Il a toujours été précisé que les fonctionnaires de l’Etat au service de l’éducation enregistrés auprès du ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et professionnel (MENETP) bénéficient la somme de 50000 ariary à titre d’indemnité forfaitaire d’enseignement et de résidence, et ce à partir du mois de janvier 2020. A défaut de procédure, cette somme n’a pas encore été versée dans leur solde au mois indiqué mais va être allouée au plus tard cette semaine. Devant les réactions des bénéficiaires face à ce retard, le ministère de tutelle a tenu à apporter des explications. Lors d’un point de presse hier à Anosy, Josoa Iasisambatra Rijasoa Andriamanga, numéro Un du MENETP a avancé que des efforts ont été déployés pour que les personnels du ministère jouissent les mêmes droits. D’après d’autres informations fournies, le ministère en question a fini par traiter tous les documents s’y rapportant. La balle a déjà été renvoyée au ministère de l’Economie et des Finances.
De qui se moque-t-on ? Un quotidien national titrait à la Une de son journal l’autre fois « TIM et HVM main dans la main contre le régime ». Des losers, indésirables auprès de l’opinion, se donnent la main dit-on. Visiblement, le ridicule ne tue pas. En la salle Ravinala (Carlton) à Anosy, l’ancien parti au pouvoir se donnait rendez-vous ce lundi 24 février pour une « conférence- débat » au cours de laquelle les barons aux cravates bleues dénoncèrent selon leurs propres termes les « dérives du pouvoir ». Des anciens de ceci ou des ex de cela s’étaient ridiculisés à critiquer le régime IEM. Des parlementaires HVM d’Anosikely complétaient le tableau. Les sénateurs Andriamandavy VII et Beranto Alexandre qui, à leurs habitudes, crachaient leur venin contre les dirigeants en place.
Nouvel objectif. Le plan de redressement de la compagnie aérienne nationale malagasy, « Alefa 2027 » élaboré avec Air Austral n’a pas eu l’effet escompté. En trois ans, aucun changement positif n’a été constaté au niveau d’Air Madagascar. La situation n’a pas vraiment évolué depuis. Le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie a ainsi établi un plan de « secours » pour remédier à cette situation et rendre effectif le redressement de notre compagnie aérienne. « Cette stratégie se déroule notamment en plusieurs étapes. En premier lieu, nous devons régler dans les plus brefs délais la sortie ou du moins la réduction des parts d’Air Austral dans le capital d’Air Madagascar. Ensuite, nous mettrons en place une nouvelle équipe de direction. Notre compagnie possède de nombreux experts.
Une fâcheuse habitude. Les pluies diluviennes ont, comme à l’accoutumée, mis à mal les infrastructures routières de la Capitale malagasy. A Antananarivo, la Capitale malagasy, plusieurs rues se sont dégradées. Des routes qui ont, pourtant, à de maintes reprises, fait l’objet de réhabilitation, mais qui sont aujourd’hui déjà complètement à refaire. Dans plusieurs endroits, les automobilistes sont de nouveau obligés de rouler en fonction de larges trous qui recouvrent la chaussée. C’est le cas notamment aux 67ha où les routes sont devenues de véritables cauchemars pour les usagers. Chaussée complètement décapée, trous remplis d’eau stagnante et boue, sont visibles sur les chemins de ce quartier.
L’espoir renaît. Le « Deep South », meurtri par le « Kere », une sécheresse sans précédent, retrouve l’espoir de vivre. En effet, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina s’est déplacé dans le Grand Sud de l’île, notamment dans les Régions Androy, Anosy et Atsimo Andrefana, pour apporter du réconfort à la population. Comme tout Raiamandreny pleinement conscient des besoins de ses « enfants » dans la douleur, il ne débarquait pas les mains vides. Aides d’urgence, des solutions palpables à long terme et des conseils d’encouragement, Rajoelina ne ménage point les efforts. Certainement, le geste de bienveillance du numéro Un du pays ranime l’espoir de tout un peuple désemparé.
Grosse cerise sur le gâteau, la pluie pointe au rendez-vous ! Pratiquement absentes durant les cinq derniers mois, de fortes précipitations arrosèrent le sol aride du Sud. Une bonne nouvelle qui tombe du ciel et ce après les descentes du Président Rajoelina.
