Panne d'électricité à L'université de Maninday : un transformateur privé en cause, et des efforts de restauration en cours.
La récente coupure d'électricité qui a touché le campus universitaire de Maninday, à Toliara, a provoqué des protestations parmi les étudiants. Face à ces inquiétudes, la JIRAMA a apporté des éclaircissements sur l'origine de ce désagrément. Il s'avère que la panne ne relève pas directement du réseau de la JIRAMA, mais est due à un transformateur privé appartenant au ministère de l'Enseignement supérieur. Ce transformateur, qui alimente spécifiquement le campus, est endommagé depuis samedi dernier. Suite à un diagnostic approfondi, il a été constaté que les réparations nécessaires ne peuvent être réalisées sur place. Le transformateur devra donc être transféré à Antananarivo où des spécialistes et un équipement spécifique sont disponibles pour mener à bien les réparations. Face à cette situation, les autorités compétentes se sont mobilisées pour rétablir l'électricité dans les meilleurs délais. Les ministères concernés, la JIRAMA, l'Université de Toliara et les responsables locaux collaborent activement pour trouver une solution rapide. L'objectif est de minimiser l'impact de cette panne sur la vie universitaire et permettre aux étudiants de reprendre leurs activités dans des conditions normales. La durée exacte de la réparation reste incertaine, étant donné la nécessité de transférer le transformateur à Antananarivo. Cependant, les parties prenantes s'engagent à communiquer régulièrement sur l'avancement des travaux et à mettre tout en œuvre pour une résolution rapide de ce problème d'alimentation électrique.
Tulipe 2025 : Coopération des nations de l'océan Indien en matière de sécurité et de défense régionale. L'exercice international « Tulipe 2025 » a officiellement débuté ce dimanche au sein du Poste de commandement interarmée de théâtre (PCIAT) d'Amborovy. Déjà 1500 soldats issus des cinq pays membres de la Commission de l'océan Indien sont déployés sur le terrain, prêts à participer à cette manœuvre d'envergure qui est une plateforme essentielle pour l'entraînement et l'interopérabilité des forces armées participantes. Pour l'Armée malagasy, le coup d'envoi a été donné par une opération cruciale : la sécurisation de la côte. L'objectif est de permettre aux forces alliées de s'étendre et de contrôler la zone terrestre. Cette mission a pris la forme d'une opération amphibie, impliquant un débarquement à Katsepy, combinant des actions terrestres et maritimes avec le concours de navires malgaches et français. Le lundi 21 avril, dès 7h30 du matin, les cieux de Madagascar ont été investis par les parachutistes participant à l'exercice Tulipe 2025. Le largage de ces troupes a marqué une nouvelle étape dans le déroulement de cet événement international qui se poursuivra jusqu'au 26 avril. L'ouverture officielle de l'exercice Tulipe 2025 s'est déroulée en présence du lieutenant-colonel De Leusse, chef des opérations militaires au sein de l'Armée de Terre française dans la région Sud de l'océan Indien et représentant le commandant des Forces armées de la Zone sud de l'océan Indien (FAZSOI).
Le nouveau président du Conseil des ministres de la Commission de l’océan Indien (COI), Mbae Mohamed, à Madagascar depuis samedi dernier. Son déplacement à Antananarivo s’inscrivait dans le cadre de sa participation au 5ᵉ Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la COI, qui doit se tenir le 24 avril prochain dans la Capitale malagasy. Ce sommet revêt une importance stratégique majeure pour la région de l’océan Indien, un espace où la coopération entre les nations est essentielle pour le développement, la sécurité et la stabilité. A son arrivée à l’aéroport d’Ivato, le président a exprimé son enthousiasme et son sens de l’honneur à participer à cet événement crucial. « Ce sommet revêt une importance stratégique pour notre région et je suis honoré d’y prendre part activement », a-t-il déclaré, soulignant ainsi son engagement envers la coopération régionale. Après son arrivée, il est attendu que des délégations d’autres pays membres emboîtent le pas. Ce sommet sera l’occasion pour les Chefs d’Etat et de Gouvernement de discuter de sujets clés tels que la sécurité maritime, le développement économique, la gestion des ressources naturelles et la lutte contre le changement climatique.
