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F&F Madagascar et SakaITany émergent du lot, une fierté pour Madagascar. Ces deux équipes 100 % féminines ont fait retentir l’hymne national malagasy à Dakar (Sénégal), lors de la grande finale du concours « Pan-African Robotics Competition 2025 », tenu le samedi 19 juillet. Un exploit inédit qui place les jeunes femmes de la Grande île au sommet de la scène technologique africaine.

 

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Eternel cauchemar !

La Route nationale 2 use, éreinte et crève la patience. En effet, cet axe reliant Antananarivo, la Capitale, à Toamasina, le Grand Port de l’Est, poumon de l’économie nationale, se trouve dans un état de dégradation avancée sinon critique. A peine si l’on peut y circuler ! Dans le corps humain, le plus grand vaisseau sanguin, l’aorte, qui part du cœur pour « alimenter » en sang neuf le corps entier joue un rôle plus qu’essentiel dans la vie de l’homme. L’aorte irrigue de sang neuf tous les principaux organismes humains dont la tête, le poumon, l’estomac, les intestins, les membres supérieurs et inférieurs, etc. Privés de sang neuf et un mauvais « transport » de ce sang, l’organisme en général de l’homme vit en décadence sinon meurt.

Créer une entreprise en 48 heures, bénéficier d’un accompagnement personnalisé, obtenir un visa investisseur en un temps record… Madagascar affine sa stratégie d’attractivité avec l’Economic Development Board of Madagascar (EDBM) en chef d’orchestre. L’agence multiplie les initiatives pour séduire les investisseurs, notamment à travers la mise en place d’un guichet unique opérationnel, une fiscalité incitative dans les secteurs stratégiques (agro-industrie, tourisme, numérique…) et l’adoption d’un nouveau code des investissements en 2023. Celui-ci garantit entre autres l’égalité entre investisseurs locaux et étrangers, la liberté de rapatriement des dividendes ou encore la stabilité des conditions d’investissement.

Une tempête médiatique secoue depuis hier le monde du design et de la mode à Madagascar. Cela fait suite à la révélation d’un incident majeur lors de la dernière édition de « Tanà Design Week », en partenariat avec le Festival Manja. La remise du Prix du meilleur créateur à Lovatsara K a été suspendue, après la découverte que la création primée n’était pas une œuvre originale, mais une reproduction fidèle d’un travail déjà existant. Les organisateurs ont publié un communiqué officiel, exprimant leur profonde consternation face à cette révélation. « Nous avons été récemment alertés qu’un problème sérieux est survenu concernant la pièce récompensée.

Un nouveau pas fait dans la lutte contre la corruption à Madagascar. La Grande île met en place, pour la première fois, un mécanisme de suivi et d’évaluation de sa Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC). Ce cadre, actuellement en cours d’élaboration lors d’un atelier de deux jours, constituera l’outil central du comité de suivi et d’évaluation, l’un des organes phares du cadre institutionnel récemment adopté pour mettre en œuvre la SNLCC.

 

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ACTU-BREVES

Nouvelles discussions pour résoudre la crise à la JIRAMA. 

Après les échanges de la semaine dernière à Iavoloha, une nouvelle réunion s’est tenue hier au Palais d’Ambohitsorohitra. Ce rendez-vous a rassemblé les représentants de la Présidence de la République — notamment le Directeur de cabinet civil (DIRCAB) et le Secrétaire général des affaires présidentielles (SGAP) — ainsi que des délégués du ministère de la Justice, du ministère de l’Energie et des hydrocarbures (MEH), du Trésor public, du ministère de l’Economie et des Finances, et des représentants des employés de la JIRAMA. Le cœur des discussions a porté sur la poursuite des négociations autour du statut du personnel de la compagnie nationale d’eau et d’électricité. Une problématique jugée prioritaire par l’ensemble des parties prenantes, dans un contexte de tension sociale récurrente et de performances techniques fragiles au sein de l’entreprise publique. Les échanges se sont déroulés dans un climat de collaboration constructive, selon des échos qui nous sont parvenus. Tous les acteurs ont réaffirmé leur volonté commune de respecter les engagements pris lors de la rencontre précédente à Iavoloha. Les travaux en cours s’inscrivent ainsi dans une logique de finalisation. Les participants ont déjà entamé les préparatifs pour une prochaine séance qui devra, selon les intentions affichées, sceller les décisions attendues.

 

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La une 22 juillet 2025

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Consultation boudée

La société civile, et les formations politiques, partenaires sociaux boudent l’appel pour consultation de la CENI.

