Le feu ne badine pas. L’emblématique marché d’Antsirabe a été la cible d’un terrible incendie le lundi 20 juillet. La puissance destructrice du feu a été telle que cette historique place du marché de la capitale du Vakinankaratra fut détruite à 90%.
Le grand « Tsena an’ Asabotsy » incarne la dynamique de la production agricole, légumes et fruits, de la région. C’est la plus grande région productrice agricole de Madagasikara. Les sols volcaniques fertiles dont dispose cette partie de la Région du Vakinankaratra constituent une opportunité pour les paysans agricoles. Le géant marché hebdomadaire d’Antsirabe témoigne de la vitalité agricole de la région. On ne peut pas imaginer l’existence de cette célèbre ville sans avoir en esprit l’incontournable « Tsena an’Asabotsy ». C’est le centre de gravité économique agricole du pays Vakinankaratra.
La célébrité de la belle ville d’Antsirabe est indissociable à deux attractions majeures : les sources thermales et le grand marché de Sabotsy. Les sources thermales, en raison de leur vertu thérapeutique attirent. Antsirabe fut et reste un lieu de « pèlerinage » national pour ceux ou celles qui ont besoin d’une cure grâce à l’eau naturelle chaude. Très utile pour les traitements nécessitant une cure d’eau thermale, la fameuse « Rano visy ». Ce n’est pas pour rien qu’on aime appeler la ville d’Antsirabe « la Ville d’Eau ». Les premiers missionnaires norvégiens qui débarquèrent au XIX ème siècle dans cette charmante région ont été immédiatement séduits par le climat tempéré et même froid et également de ses sources thermales. Ils ont décidé de s’y installer. La seconde attraction qui n’est pas des moindres c’est le grand marché de Sabotsy. De par sa taille, il n’a rien à envier aux grands marchés hebdomadaires de Madagasikara, sauf l’ancien grand marché à ciel ouvert du Zoma. En tout cas, c’est le plus grand marché de légumes (carottes, pommes de terre, …) et de fruits (pommes) de la Grande île. C’est pratiquement impossible de séjourner, même pour quelques jours, sans passer visiter l’emblème économique d’Antsirabe. Les guides touristiques ne manquent pas de faire un détour au « Tsena an’Asabotsy » pour faire voir par les touristes ce lieu historique. Nous-mêmes quand on était de jeunes collégiens du charismatique « Kolejy loterana Antsirabe », 1964-65, ce fut un grand plaisir d’aller voir ce marché surtout pendant la période faste des pommes et des légumes. C’est une partie de plaisir pour les jeunes ne serait-ce que pour des rencontres …
Selon le bilan provisoire, immédiatement après le sinistre, on n’a pas déploré de victimes humaines. Mais, les dégâts matériels, sans conteste, se chiffrent à des milliards d’ariary. Et surtout, la valeur morale et historique qui ont subi des dégâts importants et irréversibles. C’est tout un symbole et un patrimoine qui est réduit en cendres.
On ne peut ne pas pointer du doigt l’anarchie, le laxisme ou la gabegie derrière ce drame. Un grand marché de la taille du « Tsena an’Asabotsy » doit être obligatoirement doté des dispositifs de sécurité notamment en cas d’incendie. C’est impensable de concevoir qu’on n’a pas pu sauver cet historique site ! La grande ville d’Antsirabe n’est-elle pas capable de se protéger contre les sinistres du genre incendie ? Dommage !
Ndrianaivo
Dans une publication sur sa page Facebook, le député et vice-président de l’Assemblée nationale, s’indigne du sort d’Ikongo, où plus de 118 personnes ont péri à cause du paludisme. Un sujet grave, certes. Mais ses accusations à l’emporte-pièce, accusant le régime de silence, frôlent l’irresponsabilité politique. C’est à se demander si le politicien n’est pas devenu sourd aux efforts et aveugle à la réalité.