Simple coïncidence ou bien sous de bons auspices d’un concours de circonstance, de toute manière quelle que soit la version évoquée, la tombée à grandes gouttes de la pluie réjouit la population. Forcément, ces concitoyens, longtemps soumis au caprice de la nature, associent qu’on le veuille ou non la bonne surprise aux récentes visites du Chef de l’Etat Rajoelina Andry auprès d’eux.
Les détracteurs fervents des réseaux sociaux ne ratent pas l’occasion de banaliser la réconfortante nouvelle. C’est tout comme la pluie déclenche en eux une certaine gêne ! Selon leurs délires de fous aliénés, il s’agit de vulgaires pluies artificielles. Voudraient-ils insinuer ainsi que l’Eternel Bon Dieu se moque du malheur de ces pauvres gens ? Et qu’il a fallu faire intervenir les connaissances de l’homme pour arroser le sol sec du Sud. Quel mépris au sort invivable du « Vahoaka » !
Il y a une réalité que l’on ne peut pas ignorer : depuis l’arrivée au pouvoir du jeune Président de la République, en début de l’année 2019, voilà un an déjà, le pays se rajeunit. De grandes et louables réalisations ont été mises en route. Pour ne citer que la construction à Mahamasina d’un grand stade, aux normes internationales. Vu l’élan et l’engouement national provoqué par l’exploit inédit des Barea, l’ancien Stade municipal ne suffit plus à contenir les amateurs du ballon rond. Les travaux se termineront avant le début de la célébration de la Fête de l’Indépendance, le 26 juin qui coïncide d’ailleurs avec le soixantième anniversaire de cette date historique. La réhabilitation avec un air de modernisation du Palais de la Reine figure parmi les grands chantiers en cours. Depuis l’incendie en 1995, ce patrimoine national n’a jamais fait l’objet de sérieuses « retouches ». Il fallait attendre l’avènement du régime IEM pour que ce monument emblématique et légendaire retrouve son lustre d’antan. La remise des travaux se fera aussi avant la date du 26 juin. Les réhabilitations des grands axes routiers ne sont pas en reste. Sur un tout autre plan, la révision à la hausse du salaire des agents de l’Etat de 13%, un record, ont dû attendre la montée au pouvoir et la bienveillance de Zandry Kely. Et la liste est longue !
Quoiqu’il dise le camp d’en face, le peuple commence à respirer. Un regain d’espoir ravive les esprits.
Inscriptions ouvertes depuis le lundi 20 février dernier. L’examen du baccalauréat pour cette année scolaire 2019-2020 se tiendra au mois d’août prochain. Selon les informations émanant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), la session pour l’enseignement général et la première partie pour l’enseignement technique, technologique et professionnel se tiendra du lundi 17 au vendredi 21 août à partir de 7h. La seconde partie de la session pour le Bacc technique se fera du lundi 24 au jeudi 27 août prochain. Ouverts depuis une semaine auprès de la Direction ou Service du baccalauréat de chaque université, les registres d’inscription seront clôturés le jeudi 30 avril à 18h. « Aucune dérogation ne sera admise pour un dépôt de dossier de candidature au-delà de la date prescrite », souligne Gil Dany Randriamasitiana, secrétaire général du MESUPRES. C’était lors d’un point de presse donné hier à Fiadanana.
Par ailleurs, aucun changement n’a été constaté concernant les droits d’inscription à ce premier examen universitaire. Les candidats d’école doivent payer 15 000 ariary pour y participer, contre 50 000 ariary pour les candidats libres et 100 000 ariary pour ceux de nationalité étrangère, ayant fait leur scolarité à Madagascar.
P.R.
Deux cas de suspicions de corruption ont fait la Une des journaux ces derniers jours. Celui du député déchu, Ludovic Adrien Raveloson dit « Leva » qui, contre toute attente et malgré les oppositions, a obtenu une liberté provisoire. Le second a été ressenti comme une gifle à l’endroit des hauts responsables de la Police aux frontières à savoir la fuite de Raoul Rabekoto Arizaka, ex-directeur général de la CNAPS et président actuel de la Fédération malagasy de football (FMF).
