Dans notre édito du 2 mars 2020, « Trop d’introuvables ! », nous avions pressenti un danger en ce sens que Madagasikara soit la « grande passoire de l’océan Indien ». Devant les faits qui se manifestent à répétition et qui se multiplient ces temps-ci, on est obligé, malgré nous, de revenir à la charge.
Des gens mal famés, des anciens du régime précédent, des personnes peu crédibles, ouvertement et fermement impliquées dans des magouilles au détriment des deniers publics s’évanouissent dans la nature comme si de rien n’était. Il y a trop d’introuvables, de recherchés ! Trop d’évasions que ce soit en interne que vers l’extérieur ! En l’espace d’un an et demi, la disparition mystérieuse de la circulation des auteurs de délits potentiels intrigue l’opinion. Certains parviennent à semer les différents responsables pour se couler sereinement et impunément de beaux jours sous d’autres cieux. Malheureusement, beaucoup parmi eux jouissent d’une double nationalité franco-malagasy ! Un ignoble privilège permettant à ces « malfrats au col blanc » d’agir impunément. D’autres, bien qu’ils soient à l’intérieur du pays, demeurent introuvables. Quelques cas représentatifs suffisent à corroborer le triste constat.
Des gros bonnets de l’ancien régime HVM, ayant commis des forfaits graves portant de lourds préjudices sur la Caisse de l’Etat, disparaissent dans la nature sinon réussissent à passer entre les mailles des limiers.
Henry Rabary-Njaka, ancien directeur de cabinet de la Présidence, ancien PCA d’Air Mad, ancien PCA de Kraomita Malagasy et ancien ministre des Affaires étrangères, baron en chef du HVM, formellement accusé dans des affaires louches, dans le collimateur de l’intraitable BIANCO, se sauve pour rejoindre, en catimini, sa seconde patrie, la France.
Solonandrasana Mahafaly Olivier, Premier ministre, chef du Gouvernement, sous l’ère Rajaonarimampianina, mouillé dans des malversations financières de l’ordre de 1 milliard, au moins, s’évapore dans la nature.
Jean de Dieu Maharante, dit « Bevata », ancien gouverneur du Faritany de Toliary et ancien inamovible membre du Gouvernement de Rajaonarimampianina, baron du HVM, ayant eu vent de son éventuelle inculpation pour des motifs de détournements de deniers publics au sein de son département disparaît de la circulation.
Onitiana Realy, l’inamovible ministre de la Population et de la Condition sociale du régime Rajao, une baronne très influente du parti HVM, soupçonnée de détournements de fonds publics au sein de son ministère, est introuvable, du moins jusqu’à l’heure actuelle.
Ralevason Adrien Ludovic, alias « Leva », ancien député réélu en 2019 de la Circonscription de Morondava (Menabe), reconnu coupable de délits graves dont des meurtres, reste introuvable.
La récente et sulfureuse affaire d’escroquerie de haut vol, ayant défrayé la chronique, impliquant formellement deux grandes dames, Mme Ramboarivelo Norotiana connue autrement sous le nom de « Jeannoda » et Mme Phan Van Hien Noelivao Olga, toutes deux potentiellement traquées par la Brigade de recherche auprès de la Gendarmerie n’ont plus donné aucun signe de vie, du moins jusqu’à hier. Trop d’introuvables !
Des questionnements fusent de tout côté. Le territoire national serait-il trop vaste pour la compétence de nos Forces de la Défense et de la Sécurité ? Sinon, y aurait-elle incompétence ou relâchement quelque part ? Ou enfin, la corruption prendrait-elle le dessus ?
Les faits sont là, le pays donne l’apparence d’une grande passoire !