En effet, le député dénonce un prétendu mutisme de l’Etat. Pourtant, les actions entreprises sur le terrain sont bien réelles. Faut-il ainsi rappeler le traitement gratuit des malades dans les CSB, distribution de moustiquaires imprégnées, campagnes de pulvérisation dans les domiciles, déploiement de médicaments antipaludiques, mobilisation de médecins, aides humanitaires acheminées par la Présidence elle-même.
Ce qui choque dans la sortie de ce parlementaire, ce n’est pas l’appel à plus de transparence — légitime — mais la mauvaise foi manifeste. Il semble ignorer volontairement tout ce qui a été fait à Ikongo. Ou alors il choisit de le taire, pour les besoins de sa posture d’opposant. C’est plus commode de faire croire que rien n’a été fait que d’admettre que, oui, les services publics ont réagi, malgré des moyens parfois limités, malgré l’accès difficile à certaines zones, malgré les défis logistiques.
La question qu’il est intéressant de se poser c’est ce que lui a fait. A-t-il demandé, depuis sa fonction de vice-président de l’Assemblée, une commission parlementaire ? A-t-il interpellé le ministère de la Santé de façon formelle ? A-t-il initié une proposition de loi ou demandé des crédits supplémentaires pour la lutte contre le paludisme ? La réponse est non.
La Rédaction
Antananarivo s'apprête à devenir la capitale de l'Afrique australe en août 2025, en accueillant le 45ème Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Cet événement majeur, qui verra le Président malagasy, Andry Rajoelina, accéder à la présidence de l'organisation, place la Grande île au centre de la diplomatie et des enjeux économiques régionaux. Accueillir le sommet de la SADC c'est un moment de fierté et une opportunité stratégique pour Madagascar. Comme l'a souligné, hier, la ministre de la Communication et de la Culture, Mara Donna Volamiranty, lors d'une conférence de presse préparatoire : « Le choix de Madagascar n’est pas un hasard ». Elle a affirmé que cet honneur témoigne du « leadership et de la confiance que le monde accorde au Président malagasy ». Le sommet se tiendra sous un thème porteur d'avenir : « Promouvoir l'industrialisation, la transformation agricole et la transition énergétique pour une SADC résiliente ». Ces axes de travail sont cruciaux pour les 16 Etats membres, confrontés à des défis communs tels que le changement climatique, la sécurité alimentaire et la nécessité de créer une croissance économique inclusive et durable.
Des préparatifs qui s'intensifient
L'organisation de cet événement d'envergure est coordonnée par quatorze comités préparatoires. Le programme s'annonce dense, avec pas moins de neuf réunions successives prévues entre le 28 juillet et le 16 août 2025. Le point culminant sera le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement, prévu le 17 et 18 août, qui sera diffusé en direct sur la TVM, la RNM, ainsi que sur les plateformes numériques officielles de la République de Madagascar et du Secrétariat de la SADC. La ministre des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, a déjà confirmé la participation de plusieurs dirigeants, sans toutefois dévoiler de noms à ce stade. Concernant le volet financier, si le montant exact du budget alloué n'a pas encore été communiqué, les autorités malagasy assurent qu'il est intégré dans la Loi de finances 2025. En plus, plusieurs pays ont apporté leur contribution pour garantir le succès de l'événement. La Chine a fourni des véhicules protocolaires pour le transport des Chefs d’Etat. Le Japon a doté le ministère des Affaires étrangères de nouveaux véhicules et les Etats-Unis assurent une formation en anglais pour plus de 100 personnes issues des secteurs clés impliqués dans l'organisation du Sommet.