Le décès du Pape François a été annoncé par le Cardinal Kevin Farrell, dans un communiqué publié par le Vatican, hier, lundi de Pâques dans la matinée. Il est décédé à l'âge de 88 ans à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC) qui a provoqué un coma et une défaillance cardio-circulatoire irréversible, selon son certificat de décès émis par le Saint-Siège. « Le décès a été constaté par enregistrement électrocardio-thérapeutique », selon le document signé par le directeur du département de la santé et de l'hygiène du Vatican, le Professeur Andrea Arcangeli. Il a été hospitalisé le 14 février 2025 et a quitté sa chambre de l’hôpital Gemelli de Rome le 23 mars pour retourner au Vatican. Il a fait quelques apparitions, malgré une convalescence.
Le dimanche de Pâques dernier, le Pape François, très affaibli, est apparu encore au balcon du Vatican pour sa bénédiction Urbi et Orbi. Puis, il a réalisé son dernier bain de foule sur la place Saint-Pierre, depuis sa papamobile.
Comme le veut la tradition, les neuf jours de deuil ou « novemdiales » ont commencé, hier. Le Cardinal Farrell, camerlingue de la Sainte Eglise romaine, a présidé le rite de la constatation de la mort et de la mise en bière dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe où le Pape François a vécu ses dernières heures. Des messes seront célébrées tous les jours dans les basiliques vaticanes et églises romaines afin de prier pour le repos de l’âme du Souverain Pontife.
Pour Madagascar, une messe de requiem pour le Pape sera organisée demain à 7h 30 à l'église catholique Saint François Xavier, Antanimena. Elle sera présidée par son Eminence, le Cardinal et le Nonce apostolique, ainsi que le président de la Conférence des évêques, et l'Archevêque d'Antananarivo.
Ainsi, un livre de condoléances sera ouvert au public à la Nonciature apostolique, située à Ivandry, ce jour et jeudi de 10h à 12h 30 et de 13h à 17h 30, ainsi que demain après-midi de 15h à 17h 30.
La mort du Pape est le début d'un rituel séculaire, à savoir les nouveautés voulues par le Souverain Pontife, la constatation du décès, les expositions, funérailles, textes, la sépulture, les novemdiales et enfin le conclave. Le transfert de son corps dans la basilique du Saint-Siège pourrait avoir lieu mercredi, selon les communiqués établis à l'issue de la première congrégation des cardinaux. L’inhumation aura lieu entre le quatrième et le sixième jour, comme indiqué dans la Constitution apostolique du Pape Jean-Paul II, Universi Dominici Gregis. La date exacte sera décidée par le Collège cardinalice qui se réunira quotidiennement en congrégations générales au Palais apostolique, à partir de leurs convocations par le camerlingue et les premiers cardinaux de chaque ordre.
Après la messe solennelle des funérailles, le cercueil du Pape sera conduit dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, lieu de sépulture choisi par François.
Le Cardinal Désiré Tsarahazana est le troisième malagasy qui participe au conclave pour élire le prochain Pape de l'Eglise catholique. Aujourd'hui âgé de 70 ans, il est parmi les 135 cardinaux de moins de 80 ans qui peuvent être présents dans ce lieu où sont enfermés les Cardinaux rassemblés pour élire le Pape pendant la période de vacance du siège pontifical.
Le Cardinal Victor Razafimahatratra fut le premier à participer à cette assemblée des Cardinaux, le 26 août 1978, la célébration du 40ème anniversaire de l'élection du Pape Jean-Paul 1er, et 16 octobre 1978, date de l'élection du Pape Jean-Paul II. Le deuxième est le cardinal Gaëtan Razafindratandra. Il a pris part au conclave ayant élu le Pape Benoît XVI, les 18 et 19 avril 2005.
En revanche, le Cardinal Jérôme Rakotomalala n'a participé à aucun conclave. Le Pape Paul VI le nommait cardinal le 28 avril 1962. Aucun Malagasy n'a participé au conclave des 12 et 13 mars 2013 qui a élu le Pape François.
Anatra R.
La Grande île manque d’eau ! Contradictoire !
L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur.
Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie.
En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau nous manque, à voir de près !
Il ne faut pas déplacer le problème ! Prendre l’ineptie de la JIRAMA pour une problématique nationale de l’eau, c’en est trop ! Depuis des dizaines d’années, le gaspillage et les pertes inutiles d’eau à cause de la défaillance technique, des équipements et des infrastructures de la JIRAMA n’ayant pas fait l’objet de réparation ni de renouvellement nous créent une situation invivable.
