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Actu-brèves

Avancée notable sur la voie rapide vers Toamasina. Le ministre des Travaux publics, Richard Théodore Rafidison, a affiché un optimisme mesuré concernant l’avancement du chantier de la nouvelle voie rapide reliant la RN2 à la ville portuaire de Toamasina. Hier, il a souligné que les travaux connaissent une progression significative, notamment sur le tronçon comprenant un pont de 200 mètres et une portion de cinq kilomètres de route. Selon le ministre, seuls 900 mètres de couche de base restent à poser avant de pouvoir achever ce premier segment, dont la livraison est attendue avant la fin de l’année. La suite du projet, qui concerne la finalisation complète de la voie rapide, devrait s’étendre sur les trois premiers mois de 2026. Une fois terminée, cette infrastructure routière est appelée à jouer un rôle stratégique pour la région, en fluidifiant la circulation vers le principal port du pays et renforçant la compétitivité des échanges commerciaux. En attendant, les autorités se disent déterminées à respecter le calendrier annoncé, tout en assurant la qualité et la durabilité des travaux engagés.

 

Sandasahala Ratsimbazafy prend la tête de Logistique Pétrolière S.A. Une première pour un Malagasy. La Logistique Pétrolière S.A. (LPSA), acteur incontournable du secteur énergétique malagasy, vient d’écrire une nouvelle page de son histoire. Lors d’une cérémonie de passation tenue jeudi, Sandasahala Ratsimbazafy a officiellement succédé à Matthieu Bouvy à la Direction générale de l’entreprise. Spécialisée dans le stockage et la distribution de carburant, la LPSA détient des licences stratégiques lui permettant d’assurer le transport routier, maritime, ferroviaire et par pipeline des hydrocarbures, en plus de leurs capacités de stockage à l’échelle nationale. Si cette nomination revêt une dimension organisationnelle majeure, elle possède également une forte portée symbolique. En effet, Sandasahala Ratsimbazafy devient le tout premier Malagasy à occuper ce poste stratégique à la tête de la LPSA. Un signal fort, selon la compagnie, qui y voit la confirmation de son ancrage local et son ambition de renforcer son rôle dans le développement énergétique du pays. Fort d’une expérience reconnue dans le secteur, notamment en tant que cadre dirigeant au sein d’une compagnie de distribution pétrolière à Madagascar, Sandasahala Ratsimbazafy incarne une nouvelle étape pour l’entreprise. La LPSA qualifie ce passage de relais “d’historique”, estimant qu’il ouvre la voie à une meilleure appropriation locale des enjeux liés à la logistique pétrolière, un secteur clé pour l’économie nationale. Avec cette nomination, la perspective est désormais tournée vers l’avenir : renforcer les infrastructures, optimiser les chaînes de distribution et contribuer, à travers une gouvernance locale, à la sécurisation énergétique de Madagascar.

 

Vers une gestion intégrée des paysages et la protection de la biodiversité. Garantir que les habitants ne soient pas seulement bénéficiaires passifs, mais acteurs à part entière de la gestion durable de leurs ressources. Le ministère de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire (MDAT) a tenu une réunion technique d’envergure avec les experts de la Banque mondiale, dans le cadre de la mission d’identification et de préparation du Projet de gestion des paysages terrestres et marins dites « obligations lémuriens ». Conduite par Sachiko Kondo, spécialiste principale en gestion des ressources naturelles, et Laza Rakotondrasoa, spécialiste en gestion des ressources naturelles, cette rencontre a permis d’établir un dialogue renforcé autour de la protection de l’environnement et du développement local. Au cœur des discussions figuraient trois priorités majeures. D’abord, la sécurisation foncière des aires protégées, puis la planification des territoires avoisinants et enfin l’accompagnement des communautés locales. L’enjeu est de concilier la préservation de la biodiversité unique de Madagascar, notamment ses forêts et ses faunes endémiques, avec les besoins socio-économiques des populations riveraines. A travers cette collaboration, Madagascar et la Banque mondiale réaffirment leur engagement commun, celui de bâtir un modèle de développement qui assure à la fois le bien-être des communautés et la sauvegarde du patrimoine naturel exceptionnel de l’île.