Nikki Razaf
Les rendez-vous du sommet du 28 juillet au 18 aout
- 28 juillet-2 aout : Semaine de l’industrialisation de la SADC
- 4 aout : Réunion des Hauts fonctionnaires et des experts sur le plan indicatif régional de développement stratégique de la SADC
- 6 au 11 aout : Réunion du Conseil permanent des hauts fonctionnaires de la SADC
- 12 au 14 aout : Réunion du Conseil des ministres de la SADC
- 13 aout : Forum de dialogue SADC- Etats-Unis
-14 aout : Conférence publique de la SADC à l’université d’Antananarivo
-15 aout : Réunion des Hauts fonctionnaires de l’organe de la Troïka de la SADC sur la coopération en matière de politique, de défense et de sécurité
-15 aout : Comité ministériel de la Troïka de l’organe de la Troïka de la SADC sur la coopération en matière de politique, de défense et de sécurité
-16 aout : Sommet de de l’organe de la Troïka de la SADC sur la coopération en matière de politique, de défense et de sécurité
-17-18 aout : Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de la SADC
Divers cas enregistrés dans les 4 coins de l’île. La politique de tolérance 0 appliquée durant la session du baccalauréat de cette année semble porter ses fruits. Parmi les stratégies adoptées, pour ce faire, figure l’opérationnalisation d’un réseau avec les chefs Districts pour collecter les informations et prendre des mesures immédiates. Bien avant le déroulement des épreuves, des tentatives de fraudes ont été déjà déjouées et plusieurs arrestations effectuées, d’après la ministre de l’Enseignement supérieur, Chaminah Loulla. D’un côté, les tentatives concernent les arnaqueurs, qui veulent gagner de l’argent en prétextant avoir des sujets du Bac en leur possession. Ils vont jusqu’à proposer un sujet jusqu’à 60 000 ariary sur les réseaux sociaux, avec possibilité de réduction si les acheteurs s’en acquièrent plusieurs. Une fausse fuite de sujets qui a semé la confusion, notamment durant la première journée de la session.
D’un autre côté se trouvent les personnes qui se font passer pour des candidats en vue de composer à leur place. Ce cas est fréquent dans plusieurs centres d’examen, selon les informations recueillies. A l’exemple de Toliara, 12 personnes ont été arrêtées après avoir remplacé des candidats. 20 candidats ont également été pris en flagrant délit de fraudes. Ils ont immédiatement été sortis des salles et n’ont pu reprendre les épreuves, à en croire le président de l’Université de Toliara. Ce responsable de rappeler que la session se fait sous haute surveillance. Aucun candidat n’est autorisé à se munir de téléphone ni de montre connectée ni de cartable dans les salles d’examen.
A Betroka, 7 candidats ont tenté de frauder, munis de leurs machines à calculer avec des formules mathématiques écrits sur leurs housses. Cette tentative a été démasquée mardi dernier, durant les fouilles systématiques minutieuses à l’entrée d’un centre d’examen, selon le chef District local. Des téléphones ont également été saisies lundi dernier. Parmi les mesures prises sur place, une ruelle près du centre d’examen a été interdit de passage pour éviter que des candidats prennent contact avec des personnes étrangères, lesquelles pourraient traiter les sujets à leur place, comme le cas l’année dernière.
Un autre cas dénoncé sur les réseaux sociaux figure des surveillants qui donnent les réponses aux candidats qui leur filent de l’argent. La ministre de tutelle a souligné que les dénonciations sur les réseaux sont prises en compte. Les publications, considérées comme des lanceurs d’alerte, ne sont pas minimisées. Des descentes et enquêtes sont aussitôt menées pour recouper les informations. Dans tous les cas, les sanctions seront sévères pour ceux qui enfreignent aux règlements et lois en vigueur.
Recueillis par Patricia R.
L' histoire peu ragoûtante d'une grand-mère de 51 ans et de R.Z., sa fille de 26 ans, toutes les deux trempées dans une affaire de pédopornographie à Nosy Be, connaît un rebondissement ! En effet, la période de l'enquête préliminaire est terminée. Et l'affaire entre maintenant dans une nouvelle phase. Ce jour même, les concernées seront désormais déférées au Parquet. En attendant, elles ont été placées en garde à vue dans le commissariat de la capitale de l'Ylang-ylang...
