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L’épidémie de la Covid-19 a mis à mal l’économie mondiale. Madagascar ne déroge pas à la règle. Dans la Grande île, la plupart des secteurs d’activité pâtissent de cette crise sanitaire du fait que des mesures de confinement ont été décrétées par les autorités pour tenter d’endiguer la propagation de ce virus sur le territoire malagasy. Chaque semaine reconduite en état d’urgence sanitaire supplémentaire a un impact sur la croissance du pays. Si des entreprises sont moins touchées par cette crise, comme celles de la grande distribution, d’autres sont littéralement à l’arrêt depuis plus de cinq mois et risquent d’éprouver les pires difficultés à reprendre leurs activités en cas de poursuite des mesures de restriction. C’est le cas notamment des acteurs œuvrant dans le secteur du tourisme et de l’hôtellerie, du transport, de l’événementiel…

Tourisme et hôtellerie
Les activités nocturnes parmi les génératrices de revenus
La totalité des réservations annulées, les activités peinent à redémarrer. Le tourisme reste le secteur le plus touché des conséquences de la pandémie. Et pourtant, les opérateurs sont encore confrontés à la baisse du pouvoir d’achat des ménages. Ceux opérant dans le domaine ont déjà bénéficié de plusieurs privilèges surtout sur le plan fiscal et soutien aux employés. Et les restaurants ont pu rouvrir leurs portes il y a un mois. Même si le Gouvernement a pris ces dispositions, une partie de leurs services reste encore suspendue pour l’heure. La majorité des établissements possèdent des bars. Et en temps normal, ils travaillent également la nuit. « Les demi-mesures ne marchent pas. Il est difficile d’ouvrir partiellement notre entreprise », souligne Johann Pless, président de la Fédération des hôteliers et restaurateurs de Madagascar (FHORM). Les activités nocturnes comme étant source de revenus dans le secteur. Les restaurateurs exercent auparavant jusqu’à 23h du soir. Les chiffres d’affaires sont en baisse et l’arrivée des touristes encore incertains, le secteur n’espère une reprise que vers la fin de l’année prochaine.
Concernant le couvre-feu, il constitue la première raison de la privation d’emploi selon l’Institut national des statistiques (INSTAT). Les activités nocturnes tiennent pour ainsi dire une place importante sur le tissu économique à Madagascar. Il s’agit des emplois frappés par les restrictions comme le transport des marchandises durant la nuit, les services aux particuliers comme le gardiennage, et les activités nocturnes des boulangeries.

Groupement des entreprises franches et partenaires
« Les restrictions de déplacement suspendent la poursuite des activités »
La reprise partielle des activités économiques ne signifie pas forcément retour à la normale. Les établissements qui possèdent des filiales et des clients dans les autres régions ont arrêté leur suivi et  déplacement. Même s’il est possible de contacter les clients ou les partenaires à travers les plateformes numériques, cette méthode ne résout pas tout, selon Hery Lanto Rakotoarisoa, président du Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) à Madagascar. « Certaines sociétés possèdent des filiales ou des clients dans les autres régions. On peut citer par exemple à Antsirabe. Nous ne pouvons pas rejoindre la Région à cause des mesures de restriction de déplacement. Des démarches administratives sont suspendues à cause de cela. En plus, les négociations de contrats avec les partenaires se font toujours face-à-face. Cette situation freine ainsi les activités », explique le président du GEFP.


