Une partie de l’iceberg. La crise sanitaire liée au coronavirus a ralenti les activités économiques à Madagascar. La période de confinement a en effet empêché le bon déroulement des activités quotidiennes pour bon nombre d’entreprises. De plus, les frontières de la Capitale sont fermées depuis le mois de mars dernier. Les échanges entre les différentes Régions sont ainsi particulièrement limités. Face à cette situation, le retour au travail ne garantit pas une reprise économique immédiate. Plusieurs activités restent encore suspendues malgré le déconfinement presque total. « Les mesures mises en place par les autorités ont permis une timide reprise des activités économiques dans le pays. Toutefois, aujourd’hui, quatre Districts sont encore isolés, à savoir Toamasina I, Toamasina II, Moramanga mais aussi Fénérive-Est. Pourtant, ces zones figurent parmi les plus actifs sur le plan économique. Une grande majorité des échanges régionaux se font effectivement sur la route nationale 2. D’un autre côté, pour les acteurs dans le domaine de l’agribusiness ou encore des huiles essentielles, leur siège respectif se trouve dans la Capitale. Mais leurs zones de production se trouvent principalement dans d’autres régions. Ce qui fait que leurs activités n’ont pas vraiment repris, vu qu’ils ne peuvent pas effectuer des descentes sur terrain pour voir de près l’évolution de leur production », a précisé Andrianavalomanana Razafiarison, président du « Fivondronan’ny Mpandraharaha Malagasy » (FivMpaMa) ou groupement du patronat malagasy, lors d’une conférence de presse au cours du week-end dernier. Certes, des opérateurs ont déjà repris leurs activités, lesquelles ne nécessitent pas forcément des échanges avec Antananarivo. Mais d’autres sont encore à la recherche de solution, dans la mesure où le maintien de l’entreprise sur les rails est une priorité durant cette crise.
Face à cette situation, les opérateurs du secteur privé demandent l’octroi d’autorisation exceptionnelle pour pouvoir exécuter leur travail dans leurs zones de production. « Nous sommes prêts à nous plier à toutes les réglementations en vigueur, plus particulièrement sur le plan sanitaire pour éviter toute propagation du virus dans le pays. Nous sommes même prêts à faire tester nos employés avant leur départ et à leur retour. Et nous prendrons en charge tous les frais nécessaires pour cela. Nous nous portons garants de nos techniciens, du moins pour qu’ils puissent effectuer des suivis dans nos sites de production, et garantir ainsi une production de qualité et de quantité, malgré la crise », s’est engagé le président du FivMpaMa. Cette demande du secteur privé est surtout faite pour la filière agricole, notamment les grandes et les petites exploitations, mais aussi pour l’agriculture biologique. Cette dernière nécessite notamment une attention particulière pour se conformer aux normes requises sur le marché.
Rova Randria
Le ridicule ne tue pas ! Seulement, il dérègle (mampivaha). A la même enseigne que la démence, une maladie non mortelle mais qui dérange et trouble tout le système du cerveau à tel point que la victime n’est plus en mesure de contrôler gestes et paroles. Quand le syndrome démentiel se transpose dans le domaine de la politique, l’affaire se complique. Le sujet « infesté » agit et parle de façon irréfléchie ou irresponsable pour ne pas dire du n’importe quoi et fomente des troubles à l’ordre public !
Le « Rodoben’ny mpanohitrra ho amin’demokrasia malagasy » (RMDM) réclame ou exige, c’est selon, la démission du régime en place. Evidemment, on vise plus précisément à travers la gesticulation la tête du Chef de l’Etat. C’est Rajoelina Andry en personne qui gêne.
Quel toupet d’exiger la démission du régime Rajoelina ? Un régime mis en place à l’issue d’une élection libre et transparente. Le fruit d’une alternance démocratique que même les détracteurs les plus obtus s’étaient pliés à reconnaitre. Ils ne pouvaient pas remettre en cause ni leurs échecs évidents ni la nette victoire de Rajoelina. La Communauté internationale, en dépit de l’intransigeance dont elle brandit dès la moindre occasion, cautionne les résultats des urnes.