Le ministère de l’Eau existe depuis belle lurette, qu’est-ce qu’il a fait ? Aucun chantier de grande envergure, de grands travaux, pour remédier à la crise récurrente de l’eau n’a été observé, du moins dans le grand Tanà. On assistait à des actes de tip-top sinon des gestes de saupoudrage ici et là. La semaine dernière, le Chef de l’Etat Rajoelina donna le coup d’envoi d’un grand chantier à Mandroseza. L’avenir nous le dira ! L’eau existe, mais nous n’étions pas capables de la gérer convenablement et façon pérenne ! C’est malheureusement normal si elle se fait rare ! Plutôt, il fallait chercher ailleurs pour établir les responsabilités et prendre les mesures qui conviennent.
Des observateurs avertis doutent de la pertinence de la manifestation au stade Barea, axée sur la semaine de l’Eau, du 16 au 18 avril derniers. Mais où sont-ils nos ingénieurs hydrauliques ou les experts en la matière que la JIRAMA ou le Département de l’Eau devaient disposer et être payés par les contribuables ?
Sans doute, à l’échelle de la planète Terre, le problème de l’eau se pose globalement. Raison pour laquelle l’Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution sur la Semaine mondiale de l’Eau qui, d’ailleurs, devra se tenir du 23 au 30 août. Là, c’est une problématique mondiale. Ne serait-ce trouver ensemble des solutions durables pour stopper le phénomène de la désertification dont certaines régions et certains pays sont victimes et qui menace dangereusement la vie. Ou encore remédier de façon durable au problème lié au manque d’eau potable, notamment dans les pays en développement. Ce n’est pratiquement pas parce que cet élément naturel indispensable manque, mais plutôt d’ordre organisationnel et une insuffisance des moyens matériels. En effet, la question d’insuffisance d’eau potable auprès des communautés villageoises est réelle !
Soyons capables de distinguer le vrai du faux problème ! Le fait d’extirper de la JIRAMA la gestion de l’eau a-t-il porté ses fruits ?
Ndrianaivo
Le monde catholique est en deuil. Le Pape François s’est éteint. Il laisse derrière lui un héritage spirituel immense et une empreinte indélébile dans l’histoire contemporaine de l’Eglise. A Madagascar, la tristesse est vive. Le Président de la République, Andry Nirina Rajoelina, a tenu à exprimer sa profonde émotion et rendre hommage au Saint-Père, avec qui il avait noué une relation empreinte de respect, de foi et d’humanité.
« C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès du Saint-Père, le Pape François », a déclaré le Chef de l’Etat, dans un message empreint de recueillement. Rajoelina, qui a rencontré le souverain pontife à plusieurs reprises, se souvient avec émotion de ces échanges marquants. « Sa simplicité a touché le cœur de nombreuses personnes, mais plus encore, les messages d’amour et de fraternité qu’il a transmis », a-t-il souligné, dans son message, relayé sur les réseaux sociaux de la Présidence de la République de Madagascar.
Le souvenir de la visite du Pape à Madagascar en septembre 2019 reste vivace dans la mémoire collective. En rassemblant des foules immenses dans la prière et la foi, le Pape François avait su insuffler un vent d’espérance sur la Grande île. « Il a su rassembler le peuple malgache dans la foi, la solidarité et l’espérance », a rappelé Andry Rajoelina. Ce moment historique, gravé dans les mémoires, avait consolidé le lien spirituel entre le Saint-Siège et le peuple malgache.
Le Président malgache n’a pas manqué d’évoquer les bénédictions du Pape, adressées à la nation toute entière, pour « que nous vivions dans la paix intérieure et la sérénité d’esprit ». Un message fort qui encourageait à rester unis et à garder espoir, même quand le monde va mal.
Les relations entre le Pape François et Andry Rajoelina ont été marquées par une estime mutuelle. Dès avril 2013, à l’occasion d’une première audience au Vatican, le Président de la Transition de l’époque avait été reçu par le Saint-Père. Dix ans plus tard, le 17 août 2023, une nouvelle audience solennelle avait permis de renforcer les liens entre Madagascar et le Vatican.
En ce jour de deuil, le Président Rajoelina s’associe à la peine des fidèles malgaches et de la communauté chrétienne mondiale. « Cela restera à jamais gravé dans la mémoire de tous. Et dans mon esprit, et dans mon cœur également », a-t-il conclu avec gravité et recueillement.