Zones nationales et régionales
Les transporteurs vont jusqu’à s’endetter
Les transporteurs luttent pour survivre. Cela fait maintenant six mois et quelques jours que les transporteurs se trouvent sans emploi et vont jusqu’à s’endetter pour couvrir leurs dépenses comme le loyer, les factures de la JIRAMA ou encore les frais de scolarité des enfants et maintenant les inscriptions. Certaines coopératives ou propriétaires de véhicule ont ouvert  un service de livraison dans leurs zones respectives, mais cela n’est pas suffisant pour récupérer tous les personnels. Chaque jour, seulement 2 à 3 véhicules quittent la Capitale pour transporter les marchands vers les autres Provinces. Et cela ne nécessite au maximum que 6 chauffeurs et leurs aides. Pourtant, une coopérative emploie au moins une trentaine de personnes dont les transporteurs, les femmes de ménage, les guichetiers. Ces derniers temps, vu l’amélioration de la situation sanitaire actuelle dans le pays, ces transporteurs sollicitent l’ouverture des zones nationales reliant Antananarivo avec les autres Provinces, à savoir Mahajanga, Fianarantsoa, Antsiranana et Toliara ainsi que les zones régionales.
D’après Fredinard Rakotondrafara, président de l’Association des transporteurs malagasy (ASTRAM), ils sont prêts à accepter toutes les conditions imposées par le ministère, autant les barrières sanitaires comme le respect de la distanciation sociale, le maintien des frais de transport, la désinfection régulière des véhicules et des billets de banque. Côté infrastructures, les transporteurs se sont investis pour installer des chapiteaux réservés aux agents de santé, situés dans l’enceinte des stationnements et des gares routières. D’ailleurs, depuis l’ouverture de ces infrasteructures pour les axes de la RN2, chaque coopérative a fait des efforts pour respecter tous les dispositifs en vigueur.
Autant que les transporteurs, les commerçants dans les provinces souffrent également des mesures liées à l’urgence sanitaire. Certes, la suspension des transports engendre un impact négatif pour leurs affaires. Et malgré la réouverture des centres commerciaux et des marchés, la majorité des commerçants sont obligés de fermer leurs boutiques à cause de la rupture de stock.
Anatra R.

Investissements : aucun retour en raison de la pandémie
Les deux dernières années, Madagascar a présenté des conditions favorables aux investissements. En se référant aux performances des dernières années, de nombreux opérateurs ont décidé d’investir dans l’extension de leurs activités. Malheureusement, avec la crise sanitaire, ils se sont heurtés à un mur. Avec une suspension d’activités depuis près de six mois, aucun retour sur investissement n’a pu se faire. « C’est notre cas. Vu les résultats exceptionnels du secteur du tourisme, nous avons décidé d’étendre nos activités notamment avec l’ouverture d’une agence de voyage, basée en France et le renforcement de notre flotte de voitures. Mais, avec la propagation du coronavirus, tous nos projets ont capoté », a expliqué Eric Razafy, gérant de Malagasy Car, transport routier de première classe. Plusieurs opérateurs touristiques comptaient, en effet, sur la saison touristique de cette année pour récupérer leurs investissements et faire des bénéfices. Aujourd’hui, ils demandent juste d’avoir un petit retour sur investissements, déjà qu’ils n’ont pas reçu des appuis. « Une réouverture des routes serait alors une vraie bouffée d’air frais pour notre entreprise. Nous serions prêts à nous conformer à toutes les protocoles sanitaires en vigueur pour cela », rajoute cet opérateur. Du point de vue des opérateurs, les impacts de cette crise se feront ressentir dans les prochaines années. De ce fait, il est important de reprendre le plus tôt possible pour pouvoir réduire au maximum ces impacts.
Rova Randria

Location de voitures: l’entretien des véhicules devenu impossible
« Nos dépenses dépassent de loin nos revenus », se plaint Miharintsoa, un opérateur dans la location de voitures pour des safaris et autres activités touristiques. Dans la location de voitures, leur entretien régulier est primordial pour pouvoir fournir un service de qualité aux clients. Toutefois, faute de moyens, les opérateurs ne peuvent plus prendre soin correctement de leurs voitures. « Nous n’avons plus aucune source de revenu actuellement. Pourtant, j’ai six véhicules à entretenir. En temps normal, les entretiens ne seraient pas un souci. Mais aujourd’hui, chaque centime compte. Donc j’ai dû faire des choix. Mais le problème actuellement c'est que si je ne prends pas soin de mes voitures, je n’aurai plus de quoi redémarrer une fois que toute cette situation sera terminée », explique Miharintsoa. La majorité des loueurs de véhicules partagent ce même souci. C’est pourquoi, ils demandent la reprise des activités touristiques, du moins au niveau national. «Nous sommes conscients que le risque de propagation du virus est toujours présent. Mais les opérateurs dans le secteur du tourisme se trouvent aujourd’hui au fond du gouffre, d’où cette demande. Nous avons déjà pris des dispositions pour nous conformer au protocole sanitaire en vigueur afin de protéger nos futurs clients», rassure un autre opérateur du milieu. De plus, les opérateurs devront encore mettre en confiance leurs clients pour avoir de nouveau du travail. De leurs point de vue, la reprise des activités devrait se faire au plus tôt pour sauver ce qui peut être sauvé cette année. 






