Nouvelle claque pour les foyers, le prix du gaz domestique vient d’augmenter une nouvelle fois, touchant tous les formats, de la bouteille de 4 kilos jusqu’à celle de 12,5 kilos. Une hausse discrète mais douloureuse pour les budgets déjà essoufflés par une inflation galopante. La bouteille de 9 kilos, très prisée par les ménages, est passée de 66.000 à 69.000 ariary, tandis que le petit format de 4 kilos coûte désormais 31.000 ariary, contre 30.000 il y a à peine quelques jours. Quant à la bouteille de 12,5 kilos, elle flirte avec la barre symbolique des 100.000 ariary.
Depuis 2021, le Fonds Yavarhoussen, en collaboration avec l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), s’investit avec ardeur dans la promotion de l’étude de ce domaine à Madagascar. Suite au succès des quatre précédentes éditions, cette initiative emblématique est de retour pour une cinquième année, démontrant un engagement puissant envers la préservation, la mise en valeur et la transmission du patrimoine culturel malagasy. Cette bourse, se voulant inclusive, est destinée à accompagner les jeunes chercheurs au début de leur parcours académique, qu’ils soient étudiants en master ou en doctorat, et est ouverte à toutes les nationalités. Elle propose une aide mensuelle et un forfait pour couvrir les dépenses liées aux recherches sur le terrain : exploration d’archives, interviews avec des artistes, historiens ou collectionneurs, sur le sol malagasy ou ailleurs, si besoin.
Le camp présidentiel traverse une période de turbulence. Des tensions internes susceptibles de fragiliser la majorité et ternir l’image du régime ont en effet pointé à l'horizon. Les observateurs avertis de la vie politique n'auront pas manqué de remarquer ces critiques publiques entre alliés pro-régime ces derniers temps. Par ailleurs, des bruits de couloir font état de manœuvres discrètes visant certains membres du Gouvernement.
Le 2 juin, Madagascar lance les festivités pour ses 65 ans d’indépendance. Cette célébration marque également la création des Forces armées nationales. « La cérémonie d’ouverture aura lieu devant l’Hôtel de Ville, Analakely. Le Président Andry Rajoelina présidera la levée des couleurs. Ensuite, un grand carnaval réunira les 24 Régions du pays », a déclaré Rakotondrabary Eric, président du Comité national d’organisation. Le thème choisi est « Le patriotisme, moteur du développement ». Ce thème souligne l’importance de l’unité nationale. En effet, le patriotisme est présenté comme la force qui pousse le pays à avancer. L’organisateur a préparé un programme riche et varié.
Nosy Be renait de ses cendres ! Au terme du déplacement de travail, non du … tourisme, de trois jours, du Chef de l’Etat à Nosy Be, la ville retrouve son lustre d’antan et l’idée présidentielle de faire la ville de Nosy Be une « ville pilote » surgit. Les bases ont été déjà jetées. Le Chef de l’Etat et la délégation qui l’accompagne n’ont point du tout chômé. Allant du Conseil des ministres décentralisé, aux réunions avec les responsables locaux en passant par des descentes sur terrains pour en finir aux inaugurations des « zava-bita » suivis des contacts directs avec la charmante population de la ville d’Ylang-ylang, le Chef de l’Etat Rajoelina s’adonnait à un authentique marathon. La ville de Nosy Be, au cœur d’intérêts du Gouvernement, se voit doter d’importantes infrastructures justifiant le choix de … « ville pilote » en matière de développement.
Le premier concept de « Nosy Be ville pilote » repose sur la consolidation du rôle de premier plan en tant que « ville touristique ». Tous les composants pour faire d’une ville un attrait touristique seront améliorés selon les normes requises.
Le Président Rajoelina inaugure officiellement la route RNS 57, longue de 39 km, reliant Hell – Ville à Fascene, l’aéroport international, en passant par Ambatozavavy. A cette infrastructure s’ajoute 80 km de routes déjà réhabilitées sous son régime. Après la ceinture Nord (Fascene – Andilana) livrée en 2022, les travaux restants concernent 8 kilomètres dont 60 % sont déjà en cours. Il va sans dire que l’objectif du Gouvernement revient à connecter efficacement les pôles touristiques et évidemment améliorer la fluidité de la circulation dans l’ensemble de l’île.
