Lancement ce jour à Mandroseza. Un grand projet d’amélioration de l’approvisionnement en eau potable à Antananarivo sera mis en œuvre pendant quelques mois. Le ministre de tutelle, Lalaina Andrianamelasoa, en a parlé lors de l’ouverture de la Semaine nationale de l’eau (SNE), mercredi dernier à Mahamasina. Selon ses dires, toutes les études sont désormais achevées. Le ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène (MEAH) va ainsi s’atteler à la mise en œuvre des actions pérennes pour résoudre les problèmes d’approvisionnement en eau dans la Capitale.
L’Amérique vacille ! Les Etats-Unis titubent ! L’image iconique de l’Amérique s’effrite ou du moins commence à l’être. Quelque part le fondement de l’imaginaire sur la grandeur des Américains s’évanouit. Et tout cela, en un clin d’œil !
L’écroulement de deux tours jumelles, the World Trade Center (WTC) lors des attaques surprises de certains groupes islamistes liés à Al Qaïda (Ben Laden) du 11 septembre 2001, serait-il un phénomène précurseur ! Le WTC fut le symbole de la grandeur de l’Amérique également perçu comme le centre de gravité de l’économie mondiale.
Rénovation. Sous l’impulsion de Ravinala Airports, l’aéroport international d’Antananarivo entre dans une nouvelle ère. Alors que le trafic aérien est en nette progression, la modernisation de cette infrastructure-clé s’accélère, avec des travaux de grande ampleur lancés sur plusieurs fronts. Du tarmac 1 aux terminaux passagers, en passant par le réseau d’hydrant, le chantier mobilise une synergie d’expertises locales et internationales. « Les travaux ont débuté le 27 janvier dernier et sont prévus pour être achevés d’ici juillet 2025 », précise Rivohary Rakotovao de SETEC Madagascar, soulignant la réhabilitation du tarmac et l’élargissement de la route de service à dix mètres.
Le verdict dans l’affaire de trafic de tortues impliquant un député malgache est tombé. Le Pôle anti-corruption (PAC) a rendu sa décision, dans cette affaire ayant marqué la fin de l’année dernière.
Parmi les cinq individus poursuivis dans le cadre de ce dossier retentissant, deux personnes — à savoir le parlementaire élu dans la circonscription électorale de Soavinandriana et le propriétaire des tortues — ont été reconnues coupables et condamnées à une peine d’emprisonnement ferme de dix années. Cette lourde sanction est assortie d’une amende financière s’élevant à soixante millions d’ariary par personne. Quant aux trois autres coaccusés, deux collaborateurs du député et un chauffeur, leur responsabilité pénale ayant manifestement également été retenue, ils ont écopé chacun d’une peine d’incarcération ferme d’une durée de quatre années.
Hier soir, tout de suite après le Conseil des ministres, le patron des Travaux publics, Richard Théodore Rafidison, et ses proches collaborateurs sont descendus sur le chantier de la route des Hydrocarbures à Ankorondrano. La fin de la réhabilitation de cet axe, parmi les plus sollicités dans la ville d’Antananarivo, interviendra avant dimanche. « Les travaux seront terminés avant les fêtes de Pâques », a annoncé le ministre.
Roland Kobia, l’ambassadeur de l’Union européenne, propose une issue pour Madagasikara. Prise de court dans le tourbillon complexe de la situation économique mondiale à cause de la décision du nouveau maître, de retour, à la Maison-Blanche, Donald Trump, la Grande île cherche l’issue de ... secours. Les mesures brutales et unilatérales de l’imprévisible Président de la première puissance mondiale chamboulent le monde, petits et grands.
Roland Kobia, le chef de mission diplomatique de la Délégation européenne en poste à Antananarivo, témoin de visu sur place de la tourmente du Gouvernement malagasy face à la nouvelle ou à la mauvaise donne qui s’impose, soumet à l’Etat malagasy une porte de sortie à savoir le marché européen. A noter que les mesures de rétorsion décrétées par le locataire de la Maison-Blanche ne frappent pas uniquement Madagasikara, elles touchent nombre de pays notamment africains, des pays du continent bénéficiaires de l’AGOA. En effet, par le biais de l’ « African growth opportunity act », une loi adoptée par le Congrès américain en 2000 et promulguée par le 42 ème Président des USA Bill Clinton, les droits d’importation aux milliers de produits en provenance des pays d’Afrique subsahariens dont Madagasikara ont été abolis. La Grande île se préparait comme bien d’autres pays à renouveler le nouveau mandat de l’AGOA qui devra expirer en 2026. Le sort en a voulu autrement !
En bon ambassadeur de son pays sinon l’Union européenne (UE) qui se respecte, Roland Kobia offre une opportunité au pays auquel il est accrédité mais également pour le pays ou l’Institution qui l’accrédite. En fait, il ne crée pas de toutes pièces la « porte de secours », il ne fait qu’acter la mise en œuvre du cadre qui existe déjà mais certains pays semblent … oublier ou mettre à côté.
