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Le talent malagasy se fait entendre à l’internationale. Au cœur du Festival d’Avignon, une ville de Provence dans le sud-est de la France, un rendez-vous incontournable dédié à la création théâtrale contemporaine a récemment ouvert ses portes, offrant une vitrine à la diversité des voix internationales. Le cycle de lectures « Ça va, ça va le monde ! », initié par la Radio France Internationale (RFI), entame sa 13ème édition avec éclat, invitant le public dans un voyage intime à travers des univers souvent méconnus mais profondément humains.

La première étape s’est tenue dans la cour historique du musée Calvet, un lieu chargé de symbolisme, propice à la réflexion et à l’échange. C’est dans cette ambiance chargée d’histoire que l’auteur et slameur malagasyGad Bensalem, lauréat du prix Théâtre RFI 2024, présentera sa pièce « Enfant » lors d’une lecture dirigée par Armel Roussel. Plus qu’une simple performance, cet instant transformera en un véritable espace de dialogue interculturel, où la parole et l’écoute se mêleront pour faire vibrer les enjeux sociaux et les récits intimes.

Cette pièce de Gad Bensalem, oscillant entre poésie et réalité sociale, explore la quête universelle du père à travers des figures du quotidien de la Grande île. Elle esquisse avec sensibilité le portrait d’un pays en mouvement, où les histoires de famille s’entrelacent avec les mutations sociales, révélant une force narrative à la fois simple et percutante. Gad Bensalem incarne cette nouvelle génération d’auteurs, mêlant profondeur humaine et engagement. Son œuvre, à la croisée du drame et de la poésie, questionne la complexité des liens familiaux dans un contexte de mutation, tout en célébrant la vitalité de la création africaine, encore trop peu visible sur la scène internationale.

Il faut également savoir que cette édition dépasse largement le continent africain car la richesse linguistique et culturelle d’autres régions est également mise en lumière, notamment à travers la participation de trois auteurs du Moyen-Orient, avec la langue arabe à l’honneur. Une démarche qui s’inscrit dans la volonté du festival de bâtir des ponts, de promouvoir le dialogue interculturel par la littérature et le théâtre, et de valoriser des voix souvent ignorées.  Le choix de la cour du musée Calvet pour cette lecture initiale s’avère particulièrement pertinent. Ce cadre chaleureux et chargé d’histoire a favorisé une atmosphère d’authenticité, d’écoute et de partage. Fidèle à l’esprit du festival, cette mise en lecture permet au public de découvrir une œuvre brute, magnifiée par la puissance du verbe et la simplicité du récit. L’événement, orchestré par RFI, représente un espace d’échange, de découverte et de rencontres, où la diversité des voix s’affirme avec conviction.

Si.R

Lors de la 11e édition du MCB Indian Ocean Open, qui s’est tenue du 11 au 13 juillet à l’île Maurice, les golfeurs malagasy n’ont pas démérité. Face à des adversaires venus de neuf nations différentes, les représentants de la Grande île ont hissé haut les couleurs nationales à travers des performances de haut niveau.

Deux noms ont particulièrement retenu l’attention : Luc Ratsimbazafy, sacré champion dans la catégorie senior, et Johary Raveloarison, médaillé de bronze chez les professionnels. Leur réussite vient récompenser un travail rigoureux et témoigne du potentiel réel du golf malgache sur la scène régionale.

La participation de Madagascar à ce tournoi international prestigieux illustre l'engagement croissant des athlètes malagasy dans des disciplines sportives encore peu médiatisées dans le pays, mais qui gagnent en reconnaissance.

Grâce à leurs performances, Luc et Johary deviennent des figures de proue pour le développement du golf national. Ils incarnent l’espoir d’une relève prometteuse et d’une meilleure structuration de ce sport dans la Grande île.

Leur succès démontre que même dans des disciplines exigeantes comme le golf, les Malgaches ont leur mot à dire. Une belle leçon de détermination et de fierté nationale.