Obligation de résultats! Tel est le défi lancé par le Président Andry Rajoelina à tous les gouverneurs nommés à la tête des Régions. Ce fut lors d'un meeting improvisé au Tranompokonolona de Fénérive-Est hier, que le Chef de l’Etat a rappelé le contrat – programme auquel chaque gouverneur est soumis. “Un challenge est ouvert entre les gouverneurs des Régions. Vous devez faire preuve d'efficacité. En cas d'échec, vous allez être remplacés”, a-t-il averti.  Un message s'adressant également au nouveau gouverneur de la Région Analanjirofo qui fut présenté au cours de ce déplacement présidentiel qui a débuté avant-hier à Moramanga. Dans son discours, le Président a aussi annoncé la réhabilitation de la route nationale n°5 reliant Toamasina à Fénérive-Est. A entendre ses explications, l'Etat a dû suspendre la collaboration avec l'entreprise qui a assuré la réalisation du projet car la qualité attendue n'a pas été respectée. Le Président Andry  Rajoelina est ferme sur la qualité des ouvrages et exige une garantie d'au moins 5 ans. Un nouvel appel à manifestation d'intérêt a ainsi été lancé. En outre, 9 ponts sur les 18 existant sur la route Mananara Nord - Maroantsetra ont été restaurés.
Pour la journée d'hier, le Chef de l'Etat a eu un programme très chargé avec entre autres, la visite des chantiers de construction de plusieurs infrastructures. Après le Vakinankaratra, l'Analanjirofo est la 2ème Région à bénéficier d'un nouveau bâtiment moderne pour la Direction régionale de la sécurité publique (DRSP). Les travaux ont été déjà réalisés à 80% et seront terminés dans un mois. Il a aussi visité les travaux en cours de construction au stade « manara-penitra » de Sahavola, et la construction d'une université à Sahorana qui est actuellement à 37,5% de travaux réalisés. D'après les explications, cette université sera opérationnelle d'ici fin novembre. L'homme fort du pays a aussi donné le coup d'envoi de la distribution des aides sociales « Vatsy Tsinjo » et « Tosika fameno » pour la population de la Région Analanjirofo. 7476 bénéficiaires de « Vatsy Tsinjo » et 6000 bénéficiaires de « Tosika fameno » sont y sont enregistrés. 
Vaincre la Covid-19
La Président n'a pas manqué de rassurer la population de Fénérive – Est par rapport à la pandémie de Covid-19. “ Je suis convaincu que nous vaincrons le coronavirus avant la fin d'année. Cette pandémie sera derrière nous et je reviendrai ici pour inaugurer le nouveau stade « manara-penitra ", a déclaré le Chef de l’Etat qui fait preuve d'optimisme.  Il n'a pas manqué de féliciter particulièrement la Région Analanjirofo dans la gestion de l’épidémie. Aux dernières nouvelles, il ne reste plus qu'un seul malade en traitement au CHRR de Fénérive-Est. Le Président qualifie même le District de Maroantsetra comme le champion de la lutte contre la Covid-19 avec zéro cas confirmé depuis le début de cette pandémie.
Le numéro « un » du pays a ainsi fait le détour au Centre hospitalier de référence de Fénérive-Est Etazonia et y a fait don de plusieurs matériels et équipements sanitaires. Les 37 autres centres de santé de base de la Région Analanjirofo n’étaient pas en reste. A l'instar de l'Hopitaly be Atsinanana qui a reçu un respirateur nécessaire pour les opérations chirurgicales, une radiologie numérique et une ambulance. Il a aussi demandé au ministre de la Santé publique de réhabiliter la toiture du CHRR de Fénérive-Est. A chaque étape de son périple dans l'Analanjirofo, le Président Andry Rajoelina a distribué des primes aux agents de santé qui ont été au premier plan dans le traitement des malades du coronavirus. Le programme d'Andry Rajoelina s'est poursuivi jusqu'à tard dans la soirée, notamment à Mahambo où il a distribué des kits solaires.


