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Renouveau. A l’occasion de l’arrivée, hier à Ivato, d’un nouvel ATR destiné à renforcer sa flotte, le ministre des Transports, Valéry Ramonjavelo, et le directeur général de la compagnie, Thierry de Bailleul, ont mis en avant les ambitions du transporteur national, porté par le plan Phénix 2030. Après une période difficile marquée par une flotte réduite et des difficultés financières, la compagnie a entamé un redressement stratégique. L’amélioration de l’expérience client, la digitalisation, le renouvellement de la flotte et la mise en place d’un hub à Ivato sont au cœur de cette transformation.

La Bibliothèque municipale d’Antananarivo a récemment reçu un précieux don de 300 ouvrages offerts par l’Ambassade du Japon. Ce don, remis ce mercredi, vise à enrichir les collections de la bibliothèque avec des livres traitant de l’histoire et de la culture japonaises, tous traduits en français. Cette initiative permettra aux personnes qui fréquentent la bibliothèque d'approfondir leurs connaissances des traditions et de la culture nippones, tout en leur offrant un accès à des ressources variées. Les responsables de la bibliothèque d’Analakely constatent un afflux croissant de visiteurs, avec une moyenne impressionnante de 160 personnes qui franchissent chaque jour les portes de l'établissement.

Où sont passés les parlementaires ? Une question que nombre d’observateurs avertis de la vie publique se sont posés ces derniers jours. En effet, la maire de la Capitale, Harilala Ramanantsoa, a lancé une réorganisation des marchés de rue, interdisant l’occupation anarchique des trottoirs et des chaussées à Analakely. Les marchands de rue, mécontents, sont descendus dans la rue pour protester. Finalement, après quelques jours de bras de fer, un compromis a été trouvé. Les trottoirs vont revenir aux piétons et la chaussée sera à partager entre les marchands et les véhicules. Une solution provisoire qu’aucun Tananarivien avide d’une Capitale bien organisée ne trouvera satisfaisante.

Politique de compression des dépenses en application à la Chambre basse. En raison d'une réduction du budget adoptée dans la Loi de finances initiale (LFI) pour l'année en cours, les gardes du corps qui assuraient la protection des députés ont été retirés. Dès la semaine dernière, les membres des Forces de l'ordre qui étaient assignés à cette tâche ont été rappelés à leur corps d'origine. Désormais, seuls les membres du Bureau permanent, notamment le président de l'Assemblée nationale, bénéficient toujours de cette protection, en vertu de son statut de chef d'institution. Après l’octroi d’office des véhicule tout terrain, voici donc un nouveau privilège (budgétivore) qui est retiré aux parlementaires Cependant, les gardes du corps en retournant dans leur service devront, enfin, participer pleinement à la protection de la population.

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La UNE du 030425

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La une du 02 avril 2025

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Chance compromise

En concédant une lourde et douloureuse défaite contre les Black Stars, les Barea voient leur avenir en pointillé. Madagasikara s’est incliné devant le Ghana au grand stade d’Al Hoceima par 0 à 3 buts, le 24 mars. Un match entrant dans le cadre du sixième jour des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Première défaite dans le deuxième match du franco-portugais Da Silva Corentin Martins, le nouveau coach de la sélection nationale malagasy. Une défaite amère ! Et revoilà, les Barea sombrent de nouveau et retombent dans la désillusion.

Après la sixième journée des éliminatoires du Mondial, le bilan provisoire des Barea affiche trois victoires, un match nul et deux défaites. En dépit de l’échec face au Ghana, le classement n’a pas changé. Il reste 4 journées à disputer. Pour tout dire qu’en dépit de la chance compromise suite à la défaite amère contre le Ghana, Madagasikara pourra encore et toujours renverser la vapeur dans le sens du profit des Barea. La chance pour Da Silva Corentin Martins, le coach de notre Onze national, de remonter la pente, existe encore. Effectivement, les Barea pourront encore se rattraper. La « remontada » est à la portée des protégés de Corentin Martins.