Elias Fanomezantsoa 

 

La  Ville d'eaux perd l'un de ses plus grands joyaux, sinon son patrimoine : un violent incendie a ravagé le marché de Sabotsy, hier soir. La gravité et l'ampleur de ce sinistre sont tels que 90% du site ou de l'ensemble sont complètement réduits en flamme. Et preuve de la puissance du feu, ce dernier ne serait toujours pas éteint alors qu'il était environ 21h45, et s’étant déclenché vers 17h, hier.

D'après des témoins, l'incendie aurait éclaté dans les box de vente de jus de fruits et d'articles de friperie de ce grand marché d'Antsirabe. Par la suite, les flammes ont attaqué avec une vitesse surprenante les locaux de commerce de volailles, de fruits, de chaussures, d'épicerie, enfin de tissus.

Pour l'heure, l'explosion d'un congélateur due probablement à un problème électrique, serait à l'origine du sinistre. Les sapeurs-pompiers de la Commune urbaine d'Antsirabe, les Forces de l'ordre, enfin le Fokonolona ont mené un combat acharné pour tenter de circoncrire les flammes, du moins jusqu'au moment où nous écrivions ces lignes si bien que les coûts des pertes sont encore inconnus.

F.R.

 

Une arnaqueuse arrêtée. Il s’agit d’un soi-disant agent de Police qui a proposé sur Facebook des prétendus sujets d’examen du baccalauréat à 60.000 ariary, avec une possibilité de remise de prix si les acheteurs en prennent plusieurs. Les captures d’écran des messages privés, dans lesquels l’arnaqueuse montre les photos de son badge de policière et d’agent de surveillance, ont fait couler beaucoup d’encre sur les réseaux sociaux hier, première journée de la session. Pour appâter ses victimes sur Facebook, la présumée policière usait de son statut, affirmant que sa mission de surveillance lui donnait un accès anticipé et exclusif aux documents. Comme stratagème, la faussaire aurait attendu 30 minutes après l’heure officielle du début des épreuves pour photographier le sujet authentique dès son ouverture et le diffuser aussitôt, créant ainsi l’illusion d’une fuite qu’elle aurait orchestrée pour prouver sa crédibilité.

Il s’agit d’une fausse fuite de sujets, à en croire le directeur de cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), Voahirana Raboanarijaona. « C’est une pure arnaque afin de soutirer de l’argent ainsi que pour semer le trouble. Les sujets proposés ne sont pas ceux parus durant les épreuves », s’exprime la responsable, hier sur la chaîne nationale.

 

Douze personnes arrêtées

Tolérance zéro. Cette politique est appliquée par les autorités compétentes pour s’assurer du bon déroulement des examens officiels, dont le baccalauréat. Le ministère de tutelle, en collaboration avec celui de l’Intérieur, a mis en place un réseau avec les chefs de Districts pour relayer les informations et prendre des mesures immédiates, selon chaque cas, d’après toujours le directeur de cabinet. Cette stratégie a permis d’arrêter 12 personnes jusqu’à maintenant, selon les informations recueillies. « Ces personnes se composent soient des arnaqueurs, soient des faussaires qui ont remplacé des candidats dans des salles d’examen », d’après notre source. Dans tous les cas, les parents, les candidats et les internautes, notamment les abonnés des réseaux sociaux, sont priés de rester vigilants pour éviter de se faire avoir par ces escrocs.

Rappelons que la session du baccalauréat de cette année se déroule sous haute surveillance. 208 caméras de surveillance sont réparties dans les centres d’examen afin de contrôler de près tout ce qui s’y passe. Les éléments des Forces de l’ordre sont également mobilisés pour s’assurer de la sécurité à l’extérieur et dans l’enceinte des centres d’examen.

Patricia R.

