ordre  poursuivent toujours  le ratissage  et les recherches.  "L’espoir de retrouver les traces de certains d’entre eux, existe. Le fait qu’ils ont leurs cartes d’identité pourrait faciliter la tâche des Forces de l’ordre pour trouver des indices »,  continue-t-il. De son côté, le préfet de Police appelle la population locale à informer immédiatement les responsables de Fokontany, ou encore la Police en cas de doute à propos d’un suspect.
Pendant que l’administration pénitentiaire locale, aidée par la Police et la gendarmerie, enquête sur l’affaire, des bribes d’information reçue sur place ont avancé que la grogne liée à celle-ci ne cesse  de monter sur place.  Une affirmation rejetée par les autorités locales qui rassurent l’opinion que rien de tel ne se produit à Farafangana. Retraçons brièvement la genèse de cette mutinerie qui a débouché sur un bain de sang, du fait de la répression  policière. 
 De nombreux prisonniers sont aussi en attente de leur jugement. Le ralentissement de la machine judiciaire dû à la pandémie de Covid-19 a aussi été évoqué comme l'une des raisons du ras-le-bol des détenus.
La mutinerie n’aurait sans doute pas eu lieu sans ce rapport de force disproportionné dans ce centre de détention. Les quatre gardes présents le jour de l'évasion n'ont pas pu résister à la mutinerie des prisonniers. Les Forces de sécurité, entre autres, policiers, gendarmes et militaires de Farafangana sont arrivées sur place après un appel à l'aide de la directrice régionale de l'administration pénitentiaire, a expliqué Johnny Andriamahefarivo, le ministre de la Justice. Enfin, la surpopulation carcérale : la prison de Farafangana compte 357 prisonniers pour une capacité d'accueil de 260.   
F.R                    

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Editorial

  • Vème Sommet !
    Clôture du Vème Sommet de la COI ! Effectivement, la cinquième édition de la rencontre au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des îles sœurs indianocéanie dans le cadre de la COI au CCI – Ivato s’est tenue le 24 avril dernier. Dois-je rappeler que c’est le troisième Sommet à Madagasikara après celui du 16 mars 1991 et du 27 juillet 2005. Le premier Sommet de la COI a eu lieu à Antananarivo le 16 mars 1991. A peine quelque mois seulement avant la crise politique qui devait déboucher, après une « longue grève », vers la chute de l’Amiral Didier Ratsiraka. Le second à Saint-Denis de La Réunion (France), le 3 décembre 1999. Le troisième à Antananarivo le 27 juillet 2005. Et le 4ème Sommet avant celui d’aujourd’hui, à Moroni en 2014.

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