La loi de ratification des ordonnances sur les élections et référendums, sur la composition du Sénat, et le code minier, est définitivement adoptée. La Haute Cour constitutionnelle (HCC) a déclaré ce texte conforme à la Constitution. Pour entrer en vigueur, il ne reste désormais plus que l’étape de la promulgation par le Président de la République. Autrement dit, en ce qui concerne cette loi de ratification et les ordonnances en question, dont l’une consacre la réduction à 18 du nombre de sénateurs, la messe est dite.
La décision de la plus haute instance judiciaire du pays intervient quelques jours après la sortie de quelques sénateurs et députés, issus de l’Opposition. Se regroupant au sein d’une entité appelée « collectif des parlementaires pour la restauration de l’Etat de droit, de la démocratie et de la bonne gouvernance », ceux-ci ont dénoncé des « irrégularités » durant l’adoption du projet de loi de ratification des ordonnances présidentielles. Une réaction qui est intervenue après la décision du Gouvernement de faire adopter en dernière lecture par l’Assemblée nationale, le projet de loi de ratification des ordonnances citées supra. Une initiative gouvernementale qui fait elle-même suite à l’échec de la Commission mixte paritaire mise en place pour trouver un consensus sur l’adoption du projet de loi de ratification. Devant la presse, ces députés et sénateurs d’opposition avaient notamment argué que la Commission mixte paritaire était incompétente pour discuter d’un projet de loi de ratification.
Les arguments avancés par le collectif de parlementaires ont été balayés par la HCC qui estime que « la Commission mixte paritaire est compétente pour débattre du projet de loi de ratification ». Ambohidahy considère entre autres que « la non-adoption d’un texte de consensus par la Commission mixte paritaire forme un échec de la procédure de conciliation, mais ne constitue en rien un obstacle pour la suite de la procédure prévue par l’article 96 de la Constitution ». Dans ses considérants, la HCC estime que « lorsque la procédure n’aboutit pas, la navette pourrait reprendre ; que cependant l’alinéa 4 de l’article 96 de la Constitution permet au Gouvernement d’y mettre une fin en ces termes : « Si la Commission ne parvient pas à l’adoption d’un texte commun ou si ce texte n’est pas adopté dans les conditions prévues à l’alinéa précédent, l’Assemblée nationale statue définitivement à la majorité absolue des membres la composant » ; que c’est ce que l’on appelle « le dernier mot «  de l’Assemblée nationale ». Pour rappel, à l’issue de la dernière lecture devant la Chambre basse, 109 députés soit plus de la majorité absolue des membres, qui est de 76 députés, ont adopté définitivement la loi portant ratification des trois ordonnances présidentielles.
La Rédaction