 

Fin des vacances pour l’Exécutif avec une rentrée chargée. C’est la rentrée, pas encore des élèves, mais des membres du Gouvernement. Après une parenthèse de onze jours marquée par l’effervescence du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2024, l’Exécutif reprend du service ce jour avec une pile de dossiers urgents à traiter. La rentrée politique s’annonce dense et stratégique. Ce lundi, le retour des crânes Sakalava donnera le ton des activités officielles, mais c’est surtout la gestion des défis économiques et sociaux qui occupera le devant de la scène. Parmi les préoccupations majeures figure la pénurie d’eau, conséquence directe d’une sécheresse persistante. Une situation qui ne se limite pas aux besoins domestiques puisqu’elle affecte aussi la production d’électricité, aggravant la crise des délestages qui pèse lourdement sur les ménages et les entreprises. L’Exécutif est ainsi attendu sur des mesures concrètes pour endiguer ces difficultés qui impactent la vie quotidienne et la compétitivité du pays. Par ailleurs, le Gouvernement devra procéder au remplacement du ministre des Transports et de la Météorologie, démis de ses fonctions peu avant la pause estivale. Cette nomination à venir suscite des interrogations, notamment sur l’éventualité d’un remaniement ministériel plus large, alors que le dernier ajustement gouvernemental date d’août 2024. En tout cas, dans les coulisses du pouvoir, les spéculations vont bon train.

 

Les deux derniers jours ont vu un enchainement d'accidents de la circulation, une véritable effusion de sang... Il a fait 5 blessés dont 3 enfants, souvent dans un état critique. A commencer par les cas les plus sanglants et survenus dans deux localités d'Antananarivo Avaradrano. Sur place, une camionnette et une moto se sont télescopées sur une voie desservant la Commune rurale d'Antanambao Ambohidrabiby. Cette collision a occasionné de graves blessures chez le motocycliste, un homme encore dans la force de l'âge. « Le pronostic vital est engagé sur la victime. Pour le moment, les enquêteurs essaient de déterminer la responsabilité de l'accident », confie une source au niveau du poste de Gendarmerie d'Antanambao. Ce sont des policiers du commissariat de Sabotsy-Namehana qui lui ont prodigué les premiers soins. Quant au chauffeur de la camionnette, il a été placé en garde à vue au poste de Gendarmerie d'Antanandrano, pour le besoin de l'enquête.

Toujours hier, mais cette fois-ci sur le boulevard Ratsimandrava, à la hauteur de l'endroit baptisé Paraky à Soanierana. Deux petits garçons se sont amusés à grimper et s'accrocher à l'arrière d'un camion en marche, sans que le chauffeur ne s'aperçoive de rien. A un moment donné, l'un des gamins a subitement lâché prise, mais a encore vite fait de se relever et fuir rapidement, selon un témoin. Malheureusement, ce ne fut pas le cas pour son camarade qui a fait également une chute, quelques mètres plus loin. Mais à la différence du premier, le concerné a perdu aussitôt connaissance et a dû être évacué d'urgence à l'hôpital.

Le drame survenu sur une route communale encore en chantier, reliant les localités d'Antanandrano et Antanandrano, a également été le théâtre d’une scène sanglante, en fin d'après-midi de dimanche dernier. Là, un fourgon Mercedes-Benz Sprinter manquait de broyer totalement le vélo, qui transportait deux gosses de 5 et 7 ans. Dans les ultimes tentatives du chauffeur du fourgon  d'éviter le cycle, dont il n’aurait pas prévu circuler sur cette même voie, à contrebraquer, débouchant ainsi sur une violente sortie de route du véhicule. Ce dernier a terminé sa course dans une canalisation bordant la voie. Cet enchainement de manœuvres dangereuses, pour chacun des deux véhicules impliqués, a causé de graves blessures aussi bien chez le chauffeur du fourgon que les deux enfants. Malheureusement, le conducteur n'a pas tenu longtemps le coup et a rendu l'âme après son admission à l'hôpital...

Franck R.

8 septembre 2025. Telle est la date officielle annoncée par le ministère de l’Education nationale (MEN) pour la rentrée scolaire de l’année 2025-2026. Pourtant, bon nombre d’établissements privés ont pris une semaine d’avance pour diverses raisons. Toucher un écolage complet pour le premier mois de l’année scolaire, sans rendre des comptes aux parents, en fait partie. Cette anticipation de la rentrée constitue également une occasion d’offrir aux élèves un temps d’adaptation progressif avant le début officiel des cours. Ainsi, le programme scolaire pourra commencer le 8 septembre afin de terminer à temps le premier bimestre avant la pause de la Toussaint, prévue du 25 octobre au 2 novembre prochain.

