Super User

Super User

Le pays enregistre aujourd’hui près de 3,9 millions d’utilisateurs du réseau social Facebook, selon les données du rapport « Digital 2025 », le guide ultime sur l'évolution du monde numérique. Ce chiffre, en constante augmentation, illustre l’ampleur de la digitalisation de la société malagasy, mais soulève également de sérieuses préoccupations quant à la circulation massive d’informations non vérifiées. Les réseaux sociaux sont devenus un moyen pour véhiculer et partager des informations, bonnes ou mauvaises, recoupées ou non. Madagascar n’est pas épargné par la prolifération de fausses informations. De leur côté, beaucoup d’internautes ne se soucient pas de la véracité d'une publication et la croient bêtement, engendrant parfois des comportements haineux.

Afin de responsabiliser les citoyens, l’ONG « Human Development Action » (HDA), en collaboration avec la Commission nationale malagasy auprès de l’UNESCO(Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture), met en œuvre le projet intitulé « Utilisation responsable des réseaux sociaux ». Ce programme de sensibilisation, soutenu par le Programme de participation 2024-2025 initié par l’UNESCO, vise à renforcer la capacité des citoyens, en particulier les jeunes, à adopter un comportement critique, éthique et responsable dans l’espace numérique.

La sensibilisation et l'éducation des citoyens jouent un rôle important dans l'utilisation des réseaux sociaux dans le pays. D’après Felantsoa Andriantiana, chef de mission au sein de l’ONG HDA, ce projet contribue à la lutte contre la désinformation et à la consolidation d’une société mieux informée, plus vigilante et respectueuse des droits fondamentaux. Avant de publier une information sur les réseaux sociaux,  il vaut mieux passer sur quelques étapes importantes comme la vérification de la source et le contenu.

Anatra R.

 

 

Examiner la source

Identifier l’auteur de la publication, la page ou le site d’origine, et évaluer leur crédibilité constituent la première étape. La fiabilité d’une information dépend étroitement de celle de sa source.

Croiser les informations

Lorsque plusieurs comptes ou plateformes abordent un même sujet, il convient de comparer les versions pour s’assurer de la cohérence des faits rapportés.

Analyser le contenu

Une lecture attentive du texte permet de repérer les signes de désinformation : erreurs grammaticales, propos excessifs, absence de références, ou encore montage douteux d’images. Tous ces éléments doivent éveiller la vigilance.

Vérifier la date de publication

La circulation d’informations anciennes, sorties de leur contexte, peut induire en erreur. Il est donc essentiel de vérifier la temporalité des faits évoqués.

Se méfier des contenus émotionnellement chargés

Les fausses informations exploitent fréquemment l’émotion pour favoriser leur diffusion. Une réaction émotionnelle intense devrait inciter à redoubler de prudence, et non à partager immédiatement.

Consulter une personne compétente

En cas de doute, il est recommandé de s’adresser à un professionnel du domaine concerné afin d’obtenir un avis éclairé.

 

Les armes ont crépité, et le sang a giclé ! Sur le bitume, trois cadavres jonchaient dans des flaques de sang. Ce drame s'est produit vers 2h du matin à Anosibe, vendredi dernier.  Ces trois individus suspects se font ainsi tuer dans un guet-apens tendu par des éléments du Service anti-gang (SAG) de la Police, lesquels n'ont pas fait de quartier. En cause, les suspects qui s'affrontaient à eux, étaient équipés d'armes à feu capables de rivaliser avec celles des Forces de défense et de sécurité (FDS), et que les premiers s'en étaient servi pour braquer un magasin sis dans ce quartier populaire et commercial. De toute façon, deux armes trouvées sur les bandits mis hors d'état de nuire, ont été saisies. 

Lors de l’identification des corps, il s'avère que l'un d'eux portait l'uniforme d'un membre des Forces de l'ordre. Sur ce point, la Police n'a confirmé, ni infirmé si la victime appartient vraiment ou non à un corps des FDS.