Si l’éventualité d’une corruption est évoquée dans la libération accordée par les juges à Leva, pour Raoul Rabekoto aucun doute n’est permis sur l’existence de corruption. Le président de la FMF est loin d’être un quidam, il est aussi célèbre que certains ministres, parlementaires ou autres personnalités. Il est inconcevable que des policiers aux frontières de l’aéroport de Nosy Be où il aurait embarqué à destination de l’île de La Réunion ne l’aient pas reconnu sur mille passagers.
D’autant plus que l’ancien DG de la CNAPS est frappé d’une Interdiction de sortie et dont l’avis a été largement amplifié auprès des agents portuaires et aéroportuaires de la Grande île. Des indiscrétions avancent que le président de la FMF aurait tenté en vain une première sortie toujours dans le même aéroport une semaine auparavant. Quelques jours après, l’homme fort du ballon rond aurait ainsi transformé son second essai et ce grâce, sans l’ombre d’un doute, à la complicité des membres d’un réseau.
Pour rappel, depuis avril 2019, Ludovic Raveloson est en détention préventive à Morondava pour abus de fonction, exploitation et mise en circulation illicites des produits principaux de forêts. Il avait une première fois fait parler de lui en bénéficiant d’un statut de main- d’œuvre pénale qui fut rapidement écourté par les autorités. L’homme est retourné quasiment dans la foulée à la case prison. Contre toute attente, Leva a bénéficié d’une liberté provisoire au début de ce mois de février de la part de la Cour d’appel de Toliara. Suite à des suspicions de corruption dans cette libération, deux magistrats ont été suspendus.
Pour bon nombre d’observateurs, Leva restera introuvable pendant un bon bout de temps. En effet, malgré les recherches menées par les autorités, beaucoup de « wanted » comme lui restent introuvables. Pour ne parler ainsi que des deux indopakistanais criminels de Toliara, qui ont pris la poudre d’escampette durant leur transfert de la prison de Tsiafahy à celui d’Ejeda, et qui restent en cavale aujourd’hui encore. Beaucoup pensent que ces fugitifs sont déjà à l’extérieur, sachant surtout la porosité des frontières malagasy. Raoul Arizaka Rabekoto est, quant à lui, suspecté dans une affaire de malversations découlant des faits soupçonnés de grande corruption commis auprès de la CNAPS.
En tout cas les Forces de l’ordre ont l’obligation de retrouver ces fugitifs pour qu’ils puissent être entendus devant la Justice. Pour le cas particulier de l’ex-DG de la CNAPS, quid des complices à Madagascar ? En déplacement dans la partie Sud du pays, le Président Andry Rajoelina avait d’ailleurs réaffirmé la tolérance zéro du pouvoir contre les auteurs de corruption et de malversations. Les autorités doivent faire en sorte de démasquer les complices dans ce qui serait une cavale rocambolesque. Et ce, afin que la Justice à Madagascar ne soit pas comme des toiles d'araignées à travers lesquelles passent les grosses mouches et où restent les petites.
La Rédaction
Le Parlement est convoqué en session extraordinaire à compter du 4 mars 2020, soit mercredi prochain. Le décret portant convocation du Parlement en session extraordinaire a été pris hier en Conseil des ministres. L’ordre du jour de cette session extraordinaire, qui durera douze jours, sera consacré à l’adoption des projets de loi de ratification des ordonnances par le Président de la République, lors de la délégation du pouvoir de légiférer conférée à lui par le Sénat, avant la mise en place de l’Assemblée nationale. Dans sa décision rendue au début du mois de février dernier, relative à une saisine du président du Sénat aux fins de demander la caducité des ordonnances prises par le Président de la République, la HCC a estimé qu’ « йtant donnй que le maintien en vigueur des ordonnances йdictйes est la raison de la ratification afin que la continuitй de l’Etat et la sйcuritй juridique soient prйservйes, il convient de considйrer la nature non substantielle de la date de ratification pour se focaliser sur sa rйalisation dans les meilleurs dйlais ».