Le Chef de l’Etat procède au lancement des travaux de construction d’une centrale solaire d’une puissance de 5 mégawatts à Madiro à qui s’ajoutera un autre parc solaire financé par le secteur privé. En tout, ces infrastructures permettront à l’île de réduire à 7 milliards d’ariary par an ses dépenses en carburants pour les groupes électrogènes.
La construction d’une nouvelle cité Ylang-ylang et d’une nouvelle EPP, toutes deux inaugurées vendredi, viennent ajouter à la liste sinon au palmarès et confirment la volonté de l’Exécutif de faire de Nosy Be une vitrine. Et la liste ne s’arrête pas là.
A travers les interventions, le Président de la République annonce d’autres projets qui vont changer certainement le visage de l’île au parfum d’Ylang-ylang. Entre autres, l’accès à l’eau potable. Grâce à un financement de 18 milliards d’ariary de la Banque mondiale, un programme prévoit la construction de forages, de stations de pompage et de traitement. Ce dispositif permettra de produire 4 800 m3 supplémentaires et de combler le déficit actuel de 1 600 m3. Une avancée notable pour résoudre les problèmes récurrents d’énergie de l’île.
Le domaine de la santé publique n’a été omis. Le Chef de l’Etat annonce aussi la dotation de nouveaux équipements médicaux pour l’hôpital de Nosy Be notamment un scanner. De même, l’éducation et la formation. Et pour couronner le tout, le Président Rajoelina annonce la création d’une université spécialisée au tourisme. La liste n’est pas exhaustive !
L’attribut de ville pilote sera vain si on s’arrête là. Elle présuppose le concept « premier, locomotive et modèle ». D’autres devraient emboîter le pas !
Ndrianaivo
Un système éducatif national qui valorise la santé sexuelle des filles. Le 28 mai 2025, la deuxième réunion du Groupe de travail national (GTN) a eu lieu à l’Assemblée nationale, soulignant l’importance de la Santé et des droits sexuels et reproductifs (SDSR) dans l'éducation. Ce projet vise à éliminer le mariage des enfants, réduire les grossesses précoces et promouvoir l'égalité des sexes. Malgré les progrès réalisés, notamment l'augmentation des députés engagés dans le réseau SDSR, de nombreux défis demeurent. La construction d'un système éducatif national qui intègre et valorise la santé sexuelle des filles est essentielle. La législation doit être adaptée et des événements comme la Journée nationale de la femme africaine doivent être davantage célébrés pour sensibiliser et encourager l'engagement des communautés en faveur des droits des filles et des femmes. Lors de la dernière réunion tenue en septembre 2024, de nombreuses étapes du projet ont été franchies, notamment l’augmentation du nombre de députés membres du réseau SDSR, qui compte désormais 67 membres, dont 25 ont bénéficié d’une formation. En outre, la création d’une page dédiée à la SDSR sur le site Web de l’Assemblée nationale a été annoncée.
Election de Befeno Todimanana au poste de secrétaire général adjoint de l’AP-COI. Lors de l’Assemblée plénière de l’Association des parlements des Etats membres de la Commission de l’océan Indien (AP-COI), qui s’est tenue à Port-Louis, Maurice, les 22 et 23 mai 2025, le député malgache Befeno Hyacinthe Aymar Todimanana a été élu secrétaire général adjoint du bureau exécutif de l'AP-COI. Cette élection souligne l'engagement croissant de Madagascar dans les dynamiques régionales. La délégation malgache, dirigée par M. Harson Raholijaona, rapporteur général adjoint, comprenait également les députés Andriniony Ratsivahinisolo et le secrétaire général de l’Assemblée nationale, Calvin Randriamahafanjary. Ensemble, ils ont participé à des discussions cruciales sur la coopération interparlementaire dans l’océan Indien, abordant des thématiques essentielles telles que l'encadrement du Parlement régional des jeunes de l’indianocéanie (PRJIO) et la formation des parlementaires. Les travaux ont aussi mis l'accent sur des sujets contemporains tels que la budgétisation sensible au genre et la lutte contre la désinformation. Grâce à cette rencontre constructive, la délégation malgache a pu renforcer ses réseaux et élargir ses perspectives stratégiques, consolidant ainsi la position de Madagascar en tant qu'acteur engagé sur la scène parlementaire régionale. L'élection de M. Todimanana est une étape significative qui illustre le dynamisme et l'ambition politique de Madagascar au sein de l'AP-COI.