Les grosses têtes du RMDM, malades de leurs ratages à répétitions, perdent totalement le Nord. Ils s’égarent dans un labyrinthe où de faux concepts de la démocratie se mêlent aux rêveries insensées des losers. Ce panier à crabes d’anciens de ceci et d’ex de cela, un mélange bouillonnant et cacophonique de nostalgiques d’un régime ou un autre, tente par tous les moyens à faire revivre, mais en vain, le passé glorieux.
Les ténors de cette plate-forme qui se revendique le statut d’opposition fondent leurs critiques à l’encontre du régime, en place, par l’inefficacité, selon leurs constats, de la gestion de l’état d’urgence sanitaire. Ils pointent du doigt de ce qu’ils qualifient de défaillance dans les traitements de la pandémie de Covid-19 à travers le pays. Ils fustigent entre autres l’existence, croient-ils, des inégalités de traitement entre les malades d’Antananarivo et ceux des autres Régions. Même cas, dans la distribution et la répartition des mesures d’accompagnement (Tsinjo Aina, Tosika Fanameno, etc.).
Certes, il existe certains disfonctionnements dans la gestion de la crise. Des cas isolés inévitables dans une situation d’exception pareille, mais de là à déduire qu’il s’agirait d’un échec total dans l’ensemble, il y a quand même une grosse part de mauvaise foi manifeste.
Le nombre des personnes contaminées augmente mais il faut admettre en même temps que l’effectif des guéris ne cesse de croitre au fil des jours. Le professeur Hantanirina Marie Danielle, porte-parole officiel du CCO Ivato, se félicite à plusieurs reprises de l’amélioration du bilan de la pandémie en termes de nombre des patients rétablis.
Par ailleurs, ils montent au créneau à cause, semblerait- il, de l’opacité de la gestion financière de la crise. Ainsi, la bande à Tsarahame hausse le ton par le manque, dit-elle, de transparence.
Et l’on se pose la question où est-ce qu’ils ont pu dénicher de telles aberrations ? En gros, le RMDM feint d’ignorer les efforts inlassables déployés par le régime dont en particulier le Chef de l’Etat et son épouse. Plutôt, c’est le fait de la démence politique.
Ndrianaivo
C’était dans les tuyaux, et c’est officiel, depuis samedi soir. L'information devrait être officialisée sur le compte du FC Fleury 91 après la signature avec le Malagasy de 28 ans.
« Nous sommes heureux de vous annoncer la signature de l’attaquant et international malgache de 28 ans, William GROS, qui arrive en provenance de l’As Vitré Football», annonce-t-on sur le site.
Avec l'équipe actuelle, le FC Fleury pourrait croire à une montée en National. Un cap à franchir pour monter en ligue 2, le chemin reste encore long pour le club noir et rouge mais avec un bon effectif, le club préfère d’abord se préoccuper du présent. Celui de son ascension à la fin de saison. Et ils y croient pour une bonne saison. Le club a déjà recruté quatre renforts pour cette saison avec le retour de son ancien gardien de but de 22 ans, Brian Picart et deux autres défenseurs en provenance du Jura sud Foot, en la personne de Sorin Cucu et de Guillaume Sert. Il arrive en provenance de L’Us Lusitanos de Saint-Maur.
Le Barea William Gros s’est engagé ainsi avec le club de National 2, le FC Fleury 91, où il retrouve deux autres malagasy, Zotsara Randriambololona et Mario Bakary.
« Le fait que Fleury est l’un des clubs les plus malagasy de France a pesé dans mon choix. J’ai le plaisir de me retrouver à Fleury. J’ai pu côtoyer en sélection certains joueurs et compatriotes. C’est bien de voir que Fleury est aussi proche de Madagascar et le club fait confiance également à des joueurs malagasy pour l’avenir », avance William Gros. Rappelons que l’attaquant international était sur la manette d’un club égyptien Al Ahly mais il préfère rester dans l’hexagone au vu du schéma de son objectif.