En cette période de l’année, de nombreux ménages aspirent à rénover leur intérieur, notamment en matière d’appareils « High tech ». Ainsi, la société Baolai propose au public de nouveaux produits. « Pour fêter ensemble dans la joie cet historique 60ème anniversaire de l’indépendance malagasy, les prix cassés sur les Smart Tv et téléviseurs LED de marque « Changhong » continuent jusqu’au 30 juin 2020 prochain, avec une garantie d’un an (disponibles pour les modèles compris entre 19 et 75 pouces). A part cela, un large panel d’appareils électroménagers et électroniques de premier choix est disponible pour tous les goûts et à tous les budgets, comme les Smartphones, réfrigérateurs, fours à micro-ondes, machines à laver, synthétiseurs, panneaux solaires mono et polychristalins, subwoofer, amplificateurs, … », explique un responsable. Et d’ajouter qu’en bonus, un nouvel arrivage de Smart Tv et téléviseurs LED « Jeyoo » - disponibles entre 32 et 65 pouces (avec une garantie d’un an) - est visible dans tous leurs show-rooms de Baolai.
Tout cela sera à découvrir au Bazar be Toamasina, à Analakely (en face du siège de la CUA, sur l’avenue de l’Indépendance, en face de l’EPP), ainsi qu’à Soarano (en face de la Mairie du 1er Arrondissement, à l’immeuble SEG et en face de l’EPP de Soarano).
La Rédaction
La loi sur la communication a été adoptée par le Sénat, hier au Palais d’Anosikely. Mais les sénateurs ont apporté des amendements au Projet de loi.
Les sénateurs ont discuté et voté hier au Palais de verre Anosikely la loi sur la communication. Il s’agit de la loi n° 004/2019 du 02 Octobre 2019, relative à la communication médiatisée. Cette discussion et vote en session plénière fait suite à l’adoption du Projet de loi par les députés. Les deux Chambres sont d’accord sur le principe de l’adoption de cette loi. Mais les avis divergent quant aux articles régissant la communication. Les sénateurs ont apporté des amendements au Projet de loi.
Les sénateurs ont apporté, en tout, neuf amendements au Projet de loi sur la communication. Tel est le cas par exemple de l’article 6 de la loi. Le nouvel article apporté par les sénateurs fait que les journalistes n’ont pas le droit de publier des informations issues d’une réunion non publique. Ce qui enlève l’essence même de l’investigation journalistique. Un point crucial que les sénateurs, ayant voté la loi, n’ont pas saisi.
Cette investigation, constitue l’essence du journalisme. Grâce à celle-ci, les journalistes ont l’occasion de publier des faits inaccessibles au large public. Le public aura de cette façon pris connaissance des faits, des actions, et des décisions classés secrets. Mais la condition est que les informations publiées ne portent pas atteinte à la souveraineté nationale ou la paix ou sécurité intérieure.
Un autre point auquel les députés ont fait un amendement est le fonctionnement de l’Ordre des journalistes de Madagascar(OJM). Plus précisément, les sénateurs ont apporté des modifications à l’article composant les membres du bureau de l’Ordre. Ces sénateurs veulent que les membres du bureau de l’Ordre soient élus parmi les journalistes inscrits à l’OJM. Le but étant de bien coordonner les actions de l’Ordre à l’avenir.
Face à l’adoption de la loi, malgré l’amendement, la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo a montré son satisfecit aux sénateurs. Elle a apprécié le vote des sénateurs sur l’adoption du Projet de loi et a rappelé que celui sur la communication a été rédigé suite à une collecte d’informations auprès des professionnels de la communication dans tout Madagascar.
Quoi qu’il en soit, cette loi sur la communication aura pour objectif d’assainir la communication médiatisée à Madagascar, de garantir la liberté de presse, et de faciliter l’accès à l’information par le public. Par ailleurs, le président du Sénat Rivo Rakotovao a affirmé que la liberté de presse a ses limites. Il a incité les journalistes à accomplir leur travail dans le respect mutuel.
