Super User

Super User

Débordés. En cette situation d'urgence, les personnels de santé sont contraints de travailler dans des conditions inhabituelles et parfois atypiques. Vendredi dernier, lors d'une rencontre entre les syndicats et associations des personnels médicaux avec les représentants du ministère de la Santé, organisée auprès du siège dudit ministère sis à Ambohidahy, ils ont témoigné à propos de la trop lourde charge au niveau de leur travail,  notamment de longues heures de travail se traduisant par l'absence des périodes de repos.

La friction entre l’Assemblée nationale et la Gendarmerie nationale est résolue, a expliqué hier le député Jean Michel Henri. Elle a pris naissance suite à une dispute et violence perpétrée sur la personne de la députée de Besalampy, Mamizara Yasmirah Leaticia, par un gendarme à Mahitsy.

 

Des embouteillages monstres, des trottoirs abondés de marchands, des piétons qui marchent tranquillement dans les rues, des motos et bicyclettes en double montée,... Le premier jour de reconfinement total semble être un échec, si l’on tient compte de ces faits constatés dans la matinée d’hier à Antananarivo et ses périphéries. La foule était au rendez-vous du côté d’Ambohimanarina, Ambohibao, Andravoahangy, Ambodin’Isotry, Anosibe, Anosizato, Ampitatafika, etc. De plus, des boutiques et commerces sont restés ouverts, malgré les consignes.

Les légumineuses, le riz local et « Makaolika », les huiles cachetées ont disparu en peu de temps des étalages des épiceries et grossistes. En effet, durant la journée d'hier où le reconfinement a débuté, beaucoup de gens se sont rués vers les lieux de vente des produits de première nécessité (PPN) de la Capitale, notamment les épiceries et grossistes au niveau des Fokontany.

%PM, %06 %783 %2020 %17:%Juil

JIRAMA, de gros efforts !

Pour la première fois,  on sent quelque chose de positif qui émane du côté d’Ambohijatovo. En effet, la Société nationale Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) entreprend depuis l’installation de la nouvelle équipe dirigée par le nouveau directeur général Vonjy Andriamanga. De nouvelles mesures courageuses de nature à redorer le blason de la Société se mettent en place.

 

La Chine à travers l’Organisation mondiale de l’économie publique a fait don de 14 tonnes  d’équipements de protection individuelle ou EPI destinés aux agents de Santé, 24 respirateurs, 10 000 thermomètres ainsi que des produits désinfectants. La cargaison transportant ces donations sont arrivés à l’aéroport d’Ivato dans l’après – midi d’hier.  Une délégation gouvernementale composée du ministre de la Santé publique et le ministre de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics, ainsi qu’un représentant de la Présidence en la personne du secrétaire général ont réceptionné les dons. D’après les informations, des membres de l’association précitée ont, au cours d’un passage à Madagascar, constaté les besoins du pays en termes d’équipements destinés à lutter contre la pandémie du Covid-19.

 

1254. Selon un décompte du ministère des Affaires étrangères malagasy, au début du mois de juin dernier, ce serait le nombre de ressortissants malagasy bloqués à l’étranger, qui se sont signalés auprès des ambassades malagasy, pour demander à être rapatriés. Avec l’arrivée hier en début d’après-midi à l’aéroport international d’Ivato d’une troisième vague de rapatriement, près de 700 malagasy restent donc encore à rapatrier au pays.  

 

« Tout le monde ne le sait peut-être pas. Mais il a bel et bien existé un État malgache pleinement indépendant avant son annexion par la France en 1896. Dès lors, à la souveraineté originelle que la France prétend avoir instaurée sur les îles Éparses du canal de Mozambique par voie de découverte et d’occupation effective à la fin du XIXe siècle, le représentant malgache aux Nations Unies a pu opposer, le 27 novembre 1979, la souveraineté traditionnelle de la Grande Ile sur chacun des îlots aujourd’hui revendiqués par les autorités d’Antananarivo ».