« Au club, au coéquipier, au staff, je tiens à vous remercier pour la confiance et l’opportunité que vous m’avez données durant ces 3 saisons, c’était un honneur et une fierté de porter le maillot de l’As Vitré. Malgré la fin de saison dramatique, je n’ai aucun doute sur la remontée du club en N2. Bonne continuation à vous tous et merci pour tout».
Recueillis par E.F.
Les sénateurs ont adopté le projet de loi portant modification du code de la communication en fin de semaine dernière. Les membres de la Chambre haute du Parlement ont apporté plusieurs amendements au projet de texte. Les sénateurs ont maintenu les dispositions de l’article 19 du code de la communication, supprimé par le projet de texte soumis par le ministère de la Communication et de la Culture. L’article 19 du code de la communication médiatisée stipule l’interdiction de la publication non autorisée des débats à huis clos, des rapports ou tout autre document tenus ou établis au sein des institutions de la République pouvant compromettre l’ordre public ou la sécurité nationale dont l’appréciation relève des juridictions. Les sénateurs ont même été plus fermes. « Est interdite la publication des débats à huis clos, des rapports, ou tout autre document, tenus ou établis au sein des institutions de la République » stipule l’article 6 du projet de texte adopté par les sénateurs.
Cette disposition empêche notamment la presse de publier les informations issues d’une réunion non publique, tout simplement. Cette disposition manifestement contraire au droit à l’information, enlève l’essence même du journalisme d’investigation. Visiblement, l’exigence de redevabilité transparence continue à hérisser certains. Dans toute démocratie, ces principes sont pourtant nécessaires au bon fonctionnement des institutions. Mais, peut-être, les parlementaires ont-ils simplement eu peur que ne soit levé entièrement le voile entourant certains de leurs huis clos ? Est-il encore utile de rappeler que les parlementaires sont de gros friands de ces séances à huis clos souvent mises à profit par ces parlementaires pour revendiquer certains de leurs avantages, ce qui n’est plus qu’un secret de polichinelle… Avant les sénateurs, une majorité des députés, en décembre de l’année dernière, avaient déjà affiché leur refus de donner aux journalistes le droit de rapporter les faits des débats à huis clos. Ce droit avait fait partie des demandes faites par les gens des médias lors des différentes consultations régionales menées par le ministère de la Communication et de la Culture.
La Rédaction
En cette période hivernale, les professionnels de la santé, en accueillant un patient, ne sont pas en mesure de savoir d’emblée s’ils sont confrontés à une « simple » maladie saisonnière (grippe, rhume, toux) ou au contraire à un cas de Covid-19. Le problème se pose particulièrement pour les médecins libres, notamment lorsqu’ils sont face à de cas fortement suspects. Nous avons posé la question au président de l’Ordre national des médecins de Madagascar, le docteur Eric Andrianasolo.
D’après notre interlocuteur, selon un protocole convenu avec les autorités sanitaires, les praticiens du privé qui sont face à de telles situations sont invités à appeler le Centre de commandement opérationnel (CCO) à travers le 913, lequel dépêchera immédiatement une équipe qui effectuera un prélèvement sur le patient suspecté. En cas de test positif, ce dernier sera hospitalisé et les recherches et les précautions sur les éventuels cas contacts seront aussitôt déclenchées. De cette manière, les médecins libres contribueront donc au dépistage et au traçage des nouveaux cas qui auraient pu éventuellement échapper aux agents du ministère de la Santé.
