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Le Tribunal financier d’Antananarivo a effectué un rapport public au titre de l’année 2018/2019. Dans le cadre du jugement des comptes des Collectivités territoriales décentralisées, le Tribunal a constitué le comptable de la Commune urbaine d’Antananarivo débiteur de la somme de 39 621 826 ariary, relatif à la construction d’un sanitaire.
Audience solennelle, hier, au sein du Tribunal administratif et financier d’Antananarivo. La raison, le tribunal financier a présenté son rapport public au titre de l’année 2018/2019. La cérémonie a été dirigée par le président du tribunal financier Ratsimandrava Solonirina, en présence du secrétaire général du ministère de la Justice Imbiki Herilaza et des autres invités. Les juges financiers ont principalement jugé les comptes des Collectivités territoriales décentralisées que sont les communes.

La Commune urbaine d’Antananarivo a particulièrement été mise en exergue dans ce rapport. Les juges financiers ont décelé un cas de non production de la convention relative aux travaux de construction d’un sanitaire. Pour la gestion 2003, au temps du PDS Ramiaramanana Patrick, le Tribunal financier d’Antananarivo a enjoint le comptable de produire la convention correspondant à la dépense de construction d’un sanitaire à Soarano/Antanimbarinandriana, d’un montant de 39 621 826 ariary pour justifier la réalité de la dette et d’asseoir la validité de la créance.
Mais dans sa lettre de réponse, en date du 12 décembre 2017, le comptable titulaire de la gestion se contente de relater les actions qu’il a entreprises et les difficultés qu’il a rencontrées. Il n’a ainsi pas fourni la preuve du reversement. Le Tribunal a estimé non satisfaisantes ses réponses. Le comptable a été constitué débiteur de la somme de 39 621 826 ariary envers la Commune urbaine d’Antananarivo par jugement définitif.

Commune d’Arivonimamo et Trésorerie générale d’Antsirabe

Les comptes financiers d’autres communes ont également été scrutés au peigne fin par les juges financiers. Pour le cas de la Commune Urbaine d’Arivonimamo, il a été décelé un cas de paiement irrégulier d’indemnités de responsabilité du régisseur-percepteur de recettes. Lors de l’examen des pièces justificatives de la gestion 2015, il a été constaté que le régisseur-percepteur de la Commune a reçu des indemnités de responsabilité, au titre de la période allant du mois de mai 2014 au mois de mai 2015, soit 12 mois, pour un montant total de 650 000 ariary soit 50 000 ariary mensuel. Le Tribunal a enjoint au comptable d’apporter la preuve du reversement de la somme de 650 000 ariary correspondant à l’indemnité payée en trop ou toute autre justification à sa décharge. En réponse, le comptable a envoyé par quittance la preuve du reversement de l’indemnité indument payé.
La Trésorerie générale d’Antsirabe n’échappe pas au contrôle du Tribunal financier. Dans ce cas-ci, la Trésorerie générale d’Antsirabe a effectué des achats de papiers A4 imputés au compte de consomptibles informatiques. Ainsi, la Cour a  prononcé un débet d’un montant de 165.000 ariary correspondant à l’achat de papier A4 à l’encontre du comptable pour le paiement des dépenses de fournitures de bureau en violation de la règle de la spécialité des crédits.

En marge de la cérémonie, le président du Tribunal financier d’Antananarivo a expliqué l’esprit à l’origine de ce rapport public. D’une part, les Collectivités territoriales décentralisées et le Tribunal financier ont le devoir de redevabilité envers les citoyens sur la perception des recettes et l’engagement des dépenses publiques. D’autre part, les agents de l’Etat ont l’obligation de transparence sur l’utilisation des deniers publics. Les citoyens qui paient les impôts ont le droit connaître les détails de l’utilisation des deniers. Enfin, ce rapport a un rôle dissuasif à l’endroit des comptables et ordonnateurs des deniers publics. Des arrêts de débet peuvent en effet être prononcés à leur encontre.

Quant au secrétaire général du ministère de la Justice, il a loué l’audace des juges financiers dans la présentation de ce rapport public. Les investigations des juges financiers constituent un outil d’évaluation et d’orientation pour les dirigeants, notamment pour les comptables publics et les ordonnateurs. Quoi qu’il en soit, le secrétaire général a souligné que les portes du Tribunal financier et du ministère de la Justice restent ouvertes aux usagers du service public de la justice.

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La une du 27 février 2020

La 14eme journée du championnat de Madagascar de football Orange Pro League propose trois derbis pour les 29 février et 1er mars. As Jet Mada défiera la CNaPS Sport Itasy ce dimanche au stade By Pass à 14h30.  Un match en pôle d’attraction de cette compétition car, une victoire pourrait  déjà propulser Jet Mada, 4eme avec 24 points sur le podium du classement. Par contre, en cas  de victoire des caissiers, ce dernier pourrait être aux commandes si Cosfa, leader provisoire du classement  perd  son match devant Elgeco Plus, dans son jardin au By Pass, le dimanche 1er mars.