Par l’Accord Samoa, un traité international signé par l’Union européenne et les Pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) le 15 novembre 2023, l’UE et les ACP s’engagent mutuellement à fructifier des thèmes tels que le développement, la croissance ainsi que les droits de l’homme, la paix et la sécurité. A rappeler que la Grande île a ratifié de l’Accord Samoa en 2024. Et ledit Accord prend le relais de l’Accord de Cotonou qui a débuté en 2000. En outre, l’Accord Samoa s’érige en cadre général dans lequel s’inscrivent les relations mutuellement, win – win, entre les deux contractants.
Ainsi donc, c’est dans ce cadre global bien définit que l’offre de l’UE, à travers son représentant diplomatique, s’inscrit. Roland Kobia, dans une interview accordée à un quotidien de la place, a étalé de long en large les tenants de cette nouvelle orientation commerciale des produits phares de Madagasikara. Il y a toujours des critères à respecter. En tout cas, Roland Kobia rassure que l’UE est un marché à prendre.
Il appartient désormais aux décideurs du pays de prendre les dispositions qui conviennent. Vu l’urgence de la situation, il ne faut pas traîner et savoir saisir la balle au bond. Le plus important consiste à engager sans trop tarder les négociations nécessaires entre techniciens dans un premier temps. A chacun de défendre légitimement son intérêt. Evidemment, des intérêts réciproques !
SAMOA peut bien prendre le relais de l’AGOA !
Ndrianaivo
Bâtir une coopération solide et dynamique entre Madagascar et les Emirats arabes unis. Le Dr Salim Ibrahim Bin Ahmed Mohamed Alnaqbi, ambassadeur des Emirats arabes unis à Madagascar, s’est entretenu avec Eric Ratsimbazafy, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères hier. Les discussions ont porté sur plusieurs projets d’accords bilatéraux en cours de finalisation, visant à établir un partenariat économique stratégique, durable et tourné vers l’avenir entre Antananarivo et Abou Dhabi. Madagascar a réaffirmé son engagement à approfondir et diversifier ses relations économiques avec les Emirats arabes unis. En effet, le Gouvernement malagasy a exprimé sa volonté manifeste d’intensifier les efforts conjoints pour concrétiser les accords entre les deux pays, dans un climat de confiance mutuelle et de coopération active, mais aussi de répondre aux enjeux économiques contemporains.
Collaborer étroitement avec ses partenaires techniques et financiers pour réaliser ces projets majeurs. Le ministre des Travaux publics, Richard Théodore Rafidison, a reçu hier à Anosy deux personnalités de premier plan pour discuter de projets d'envergure visant à propulser le développement de Madagascar. Dans un premier temps, il a accueilli les représentants de la Banque africaine de développement (BAD) ainsi que ceux du projet PACFC. Les échanges ont notamment porté sur l'avancement des travaux de construction de la RNT12A, un axe vital reliant Taolagnaro à Vangaindrano. Ce projet constitue une infrastructure essentielle pour améliorer la fluidité du trafic et le développement économique dans la région Sud-est de l’île. Par la suite, le ministre a reçu une mission de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), venue à Madagascar pour mener une étude approfondie sur la préparation des travaux du projet d’autoroute Antananarivo–Toamasina, phase 2. Ce projet ambitieux nécessite une préparation rigoureuse, un point souligné par les experts présents qui ont insisté sur l'importance d'une coordination efficace pour garantir le succès des futurs travaux. Ces rencontres témoignent de l'engagement ferme du Gouvernement envers un développement durable et intégré pour Madagascar, cherchant à renforcer les infrastructures stratégiques du pays et améliorer la vie quotidienne de ses citoyens.
Le décret MECIE, reformé, ouvre une nouvelle ère pour la gouvernance environnementale. Après plus de vingt ans d'attente, le Gouvernement malagasy vient de franchir une avancée majeure dans le domaine de la gouvernance environnementale à Madagascar avec la réforme tant attendue du décret MECIE (Mise en compatibilité des investissements avec l’environnement). En effet, l’atelier de lancement officiel du décret MECIE s'est tenu hier, présidé par le ministre de l'Environnement et du Développement durable, Max Andonirina Fontaine. Ce décret, adopté sous la référence n° 2025-080 le 28 janvier 2025, établit un cadre réglementaire équilibré et structuré, intégrant les dimensions économiques, environnementales et sociales du développement durable. Il vise à garantir que tout investissement réalisé sur le territoire malagasy soit en parfaite adéquation avec les principes du développement durable, pour ainsi favoriser un avenir meilleur pour le pays. Le décret MECIE est le résultat d’un processus participatif de grande envergure, impliquant des parties prenantes provenant des différentes provinces du pays, des ministères sectoriels, ainsi que la société civile et les partenaires techniques et financiers. Grâce à ce cadre renforcé, les investissements à Madagascar seront non seulement mieux encadrés, mais aussi plus durables et cohérents avec les Objectifs de développement durable. Cela ouvre la voie à une croissance plus responsable et résiliente, permettant à Madagascar de faire face aux défis environnementaux tout en promouvant un développement économique équitable et inclusif.