Mme Ernestine Zaranivo a été nommée nouvelle cheffe du District de Befandriana -Nord lors du Conseil des ministres qui s'est tenu le mercredi 28 mai 2025. Originaire de la Région de Sofia, elle est administrateur civil de formation, diplômée de l'ENAM. Forte de son expérience dans l'administration territoriale, ayant déjà dirigé les Districts d’Anosibe An'ala (2021) et d’Ifanadiana (2020), elle arrive désormais à la tête de notre District, Befandriana - Avaratra, pour y apporter son expertise.
Concours MT180, Nasolo Razafindramaso, étudiante à l'université d'Antananarivo, portera haut les couleurs de Madagascar à Bucarest. Victorieuse de la finale nationale du concours MT180, organisée le 28 mai dernier à l'IFM Analakely, elle représentera son pays lors de la finale internationale. Ce concours, fruit d'une collaboration entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le SCAC et l'AUF, met en lumière l'excellence de la recherche malgache en offrant une plateforme aux jeunes chercheurs. Son projet, "L'agro-industrie alimentaire, passage obligé pour le développement", a su séduire le jury parmi 18 autres propositions de grande qualité, grâce à sa clarté et sa pertinence, brillamment exposées en seulement trois minutes. A Bucarest, elle confrontera son travail à ceux de 30 autres pays. La cérémonie a également récompensé Vonona Dimbisoaniaina de l'université de Fianarantsoa par un prix spécial, soulignant la diversité et le niveau élevé de la recherche scientifique à Madagascar. Au-delà de la compétition, le MT180 est une opportunité unique pour les jeunes talents de développer leurs compétences en communication scientifique et de partager leurs idées innovantes avec un public international.
Une situation alarmante dans le pays. Le Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA ( ONUSIDA) pour Madagascar, les Comores, Maurice et les Seychelles a publié un rapport sur la lutte contre le VIH SIDA, le mercredi 28 mai dernier. Selon le directeur pays de cette agence des Nations unies, Jude Padayachy, Madagascar a reculé dans sa lutte nationale contre le VIH. Par conséquent une hausse de cas de VIH a été constatée. D'après une étude menée par l’ONUSIDA, depuis 2010, les nouvelles infections au VIH dans le pays ont augmenté de 151% et les décès liés au Sida de 279%. Une situation qui menace non seulement la population malagasy, mais aussi l'océan Indien, avertit ce responsable. “ Dans la région de l’océan Indien où les déplacements entre les îles sont fréquents, la vulnérabilité d’un seul pays menace la stabilité sanitaire de toute la zone», dixit- il.
Face à cette situation, l'ONUSIDA plaide pour la mise en place d'un plan d’action qui consiste à apporter les tests et les traitements directement dans les communautés touchées par cette pandémie. Ce plan d’action vise à protéger les femmes et les filles, qui sont les plus exposées au VIH à Madagascar, en leur offrant un environnement plus sûr et de renforcer la prévention. La formation des professionnels de santé, l’amélioration des chaînes d’approvisionnement et la garantie de soins de qualité partout dans le pays sont de rigueur. D’ici 2027, l’ONUSIDA ambitionne de stopper la progression des nouvelles infections, de diagnostiquer, traiter et maintenir en bonne santé 95 % des personnes vivant avec le VIH. A Madagascar, le nombre des personnes infectées par le VIH SIDA avoisine les 76 000 en 2024.