Le peuple malgache, à travers les mots de son Président, pleure un guide spirituel hors du commun, un Pape du peuple dont les paroles et les actes continueront d’éclairer les chemins de la foi et de l’humanité.
L.A.
A l’image de chaque lundi de Pâques, le centre-ville et ses alentours ont une fois de plus résonné au rythme des concerts et spectacles, offrant aux habitants et aux visiteurs un réel festival de divertissement. Parmi les événements marquants, le fameux concert « Face à Face ny samy Ngeza » qui s’est déroulé au Coliseum d’Antsonjombe, organisé par MadaCo, a captivé les esprits avec sa programmation variée et riche. Dès les premières heures de la matinée, le stade commençait à se remplir progressivement. Une longue file d’attente a été aperçue à l’extérieur, illustrant ainsi l'enthousiasme du public. Sur place, les organisateurs s’activaient à peaufiner les derniers préparatifs, tandis qu’une atmosphère de fête imprégnait les lieux.
Le spectacle a démarré vers 11h, dans une ambiance à la fois festive et conviviale. Sur scène, des artistes comme Raouto, Wada & Yoongs ou encore Parish et Mopcaan ont enflammé le public avec leurs chansons entraînantes, accompagnés de danseurs et danseuses dont chaque mouvement résonnait au rythme de la musique. La scène vibrait déjà grâce à l’énergie contagieuse des performers, préparant ainsi le public à accueillir les têtes d'affiche : Dadi Love et Lico Kininike. Ces derniers ont su faire monter la température, enchaînant leurs tubes phares qui ont fait danser et crier la foule dans une ambiance électrique.
Pendant ce temps, au stade annexe Barea de Mahamasina, une autre scène battait son plein avec le concert « Gasy Mifety », organisé par SR Event. La scène a accueilli Wawa, incontournable figure du « salegy », ainsi que d’autres stars comme Agrad, Mr Sayda et Tence Mena. Ce mélange des genres - allant du coupé décalé au « salegy », en passant par l’Afro, le slow et le R&B - a captivé le public, qui chantait en chœur, emporté par la diversité musicale proposée. La performance de ces artistes renommés a maintenu l’ambiance et l’énergie jusqu’au coucher du soleil, créant une atmosphère festive très intense. Même si quelques spectateurs ont montré un excès d’enthousiasme, l’événement a tenu toutes ses promesses, témoignant du succès populaire de ce spectacle. En résumé, cette fête de Pâques a été une nouvelle fois réussie, rassemblant toute la communauté dans une ambiance chaleureuse.
Si.R
Comme tous les ans, le week-end pascal 2025 n'a pas été exempt d'accidents en tous genres dont surtout ceux de la circulation, d'ailleurs les plus nombreux. Parmi les 135 personnes venues pour une consultation à l'HJRA Ampefiloha entre dimanche de Pâques et la matinée d'hier, une bonne partie a été victime d'accidents de la circulation, selon un bilan encore provisoire. Et généralement, ils ont impliqué des motos. Hormis les cas de mauvaises chutes enregistrés, celui qui est survenu vers les premières heures de la matinée à Ambohitrimanjaka, dimanche de Pâques dernier, a été meurtrier. En effet, la collision entre un 4x4 -conduit par un étranger- et une moto a débouché sur le décès du motocycliste, la trentaine. « C'était déjà un corps sans vie qu'ils ont amené à l'hôpital
dans la matinée. Il n'y avait plus rien à faire pour ce motard qui a succombé sur le coup », selon une source hospitalière.
A propos de collision, de nombreux cas ont été signalés le week-end de Pâques dernier. Sans doute, celui survenu dans l'après-midi d'hier à hauteur d'Andranovelona, sur la RN4, était aussi l'un des plus spectaculaires, même si l'on ne déplore aucun décès. Il a impliqué un minibus Mercedes Benz transportant une famille d'excursionnistes et un camion de même marque que le premier. L'accident a fait une dizaine de blessés dont certains, les plus touchés, ont dû être évacués à l'HJRA à Ampefiloha. Les enquêteurs d'établir les responsabilités de l'accident. Les bagarres et autres agressions, souvent en relation avec la consommation d'alcool, ont fait aussi des victimes tout au long du week-end pascal. Généralement, la majorité des patients traités ont souffert d'un coma éthylique, tout âge et sexe confondus. Les cas d'intoxication médicamenteuse liés à une tentative de suicide, enfin ceux d'origine alimentaire, ferment la marche.