En effet, il appartient au coach et son staff de cogiter pour, s’il le faut, apporter certaines corrections.  Selon des informations obtenues à Al Hoceima, au moment du jeu, le 24 mars, l’entraineur n’avait aligné sur terrain durant la première partie du jeu que des expatriés. Ce ne fut que durant la deuxième mi-temps, en constatant la situation critique, que Martins fit entrer des locaux. En tout cas, il est maître sur la composition des joueurs sur terrain, c’est une responsabilité qui l’incombe personnellement.

La septième journée devra avoir lieu dans quelques mois, il lui appartient et son staff de revoir leur copie. La défaite du 24 mars rend de plus en plus étroit le chemin conduisant vers l’aboutissement, à savoir la qualification pour participer aux finales de la Coupe du Monde 2026. Ce n’est pas évident en soi bien sûr, mais à force de se préparer intelligemment et avec méthode bien élaborée, la chance d’y parvenir est possible. D’autres ont réussi, pourquoi nous n’y parviendront pas à moins que la Grande île soit l’éternelle maudite et abonnée présente à l’échec. Il faut y croire et travailler dur dans ce sens. C’est le moment où jamais, nos héros ont besoin des soutiens de tous les côtés. Du côté des dirigeants politiques, l’occasion en or se présente pour manifester le soutien matériel et moral à nos jeunes. Les belles phrases et la promesse volante n’ont d’aucune nécessité. La première chose qu’il faille montrer, c’est votre capacité de faire réellement le nécessaire, de faire en sorte que ce grand stade Barea puisse enfin ouvrir ses portes pour les prochains matches. Devrait-on faire comprendre aux tenants du pouvoir l’avantage que procure de jouer sur son propre terrain devant son propre public. Le second volet de la nécessité repose sur le public. Malgré l’échec, on doit soutenir nos jeunes coûte que coûte ! Le coach doit être sûr que nous sommes toujours derrière pour les accompagner, ne serait-ce que moralement.

La chance est compromise, mais la bataille n’est pas encore perdue ! Allez les Barea !

Ndrianaivo

 

Un responsable de l’Agence portuaire maritime et fluviale (APMF) se retrouve aujourd’hui dans une situation délicate. Le directeur des ressources humaines de cette agence, ainsi qu’un membre de sa famille, ont été placés en détention provisoire après leur présentation devant le Parquet du Pôle anti-corruption (PAC) d’Antananarivo, respectivement les 25 et 31 mars 2025. Un autre membre de leur famille a également été entendu par la Justice et placé sous contrôle judiciaire.

Ces décisions judiciaires font suite à une enquête menée par le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) concernant des soupçons de corruption dans les recrutements effectués au sein de l’APMF. Depuis plusieurs années, l’agence aurait reçu des plaintes signalant des irrégularités dans ses procédures d’embauche.

D’après le BIANCO, les investigations ont mis en évidence plusieurs anomalies dans les recrutements effectués entre 2015 et 2024. Il est notamment question de possibles conflits d’intérêts entre un membre de la commission de recrutement et six personnes embauchées récemment. Par ailleurs, certains documents administratifs examinés par les enquêteurs présenteraient des incohérences. Des échanges téléphoniques et des interactions sur les réseaux sociaux entre différentes personnes concernées auraient également attiré l’attention des enquêteurs.

Toutefois, l’enquête est encore en cours, notamment sur les recrutements réalisés en 2024. L’objectif est de déterminer l’ensemble des responsabilités et de vérifier si d’autres personnes pourraient être impliquées dans cette affaire. Il est important de rappeler que les personnes mises en cause bénéficient de la présomption d’innocence tant qu’aucune décision judiciaire définitive n’a été rendue.

La Rédaction

 

Alors que Madagascar cherche des solutions concrètes pour sortir de la pauvreté, le projet Base Toliara se présente comme une véritable opportunité pour le développement économique et social du pays. Pourtant, malgré les nombreux avantages qu’il offre, il continue de susciter des critiques. Certains détracteurs avancent que l’exploitation aurait un impact néfaste sur l’environnement et perturberait les activités des pêcheurs locaux. Des accusations qui ne reposent sur aucune base tangible. Les faits démontrent que ce projet répond aux normes internationales et intègre une démarche de développement durable.

Contrairement aux idées reçues, Base Toliara ne menace ni l’équilibre écologique ni les activités économiques locales. Seulement deux hectares seront utilisés sur la plage d’Andaboy pour la construction d’une jetée. Cela garantit la préservation des zones de pêche et de loisirs. De plus, l’acheminement des minerais ne passera pas par le centre de Toliara, ce qui permettra d’éviter toute congestion sur les axes routiers principaux. 