Mais revenons à la genèse de l'affaire. Selon une information policière, ses éléments furent dépêchés sur place pour repérer et surveiller les suspects qui étaient en train de rôder dans le quartier, dès la veille même de leur méfait, dans la matinée. Et le lendemain matin suivant, ce qui devait arriver, arriva. Bandits et policiers se retrouvaient dans un brutal face-à-face. Ce sont les premiers, qui ont ouvert le feu en premier, selon une source. Ce qui a poussé le SAG à réagir de façon musclée pour riposter aux tirs des assaillants dont trois furent ainsi mortellement touchés, un élément des Forces en cause, inclus.

Par ailleurs, les acolytes des trois victimes ont réussi à prendre la fuite. Ces bandits sont encore activement recherchés.

Franck R.

Alors que les regards étaient tournés vers les grandes puissances financières lors des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement à Abidjan, la délégation malgache, menée par la ministre de l’Economie et des Finances Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, a discrètement avancé ses pions. En marge de l’évènement, un entretien stratégique a été tenu avec les représentants du centre de Coopération multilatérale pour le financement du développement (MCDF), un organisme basé à Pékin. Cette rencontre pourrait bien marquer un tournant dans la manière dont Madagascar envisage la mobilisation de ses financements pour le développement. L’enjeu étant d’accéder à des dons et appuis techniques qui, selon les premiers échanges, pourraient concerner en priorité la réforme des marchés publics. « Ce genre de partenariat pourrait nous permettre d’assainir et de moderniser nos procédures d’appel d’offres, un secteur encore truffé de zones d’ombre », témoigne un haut fonctionnaire du ministère de l’Economie. Le MCDF, de son côté, semble également y trouver son compte : en échange de son soutien, il souhaiterait que Madagascar joue un rôle de levier diplomatique auprès des grandes banques multilatérales, telles que le FMI ou la Banque mondiale, notamment dans le cadre de la reconstitution de ses fonds propres.

Diversification

Ce partenariat naissant s’inscrit dans une logique plus large de diversification des sources de financement, à l’heure où les conditionnalités imposées par les bailleurs traditionnels deviennent de plus en plus exigeantes. « Il est temps de ne plus mettre tous nos œufs dans le même panier », avance un membre du cercle de réflexion des économistes de Madagascar, qui salue cette ouverture vers une institution encore peu connue sur le continent. Si les discussions sont encore à un stade préliminaire, elles révèlent une volonté affichée de la part du Gouvernement de prendre des initiatives, quitte à sortir des sentiers battus. « On ne peut plus se permettre d’attendre que les financements tombent du ciel. Si on veut avancer, il faut aller les chercher », résume un membre de la délégation présent à Abidjan. Certes, il faudra veiller à ne pas tomber dans des formes de dépendance masquée, mais l’opportunité d’un partenariat plus souple, et potentiellement désintéressé, mérite d’être explorée. Dans un contexte où chaque dollar compte, la moindre piste sérieuse mérite d’être creusée. Et pour une fois, l’initiative semble venir de nous. C’est peut-être le signe que les temps changent.

 

 

 

Le chanteur est accusé de mépris envers le monde rural. L’opinion s’enflamme. Ce qui devait être un moment de fête, de solidarité et d’espoir s’est transformé en une véritable désillusion. Le vendredi 30 mai, l’artiste Wawa et son groupe étaient attendus de pied ferme à Mahavelona, dans le District de Soavinandriana, Région d’Itasy. L'événement, organisé par une école catholique dans le but de récolter des fonds pour l’extension de ses infrastructures, a été brutalement annulé quasiment à la dernière minute. La raison invoquée est un accident. Mais la version fournie par le chanteur ne convainc plus grand monde.

Tout avait pourtant été ficelé. « Un cachet de 8 millions d’ariary a été convenu avec le groupe, dont 5 millions ont été versés en espèces à l’avance », explique Imbola Ruffin Ranarison, membre de l’association des parents d’élèves et co-organisateur. Mais le jeudi 29 mai, à 14h, les religieuses reçoivent un SMS de Wawa. L’artiste affirme y avoir été victime d’un accident la veille, à Belobaka, et déclare qu’il ne peut pas assurer sa prestation.

Dans un élan de confiance, les organisateurs croient à cette version. Ils informent aussitôt le public par voie radiophonique et acceptent le chèque de remboursement, bien que l'argent ait été initialement remis en espèces.