Il reste cependant que, certains généralistes, craignant d’être confrontés au nouveau coronavirus, rechignent à recevoir des patients présentant les mêmes symptômes que le Covid-19. « Les médecins, comme tout personnel de santé en contact avec des malades, doivent avoir des équipements de protection. Cela dépend cependant des situations. Il peut s’agir d’équipement d’usage courant, comme les blouses, auquel il faut ajouter les mesures de précautions supplémentaires, comme le lavage fréquent des mains, du local et des matériels ou encore la distanciation de un mètre dans les salles d’attente », fait remarquer le docteur Eric Andrianasolo. Néanmoins, « pour les établissements dédiés au Covid-19, les équipements de protection individuels ou EPI sont de rigueur », précise-t-il.
Pétition
Le président de l’Ordre national des médecins d’insister sur le point que « tout personnel de santé, qu’il relève du public ou du privé, est concerné par cette pandémie de Covid-19 ». Tout en soulignant l’ampleur de la mission, lui de lancer un appel à la solidarité à l’endroit de l’ensemble du personnel médical du pays face à cette lutte commune contre la pandémie du nouveau coronavirus, « une lutte pour sauver la Nation », selon ses termes. Le docteur Eric Andrianasolo de faire remarquer d’ailleurs que les professionnels de la santé ne sont pas seuls dans ce combat. Et lui de mentionner les techniciens malagasy qui ont mis au point un respirateur fabriqué avec des éléments disponibles sur place. Ou encore les entreprises locales qui se sont converties à la confection d’EPI (masques, visières, surblouses, combinaisons, surchaussures,…), lesquels ont la particularité d’être non seulement moins chers que les produits importés mais aussi recyclables.
Notons pour terminer qu’en France, en avril de cette année, les médecins libres avaient revendiqué, à travers une pétition, le « droit d’aller au front » (de la lutte contre le nouveau coronavirus, ndlr), en réclamant l’autorisation de prendre en charge des patients atteints du Covid-19 qui les approchent. En guise d’argument, l’initiateur de la pétition, le docteur Eric Menat, avait soutenu : « Les médecins généralistes pourraient sauver des vies mais on les en empêche ! Les médecins généralistes pourraient éviter des milliers d’hospitalisations mais on les en empêche ! Les médecins généralistes pourraient contribuer à permettre une sortie plus rapide du confinement mais on les en empêche ! » (Voir notre édition du 8 avril 2020).
Recueillis par Hery Mampionona
Le débat tourne actuellement autour de l’appui au secteur privé durant cette période de crise sanitaire. Lorsque le Gouvernement a appuyé une partie des opérateurs dans le secteur informel, ceux dans le secteur formel réclament également une subvention. Ils ont ainsi proposé une aide au paiement des salaires des personnels allant jusqu’à 50 milliards d’ariary par mois à l’endroit des 300 000 salariés affiliés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNAPS). En effet, toutes les entreprises subissent en ce moment une baisse considérable de leur chiffre d’affaires. Par conséquent, les sociétés manquent de trésorerie faute de vente. Suite à leur cri de détresse, le Président de la République ainsi que tous les membres du Gouvernement les ont accueillis à Iavoloha, mercredi dernier. Ce fut l’occasion pour les deux parties de proposer les dispositions à prendre pour relancer l’économie. Le Gouvernement a proposé le rallongement de l’échéance fiscale ainsi que la mise à la disposition des entreprises un financement à taux bonifié. Mais le secteur privé a partagé leur déception à l’issue de cette rencontre. Les chefs de groupement ont attendu une mesure plutôt immédiate c’est-à-dire un plan de survie au lieu d’un plan de relance. Le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato, de sa part, persiste et signe durant son intervention dans la chaine de télévision nationale, vendredi dernier, que cette requête reste irrecevable. « L’Etat n’a pas le moyen financier de subventionner le secteur privé vu le ralentissement de l’économie et ses effets sur la finance publique. En plus de cela, les besoins en trésorerie varient en fonction des entreprises. Il sera difficile de déterminer à la fois les bénéficiaires et le montant exact à allouer au secteur privé. Cela va créer encore plus de polémiques si certaines entreprises en bénéficient et d’autres non. La population attend une égalité de traitement surtout quand il s’agit d’une subvention », justifie-t-il. Rappelons que le Gouvernement a dû emprunter une somme allant jusqu’à 598 millions de dollars auprès des bailleurs de fonds durant cette période de pandémie. Le Gouvernement a utilisé par la suite une grande partie de ce financement pour équilibrer le budget de l’Etat suite à la hausse des dépenses et la baisse des recettes.