 

 

En dehors de la polémique sur la soi-disant fuite de sujets sur les réseaux sociaux, la première journée de l’examen du baccalauréat 2025 s’est déroulée dans le calme dans les centres d’examen, répartis dans toute l’île. Les responsables ont enregistré un faible taux d’absence pour les 222.330 candidats inscrits à ce premier examen universitaire. A part l’oubli des cartes d’identité et des convocations pour certains, aucun incident majeur n’a été constaté. Le port de téléphones portables a été interdit dans l’enceinte des centres d’examen, tant pour les candidats que pour les surveillants. Aussi, les candidats n’ont pas la permission de sortir de la salle d’examen qu’une heure après le début de l’épreuve, et non moins se munir des sujets.

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La VERITE du 210725

La mobilisation du Gouvernement constitue un encouragement fort pour les jeunes talents malgaches qui portent haut les couleurs nationales.

« Le Gouvernement malgache réaffirme son engagement en faveur du sport de haut niveau, en prenant en charge les dépenses liées à la participation de plusieurs fédérations nationales à des compétitions internationales, notamment en Afrique et dans le monde. Une décision saluée comme un signal fort en matière de bonne gouvernance et de valorisation de la jeunesse », a souligné le ministre Marson Moustapha Abdullah.

 

L'affaire se rapportant à l'empoisonnement particulièrement meurtrier de plusieurs dizaines de convives, survenu lors d’une fête d'anniversaire, le 14 juin dernier à Ambohimalaza, connaît un développement.  En effet, la mère de la jeune jubilaire prénommée Fenohasina, a été placée en garde à vue à la Section de recherches criminelles (SRC) de la Gendarmerie, située à Fiadanana, selon une source. 

 

Le coup d'envoi de la session du baccalauréat 2025 sera donné ce matin. Au total, 222.330 candidats se présentent sur la ligne de départ, avec comme premier obstacle la traditionnelle et redoutée épreuve de philosophie. Cette session est marquée par une volonté de fer des autorités de garantir la crédibilité de cet examen officiel, en prenant des mesures de sécurité sans précédent.

 

Le développement de la filière « banane » prend un nouveau tournant dans la Région d’Atsinanana. Dans le cadre de la caravane de formation, initiée par le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MINAE), une vaste formation des paysans a été organisée le 18 juillet 2025 dans la Commune rurale d’Ambodisaina, District de Toamasina II. Cette visite, la cinquième du genre, a été dirigée par le ministre de tutelle, François Sergio Hajarison, à la tête d’une délégation du MINAE.

 

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Parcours du combattant

La session des examens du baccalauréat 2025 débute ce jour. Le bac porte en lui seul cette spécificité, il est le dernier examen officiel de l’enseignement secondaire  tout en étant le premier diplôme officiel de l’enseignement supérieur. 

En quelque sorte, le bac est le bout du tunnel du parcours du combattant des potaches, collégiens et des jeunes du lycée. La fin du parcours des études du premier et du second cycle. Un long parcours, quinze ans en moyenne, où les parents eux-mêmes ont dû s’exécuter à des exercices de gymnastique parfois périlleux ou difficiles sinon éreintants.

 

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Editorial

  • A la dérive !
    L’heure est grave. De fortes secousses ébranlent l’édifice. Le navire perd le cap et risque de chavirer. L’image répercutée n’est pas du tout encourageante ! Le message émis semble sonner le … glas ! Dans un pays empêtré dans les marécages des difficultés complexes avec un dénominateur commun la misère, les malheurs se bousculent au portillon. Madagasikara devient le point de rencontre des délits inimaginables parfois inhumains. Une jeune mère de 23 ans s’effectue un montage de film pornographique avec son propre fils, un petit garçon d’à peine cinq ans et propose le macabre film sur les réseaux sociaux. Evidemment, les amateurs de pédopornographie, des obsédés sexuels s’arrachent de ces obscènes produits. Pour une question de jalousie et surtout de vengeance, on a aucun scrupule de mettre en danger de mort plus d’une cinquantaine de concitoyens dont parmi eux des membres de la famille. Trente-deux personnes, jusque-là, ont trouvé la…

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