Mais le cas de la jeune maman impliquée attire l'attention. De source policière, il a fallu l'attacher sur l'agent de police en charge de la surveiller, et ce, avec une...... menotte ! En cause, la dame aurait cherché à se suicider, au moins par deux fois, probablement rongée par une mauvaise conscience ! La première fois, elle s'est jetée du haut d'une falaise, et la seconde, elle aurait voulu se noyer volontairement.
A la genèse de cette affaire, cette maman d'un petit garçon de 5 ans, grâce à une complicité de la grand-mère de l'enfant, se serait livré à des actes qui relèvent simplement de la pédopornographie sur le mineur. Mais le gamin n'est pas sa seule victime. La jeune maîtresse de maison aurait fait subir les mêmes traitements humiliants et dégradants avec sa nièce de 7 ans. Cependant, d'autres sources avancent que cette dernière ne serait autre que sa propre fille.
L'objectif des deux femmes en cause : vendre les images vidéo des scènes des ébats impliquant ces pauvres enfants à des pervers étrangers. Mais toute chose a une fin.
Samedi dernier, et suite à un signalement fiable des faits émanant d'un informateur, les individus impliqués dans des actes répréhensibles et incestueux, dont les vidéos circulent sur les réseaux sociaux, ont été localisés et identifiés.
Vers 10h15, samedi dernier, les équipes de la Police sont intervenues et ont procédé à l'arrestation de Z.. Au même moment, quatre enfants étaient présents. Parmi ces derniers, les deux victimes identifiées sur les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.
Quant à R.Z.,elle a essayé de prendre la fuite. Mais a été appréhendée un peu plus tard au port d'Ankify et par la suite ramenée au commissariat de la Sécurité publique de Nosy Be. Affaire à suivre.
F.R.
Taxi-Owayzz a été lancé officiellement hier à Antananarivo. Il s’agit d’une application qui permet de réserver facilement les taxis agréés à l’aéroport international d’Ivato. Grâce à cette plateforme, les voyageurs peuvent réserver leur taxi à l’avance, payer en ligne et savoir combien coûtera leur trajet avant d’arriver. Lors de la cérémonie, Daniel Lefebvre, directeur général de Ravinala Airports, a expliqué que cet outil allait beaucoup aider les passagers. « Taxi-Owayzz rendra l’arrivée à Ivato plus simple et plus fluide », a-t-il dit. Le ministre des Transports, Valéry Ramonjavelo, a ajouté que ce lancement fait partie de la volonté du Gouvernement de moderniser les transports à Madagascar. « C’est un bon exemple de travail entre le secteur public et privé », a-t-il déclaré. Pour les chauffeurs de taxi, ce service est un grand progrès. Elle facilite leur organisation, améliore leur sécurité et permet de gagner un revenu plus juste.
Technologie
De son côté, Tomara Manjaka, président de l’Union des coopératives de taxi agréé Ivato (UCOTI), a expliqué que leur organisation existe depuis 52 ans et n’a cessé de se développer. « Nous sommes passés d’une simple association à une coopérative en 1985, puis en 2008, nous avons formé une union de coopératives », a-t-il précisé. M. Tomara a aussi fait savoir l’engagement des taxis agréés lors du crash du DC3, en rappelant qu’ils ont transporté les blessés dans cette situation d’urgence. Et de dire qu’ils sont très engagés auprès des citoyens et veulent apporter leur aide. L’application a été développée par la société Vanilla Pay International qui garantit la sécurité des paiements en ligne. Vali Labeille, représentant de Vanilla Pay, a souligné l’importance de la confiance. « Ce que nous offrons, ce n’est pas juste une plateforme, c’est de la confiance. Un touriste qui se sent en sécurité reviendra ». Taxi-Owayzz aide aussi à éviter les taxis non officiels, souvent source de problèmes. Seuls les taxis agréés sont visibles sur l’application. La cérémonie s’est terminée par la signature officielle du partenariat, une démonstration de l’outil, des questions-réponses, puis un moment de convivialité.