Les juges constitutionnels ont ainsi préconisé de la part de l’Exécutif de faire adopter des projets de loi de ratification au cours de la prochaine session du Parlement. Et ce, sous peine de caducité des ordonnances prises par le Président de la République en 2019. La prochaine session ordinaire du Parlement étant prévue débuter au mois de mai prochain, le pouvoir central n’a, semble-t-il, pas voulu attendre plus longtemps. Dans sa décision, la HCC avait indiqué que « cependant que l’ordonnance portant loi de finances rectificative a йtй dйjа entiиrement exйcutйe ; que les ordonnances relatives а un accord de prкt concernant le financement d’un projet sont des engagements internationaux en cours d’exйcution et non susceptibles de remise en cause ; qu’en consйquence, ces ordonnances sont exemptйes de ratification ». D’où le fait que 9 projets de loi de ratification seulement soient soumis au Parlement, si 14 ordonnances avaient été prises par le Président de la République en 2019.
Seraient concernées par ces projets de loi de ratification à soumettre au Parlement, l’ordonnance relative à la loi organique modifiant et complétant certaines dispositions de la loi organique n° 2018-008 du 11 mai 2018 relative au régime général des élections et des référendums, à l’Ordre National Malagasy, l’ordonnance relative à la loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi modifiée n°99-012 du 19 août 1999 portant code minier, l’ordonnance relative à la loi sur le recouvrement des avoirs illicites ou encore l’ordonnance modifiant certaines dispositions de la loi n°2015-007, fixant les règles relatives au fonctionnement du sénat et aux modalités de désignation de ses membres.
La Rédaction
Un premier déblocage de fonds. Pour le développement de la filière avicole à Madagascar, le programme « Fihariana » a lancé son projet « Akohonakà ». L’objectif étant d’octroyer un financement à tous les entrepreneurs désirant développer leurs activités ou de créer leur propre entreprise dans ce secteur. Dans la concrétisation de ce projet, 30 entrepreneurs en provenance de trois Régions de Madagascar, à savoir Analamanga, Boeny et Atsinanana, ont ainsi respectivement reçu leur fonds de départ, hier à la vitrine du Palais d’Iavoloha. En tout, pour ce premier déblocage de fonds, un financement de 530 millions d’ariary a été distribué entre ces entrepreurs. La somme varie en fonction de l’étendue de leurs activités, pouvant aller de 9 à 36 millions d’ariary selon le dossier présenté par l’entrepreneur. Le quota d’élevage commence juste à 500 poulets élevés, et pourra atteindre les 2 000 têtes. « Toutes les conditions sont réunies pour développer la filière avicole à Madagascar. Une aubaine pour le pays, que ce soit en termes de création d’emplois mais aussi d’amélioration de notre alimentation. Nous sommes en effet soumis aujourd’hui à une baisse de la consommation de viande, entre la baisse de la production de viande bovine et la cherté de la viande de porc. La viande de poulet est ainsi l’alternative la plus adaptée. Et avec le projet « Akohonakà », nous améliorons ainsi notre système d’élevage pour qu’il suive les normes mais aussi pour avoir des résultats en une courte période », a soutenu le Président de la République, Andry Rajoelina, en marge de la remise des chèques aux entrepreneurs. Aujourd’hui, la consommation individuelle de viande de poulet est de 2,5 kg seulement à l’année pour Madagascar, contre près de 28 kg pour notre île voisine, Maurice.
Complet
Le projet « Akohonakà » est un pack complet d’accompagnement, allant de l’encadrement et de la formation aux dons de poussins, sans oublier la recherche de débouchés. Outre le financement, 40 000 poussins ont également été distribués entre les entrepreneurs. Et en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, ces entrepreneurs seront aussi formés sur la gestion d’entreprise et les méthodes modernes d’élevage. Le démarrage de chaque projet est donc imminent. Des résultats sont attendus d’ici les six prochains mois, vu que l’élevage se fera en cycle court. « Souscrire à ce programme est une vraie opportunité pour moi. Lancer ma propre entreprise a toujours été un rêve. Et maintenant, cela va devenir réel. Toutefois, je compte bien m’activer pour pouvoir avoir des rétombées le plus rapidement possible », s’est enthousiasmé l’un des bénéficiaires.
Pour faciliter le démarrage de ces entreprises, le taux appliqué par la BNI Madagascar - banque partenaire - sur ces prêts est notamment de 5 %. Ce premier déblocage n’est que le début d’une longue série, surtout que le projet « Akohonakà » prévoit de soutenir près de 500 entrepreneurs.
Rova Randria