Dans la perspective d’une échéance électorale, il est d’usage pour la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de convier les partenaires sociaux à une consultation en vue d’échafauder ensemble ou d’améliorer les textes de la loi électorale. Un geste louable et encourageant de cette institution citoyenne d’impliquer les entités de la société civile et formations politiques dans la révision ou le recadrage des textes en vigueur. En effet, il faudra voir ensemble le pourtour des textes en jeu. S’il y a des améliorations à apporter, c’est le moment de le faire. Evidemment, l’objectif étant d’anticiper les solutions à d’éventuels litiges ou différends au moment ou après le scrutin. La CENI voulait prendre en amont les mesures nécessaires pour prévenir les problèmes. A Madagasikara, valable dans presque tous les pays d’Afrique, les élections restent toujours une source de conflit, de litige et des troubles parfois violents. La  prévention demeure le meilleur de tous les remèdes. « Mieux vaut prévenir que guérir », dit-on ! 

En réponse, certains des partenaires sociaux, la plupart d’ailleurs, déclinent « l’invitation ». Les acteurs politiques avaient jusqu’au dimanche 20 juillet pour envoyer leurs propositions à la CENI. Mais, du moins jusqu’au 18 juillet, vendredi dernier, très peu ont bien voulu répondre. Visiblement, l’appel de la CENI suscite peu d’intérêts. Elle peine à mobiliser les concernés. Jusqu’à cette date, le 18 juillet, seuls deux partis politiques et deux organisations de la société civile (OSC) ont daigné répondre officiellement à l’appel. Le reste, le gros de la troupe, niet !

Pour le moins que l’on puisse dire, le comportement des « conviés » étonne. Est-ce de la mauvaise foi ou d’un refus systématique à toute invitation de la part de cet organe indépendant chargé d’organiser les élections ? Un organe que l’on accuse, à tort ou à raison, d’être inféodé au régime en  place. Non indépendant, serait-on en réalité !

Quoi qu’il en soit, il faut être capable de positiver toute chose. Une invitation au dialogue, une demande de proposition est toujours une opportunité à saisir. Il fut un temps où l’on avait crié sur les toits la nécessité d’organiser une consultation nationale. Pour une raison ou une autre, les tenants du régime boudaient. Maintenant, un organe officiel chargé des élections offre l’occasion aux acteurs politiques de s’exprimer. On décline l’offre ! Peut-être qu’on ne va pas discuter de toutes les affaires nationales mais d’un domaine précis : les textes électoraux. Seulement attention, les scrutins relèvent, à eux seuls, la très grande partie des origines de différends dans le pays. La consultation relative aux élections doit revêtir et susciter un intérêt crucial pour tout acteur politique (organisation de la société civile et parti politique).

En principe, le pays s’apprête à organiser le scrutin sénatorial. Inutile de mentionner l’importance de ce futur rendez-vous électoral. Le Sénat, une des deux Chambres parlementaires prévues par la Constitution, est appelé à jouer un rôle majeur dans le rouage de la République. Entre autres, le Sénat accompagne les Collectivités territoriales décentralisées (CTD). A ce titre, il veille au bon fonctionnement et à la bonne marche des activités de ces Collectivités, garant du redressement du pays.

A quoi sert-on de bouder !

Ndrianaivo

 

Hier, un rebondissement dans l’affaire de l’anniversaire endeuillée par la perte massive et tragique de convives, soit 31 victimes, toutes mortes empoisonnées, le 14 juin dernier à Ambohimalaza.  En effet, c'était finalement au tour de Fenohasina, la jeune jubilaire d'être auditionnée, hier. Et contrairement à ce que l'opinion a cru, les enquêteurs de la Section de recherche criminelle (SRC) de la Gendarmerie à Fiadanana, sont venus interroger la concernée, non dans ce service de la Gendarmerie susmentionné, mais plutôt à l'HJRA Ampefiloha où elle est soignée depuis maintenant un mois. Ce qui sous-entend que l’état de santé de Fenohasina, en même temps frappée d'une Interdiction de sortie du territoire (IST), est désormais jugé compatible avec une audition. Par ailleurs, la mère de celle-ci serait toujours placée en garde à vue à Fiadanana, et ce, depuis samedi dernier. Mais la dame n'est pas la seule. Car les trois prévenues trempées initialement dans l'affaire, toutes des femmes, auraient fait l'objet d'une extraction judiciaire, afin que la SRC puissent à nouveau les interroger aux côtés de la maman de la célébrante, selon toujours les informations.