Carinah Mamilalaina
Le coup d’envoi de la 12e édition du festival Somaroho approche à grand pas. Cet événement, qui se déroulera du 6 jusqu’au 10 août, met à l’honneur la richesse musicale et artistique de Madagascar tout en emportant ses festivaliers dans une ambiance inégalée. Chaque année, des milliers de spectateurs affluent pour découvrir et célébrer la diversité culturelle de la région. Cette édition ne fait pas exception à son prestige habituel, avec une programmation impressionnante réunissant plus de 16 artistes de renommée internationale aux côtés d’une trentaine d’artistes locaux. En plus des performances musicales, le festival propose un large éventail d’activités pour offrir une expérience complète. Les dégustations de plats locaux et internationaux, bars à ciel ouvert, espaces de détente et une scène vibrante accueillant des spectacles variés, symboles de l’esprit festif malagasy. Un élément marquant cette année est l’arrivée du groupe Sodiat en tant que sponsor officiel du festival. Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue hier, la représentante de Sodiat a exprimé la fierté de l’entreprise à soutenir un événement d’une telle envergure. « L’engagement du groupe Sodiat reflète sa volonté de valoriser la culture malagasy tout en participant au rayonnement économique et touristique de la région ». C'est également grâce à l'arrivée de ses nouveaux sponsors que l'événement a pris un autre envol. « Wawa était à un doigt de laisser tomber le festival mais grâce au soutien, Wawa a finalement accepté de mettre en route le festival », affirme un responsable du groupe Wawa. Toutefois, le soutien de nouveaux partenaires, dont Star, Accès Banque et Yas Madagascar a permis au Somaroho Festival de retrouver sa vigueur et d’assurer une programmation riche et captivante. Les organisateurs visent haut cette année, espérant rassembler jusqu’à 100 000 spectateurs, contre environ quarante mille lors des précédentes éditions. Plus qu’un simple événement musical, le festival se positionne comme une célébration majeure de la culture malagasy, favorisant échange, découverte et convivialité. L’atmosphère tropicale agréable, l’accueil chaleureux des malagasy et l’esprit festif font partie intégrante de l’expérience pour les festivaliers. Finalement, l’édition 2025 du Somaroho Festival promet d’être mémorable, consolidant sa place au sommet des événements culturels de Madagascar et mettant en lumière la richesse et la vitalité artistique de l’île de Nosy Be.
Si.R
L'enquête concernant l'empoisonnement mortel de 31 convives durant une fête d'anniversaire, le 14 juin dernier, à Ambohimalaza, évolue. Pas plus tard qu'hier, une nouvelle étape aurait été franchie. Deux prévenues dans l'affaire, et qui ont fait l'objet d'une récente extraction judiciaire, avaient été de nouveau entendues par le Parquet d'Anosy, selon les informations. Il s'agit des prénommées M. et C.. L'une d'elles n'est autre que l'épouse d'un Barea, a fait indiquer la source. Et une fois la comparution des concernées devant le doyen des juges terminée, elles ont aussitôt réintégré leur cellule de détention, du moins à titre provisoire, à la prison d'Antanimora.
Ravagé jusqu’à 95 %. L’incendie survenu lundi dernier au marché de Sabotsy Antsirabe a laissé des dégâts matériels considérables et des milliards d’ariary de perte, mais aucune perte de vie humaine n’a été notifiée. L’origine des flammes serait un court-circuit en provenance d’un marchand de jus du côté du portail sud du marché, causant l’explosion d’un congélateur. En seulement quelques heures, une superficie d’environ 4 ha a été réduite en cendres, y compris les étals, échoppes et la plupart des articles et marchandises. Selon les informations recueillies sur place, plus de 3.000 marchands sont actuellement en détresse suite au drame. « Bon nombre d’entre nous ont fait des prêts bancaires ou auprès des microfinances pour booster nos activités. Mais nous avons tout perdu suite à l’incendie. Nous n’avons même plus de quoi manger et survivre », déplore l’un des marchands ayant une boutique de téléphonie.