Il ne reste plus qu’un mois avant la reprise du tourisme à Nosy  Be. Toutes les parties prenantes sont actuellement en pleine préparation, que ce soit le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, le ministère de la Santé, les Forces de l’ordre ainsi que les opérateurs touristiques. Jusqu’à présent, les réponses s’avèrent positives. Les touristes internationaux répondent à l’appel. « L’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM) a déjà détecté 30 000 touristes internationaux à la recherche de billet d’avion à destination de la Grande île. Nous avons constaté ce chiffre à travers une plateforme d’observation en ligne que l’office utilise quotidiennement. Par contre, les réservations via les agences de voyages baissent de 79,4 %. On reste optimiste car les 20 % restants sont encore exploitables », rapporte Boda Narijaona, président du Conseil d’administration de l’ONTM. Pour l’heure, le Gouvernement prévoit l’arrivée de 1 000 touristes par semaine.
Formation
Afin de mieux gérer ces flux de personnes dans ce contexte de la pandémie, une formation de tous les acteurs en matière de protocole sanitaire est déjà en cours. Durant ces trois derniers jours, le ministère de tutelle donne des formations aux formateurs. « Cette série de formations est en marge de la préparation de l’ouverture de la destination Nosy Be au tourisme international. Elle concerne notamment 51 formateurs issus des professionnels dans le secteur du tourisme local. Ces derniers formeront à leur tour, à partir de lundi prochain, des personnes œuvrant dans différents métiers tels que l’hôtellerie, la restauration, les tours-opérateurs, les agences de voyages et le transport. Plus de 2 500 employés et acteurs dans le domaine touristique sont prévus être touchés par ces formations. Par ailleurs, environ 230 dirigeants et responsables d’encadrement seront formés », note le communiqué du ministère des Transports.
Même si des voyageurs nationaux préparent déjà leurs valises, la sécurité des frontieres terrestres sera renforcée. Les Forces de sécurité vont déployer des éléments pour sécuriser toutes les villes et les sites touristiques avoisinants.
Solange Heriniaina

Des jeunes talentueux, passionnés et créatifs. Coachés par Mendrika Razananiriana et Adrienne Irma Rabemanantsoa, Radolaza Léondaris Rafaliniaina, Zo Hary Ralamboharisoa, Tahiry Manantsiory Randrianjatovo, Cynthia Ambinintsoa et Finoana Tiantsoa Razafindrakoto, âgés de 17 et 18 ans et venant d’Antananarivo et d’Antsirabe, composent la « team Madagascar » participant au « First global challenge » (FGC), édition 2020. Il s’agit de la 4ème édition de cette compétition internationale de robotique, laquelle se démarque cette année par le fait que tous les défis se font en ligne et à distance, avec le contexte de la pandémie actuelle. Madagascar est resté dans le top 5 du classement durant les 18 défis déjà effectués depuis le 27 juin dernier.
« Après avoir rencontré les jeunes de l’équipe malagasy, je suis convaincue qu’ils peuvent remporter la compétition, notamment grâce à leur motivation, leur créativité et leur talent. Notre objectif est maintenant de les aider à devenir le lauréat de cette édition. Ensemble, nous pouvons gagner », s’exprime Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture (MCC). C’était lors de sa visite au Centre d’études et de formation en multimédia (CEFOM), situé à Maibahoaka-Ivato, où les membres de la « team Madagascar » et ses deux mentors résident depuis quelques jours. Une occasion de constater de visu les inventions de l’équipe, entre autres le robot suiveur de ligne - créé au premier challenge de la compétition. Ce robot peut assurer le transport de médicaments et de colis ou encore la distribution de repas pour les patients hospitalisés de la Covid-19, limitant ainsi les contacts physiques.

Prise en charge assurée

L’association « STEM 4 GOOD » a récemment lancé un appel au soutien et au sponsoring, notamment pour pouvoir se réunir dans un même et seul endroit. Le but étant d’avoir plus de productivité pour les 7 défis restants. En répondant à cet appel, le MCC s’assure désormais de la prise en charge du séjour des membres de l’équipe et de leurs mentors à Antananarivo. Outre le transport, l’hébergement et la restauration, les équipements ainsi que les détails techniques et informatiques entrent dans la prise en charge, sans oublier le soutien moral pour l’équipe.
A titre de rappel, le FGC a été initié par l’association First afin de susciter la passion des jeunes du monde entier pour les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM). C’est une manière de les inciter à réveiller leur talent et leur créativité dans la robotique, et les aider à travailler plus. « STEM 4 GOOD » vise à inspirer les jeunes à découvrir et acquérir les compétences nécessaires pour créer des solutions technologiques innovantes répondant aux grands défis du futur. Des équipes malagasy ont participé aux trois éditions précédentes, respectivement aux Etats-Unis en 2017, au Mexique en 2018 et à Dubaï en 2019. Le FGC 2020 se fait 100 % en ligne, du 27 juin au 27 septembre.
Patricia Ramavonirina

