Ça s’en va et ça revient. A l’heure actuelle, aucun pays au monde n’est épargné par la Covid 19, cette couronne de virus qui a déjà contaminé des millions de personnes et fait des milliers de morts. Alors que certaines Nations continuent à lutter contre sa propagation, d’autres affirment avoir maîtrisé la situation et s’apprêtent à vivre comme auparavant. Depuis sa découverte en décembre 2019 en Chine, aucun pays ne peut se vanter d’avoir vaincu cette pandémie qui semble jouer au chat et à la souris avec les chercheurs du monde entier.
La Chine qui un temps a cru sortir vainqueur de la bataille contre la Covid-19 fait de nouveau face à elle, si on se réfère aux dernières nouvelles du bulletin de santé mondial. La mise en quarantaine des quartiers dans une ville chinoise la semaine dernière constitue une preuve que la Covid-19 est loin de s’avouer vaincu. Même cas également aux Etats-Unis où le nombre des morts, après une baisse conséquente il y a quelques jours, augmente dangereusement ces derniers temps. L’Europe joue elle aussi la prudence, bien que les autorités locales parlent d’une même voix pour la réouverture de leurs frontières respectives d’ici peu.
A voir cette inquiétude mondiale et face à l’inexistence d’un médicament efficace, force est d’admettre que tout le monde est conscient que désormais il faudra vivre avec la Covid-19. Elle fait ainsi partie des maladies qui sévissent dans chaque partie du globe à l’instar de la grippe, de la peste, du choléra ou autres. A chaque pays ses mesures et à chaque individu sa protection. Gestes barrières et port de masque entreront ainsi dans les us de tous pour éviter propagation et contamination. Le renforcement du système immunitaire devient ainsi… systématique et sur ce point Madagascar, avec son remède traditionnel amélioré (RTA) qu’est le Covid-Organics (CVO), est mieux loti.
Cette pandémie incite les dirigeants à se pencher sérieusement au système sanitaire d’un pays. Se doter des infrastructures, des équipements médicaux divers ainsi que des protections s’avèrant ainsi nécessaire pour ne plus être pris au dépourvu comme l’ont été les pays du monde entier, pauvres, riches, développés ou sous-développés.
La Rédaction
Appui à la trésorerie des entreprises. Le Président de la République a annoncé, dimanche dernier, une ligne de crédit en faveur des Petites et Moyennes Entreprises (PME) ainsi que les Petites et Moyennes Industries (PMI) face aux conséquences de la crise sanitaire. Pour ce faire, la Banque centrale de Madagascar lance une opération d’injection de liquidités allant jusqu’à 300 milliards d’ariary pour approvisionner les banques primaires. Raison pour laquelle la masse monétaire augmente dans le Projet de loi de Finances rectificatives (PLFR). Celle-ci passe de 18 à 22,9 %. Outre cette alimentation en liquidité, le Gouvernement mettra 40 millions de dollars à la disposition des entrepreneurs. Vu le besoin en fonds de roulement (BFR) des entreprises pour relancer leurs activités, le taux d’intérêt sera exceptionnellement bas ou bonifié. Le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato a déjà indiqué lors de son passage au Sénat que le Gouvernement travaillera avec SOLIDIS concernant cet octroi de crédit. Le taux d’intérêt de l’emprunt s’élèvera 4,97 %.
Parallèlement à cela, les autorités ont déjà lancé le mécanisme de financement « Miarina » au début de ce mois en faveur des Très Petites et Moyennes Entreprises (TPME). Dans le cadre de ce type de financement, chaque entreprise peut demander l’équivalent de trois mois de besoin en fonds de roulement, sans dépasser un montant de 300 millions d’ariary. Et ce, à un taux bonifié de 9 % par an. La durée de remboursement maximum est de 24 mois. En contrepartie, l’entreprise s’engage à maintenir l’ensemble des emplois au sein de son établissement. Il faut savoir que le prêt « Miarina » est garanti par le fonds « Fihariana », à hauteur de 100 %. La banque BOA Madagascar traite les demandes en suivant ses règles d’analyse d’octroi de crédit. L’institution financière se réserve le droit de ne pas donner de suite favorable en fonction de sa propre analyse de risque. A noter que les secteurs d’activité comme le tourisme, l’évenementiel, le bâtiment et travaux publics, le tourisme, l’hôtellerie et la restauration sont exclues de ce type de financement.
Solange Heriniaina
« Aucune région ne sera laissée-pour-compte en matière de projets pour le développement » ! Ces propos viennent du Président, Andry Rajoelina qui, lors de son intervention sur la chaîne nationale avant – hier, a tenu à réitérer sa volonté de garantir un développement équitable à toutes les régions de Madagascar. Depuis plusieurs années, certaines Régions ou ex – chefs-lieux de province se sont plaints d’être moins avancés que d’autres. Un retard qui s’observe aussi bien dans le domaine social (santé, éducation, etc.) que dans le domaine économique et industriel. Cette période est donc révolue car désormais toutes les Régions et Districts doivent être sur le même pied d’égalité. Il n’est plus à rappeler que dans ses fameux « Velirano », le Chef de l’Etat a déjà promis un développement auquel profiteront tous les Malagasy. Des promesses que l’homme fort du pays tient à honorer et appliquer à la lettre durant son quinquennat à la magistrature suprême du pays.