Pour de nombreux parents, cette rentrée avancée demande une organisation minutieuse.
« Nous nous sommes déjà préparés pour la rentrée en début septembre, mais quelques fournitures manquent encore. Nous les complèterons cette semaine, après en avoir discuté avec les responsables », nous confie Domoina R., mère d’une fillette en préscolaire.
Pour sa part, Felix A., père de 3 enfants scolarisés, a négocié avec le directeur d’établissement pour ajourner de quelques jours le paiement de l’écolage en septembre. Une réalité qui reflète les ajustements financiers que beaucoup de familles doivent faire à chaque rentrée.

Du côté des élèves, l’excitation et la motivation sont au rendez-vous en cette rentrée scolaire. Ezra, en classe de CM 2 dans un collège privé situé à Tsimbazaza, ne cache pas sa joie. « J’avais hâte de retourner en classe et de retrouver mes camarades. Ils m’ont tellement manqué pendant ces 2 mois », s’est-il exclamé. « Je suis contente d’utiliser mes nouvelles fournitures scolaires que mes parents ont choisies avec soin. Je vais bien travailler en classe », lance Ifaliana, en grande section.

Ces établissements privés qui ont pris une longueur d’avance pour la rentrée scolaire imposent des organisations pour cette semaine. Si les uns n’auront cours que dans la matinée, d’autres optent pour la prise de contact, les portes ouvertes ainsi que le dispatching de l’emploi du temps pour cette semaine. Les cours proprement dits débuteront la semaine prochaine.

Patricia R.

 

 

 

 

 

Durant la saison estivale 2025, l’Aéroport international d’Ivato enregistre en moyenne 60 mouvements d’avions par jour. Selon Ravinala Airports, ces vols comprennent 32 vols réguliers et 28 vols privés. Parmi les vols réguliers, 19 desservent les lignes domestiques, 11 relient des destinations régionales et 2 assurent des vols internationaux. La majorité des mouvements concerne les lignes domestiques et régionales, y compris le fret aérien. Après plusieurs mois de travaux, la première phase du Tarmac 1 est maintenant opérationnelle. Ce chantier a mobilisé près de 32,5 milliards d’ariary. La rénovation suit les standards internationaux. Elle facilite les opérations aériennes et assure un haut niveau de sécurité. La chaussée aéronautique peut désormais accueillir les gros porteurs (Code E) et les avions moyen-courriers (Code C). Les routes de service ont été élargies. Les systèmes d’éclairage et de gestion des eaux pluviales ont été modernisés. Le réseau hydrant de Total Energies permet maintenant un ravitaillement en kérosène plus efficace.

 

Flexibilité

La remise en exploitation du Tarmac 1 offre plus de flexibilité dans la gestion des parkings avions. Elle permet d’accueillir deux gros porteurs supplémentaires pour les vols de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Les statistiques devraient encore augmenter avec le lancement de la saison hivernale 2025, prévu le 28 octobre. Sandrine Rahantamalala, cheffe de département communication de Ravinala Airports, explique que cette rénovation montre la volonté de Madagascar de disposer d’un aéroport à la hauteur de ses ambitions. « L’investissement améliore l’accueil des passagers et des compagnies aériennes, tout en garantissant sécurité et confort », a-t-elle ajouté. Le projet a mobilisé des partenaires techniques renommés, dont Colas Madagascar, Setec International et Total Energies. Selon elle, leur expertise assure le respect des standards internationaux et la durabilité des infrastructures. Cette rénovation constitue la première étape d’un programme plus large visant à moderniser l’ensemble de l’aéroport. L’objectif national est d’atteindre un million de touristes d’ici l’année 2028.

Carinah Mamilalaina

L’attente est enfin levée. La 19ème édition de l’« Angaredona Mozika Festival » promet de transformer Ambohimanga Rova en un véritable centre culturel du 13 au 21 septembre, orchestré par Talenta Production. Fidèle à son esprit pionnier, cet événement dédié à la musique vivante malagasy met cette année l’accent sur le thème « Kolontsaina Mampiray Firenena », ou « la culture réunit toute la Nation », incarnant un message d’unité et de célébration du patrimoine commun. Depuis ses débuts, ce festival incontournable s’est imposé comme un moteur pour la promotion des diverses expressions musicales, mêlant talents locaux et influences internationales.