Le manque des tests de dépistage au niveau des centres de santé, le jugement et l’exclusion au niveau de la communauté et des familles, la prise de drogues par voie intraveineuse sont les principales causes de la propagation de cette maladie dangereuse et contagieuse. A peine 18 % des personnes vivant avec le VIH bénéficient d’un traitement antirétroviral.
Anatra R.
Au profit des lycées techniques professionnels (LTP) de Toamasina, d’Alarobia et d’Ampasampito. Ces trois établissements seront dotés de divers équipements et matériels techniques émanant de la JICA. Ce don japonais comprend du matériel de soudure, de fabrication mécanique, d’électronique, et bien d’autres équipements encore, destinés à la formation de personnel qualifié dans le secteur minier. » La contribution du Gouvernement japonais s’élève à un montant total de 531 millions de yens, soit environ 16,7 milliards d'ariary. Le Gouvernement malagasy s’assurera, quant à lui, du dédouanement de ces équipements et matériels à la pointe des technologies. “Cette donation japonaise renforcera la formation professionnelle de nos jeunes et améliorera leur employabilité, notamment pour intégrer les compagnies minières. Ambatovy, où les Japonais travaillent, en fait partie”, informe la ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (METFP), Marie Marcelline Rasoloarisoa. Les donations arriveront bientôt et des experts japonais vont dispenser des formations sur la gestion et l’utilisation de ces équipements, d’après toujours la ministre de tutelle.
La cérémonie de signature de l’échange de notes relatives à ce projet de don du Gouvernement japonais dans le domaine de la formation des ressources humaines dans le secteur minier s’est tenue mercredi dernier au siège du ministère des Affaires étrangères (MAE) à Anosy. Un évènement honoré de la présence du ministre des Forces armées, Lala Monja Sahivelo, intérimaire du MAE, du numéro un du METFP, du chargé d’affaires ad intérim de l’ambassade du Japon à Madagascar, Yamada Shigechika ainsi que du nouveau représentant résident du bureau de la JICA à Madagascar, Odawara Kosuke. A l’occasion, le chargé d’affaires au sein de l’ambassade japonais a souligné l’importance du développement des ressources humaines pour le progrès d’un pays. Il a évoqué plusieurs programmes de formation menés jusqu’à présent par le Japon et a exprimé sa conviction que ce projet contribuera de manière significative à la formation de personnel qualifié dans le secteur minier, un domaine clé pour l’économie de Madagascar.
Patricia R.
Plus aucune honte, ni peur ! La contrebande de carburant semble ne connaître aucun répit à Toamasina. Pas plus tard qu'hier, le chauffeur d'un camion aurait été surpris en train de se livrer à une vente illégale de carburant à Tanambao, Toamasina. Des témoins auraient vu son manège et ils ont informé immédiatement les Forces de l'ordre, qui ont arrêté le suspect.
Ce dernier aurait essayé d'écouler clandestinement 200 litres de ce carburant de contrebande, soit l’équivalent de 10 bidons de 20 litres. Actuellement, l'enquête en cours tente de déterminer la provenance du combustible, et en même temps de comprendre pour qui travaille le camionneur en cause.
Il s'agit de la première et importante prise par les Forces, en matière de lutte contre les détournements de carburant, phénomène qui a bien défrayé la chronique vers les trois derniers
mois de l'année 2024. Souvenons de la descente fracassante et inopinée du colonel Tahiana de la section de recherche criminelle ou SRC de la Gendarmerie de Fiadanana pour un vaste coup de filet de contrebandiers à Toamasina, en octobre de l'année dernière. 9 personnes présentées comme les principaux artisans de ce trafic ont été mises sous les verrous tandis qu'un lot de matériels et de véhicules et de camions citernes ont été saisis à l'époque. Depuis, le phénomène
semble temporairement s'estomper avant de refaire surface vers la fin de ce mois, cette année.
F.R.