Mais la stupeur est totale quelques heures plus tard. Des vidéos surgissent sur les réseaux sociaux. On y voit Wawa en concert à Betafo... le 29 mai au soir, soit la veille même de sa prestation annulée à Mahavelona. Et l'artiste y apparaît en parfaite santé.

La pilule ne passe pas. Contacté, le groupe tente de se justifier. Betafo, situé sur une route nationale, serait plus facile d’accès que Mahavelona, plus enclavé. « Ils nous ont dit que la route secondaire aurait pu nuire à la santé du chanteur… », déplore Imbola Ruffin Ranarison, visiblement ému.

Et ce n’est pas un cas isolé. Le 25 mai, à Belobaka, un autre concert du groupe était prévu, également organisé par des religieuses. Mais là aussi, le spectacle a été annulé, le manager prétextant « n’être pas au courant car nouvellement recruté ». Or, ce jour-là, Wawa se produisait… à Ifanja, toujours dans la Région d’Itasy.

Des faits qui, mis bout à bout, dessinent un tableau accablant. « On a le sentiment qu’ils se moquent voire  méprisent les habitans des zones rurales. Peut-être que Mahavelona n’est pas assez glamour pour Wawa ? », s’indigne-t-on par exemple sur les réseaux sociaux. Imbola Ruffin évoque des pertes financières « supérieures à 3 millions d’ariary » pour les seuls parents d’élèves, pour les investissements engagés pour l’événement.

La colère gronde aussi sur les réseaux sociaux. La publication de photos des préparatifs par les organisateurs, et celle du fameux sparadrap que Wawa affiche à l’oreille dans une tentative maladroite de justification, n’ont fait qu’attiser l’indignation. D’autant plus que ledit pansement, censé témoigner de sa blessure, disparaît mystérieusement quelques heures plus tard dans une vidéo en direct publiée par l’artiste lui-même.

Un geste mal perçu, un « affront » pour beaucoup. « Il se fiche de nous. Cette blessure ne l’empêche manifestement pas de chanter ailleurs. Pourquoi pas ici ? Pourquoi les enfants de Mahavelona ne mériteraient-ils pas autant d’attention que ceux de Nosy-Be, son fief du Sômaroho ? » questionne-t-on par exemple sur Facebook. Des selfies de personnes portant un pansement à l’oreille ont d’ailleurs foisonné pour critiquer la star incontestée des scènes malgaches.

Sur Facebook, les commentaires pleuvent. Si certains fans le défendent, d'autres se disent « écœurés » par ce qu’ils considèrent comme une trahison pure et simple. Ce qui devait être une fête pour les enfants est devenu un fiasco. Le silence du chanteur et le refus, selon les organisateurs, « d’assumer la moindre responsabilité », accentuent encore l’amertume.

La Rédaction

 

Le Championnat national de pétanque de Madagascar a été officiellement lancé ce jeudi 30 mai 2025, sur le terrain de Soamandrakizay à Antananarivo.La cérémonie d’ouverture a été honorée par la présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Marson Moustapha Abdulah, qui a exprimé son engagement total en faveur de cette discipline. Il a affirmé sa détermination à soutenir activement la pétanque et a annoncé son intention de mener des démarches pour que ce sport puisse, à terme, intégrer les Jeux olympiques.

Cette édition 2025 connaît une participation record, notamment dans la catégorie senior hommes, avec 440 joueurs répartis en 220 équipes, représentant 53 clubs issus de 10 Régions du pays.En plus de cette catégorie, le championnat rassemble également 37 équipes juniors, 52 équipes féminines, 56 équipes vétérans.

Parmi les clubs et ligues en compétition figurent notamment : PAC, Cosafa, CaB, UBM, CB Mamã, Besady Plus, Akama, ABMI, CPT, Ligue Analamanga, CBAT, HMPC T, SBA, Haute Matsiatra, C2BA, CBU, CBI, MKT, CBVI, CB109, PCA Vakinankaratra, CSB Mia Itasy, APM Boeny, USBM Moramanga, CBMI Ihorombe, CBAT Atsinanana, CPS, CBB Bongolava, et ABN Diana.

La finale sénior hommes s’est disputée tard hier soir entre CPA Ravelojaona Herimamy et Randrianantenaina Vonjy et de Randrianaivo Salohy et Ramanantiaray Faralahy Joseph du club PAC.