Franck R.
Le "Bazary kely" de Toamasina a été encore le théâtre d'un incendie dévastateur, vers 1h du matin hier. La puissance des flammes était telle qu'elle n'a épargné aucun des 70 stands de vente, tous ayant été totalement dévastés, les marchandises avec. Avec des dégradations estimées à plus de 90%, les pertes s'élèveraient à une centaine de millions d'ariary, selon des sources locales.
Il a fallu plus d'une heure de temps pour les sapeurs-pompiers de la Commune urbaine de Toamasina pour mâter complètement le feu à l'endroit. L'accès à la zone du sinistre, était trop limité, du fait de la présence de nombreux commerces sis rue Suffren, mais aussi le parking qui longe les box du Bazar, selon des sources. Ce qui a réduit sinon retardé considérablement la mobilité sinon le champ de manœuvre des soldats du feu cette nuit-là.
Ce qui intrigue dans cette affaire, c'est que cela fait maintenant au moins la quatrième fois que ce marché a été ravagé par les incendies, et ce, dans une période comprise entre 1991 et jusqu'à maintenant.
Cette situation suscite des tas de questions qui méritent des éléments de réponse, du moins aux yeux de l'opinion. Parmi ces questions qui brûlent les lèvres à Toamasina, c'est de chercher à savoir si ces sinistres sont les conséquences d'une négligence ou bien d'une imprudence des commerçants du Bazary kely ? Par ailleurs, certains avancent un sabotage comme ayant été à l'origine de ces incendies à répétition de ce marché de la cité portuaire de l'Est. Enfin, le dernier mot appartient aux enquêteurs qui sont les seuls habilités à confirmer, sinon infirmer toutes ces hypothèses.
Franck R/Kamy
Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur.
Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé.
Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait que la Grande île n’avait pas encore le statut d’un Etat indépendant et souverain. Le président François Mitterrand effectua un voyage officiel à Madagasikara du 11 au 15 juin 1990. Ce genre de voyage dit « officiel », Mitterrand l’avait beaucoup fait durant ses deux mandats mais rares étaient les visites d’Etat. Rappelons que cette visite intervenait peu avant la Session franco-africaine à La Baule (Escoublac), Loire-Atlantique, le 20 juin, au cours duquel François Mitterrand devait faire le célèbre et historique « Discours de La Baule » qui devait sceller l’arrêt de mort des partis uniques en Afrique (francophone) et occasionner les chutes de certains dirigeants potentats « inamovibles » dont l’Amiral Didier Ratsiraka. Jacques Chirac effectuait une visite « éclair » à Madagasikara en 2005. De même, François Hollande en 2016 à travers un bref voyage de travail au cours du Sommet de la Francophonie.
Ceci étant, Madagasikara s’apprête à recevoir sur son sol la première visite d’Etat d’un Chef d’Etat français en la personne d’Emmanuel Macron. C’est tout à l’honneur du locataire d’Iavoloha Andry Rajoelina. Chose que ses prédécesseurs n’ont pas pu réussir. Une visite qui crée des vagues sinon des fantasmes voire des délires au sein du microcosme politique local. Mais également une visite qui déclenche des branle-bas pour le besoin des préparatifs afin d’assurer en place un accueil solennel digne d’un Chef d’Etat souverain. C’est normal et légitime si le gouvernement prend très au sérieux la préparation de cette visite d’Etat. Il y va toute la dignité et toute la souveraineté du pays.
Une visite d’Etat offre toujours des opportunités pour les deux pays notamment pour le pays hôte, Madagasikara, en plein combat pour la relance. Nous osons espérer que certains sujets cruciaux ne soient pas occultés. Entre autres, le cas des îles Eparses. L’opinion attend de pied ferme de cette visite d’Etat le sort réservé à ces « joyaux » appartenant à la Grande île. La venue d’Emmanuel Macron intervient quelques jours après la Commémoration des évènements douloureux du 29 mars 1947, que cette Visite soit une occasion d’aplanir les choses et de remettre le compteur à zéro pour un nouveau départ !
En attendant la visite d’Etat du Président français Emmanuel Macron, le pays du moins les chrétiens se préparent à fêter dans l’allégresse la Résurrection du Seigneur Jésus. A chacun ses préoccupations !
Ndrianaivo