Solange Heriniaina
De retour dans le pays depuis quelques jours. Les 176 travailleuses migrantes en situation de vulnérabilité et le bébé de 13 mois, récemment rapatriés de Koweït, sont actuellement mis en quarantaine dans deux sites d’hébergement temporaires, situés à Ambatomirahavavy. Entre de bonnes mains, elles bénéficient d’une prise en charge complète, dont la couverture des besoins de première nécessité, comme l’hébergement, l’alimentation et les produits d’hygiène. De plus, une assistance psycho-sociale a été proposée aux femmes ayant subi des violences, ou présentant des troubles de stress post-traumatiques liés à de possibles situations d’exploitation dans le pays de destination. Plusieurs cas vulnérables ont bénéficié d’une prise en charge médicale. Une ligne téléphonique a été mise à disposition de manière gratuite à ces femmes pour leur permettre de communiquer avec leurs proches. Hier, chacune d’elles a reçu un « kit de dignité » remis par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), lors d’une visite des autorités et des partenaires du Système des Nations unies (SNU). Cette assistance a été fournie dans le strict respect des mesures sanitaires en vigueur, avec pour premier soucis le suivi et la protection de la santé et le bien-être de ces femmes, des personnes investies dans leur prise en charge et de la population en général. « Nous saluons les efforts de l’ensemble des partenaires nationaux pour assurer le rapatriement de ce groupe de femmes vulnérables à Madagascar… Nous sommes fiers de pouvoir contribuer au retour de ces jeunes femmes dans leur foyer et famille respective », a souligné le Professeur Charlotte Ndiaye, coordinatrice résidente du SNU.
Vers un soutien à l’intégration socioéconomique
Selon le ministère des Affaires étrangères, plus d’un millier de ressortissants malagasy vivent à ce jour en situation de grande difficulté à l’étranger. La pandémie de Covid-19 a créé une situation inédite. A cet effet, plusieurs centaines de milliers de migrants de toute nationalité se sont retrouvés bloqués à travers le monde. Leur rapatriement implique la mobilisation de moyens logistiques et matériels considérables. « La plupart d’entre nous ont des papiers expirés, sans parler l’existence du coronavirus. Raison de plus pour rentrer à Madagascar. Maintenant, nous sollicitons l’appui de l’Etat et des partenaires pour recommencer notre vie ici et identifier des activités génératrices de revenus », nous confie l’une des travailleuses migrantes rapatriées. Effectivement, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Organisation internationale du Travail (OIT) prévoient de renforcer leurs appuis, à moyen terme, à l’intégration socioéconomique des personnes rapatriées et à la prévention des migrations risquées. Ceci pour faire face à la crise sanitaire actuelle, impactant fortement le secteur de l’emploi, surtout les travailleurs migrants. Le SNU, pour sa part, propose des accompagnements à ces femmes pour développer des activités locales d’agriculture et d’élevage génératrices de revenus. D’ailleurs, des projets y afférents sont déjà en cours, entre autres celui sur la réduction du phénomène migratoire par une approche transformative sensible au genre et un appui aux chaînes de valeur agricoles dans la Région de SAVA. Celle-ci fait partie des 12 Régions d’origine de ces femmes travailleuses migrantes. Pour information, les résultats des tests PCR effectués sur elles sont tous négatifs. Les autorités et partenaires onusiens sont en ce moment en pleine organisation de leur transfert vers leurs localités et régions d’origine.