Pour cette édition marquante, la scène principale sera le théâtre d’une programmation éclectique réunissant des artistes de renom et des styles variés. L’ouverture du festival sera célébrée le 13 septembre avec un carnaval festif, accompagné d’ateliers, d’expositions et d’activités pédagogiques dans les écoles voisines, visant à éveiller la créativité des jeunes et à renforcer le lien entre culture et société. Les concerts gratuits constitueront l’un des temps forts de l’événement. Le 13 septembre, les performances de Bolo, Kaiamba, Rajery, Tahina Carine, Farakely et Spesialista promettent une soirée dynamique. Le 19 septembre sera placé sous le signe du partage musical avec Mbola Talenta, Inah, Jean Piso et Steph Rambi, tous sur la même scène. Exceptionnellement, le 20 septembre, une soirée payante aura lieu et durant laquelle Raouto, LJO, Théo Rakotovao, Njara Marcel et Telofangady offriront une immersion captivante dans des sonorités contemporaines, typiquement malagasy.

La clôture du festival, prévue le 21 septembre, sera marquée par les prestations de Rossy, Kougar et Feo Kanto (ex-membre du groupe Zaza Kanto), dans une ambiance chaleureuse amplifiée par le concept du camping et ses emblématiques feux de camp.

L’« Angaredona Mozika Festival » ne limite pas son engagement à la musique. Il prolonge également son action éducative et culturelle avec « Kilonga Milalao », un espace consacré aux jeux traditionnels malagasy. Les courses de « kalesy » (calèches), les pneus roulants ou encore d’autres jeux comme que le « vitsilia » et le « kinarinarina » permettront aux participants de renouer avec des activités souvent éclipsées par les loisirs numériques modernes. Ce projet vise à sauvegarder ces traditions, tout en cultivant l’esprit d’équipe, la coopération et la convivialité, bref des valeurs fondamentales ancrées dans la culture malagasy.

Si.R

Révélation malagasy du dernier Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2025, où Madagascar a décroché une médaille d’argent historique, le milieu de terrain Lalaina Rafanomezantsoa (CFFA Andoharanofotsy) s’apprête à franchir une nouvelle étape dans sa carrière. Selon nos informations, le joueur devrait être prêté au Paradou AC, formation de Ligue 1 algérienne réputée pour son centre de formation et savoir-faire dans l’accompagnement des jeunes talents.

Si le club algérien n’a pas encore officialisé la transaction, les négociations seraient bien avancées. Du côté du CFFA comme de l’Ajesaia, l’objectif reste clair : favoriser l’avenir de leurs joueurs sans condition financière excessive. 

En parallèle, d’autres internationaux malagasy issus du CHAN attisent également les convoitises. Le jeune Feno a suscité l’intérêt du Paradou AC ainsi que des Young Africans (Tanzanie). Toutefois, la fermeture du marché des transferts, à la fois en Tanzanie et en Algérie, a retardé toute officialisation. Des solutions de repli seraient actuellement étudiées.

Quant à Nicolas Randriamanampisoa, véritable pilier des Barea A’, il est suivi de près par cinq clubs étrangers à savoir, le JS Kabylie (Algérie – Ligue 1), Al-Sadd (Qatar – Ligue 1), Espérance de Tunis (Tunisie – Ligue 1), ASEC Mimosas (Côte d’Ivoire – Ligue 1), Red Star FC (France – Ligue 2)

Les discussions sont entamées, et le milieu de terrain devrait prochainement trancher parmi ces propositions venues d’Afrique et d’Europe.

Avec des noms tels que Bono, Toky, Rado, Nicolas ou encore Jaina, les Barea locaux confirment qu’ils ont non seulement écrit l’histoire en se hissant en finale du CHAN, mais aussi ouvert une nouvelle page pour le football malagasy, désormais scruté par les recruteurs internationaux.

Elias Fanomezantsoa 

 

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La une du 1er septembre 2025

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Dans la cour des grands !

Pour la nième fois, posons la question « Qui dit que le sport malagasy coule ? » Ce n’est pas le niveau des grandes puissances sportives telles que les USA, la Chine, l’Allemagne, la France, etc. qui raflent à toutes les compétitions internationales ou mondiales mais c’est déjà mieux.

Dans le domaine des jeux individuels, le pays peut s’enorgueillir d’avoir des étoiles qui surplombent le continent africain. Lola Rasoamaharo, pour les moins de 75 kg pulvérise le record. Elle trône sur le podium des championnats d’Afrique de judo de moins de 75 kg. Encore une fois, il ne s’agit pas des palmarès américains ou chinois seulement, on gravite progressivement. Et on marche vers la réussite. 