Plusieurs internautes, surtout ceux dans les Régions reculées ne les voient sûrement pas à cause du non-accès à Internet. Pourtant, elles sont « belles » et bien présentes sur la toile. Cette face cachée d’Internet est pourtant très visitée à l’échelle internationale : les sites pornographiques. Et pas n’importe lesquels. Il s’agit de sites internet consistant à voir des jeunes filles, ou « model webcam » - parce que c’est le nom du métier à l’étranger - se pavaner nues en direct, devant leur webcam. Un métier qui ne s’applique pas aux filles malagasy qui s’y sont inscrites puisque la plupart d’entre elles n’assument pas leurs actes. Et pour preuve, la plupart des « Model webcam » malagasy cachent pendant l’intégralité des vidéos leur face et ne parlent quasiment pas, tout cela par crainte que des amis ou familles les reconnaissent.

Le dernier vol entre le pays des pizzas à l’île vanille date du 9 janvier.  L’Organe mixte de conception (OMC) à Nosy Be, de son ressort territorial, a annoncé hier la suspension  temporaire de la liaison aérienne entre Nosy Be et Milan, assurée par une compagnie aérienne italienne dénommée « Neos S.p.A ». Cette entité qui veille à l’exécution des mesures de sûreté générale tient à ce que ce dispositif soit appliqué. En effet, de telle décision requiert  obligatoirement la validation des autorités gouvernementales qui n’ont pas encore donné le feu vert.

 

Dernièrement, plusieurs faits qui incriminent les personnels médicaux ont circulé sur les réseaux sociaux. Quelques semaines de cela, un cadavre a été exhumé après que des publications ont été faites  sur Facebook concernant le vol de  son organe après son opération par des officiers de santé. Il y avait aussi l’accusation à l’endroit des chirurgiens de la maternité de Befelatànana  ayant procédé à l’opération d’une jeune femme âgée de 21 ans lors de son accouchement  mais qui a succombé.

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Apocalyptique !

COVID-19 ou 2019-nCoV fait peur. Apparu pour la première fois à Wuhan, dans un marché de poisson, dans la province de Hubei  en Chine, à la fin de l'année 2019, le Coronavirus, un mystérieux virus, présentant les mêmes symptômes que SRAS  (2003) se propage à la vitesse de la … lumière. Très vite, elle devient une menace planétaire. Les pays voisins ou frontaliers ont été les « premiers servis ». Certains alarmistes spécialistes de la panique se précipitent à fanfaronner que c'est le début de la fin du monde. En tout cas la Chine, le géant asiatique et deuxième puissance économique mondiale tremble de peur. Dans ce contexte apocalyptique, le risque de pandémie se précise.

 

Un début prometteur. Lancée le 13 janvier dernier, la nouvelle compagnie aérienne opérant sur le réseau domestique, GS Airlines (Groupe Sipromad) va désormais procéder au renforcement de sa flotte. Il procédera ainsi dans les mois à venir à l’acquisition de deux nouveaux appareils. « Après avoir accueilli le vice-président de l’avionneur ATR, GS Airlines dont les opérations sont suivies par Larissa Ratsiraka, directrice marketing du groupe, a reçu un représentant d’Embraer à la fin du mois de janvier, pour bien définir son choix.

Digne de Houcine Arfa. C'est ainsi que l'on peut s'exprimer en apprenant hier tard dans la soirée, la manière avec laquelle Raoul Rabekoto Arizaka a quitté le pays, alors qu'il est sous le coup d'une l'IST (Interdiction de sortie du territoire), suite à des faits douteux intervenus lorsqu'il a été à la tête de la CNaPS (Caisse nationale de prévoyance sociale).

 

Quand est – ce qu’on va changer ? La question se pose à juste titre étant donné les réactions et comportements d’une frange de citoyens malagasy face aux divers évènements dans le pays en ce moment. L’avènement du nouveau régime du Président Andry Rajoelina a ouvert la voie vers une nouvelle aspiration à un véritable développement pour la population malagasy. D’ailleurs, les projets de développement promis par l’actuel homme fort du pays sont tous aussi ambitieux les uns que les autres. Néanmoins, comme on le répète si souvent dans les discussions de salon, les ateliers, les colloques, et autres débats à thème : la mentalité fait, encore et toujours, défaut dans ce parcours vers le développement.  

 

Fil infos

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Editorial

  • La fin d’une présence ! 
    L’USAID ferme définitivement ses portes. Présente à Magasikara depuis 1984, l’Agence américaine pour le développement quitte pour de bon le pays. Fondée le 3 novembre 1961 par l’administration américaine du temps de John Fitzgerald Kennedy, le 35 ème Président des Etats-Unis, l’United States of America Agency for international Development (USAID), présente dans la Grande île depuis 40 ans, fut un pilier de l’aide internationale américaine. A Madagasikara, les domaines d’activités privilégiés par l’USAID tournaient autour des secteurs sociaux prioritaires comme la lutte contre la pauvreté, assistance pour la consolidation de la résilience de la population, amélioration de la santé publique, la sécurité alimentaire, etc.

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