Malgré le contexte de crise sanitaire auquel le pays fait face en ce moment, le numéro « un » de l’Exécutif ne perd pas de temps pour la concrétisation desdits « Velirano ». Dans cette démarche, les gouverneurs régionaux jouent un rôle crucial car sont les premiers responsables de tous les projets entrepris dans leurs régions respectives et seront jugés en fonction de leur échec ou réussite.
Démarrage des grands chantiers
Le Président de la République avait annoncé l’inscription d’un montant de 1 043 milliards d’ariary dans la loi de finances rectificative en vue de réaliser de grandes infrastructures (routières, scolaires et immobilières, entre autres). « Au total, 1250 km de routes seront à réhabiliter et 1100 nouvelles salles de classe à construire pour cette année », a déclaré l’homme fort du pays. Chaque Région doit au moins avoir 10 à 20 km de nouvelles routes construites par an. La réhabilitation des axes routiers s’inscrit dans le programme de désenclavement de toutes les zones qui demeurent encore difficiles d’accès. Des difficultés qui pourraient être un frein au développement.
D’après toujours ses explications, les appels d’offres s’effectueront par District au profit des entreprises locales. Les expériences et le savoir-faire de chaque entreprise seront les principales critères dans la sélection qui sera effectuée de manière rigoureuse afin d’écarter toute tentative de corruption. Plusieurs grands travaux sont déjà en cours comme la construction des hôpitaux « manara – penitra», ainsi que des Centres de santé de base (CSB II). Au moment de l’inauguration de ces ouvrages d’ici quelques mois, les premiers changements tant attendus pourront déjà être perceptibles par l’ensemble la population.
La Rédaction
L’Etat malagasy a ressaisi son bien concernant la zone de recasement localisée à Soavimasoandro, et qui a été vendue par un particulier il y a 3 ans de cela lors du régime Rajaonarimampianina. Il s’agit d’une zone marécageuse que l’association Pachamama a aménagée depuis 2006, où un centre de rééducation, une bibliothèque et un terrain de rugby y ont été installés avec une autorisation légale de la Commune urbaine d’Antananarivo. Ces infrastructures en dur ont été construites sur le terrain durant les 10 ans pendant que l’association procédait à la demande du titre foncier à l’Etat malagasy. Et voilà qu’un certain huissier, maitre Alain Rakotonirina, débarquait sur le lieu avec des éléments des Forces de l’ordre pour déloger les enfants et les encadreurs, occupants du lieu.
Alors que l’enquête bat encore son plein et que les plaies ne se sont pas encore cicatrisées à Ambohitrimanjaka, voilà que les coups de bélier d’une berline Peugeot 301 venaient de faire encore quatre victimes à Manakambahiny, vers 20h samedi. Deux d’entre elles, une femme de 22 ans et un homme de 27 ans n’ont pas survécu à leurs horribles blessures. Ils ont rendu l’âme quelques moments à peine après leur arrivée à l’hôpital. Si ce dernier a souffert de multiples fractures, la première le fut par un hématome interne, car n’ayant pas présenté des traces de blessures. Les deux autres piétons sont également constitués d’un homme et d’une femme.
Une coupure de courant généralisée est survenue samedi dernier aux alentours de 18h. Environ une heure, les abonnés de la compagnie d'eau et d'électricité Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) sur le Réseau interconnecté d'Antananarivo (RIA), notamment sur l'ex-Province d'Antananarivo jusqu'à Antsirabe, ont été privés d'électricité.
L'ombre du tribalisme ou du régionalisme plane de nouveau. Le démon se tapit quelque part, tel un vieux renard rusé qui donne l'impression de sommeiller, en réalité, il garde l'œil gauche à demi-ouvert prêt à bondir au moment opportun. La période de crise est l'occasion idéale pour sévir. Quand les dirigeants politiques, plongés dans la fournaise, ont la tête ailleurs, quand tout le monde se démène pour contourner la crise sanitaire et quand une frange de la population d'une région quelconque se sent lésée ou oubliée, le spectre de la division réapparait. Il profite d'un moment de relâchement, une brèche, pour s'y engouffrer.
Après dix jours de réunion, le Conseil des ministres a adopté samedi dernier le projet de loi de Finances rectificative (PLFR). En effet, le Gouvernement a analysé en détail l’ajustement du budget de l’Etat durant cette crise à la fois sociale et économique. D’après le communiqué de la Présidence de la République, l’Etat accordera un accent particulier au volet social et à la relance économique. Ainsi, les projets d’infrastructures figurent toujours dans le programme du Gouvernement. Cette politique permettra de développer en même temps les Régions. Rappelons que la pandémie a accru le budget social de 18 % face à l’état d’urgence sanitaire. La somme allouée à la riposte au coronavirus remonte à 200 milliards d’ariary.
Préserver les opérateurs légaux face à la situation actuelle. Le week-end dernier, le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) a tenu un atelier de concertation avec les opérateurs membres du Groupement national des exploitants forestiers de Madagascar (GNEFM) afin de trouver une solution durable concernant l’exploitation forestière dans le pays. Cette question reste un vrai dilemme depuis une vingtaine d’années. A la fin de la rencontre, il a ainsi été décidé que les opérateurs pourront procéder à l’évacuation des stocks de bois légaux dans les quatre prochains moins.