Pour les jeux collectifs, nos joueurs de basketball sociétaires de l’Ankoay, hommes ou dames, ne font pas erreur d’ambitionner le toit du monde, le Graal du monde de basketball, ils ont la technique pour gagner, des éléments individuels pour dominer et jeux d’ensemble compétitifs pour finir en beauté.  En tout, ce sont des atouts pour survoler les matches,  mais il leur faut un déclic avec un peu de chance et d’encadrement compétent et ça va ! Nos rugbymen et rugbywomen, les Makis, ont frôlé le summum continental. De même, les boulistes malagasy taquinent les meilleurs du monde. Les fameux joueurs en triplette talonnent sinon dominent les championnats du monde. A chaque compétition internationale, on se méfie de nos tireurs, nos placeurs.

La Grande île vice-championne ! Pour la première fois dans les annales de l’histoire du ballon rond, en Afrique, une équipe nationale malagasy franchit le cap des demi-finales et atteint la dernière marche du podium des compétitions continentales. Jadis et naguère, nos formations nationales du sport-roi toute mention confondue, CAN ou CHAN, dames ou hommes, ont été stoppées sur les rives gauches du Canal de Mozambique. En 2019, l’équipe nationale, les Barea A, sous la conduite de Dupuis, a failli créer la surprise en atteignant les quarts de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). C’était l’euphorie nationale ! Et après, on retombe dans l’anonymat. Le coach Dupuis remercié, on confie l’avenir du football, Barea A, à un Franco-portugais Corentin Da Silva Martins, et on attend du moins on espère les meilleurs résultats. 

C’est du côté du CHAN que l’espoir se concrétise et se profile nettement. Romuald Rakotondrabe alias « Roro », coach des Barea A’, tient d’une main de fer notre Onze national. De valeureux joueurs qui méritent l’estime nationale. Les poulains de Roro ont défait des équipes favorites et se hissent voire se filent en finale du CHAN. Une toute grande première dans l’histoire du football malagasy. Depuis samedi, 30 août 2025, les Barea jouent dans la cour des grands. Les supporters malagasy, les concitoyens des Barea, n’en croient pas à leurs yeux ! Et même, la grande majorité des passionnés du ballon rond africains n’ont pas pu empêcher leur admiration à ces jeunes malagasy. En tout cas, c’est la « révélation » du CHAN 2024. Tout le monde, tous ceux ou celles qui sont fiers d’être malagasy, n’ont pas hésité à les soutenir.

L’équipe nationale revient de loin. Elle intègre dignement et fièrement la cour des grands qui nous rappelle la grande épopée des années 60 – 70. 

Allez Barea !

Ndrianaivo

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Actu-brèves

Bâtir des passerelles solides entre l’Afrique et l’Amérique latine. La visite de Francia Elena Márquez Mina, vice-présidente de la République de Colombie, au Rova de Manjakamiadana, n'était pas une simple étape protocolaire. Ce fut une plongée au cœur de l'âme malgache, un dialogue silencieux entre deux continents qui a illustré avec force comment la mémoire, l'identité et le patrimoine peuvent devenir de puissants vecteurs de rapprochement diplomatique. En foulant le sol de ce haut lieu de l’histoire, symbole vivant de la souveraineté nationale, la délégation colombienne a pu toucher du doigt ce qui façonne l'identité de la Grande île. Le Rova n'est pas seulement un vestige du passé, c’est un lieu où la mémoire collective du peuple malagasy continue de vibrer. Pour la délégation colombienne, cette visite a été une occasion unique de mesurer la profondeur des racines qui unissent les Malgaches à leur culture et à leur histoire, une force qui transcende le temps. Au-delà de l'événement lui-même, cette rencontre met en lumière le rôle central de la diplomatie culturelle dans les relations internationales modernes. Elle démontre que les fondations d’une coopération solide, qu’elle soit politique ou économique, se construisent d'abord sur la reconnaissance et le respect mutuels des héritages. En partageant un fragment de son âme au sommet de la colline de Manjakamiadana, Madagascar a rappelé au monde que les échanges humains et symboliques sont ceux qui nourrissent véritablement le dialogue entre les nations.