Recueillis par Patricia Ramavonirina
Déférés au Parquet du Pôle anti-corruption des 67Ha hier, huit personnes dont des hauts responsables au niveau du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel (MENETP), des complices et des fournisseurs ont été placés en détention préventive, a-t-on appris de sources judiciaires.
Les enquêtes liées à la lutte contre la corruption ont visiblement repris. Le Bureau Indépendant anti-corruption (BIANCO) vient d’achever les investigations dans le dossier concernant deux marchés lancés par le MENETP pour l’achat de bonbons pour un montant de huit milliards d’ariary et pour l’achat de savons de ménage et de bidons jaunes pour une valeur de cinq milliards d’ariary. Le dossier a alors été transmis au Pôle anti-corruption.
Selon une source proche du dossier, huit personnes dont de hauts cadres du MENETP et des fournisseurs ont été présentés au juge d’instruction près ladite juridiction. D’après les informations, mise à part l’ancienne ministre de l’Education nationale, le directeur général de l’Education fondamentale et de l’Alphabétisation (DGEFA), le directeur chargé des Affaires administratives et financières (DAF), la Personne responsable des marchés publics (PRMP) seraient impliqués dans l’affaire. D’autres noms sont également cités dans les enquêtes diligentées par le BIANCO, à savoir des responsables des entreprises qui ont bénéficié de ces marchés ainsi que d’autres complices qui ont permis la commission de ces infractions de grande envergure.
Ils ont été auditionnés pour des soupçons d’abus de fonction, de favoritisme, de corruption passive et active, de faux et d’usage de faux. Il s’agirait de l’affaire scandaleuse d’achat de bonbons sucettes pour 8 milliards d’ariary pour le compte du ministère de l’Education nationale. Cette affaire qui avait défrayé la chronique en fin du mois de mai dernier avait manifestement entraîné le limogeage de la ministre par le Président de la République, au début de ce mois. Outre le montant de la marchandise, les contours de l’attribution du marché de gré à gré avait attisé les soupçons.
D’après les explications, l’intervention des responsables compétents auraient empêché le paiement des dépenses qui auraient toutefois bel et bien été engagées par le ministère. Et ce, avant que les responsables auprès de ce département ne fassent machine arrière sous le poids des tensions occasionnées par le scandale. Un rétropédalage qui est arrivé trop tard car les procédures de la prestation ont été bel et bien entamées. D’ailleurs, les fournisseurs ont déjà livré une bonne partie des marchandises.
La Rédaction
Au moins une personne a perdu la vie et deux autres grièvement blessées lors des accidents de la circulation survenus entre la nuit de jeudi et hier matin, et ayant surtout impliqué des motos, dans la Capitale et ses environs. A commencer par le drame qui a emporté tragiquement, dans la soirée du jeudi, un motocycliste sur un chemin passant près de la cité des étudiants entre Ankatso et Ambohipo. Des témoins affirment qu’un 4x4 l’avait percuté à cet endroit-là avant qu’il ne disparaisse vers une destination inconnue. Sur place, un constat révèle que la chance était mince pour le motard de survivre à un tel choc. Rien qu’à voir le sang qui s’échappait de son crâne par où était vissé encore le casque, le prouve. Interrogée, la Police affirme que la brigade des accidents ne s’était pas encore exprimée sur celui-ci.
Pas plus tard qu’hier, vers les premières heures de la matinée, deux motos qui se sont croisées, s’étaient télescopées à Ambatomirahavavy. La collision s’est produite dans un virage. Les motocyclistes sont grièvement blessés, sans parler de l’importance des dégâts observés sur les deux-roues mêmes. Les circonstances de la collision restent encore floues si bien qu’il était encore impossible de déterminer la responsabilité lors de cet accident. Cependant, des témoins ont avancé que l’une des motos n’aurait pas bien serré sa droite au moment d’attaquer le virage. La Gendarmerie a fait le constat.
Franck R.