 

%PM, %30 %022 %2025 %23:%Mai

La UNE du 310525

Vers 10h30, hier matin, un incendie a éclaté dans le Fokontany d'Ambohimiadana Avaratra, sis dans la Commune d'Ambohimanarina. Quatre maisons y ont brûlé dont deux en bois et deux autres en briques. Les dégâts laissés par ce sinistre étaient tels que les 37 personnes qui vivent dans ces maisons sont maintenant sans toit. « Nous avons tout perdu dans cet incendie. Nous n'avons plus que les vêtements que nous portons », se plaint un locataire, chef de famille à condition très modeste.  Cependant, l'incendie n'a occasionné aucune perte en vie humaine, ni blessé.

 

L’excellence et l’expérience récompensées. Le Laboratoire national des travaux publics et du bâtiment (LNTPB) a été honoré du prestigieux « Quality Choice Prize 2025 », catégorie Diamant, lors d'une cérémonie hautement attendue qui s'est déroulée le 29 mai 2025 à Stockholm (Suède), organisée par la « European Society for Quality Research » (ESQR). Cette distinction est exclusivement réservée aux organisations qui se démarquent par l'application des démarches efficaces en matière de gestion de la qualité, conformes aux normes internationales. Le LNTPB a réussi à se hisser parmi les lauréats, se distinguant comme le seul laboratoire géotechnique reconnu pour son excellence parmi les institutions de 49 pays participants.

 

Des mesures préventives et curatives renforcées. Les personnels de santé, dépêchés par le ministère de tutelle et les autorités locales, se mobilisent massivement face à la recrudescence alarmante du paludisme dans le District d’Ikongo, en particulier dans la Commune d’Ambatofotsy. Des soins de proximité sont assurés dans de nombreux Fokontany, dont à Mahasoa où de nombreux cas de paludisme ont fait des ravages depuis février et mars derniers. Agents communautaires et personnels de santé se donnent la main pour ausculter et traiter les cas depuis le début de ce mois. « Suite à une série de réunions avec les responsables et les partenaires, il a été décidé que les soins de proximité vont s’enchaîner. Les tests de diagnostic rapide (TDR) ainsi que les médicaments y sont gratuits. En cas de complication, les patients sont évacués dans les centres de santé de base (CSB) », informe le directeur régional de la Santé publique (DRS) de Fitovinany, Dr Jacques Randriamiadana. 

 

%PM, %30 %020 %2025 %23:%Mai

De qui … !

Ravalomanana Marc et Rajaonarimampianina Hery, les deux anciens Chefs d’Etat, se rencontraient dans la capitale française, à Paris, le 12 avril. Ils concoctaient quelque chose … d’anormal plutôt absurde. Les deux ex, Ravalomanana et Rajaonarimampianina, se disaient profondément préoccupés de la situation qui prévaut au pays et publiaient en effet un « Communiqué  conjoint » !  Mais, de qui se moque-t-on !  

 

Fil infos

  • Sommet sur l’Océan à Nice - Madagascar en première ligne pour défendre les intérêts de l’Indianocéanie
  • Route Antananarivo-Toamasina - Renforcement des ouvrages vulnérables
  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
Pub droite 1

Editorial

  • Drapeau et hymne national 
    L’emblème national, témoin de l’indépendance et de la souveraineté du pays, doit plus que jamais trôner là où il mérite. L’heure du respect de la dignité de Madagasikara sonne. Le pays s’apprête à fêter le 65ème anniversaire de l’accession sinon du retour à l’indépendance de la Grande île. Le 26 juin 1960, Madagasikara accède à l’autodétermination de son avenir. Le statut de Colonie française s’achève pour de bon et devient de plein droit la République Malagasy. A noter que deux ans auparavant, en 1958, la Grande île arborait déjà le titre de République mais ce n’est que le 26 juin 1960 que les pleins pouvoirs de l’indépendance ont été octroyés du moins sur le … papier. Oui, « sur le papier » car le désormais « ancienne puissance coloniale » persistait dans les parages et planait toujours sur nos têtes. Il a fallu attendre 12 ans, en 1972, que le…

A bout portant

AutoDiff