« Bonnes initiatives ». Ce sont en ces termes que Thierry Rajaona, président du Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM) a qualifié la rencontre des membres du secteur privé avec le Président de la République, ainsi que quelques membres du Gouvernement. « C’est la première fois qu’une rencontre d’une telle envergure est organisée entre les deux parties. Les membres de l’administration publique, mais plus particulièrement le Chef de l’Etat, ont été particulièrement à l’écoute de nos opinions et nos propositions. Ce qui nous a permis de faire des réels échanges concernant le plan multisectoriel d’urgences mis en place pour faire face aux impacts de cette pandémie de coronavirus » a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse pour présenter les remarques du secteur privé, suite à la rencontre d’hier à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo (CCIA), sise à Antaninarenina. « Et nous espérons que ce type d’échanges se perpétuera au fur et à mesure. Avec cette première rencontre, nous avons notamment ressenti une véritable volonté du Président de la République de collaborer de près avec le secteur privé, afin d’initier le développement économique du pays. A travers ces échanges, nous pensons qu’une méthode de travail efficace devrait émerger », rajoute Andrianavalomanana Razafiarison, président du « Fivondronan’ny Mpandraharaha Malagasy » (FivMpaMa) ou groupement du patronat malagasy.
De ce fait, de leur point de vue, les groupements d’entreprises trouvent que le plan multisectoriel d’urgence est une stratégie très élaborée et fort louable. Toutefois, il est loin de répondre aux attentes des entreprises, dans l’immédiat. « Le plan se focalise surtout sur la relance de l’économie du pays, après la crise sanitaire. Cependant, nous ne savons pas encore quand est-ce que cette crise prendra fin. Après trois mois, nous n’avons pas encore atteint le pic de la maladie, contrairement à nos îles voisines. Pourtant, les entreprises malagasy sont aujourd’hui à l’agonie. Ainsi, nous avons besoin actuellement d’un plan de soutien durant la crise, tandis que le plan de relance pourra se faire après cette crise sanitaire », a soutenu le président du FivMpaMa.
Par conséquent, le report de la déclaration et du paiement des impôts au mois d’août n’est pas du tout une solution durable pour soutenir les entreprises en crise actuellement. « En parlant du report, le ministre de l’Economie et des Finances a évoqué que c’était un " cadeau " que l’Etat faisait au secteur privé. Mais il n’en est rien. Il s’agit là d’un report d’échéances seulement et non de paiement. Donc, il percevra quand même ces impôts. Mais le principal problème est que la plupart des PME n’auront pas de quoi payer leurs impôts, vu qu’elles n’ont pas tourné depuis près de trois mois », a expliqué le président du GEM.
Des demandes réitérées
Imaginer qu’une entreprise est une personne. Si cette personne est malade, il faudra s’atteler à la soigner avant de lui suggérer de se remettre au travail. Si cette personne continue de travailler en étant malade, elle risque de ne plus être productive comme avant. « Et c’est la situation que nous vivons maintenant », se désole Andrianavalomanana Razafiarison. Face à cette situation, la Conférence des travailleurs de Madagascar (CTM) demande ainsi un soutien financier pour tous les employés soumis au chômage total ou partiel. « Le plan de relance doit partir des travailleurs. Pourquoi les acteurs du secteur informel ont-ils reçu un appui de l’Etat et pas nous ? Pourtant, nous contribuons à travers les impôts prélevés sur nos salaires, aux caisses de l’Etat. Nous réclamons ainsi des indemnités de chômage pour les employés des secteurs les plus touchés. Nos revenus sont également loin de suffire pour faire face à cette crise », a déclaré le président du CTM.
Ces demandes ne représentent qu’une partie de leurs requètes. Un mémorandum relatant les attentes des membres du secteur privé sera prochainement présenté au Président de la République. Ils espèrent toujours que ces mesures mises en place ne sont pas définitives. D’après eux, les mesures qu’ils proposent sont tout à fait réalisables et applicables. Il suffit juste de la volonté.