 

%PM, %06 %776 %2020 %17:%Juil

LA UNE DU 07 JUILLET 2020

Scène inouïe vers le milieu de la journée samedi dernier sur une portion de la voie rapide du By-pass menant  vers Ambohimangakely. Un homme de 45 ans environ s’est tué de façon tragique en se jetant sous les essieux d’un poids lourd, une semi-remorque, lancé à toute vitesse. Le résultat fut effroyable, rien qu’à voir l’état de la victime. D’après un témoin, on dirait que ses jambes avaient été dépecées au hachoir. On n’en parle plus les hématomes qui marquèrent son corps entier.   Malgré pourtant le polytraumatisme qui l’a ainsi affecté, le malheureux n’a pas succombé sur le coup. Il ne le fut qu’après quelques instants qui ont accompagné son admission dans le service des urgences de l’HJRA Ampefiloha. Ce qui sous-entend qu’il a eu encore l’occasion de s’exprimer pour expliquer son geste fatal, avant qu’il ne rendît donc l’âme.
« L’inconnu a expliqué sa crainte terrible de l’épidémie de Covid-19 et d’en être contaminé, et a donc choisi de mettre ainsi un terme à son existence de cette façon », confie un témoin. Le chauffeur routier mis en cause a pris ses responsabilités, et il n’a pas pris la fuite. Il a même participé à l’évacuation du piéton vers ce centre de soins de la ville. D’après notre source, on ne sait exactement rien encore à propos de la victime. Hier, aucun de ses proches ne s’était pas encore présenté à la morgue pour constater de visu.
On peut dire que le week-end dernier avait été marqué par des accidents meurtriers de la circulation, du moins pour samedi. Car si tel se présentaient les choses sur le By-pass, elles s’étaient manifestées autrement du côté de Tanjombato, au cours de la soirée du samedi. Là, un piéton d’une trentaine d’années fut également fauché à mort par une voiture. Sous l’impact, qui fut très violent, le trentenaire a succombé sur le coup. Cependant, personne n’était en mesure d’en savoir un peu plus,  étant donné que le véhicule reste introuvable, le chauffeur ayant décidé de continuer simplement sa route après le drame. Quant à la victime, elle a souffert d’un traumatisme crânien mais aussi de graves lésions sur le dos. D’après un témoin, c’était un taximan, qui était passé sur le lieu de l’accident, qui a pris la décision de la transporter dans le même établissement hospitalier que nous venons de mentionner. Par contre, à bien entendre notre source, le piéton aurait déjà succombé au cours de son évacuation à l’hôpital. Pour le premier comme lors du second cas, les Forces de l’ordre ont déjà ouvert une enquête.
Franck Roland

Fil infos

  • Tentative de déstabilisation de la Refondation de la République - Deux étrangers arrêtés
  • Gen Z Madagasikara - Le meeting reporté pour l'instant
  • Lake Village Ivato - Les appartements désormais mués en… cités universitaires
  • Actu-brèves
  • Présidentielle anticipée - La HCC assouplit le délai constitutionnel de 60 jours
  • Loi de Finances 2026 - Quand le budget trahit le renouveau
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
Pub droite 1

Editorial

  • Souvenir douloureux
    Trois longues décennies après, le poids de la douleur pèse encore sur le cœur ! Le 6 novembre 1995, un implacable incendie réduit en cendres le Palais de Manjakamiadana. Trente ans plus tard, le 6 novembre 2025, la douleur reste vive et brise le cœur des gens notamment ceux ou celles étant originaires de l’Imerina. Une telle précision sert à survoler la susceptibilité des uns et à prendre soin de la frustration des autres. Le « Rovan’ny Manjakamiadana » que le feu a détruit sans pitié servait de domaine royal de l’Imerina. Les rois et reines des Hova, comme aimaient bien les étrangers et surtout les colons l’appeler ainsi, en guise de raillerie, vivaient dans ce Palais et ce depuis Andrianjaka. Certes, avant ce fils de Ralambo qui a investi la colline d’Analamanga qui sera le « Tananan’Iarivo », il y a le Rova d’Ambohimanga, le Rova d’Ambohidrabiby, etc. Le…

A bout portant

AutoDiff