Par ailleurs, les familles des victimes d'Ambohimalaza se sont égalament mobilisées, hier. Faisant front commun, elles se sont déplacées, elles aussi, à Fiadanana pour porter plainte. Conseillés par leur avocat, les plaignants

ont été également auditionnés par la Gendarmerie. « Je n'ai été nullement informé que des membres de l'entourage de la jubilaire sont également ici en même temps que nous. Mes clients ne cherchent que la vérité sur cette triste affaire. D'où leur décision pour se mobiliser aujourd'hui », a fait savoir le conseil des proches des victimes.

A part cela, 19 patients qui avaient été hospitalisés, sont guéris et ont pu regagner leurs foyers respectifs, depuis. Dans la journée d'hier, une jeune fille et un jeune homme ont pu rentrer aussi chez eux. Leur état clinique s'est nettement amélioré, quoique les concernés soient encore un peu fatigués. Contente, devant la perspective de rentrer à la maison, la jeune fille ne l’a pas caché. Quant au jeune homme, il a remercié le Seigneur de l'avoir aidé à retrouver la santé. Il reste donc 9 patients dont un dans le coma au service de la Reamed de l'HJRA, en ce moment.

Enfin, un jeune homme, également guéri, mais qui a perdu sa cousine et un cousin dans ce drame, était monté au créneau, hier. Il a dénoncé l'attitude de certains facebookers qui accusent un autre proche à lui, d'avoir été payé, pour jouer le faux malade, selon ses propos. « C'est parce que mon cousin était tiré d'affaire que vous l'accusez d'avoir été payé pour faire la comédie. Alors, si vous ne savez absolument rien, taisez-vous ! », enrage le jeune homme, visiblement très remonté contre les détracteurs de son proche.

Franck R.

Une délégation parlementaire indonésienne a été reçue, hier, par leurs homologues malgaches du Sénat et de l’Assemblée nationale. Ces échanges ont pour objectif principal de consolider et d’intensifier les liens de coopération entre les institutions parlementaires des deux pays.

D’une part, le président par intérim de l’Assemblée nationale, Tinoka Roberto, a accueilli la délégation composée de parlementaires indonésiens membres du groupe d’amitié parlementaire Madagascar-Indonésie. Cette réunion a permis aux deux parties d’échanger sur plusieurs thématiques prioritaires, notamment la coopération dans le domaine de l’énergie renouvelable. En effet, un projet pilote d’énergie propre avait déjà été initié dans la région de Betafo, à Madagascar, avec la participation d’acteurs indonésiens, et les discussions ont porté sur la possibilité d’étendre ce partenariat à d’autres régions du pays.

Au cours de cette rencontre, les échanges se sont révélés fructueux et les participants ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité des dialogues et l’ouverture sur de nouveaux secteurs de collaboration. Ils ont notamment insisté sur l’importance de développer davantage les relations commerciales et économiques entre Madagascar et l’Indonésie. Le partage de savoir-faire, de compétences techniques et d’expériences a été évoqué comme un levier essentiel pour dynamiser les échanges économiques, tout en contribuant à l’amélioration des conditions sociales dans les deux pays.

D’autre part, le vice-président du Sénat malgache, Nicolas Rabemananjara, également président par intérim du Sénat, a également reçu la même délégation de parlementaires indonésiens, au siège du Sénat situé à Anosy. Cette rencontre a mis l’accent sur la consolidation de la coopération bilatérale, avec un focus particulier sur le commerce et le secteur de l’énergie. Rabemananjara, qui connaît bien l’Indonésie pour avoir déjà eu l’occasion d’étudier le dynamisme économique de ce pays, a encouragé les investisseurs indonésiens à envisager des opportunités d’investissement à Madagascar, dans l’optique d’un développement mutuellement avantageux.

 

 

 

 

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  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Fenohasina auditionnée à l'hôpital
  • Energie renouvelable et commerce - Madagascar et l’Indonésie renforcent leur coopération parlementaire

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Editorial

  • A la dérive !
    L’heure est grave. De fortes secousses ébranlent l’édifice. Le navire perd le cap et risque de chavirer. L’image répercutée n’est pas du tout encourageante ! Le message émis semble sonner le … glas ! Dans un pays empêtré dans les marécages des difficultés complexes avec un dénominateur commun la misère, les malheurs se bousculent au portillon. Madagasikara devient le point de rencontre des délits inimaginables parfois inhumains. Une jeune mère de 23 ans s’effectue un montage de film pornographique avec son propre fils, un petit garçon d’à peine cinq ans et propose le macabre film sur les réseaux sociaux. Evidemment, les amateurs de pédopornographie, des obsédés sexuels s’arrachent de ces obscènes produits. Pour une question de jalousie et surtout de vengeance, on a aucun scrupule de mettre en danger de mort plus d’une cinquantaine de concitoyens dont parmi eux des membres de la famille. Trente-deux personnes, jusque-là, ont trouvé la…

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