Rova Randria
Dans un mois, nous commémorons le premier anniversaire de la très belle aventure des Barea de Madagascar à la Coupe d’Afrique des Nations, qui s’est tenue, il y a un an en Egypte. Cela fait déjà une année que les vaillants Barea sont entrés dans l’histoire en changeant les annales du football malagasy. Après presque 72 ans de course à la qualification, ils ont non seulement réussi à gagner le précieux sésame pour la première fois de l’histoire, mais ont couronné cette qualification d’un bel exploit. Pour sa première participation, la bande à Faneva Ima, capitaine de l’équipe, a battu le Nigeria et élimina la République Démocratique de Congo en huitièmes de finale après les tirs au but (2-2 tab 4-2).
Ce parcours sans faute des Barea de Madagascar était totalement inattendu puisque en 72 ans d’existence, l’équipe nationale malagasy n’avait jamais participé à un tournoi continental ou international, à l’exception de la Coupe COSAFA (compétition qui oppose les équipes nationales d’Afrique australe). Après cette prouesse des joueurs, devenus des idoles, toute l’équipe était saluée par toute la Nation.
Avec l’expérience de cette CAN 2019, les Barea sont devenus des adversaires à prendre très au sérieux lors des éliminatoires de la prochaine CAN 2021 puis du Mondial 2022. A deux jours de la qualification pour la joute continentale, les Barea mènent déjà au classement devant la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie et le Niger.
Tout un peuple attend que les Barea continuent de le faire rêver dans un niveau plus élevé, la Coupe du monde. Pour l’instant, la balle est du côté de la FMF qui traverse une période de crise actuellement. Le président, recherché par une institution anti-corruption, a quitté la Grande île depuis quelques mois et tente le tout pour le tout de tenir la barre loin du pays. D’une part, certains membres du comité exécutif sont écartés par une minorité tandis que les vrais techniciens, censés être le levier du développement du football malagasy pour la ramener à l’échelle mondiale, le sont également.
Elias Fanomezantsoa
La journée mondiale du yoga se tiendra demain. C’est à l’initiative du ministre indien Neranda Modi que l’assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) a adopté le 10 décembre 2014 une résolution invitant à célébrer cette journée du yoga. La disposition prise permet ainsi de faire connaitre les bienfaits de la pratique. Nous avons alors rencontrer l’ambassadeur de l’Inde à Madagascar, Abhay Kumar pour connaître un peu cette discipline. Interview.
L a Vérité (+) : Que représente le yoga dans la culture indienne?
Abhay Kumar (-) : L'art de pratiquer le yoga revêt une importance particulière dans la culture indienne en tant qu'ensemble d'exercices spirituels, physiques et mentaux qui tiennent ses origines dans le pays. Les formes de yoga remontent au troisième siècle avant notre ère, principalement pratiquées comme moyen de méditation, utilisées plus tard dans les arts martiaux et l'intégration dans le bouddhisme Yogacara.
(+) : Quels sont les effets de cette pratique sur la santé physique ?
(-) : La Journée internationale du yoga célèbre les prouesses physiques et spirituelles que le yoga a apportées à la scène mondiale. La journée du yoga est célébrée pour sensibiliser les gens aux bienfaits du yoga. Le yoga a des avantages médicaux et il aide à guérir de nombreuses maladies comme le diabète, la pression artérielle, à soulager les blessures physiques et les douleurs chroniques. En dehors de cela, cela aide une personne à obtenir la paix mentale. Il est donc devenu très important de célébrer la journée du yoga pour nous aider à comprendre l'importance de cet héritage unique de l'humanité.
(+) : Le yoga est également connu sur ses effets spirituels. Pouvez-vous expliquer un peu plus ce point ?