Mieux encore, ce projet prévoit une implication forte des populations locales, avec la création de plus de 5 000 emplois directs et indirects, ainsi que des programmes de formation pour permettre aux travailleurs malgaches d’acquérir des compétences durables et adaptées aux besoins de l’industrie. L’impact économique de Base Toliara est également indéniable. Avec un investissement de 700 millions de dollars, il injectera près de 5 milliards de dollars dans l’économie malgache sur 38 ans. 

Le projet générera 180 millions de dollars de recettes annuelles pour l’Etat et financera des initiatives locales à hauteur de 80 millions de dollars par an, dont 40 millions directement pour la Région d’Atsimo-Andrefana. En parallèle, la responsabilité sociétale de l’entreprise se traduit par un engagement financier de 4 millions de dollars par an pour des infrastructures essentielles : écoles, centres de santé, accès à l’eau potable et formations professionnelles.

Des projets similaires ont permis à plusieurs pays africains de décoller économiquement. En Namibie, l’exploitation de l’uranium a contribué à renforcer le secteur énergétique et à générer des emplois qualifiés. Au Botswana, l’exploitation des diamants  a transformé l’économie du pays, permettant un développement rapide des infrastructures et une amélioration du niveau de vie de la population. En Afrique du Sud, l’industrie minière a joué un rôle majeur dans la modernisation de l’économie et le financement des programmes sociaux. Madagascar a aujourd’hui l’opportunité de suivre cette trajectoire, en tirant parti de ses ressources naturelles pour assurer un avenir prospère.

Les opposants au projet oublient souvent que le développement d’un pays passe inévitablement par l’exploitation responsable de ses richesses. Rejeter un projet comme Base Toliara, c’est priver des milliers de Malgaches d’un emploi stable, freiner l’amélioration des infrastructures et retarder l’essor économique d’une région entière. Ce n’est pas en refusant le progrès que Madagascar réduira la pauvreté. Il est temps de voir Base Toliara comme une chance unique de mettre le pays sur la voie d’un développement durable et inclusif.

La Rédaction

 

 

 

Une collision assez spectaculaire s'est produite juste à l'intersection de route menant à Ambodifasina,  sur la voie rapide reliant Tsarasaotra et Ivato, hier vers 16h. Deux véhicules y étaient impliqués dont une berline Mazda et une camionnette Isuzu. Le heurt entre ces deux véhicules s'est soldé par des conséquences physiques déplorables sur un agent de la circulation et le chauffeur de la berline. Tous les deux ont été blessés et ont dû être par la suite évacués à l'hôpital d'Ampefiloha ou HJRA.

Quant au déroulement de l'accident, la berline Mazda qui a roulé en trombe s'est brutalement encastrée à l'arrière du camion léger. Le choc a été tel que le véhicule utilitaire a été projeté en avant pour percuter à son tour le motard de la Police venu y régler la circulation.
Aux dernières nouvelles, l'état des victimes n'est plus à craindre, selon une information policière.

F.R.

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Editorial

  • Fier d’être … malagasy !
    A l’invitation officielle de l’université de Mahajanga, Ylias Akbaraly, président de Redland (holding du Groupe Sipromad, Thomson Broadcast, Gates – Air), animait une conférence auprès des étudiants de ladite université. En gros, 4000 étudiants, très enthousiasmés, étaient venus assister à la conférence du multimilliardaire. En 2017, Forbes Afrique classait Ylias Akbaraly comme la première fortune à Madagasikara et le quatrième en Afrique. De la troisième génération à partir de son grand-père, Meraly Menjee, qui débarquait dans la Grande île en 1918 en provenance de Gujaratie, Ylias Akbaraly né en 1969 a repris Sipromad fondée par son père Sermamod Akbaraly et la diversifiait pour devenir un groupe voire un holding puissant à Madagasikara. Né sur le sol malagasy, Ylias Akbaraly affiche fièrement de sa nationalité malagasy. Et partout où il animait une conférence, Ylias tient toujours à faire valoir haut son identité malagasy et cela avec une fierté telle qu’il impressionne…

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