 

 

Inclusion du handicap, une réponse pragmatique et nécessaire. Face aux nombreux défis qui persistent, la création d'une plateforme de suivi a été proposée pour garantir que les ambitions de la politique nationale en faveur des personnes handicapées deviennent une réalité sur le terrain. A l'issue d'une consultation nationale sur le thème « Vers une collaboration plus efficace pour l'inclusion du handicap », les principaux acteurs du secteur ont unanimement appelé à la mise en place d'une plateforme de coordination. Réunissant des représentants du Gouvernement, de la société civile et des Nations unies, cette initiative a pour objectif de structurer le dialogue, de fédérer les efforts et d'assurer un suivi rigoureux des progrès réalisés pour les personnes en situation de handicap. Cette démarche s'inscrit directement dans la lignée de la politique nationale d'inclusion et d'autonomisation des personnes handicapées. Les objectifs sont de réduire les discriminations et les violences, de garantir un accès équitable aux services de base comme la santé et l'éducation, de promouvoir l'inclusion économique et d’encourager une participation active à la vie politique et citoyenne. Cependant, le chemin vers une inclusion totale reste semé d'embûches. Les participants à la consultation ont souligné plusieurs défis majeurs, à commencer par la stigmatisation et les normes sociales qui freinent encore l'intégration. Ensuite, une attention particulière devra être portée aux types de handicap souvent négligés et à la vulnérabilité accrue des personnes handicapées dans les situations de crises humanitaires.

 

 

La province du Hunan, un allié de poids dans la diplomatie économique. La sénatrice Lalatiana Rakotondrazafy, a reçu au Palais d'Anosikely une importante délégation de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) de la province du Hunan. Conduite par son vice-président, M. Li Min, cette visite de courtoisie s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales et vise à explorer de nouvelles pistes de collaboration dans des secteurs stratégiques. Au cœur des échanges figuraient plusieurs domaines de coopération prometteurs entre Madagascar et la province du Hunan. Les discussions ont notamment porté sur le tourisme, l'exploitation des ressources minières, la culture, ainsi que le secteur agricole. Un accent particulier a été mis sur le développement de la culture du riz hybride, une expertise reconnue de la Chine, qui pourrait jouer un rôle crucial dans l'atteinte de l'autosuffisance alimentaire à Madagascar. Lors de cette rencontre, la sénatrice Rakotondrazafy a souligné que l'institution est prête à jouer un rôle de facilitateur pour mettre en relation les opérateurs économiques du Hunan avec les instances gouvernementales malgaches, dans le respect des prérogatives qui lui sont conférées.

 

La Capitale malgache a vibré hier au rythme d’un retour historique. Les Barea de Madagascar A’, vice-champions d’Afrique des Nations 2025, ont été accueillis en véritables héros par une foule immense et enthousiaste.

L’avion transportant la délégation malgache a atterri à l’aéroport international d’Ivato à 15h30. Dès leur sortie, les joueurs ont été acclamés par des centaines de supporters massés sur place, impatients de voir de près ceux qui ont fait briller les couleurs nationales sur la scène continentale.

A bord d’un camion aménagé en bus à impériale spécialement affrété pour l’occasion, l’équipe a entamé un long cortège à travers les artères de la Capitale. Le parcours les a menés du Lac Iarivo à Tsarasaotra, en passant par Ankorondrano, Antanimena et l’avenue de l’Indépendance à Analakely, avant de traverser le tunnel d’Ambohidahy et de rejoindre Anosy, puis le Kianja Barea Mahamasina.

Tout au long du trajet, les rues ont été littéralement noires de monde. Des milliers de Malgaches, toutes générations confondues, ont brandi drapeaux et banderoles, scandant d’abord les fameux “Alefa Barea” qui avaient accompagné l’équipe durant la compétition, remplacés progressivement par des “Merci Barea”, signe d’une immense gratitude populaire. Le dispositif de sécurité mis en place par les forces de sécurité a parfaitement joué son rôle. Aucun incident majeur n’a été rapporté.

Il aura fallu plus de quatre heures et demie au cortège pour faire le trajet programmé. En effet, le cortège est arrivé au stade Barea que vers 20h moins le quart. La nuit était tombée depuis longtemps, mais l’obscurité n’a en rien atténué l’ambiance électrique ni l’émotion collective. Plusieurs milliers de Malgaches étaient encore présents dans le stade. Les joueurs et les membres du staff technique ont été accueillis par le Président Rajoelina à leur entrée dans l’enceinte du stade, avant de se présenter à la foule depuis la tribune officielle.

Ce retour triomphal rappelle celui de 2019, lorsque les Barea, quart de finalistes de la Coupe d’Afrique des Nations, avaient été reçus en liesse, ou encore l’accueil réservé à l’équipe nationale arrivée à la troisième place d’un précédent tournoi. Cette fois encore, Madagascar a démontré que le football dépasse le sport, qu’il est un vecteur d’unité et de fierté nationale. 

Lalaina A.

 

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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