(-) : Il ne fait aucun doute que le yoga a de nombreux effets thérapeutiques sur le corps humain en plus d'être pratiqué pour l'élévation spirituelle. Le yoga aide à développer une grande flexibilité physique et permettre à ceux qui le pratiquent de méditer simultanément et d'atteindre le calme et un état mental concentré. Le peuple indien la pratique souvent à toutes ces fins, bien que la culture indienne accorde une attention particulière à ses propriétés spirituelles bénéfiques. En raison de la capacité inhérente du yoga à renforcer le corps et l'esprit, sa pratique est connue dans le monde entier et est peut-être un aspect de la culture indienne qui est universellement reconnu, même si beaucoup ne connaissent pas les origines du yoga. Les Indiens se réunissent régulièrement presque partout, dans les parcs publics aux installations dédiées,à la pratique du yoga.
(+) : Les Malgaches surtout les habitants de la capitale s’intéressent-ils à cette discipline ?
(-) : Les habitants de Madagascar s'intéressent de plus en plus au yoga, comme en témoigne le nombre de personnes qui ont assisté aux célébrations de la journée internationale du yoga organisées par l’Ambassade chaque année. Nous avons d’ailleurs rassemblé plus d’une centaine de participants lors des célébrations à l’Université d’Antananarivo. Le nombre de participants à ces événements n'a cessé d'augmenter au fil des ans. Nous avons recensé une quinzaine de centre de yoga dans la capitale.
(+) : Comment l'Ambassade célébrera-t-elle cette année la Journée internationale du yoga?
(-) : C'est une période difficile pour nous tous. Cette année, nous avons décidé de célébrer le Yoga à partir de la maison. L'Ambassade télécharge diverses compétitions liées au yoga sur ses pages Facebook, Twitter et Instagram comme Yoga Quiz, concours de blogging vidéo de yoga, concours de création d'affiches de yoga pour encourager les gens à s'exprimer. L'Ambassade prévoit également d'organiser des séances de yoga en direct sur la page Facebook de l'Ambassade « India in Madagascar and Comoros », dirigées par des écoles de yoga locales pendant 4 jours, du 18 au 21 juin. La session débutera à 8h 30 pendant les trois jours et à 9h 30 le 21 juin.
Propos recueillis par Solange Heriniaina
L’affaire qui a soulevé des vagues, et qui concernait 7 employés d’une banque sise à Ankorondrano, était déférée au Parquet d’Anosy mercredi dernier. Le dossier avait été traité d’abord au niveau du commissariat du 1er arrondissement avant qu’il ne soit transmis au Parquet. Ils sont soupçonnés d’avoir détourné une somme de 20 millions d’ariary en mai dernier. Mais ils ont été également incriminés pour menace de mort. A l’issue de leur audition par le juge d’instruction, tous les suspects en cause, sauf un, ont obtenu une liberté provisoire. Concernant ce dernier, il est placé sous contrôle judiciaire.
Auparavant utilisés pour dépister la tuberculose. Les appareils « GeneXpert » seront désormais utilisés pour dépister les charges virales du Covid-19. « Il s’agit d’une machine plus performante puisque les résultats des tests PCR faits avec peuvent être disponibles en seulement une heure. Son utilisation facilitera les dépistages, y compris ceux de masse, surtout en cas d’urgence », explique Tiavina Rasolofoarison, technicien de laboratoire auprès du Centre d’infectiologie Charles Mérieux (CICM). D’après cet expert, l’utilisation de cet appareil reste le même que celle des autres machines, c'est-à-dire y mettre les échantillons et obtenir des résultats.
Une dégradation pluvieuse attendue. Selon le service météorologique de Madagascar, la fin de cette semaine est marquée par une dégradation pluvieuse en particulier sur la partie Nord et le Nord-est de Madagascar. Ce mauvais temps est associé à un faible système dépressionnaire ramenant des conditions humides et instables. « Selon les dernières simulations, les pluies associées à cette faible circulation commenceraient à arroser le Nord-est de la Grande île à partir de vendredi (ndlr : aujourd’hui). Elles baisseraient en régime en journée de dimanche. Les premières estimations de Météo-France envisagent des cumuls de 200 à 250mm entre vendredi et lundi, voire 300mm localement », avance le site cycloneoi.