Ouvrir des routes commerciales à l’artisanat malagasy au Canada. La signature d’un accord de coopération entre la Chambre de commerce et de coopération Canada-Madagascar (CanCham) et le ministère du Tourisme et de l’Artisanat a eu lieu hier à Andavamamba. C’est une étape importante dans le renforcement des liens commerciaux entre Madagascar et le Canada, en mettant l'accent sur la promotion des produits artisanaux malagasy sur le marché canadien. L'accord vise non seulement à améliorer la visibilité des artisans malagasy à l'étranger, mais également à attirer de nouveaux investisseurs vers l'île, en leur présentant un potentiel inexploité et des produits de qualité. Dans le cadre de cet accord, des formations spécifiques seront mises en place pour éduquer et soutenir les entrepreneurs locaux, avec un accent particulier sur les secteurs du tourisme et de l'artisanat. Cela ouvrira de nouvelles perspectives pour les jeunes vulnérables et les femmes talentueuses qui cherchent à s'affirmer dans le monde des affaires. La ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Viviane DEWA, et la présidente de CanCham, Ando Lalaina Ratovomanana, ont ainsi scellé ce partenariat prometteur qui pourra transformer les opportunités économiques et la vie de nombreux malagasy. D’ailleurs, à la fin du mois, cet engagement se traduira par une rencontre des entrepreneurs du tourisme et de l'artisanat malagasy avec CanCham au Canada. Ces discussions visent à explorer des opportunités d'affaires et établir des collaborations fructueuses qui pourront soutenir le développement durable et l'essor économique de Madagascar.
A quelques jours de l’arrivée d’Emmanuel Macron à Madagascar, certains membres de l’Opposition malgache semblent avoir choisi la polémique à tout prix. Entre déclarations farfelues, insinuations infondées et indignations hors sujet, leurs prises de parole donnent parfois le sentiment qu’ils s'opposent pour s'opposer, quitte à se couvrir de ridicule.
Le Président français est attendu à Antananarivo les 23 et 24 avril pour une visite d'Etat suivie du Sommet de la Commission de l’océan Indien. Une visite de cette ampleur s’accompagne naturellement de préparatifs protocolaires, telle que la sécurité renforcée, les aménagements urbains, et, comme cela se fait partout dans le monde, affichage de drapeaux et de portraits officiels. Ce sont justement ces éléments qui ont provoqué une salve de critiques de la part de certaines figures de l'Opposition.
L’un d’eux, un politicien installé à Dubaï, un polémiste multirécidiviste, s’est indigné sur les réseaux sociaux de la présence de photos d’Emmanuel Macron dans la Capitale. Une réaction surprenante, quand on sait que c’est une pratique diplomatique courante. Faut-il par exemple lui rappeler que lors de la visite de Paul Kagame à Madagascar, ses portraits ornaient aussi les rues d’Antananarivo, sans que cela ne provoque la moindre levée de boucliers. A l’inverse, lors des déplacements officiels du Président Rajoelina à l’étranger, ses portraits étaient également visibles dans les villes hôtes. L’Opposition feint donc de découvrir un protocole international vieux comme le monde.
Plus étonnant encore, certaines voix prétendent que la rencontre entre Andry Rajoelina et Emmanuel Macron se tiendrait au Palais d’Andafiavaratra. Une information lancée avec assurance, mais dénuée de toute confirmation officielle. Aucune source sérieuse n’a validé ce lieu comme cadre des discussions entre les deux Chefs d’Etat. A moins de disposer de dons de divination, ces commentateurs devraient peut-être attendre les annonces officielles avant de s’alarmer inutilement.
Enfin, cerise sur le gâteau, des membres de l’opposition annoncent leur intention de manifester pour dénoncer... le manque de démocratie. Rien que ça. Ils entendent brandir des banderoles pour ternir l’image du régime actuel. Mais dans les faits, ce sont surtout l’image de Madagascar et sa crédibilité à l'international qu’ils risquent d’écorner.
Car à trop chercher la polémique, à trop vouloir exister par la critique systématique, ces politiciens – souvent sans mandat, sans parti structuré ni ancrage populaire – finissent par se décrédibiliser eux-mêmes. Et donnent l’image d’une Opposition en roue libre, plus soucieuse de se mettre en scène que de proposer une alternative sérieuse.
La Rédaction