Ligue des champions et coupe de la CAF. Telles sont les compétitions  que les équipes championnes et détentrices de leur coupe nationale issues des 54 pays membres de la Confédération africaine de football (CAF) disputent chaque année. La saison sportive 2020, comme partout ailleurs dans le monde, a été un peu gâchée par la Covid- 19. Les fédérations, les confédérations et même la FIFA ont été obligées de se mettre au pas de la loi dictée par le virus annulant ainsi la majorité de leurs compétitions. Pour l’Europe, quant aux compétitions interclubs, par exemple, elle a changé de formule réduisant la phase finale à huit équipes tant pour la ligue des champions que pour l’Europa league.

 

Quatrième participation pour la Grande île. Cinq (5) jeunes malagasy âgés de 14 à 18 ans, provenant d’Antananarivo et d’Antsirabe, composent l’équipe  de Madagascar pour la compétition internationale annuelle en robotique ou « First global challenge » (FGC). Leur sélection s’est faite sur un appel à candidature national, tenant compte de leurs projets et ambitions. Ces jeunes malagasy font partie des milliers de jeunes, issus de 190 pays,  participant à ce concours international depuis le 27 juin jusqu’au 27 septembre.

Envoyés pour une autre mission, les éléments de la force d’intervention de la police (FIP) Toliara ont procédé à une importante saisie en matière de drogue, le 25 août dernier dans cette ville du Sud. Car en se conformant sur la foi d’un renseignement, les Forces de l’ordre ont pu localiser l’endroit où la marchandise se trouvait. En effet, elle était dissimulée à l’intérieur d’une maison en ruine à Andimity, secteur de Sakaviro. Au total, elles y découvrent 62 sacs soit l’équivalent de 780 kg de chanvre indien.

 

18 à 25 ans. C’est la tranche d’âge des patients admis à l’hôpital psychiatrique d’Anjanamasina, ces derniers temps, d’après le directeur de l’établissement. Violences conjugales, problèmes financiers, manque de distractions, rêves inatteignables, etc., constituent des facteurs favorisant les troubles mentaux en ce moment. Davantage de jeunes en sont affectés, si l’on se réfère aux témoignages et constats au niveau des communautés. « Je suis sur le point de faire une dépression. Je me sens mal à cause des problèmes familiaux liés au manque d’argent, notamment depuis que mon père est au chômage technique.

A 5 mois du maintien de la propagation du coronavirus, 197 patients ont succombé de la  Covid-19 à  Madagascar. Statistiquement, la barre des 200 décès approche pour la Grande île, ce qui n’est pas un bon signe. Ces individus emportés par cette maladie virale ont présenté pour la plupart des maladies chroniques qui ont  favorisé le développement de la détresse respiratoire aiguë. Prenons par exemple le cas du premier décès de la Covid-19  signalé deux mois après l'apparition de la première contamination à Madagascar.  Le 17 mai dernier, le Centre de commandement opérationnel Covid-19 a signalé le décès d'un employé d'hôpital âgé de 57 ans soigné au Centre hospitalier universitaire d’Analakininina, Toamasina à cause d’une hyperglycémie chronique et en même temps une hypertension artérielle.

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Editorial

  • Vème Sommet !
    Clôture du Vème Sommet de la COI ! Effectivement, la cinquième édition de la rencontre au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des îles sœurs indianocéanie dans le cadre de la COI au CCI – Ivato s’est tenue le 24 avril dernier. Dois-je rappeler que c’est le troisième Sommet à Madagasikara après celui du 16 mars 1991 et du 27 juillet 2005. Le premier Sommet de la COI a eu lieu à Antananarivo le 16 mars 1991. A peine quelque mois seulement avant la crise politique qui devait déboucher, après une « longue grève », vers la chute de l’Amiral Didier Ratsiraka. Le second à Saint-Denis de La Réunion (France), le 3 décembre 1999. Le troisième à Antananarivo le 27 juillet 2005. Et le 4ème Sommet avant celui d’aujourd’hui, à Moroni en 2014.

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