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LA UNE DU 19 NOVEMBRE 2021

Les jeunes ciblés sur la protection de l’environnement. Cette année, le tournoi de football à 7, Orange Kitra Change, édition 2021, dédié aux jeunes de moins de 13ans met l’accent sur les gestes écoresponsables. Le but est de sensibiliser les enfants dès leurs jeunes âges sur la protection de l’environnement. Effectivement, pour pouvoir participer au tournoi, les jeunes devront apporter 10 bouteilles en plastique en guise de droit d’inscription. Une collaboration entre Orange et le projet Kopakelatra de la société Star.

Un fait. La situation au sein du Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza (PBZT) se détériore d’année en année, si l’on tient compte de la dégradation des infrastructures et du piteux état de certains animaux. Bon nombre de visiteurs confirment ce fait, tandis que les responsables du parc se disculpent. Pour sa part, le Professeur Jonah Ratsimbazafy, éminent chercheur et primatologue, dénonce les magouilles et les injustices dans le traitement des animaux au sein du PBZT.

Noël approche. A un peu plus d'un mois avant la célébration de la naissance de Jésus, les objets de décoration et les jouets envahissent les magasins et centres commerciaux d'Antananarivo. Certains produits ont disparu des étalages pour céder la place aux accessoires de Noël. Déjà, depuis le début de ce mois de novembre, beaucoup de gens se ruent dans les magasins pour l'achat de ces articles.

En cours de création. Après la promulgation de la loi n° 2021-024 du 29 septembre dernier concernant la création du Fonds souverain malagasy (FSM), la prochaine étape sera la création de l’entreprise qui gérera le fonds. D’après une décision prise, avant-hier lors du Conseil des ministres, « une société anonyme assurera donc la gestion du Fonds souverain malagasy.

 Stimuler l’activité économique par l’investissement. C’est sur ce principe que se base le concept même de l’instauration du régime des zones et entreprises franches à Madagascar. Avec sa situation géographique stratégique, Madagascar dispose d’un potentiel économique considérable lui permettant de s’ouvrir au commerce international. Ainsi, pour inciter les investisseurs et rattraper son retard économique, la mise en place d’un régime franc est devenue une priorité pour Madagascar. Des mesures fiscales, favorisant l’investissement qui sont susceptibles de subir quelques modifications radicales lors de l’adoption du projet de loi de Finances pour l’année prochaine, ont été changées. Modification de mesure fiscale qui pourrait faire gagner un peu plus de vingt milliards d’ariary d’impôt, l’année prochaine. En effet, dans le projet de loi n° 018-2021 portant loi de Finances 2022, les détails des mesures fiscales pour la PLFI2022 indiquent, entre autres modifications de mesure, la suppression des avantages fiscaux des Zones et entreprises franches (ZEF). La zone franche est une zone géographique où sont regroupées des entreprises franches. Par définition, une entreprise franche est une entreprise à vocation d’exportation et composée de 4 catégories : entreprise de production intensive de base, entreprise de promotion exploitation, entreprise de service et entreprise industrielle de transformation. Les produits sont dédiés à l’exportation à raison de 95% de leur production. Les secteurs d’activité éligibles pour la zone franche sont ainsi très divers, allant du textile en passant par l’informatique et les services, mais également la transformation minière, la chimie, l’agroalimentaire, l’artisanat ou encore la mécanique. Sur l’ensemble des entreprises franches à Madagascar, 56,4% d’entre elles représentent le secteur textile et la confection tandis que l’agroalimentaire et le secteur des TIC représentent respectivement 10,5% et 8,3% des entreprises franches. Les incitations fiscales sont nombreuses pour attirer les investisseurs étrangers sur le régime ZEF. A ne citer le fait que les entreprises bénéficient d'un certain nombre d'avantages fiscaux, douaniers, en termes commerciaux et de mouvement de capitaux. Pour les impôts sur les bénéfices (lBS), elles bénéficient d’une exonération totale pendant une période de grâce allant de deux à quinze ans selon le type d'entreprises, et un taux fixe de 10 % les années suivantes. Cependant, elles peuvent bénéficier d'une réduction d'impôts sur les bénéfices égale à l'impôt correspondant à 75 % du montant des nouveaux investissements. Par ailleurs, ces ZEF jouissent aussi d’une exemption de tous droits et taxes à l'exportation et à l'importation, à l'exception de la TVA qui est remboursée par la suite. De même, pour l’exemption des droits d'accise. D’autre part, les entreprises sont assujetties à l'impôt sur les dividendes distribués, au taux fixe de 10 %, contre 25 % en droit commun. Ainsi, ces mêmes entreprises sont soumises au paiement de la TVA au taux de 20 % sur les achats locaux et importés, une taxe qui est remboursée par la suite dans un délai de 40 jours. Elles bénéficient des régimes commerciaux préférentiels accordés à Madagascar. Elles ont un libre accès aux devises et une totale liberté de transfert des capitaux. Elles ne sont pas obligées de s'installer dans des zones spécifiques. Autant d’avantages que les zones et entreprises intégrées dans le régime fiscal franc seraient susceptibles de perdre avec les nouvelles dispositions fiscales. 

La rédaction 

L’heure est grave. Malgré l’appel de détresse pour le Sud de Madagascar lancé depuis l’année dernière, les besoins dans ce sens ne diminuent pas. Cette Région de l’île qui fait face à une vague de sècheresse liée à la crise climatique depuis l’année 2020. Hier, le Gouvernement malagasy et les Nations unies à Madagascar ont un nouveau « flash appeal » avec un besoin financier révisé par les deux parties.

Les liaisons aériennes commerciales entre Madagascar et Maurice avaient repris le 23 octobre dernier. Moins d’un mois plus tard, ces liaisons pourraient être suspendues. Le compte rendu du dernier Conseil des ministres indique en effet que l’Exécutif malagasy envisage de suspendre les liaisons aériennes commerciales entre les deux pays. Et ce, en raison notamment de la recrudescence de la pandémie de Covid-19 dans l’île sœur où de nombreux cas ont été enregistrés dernièrement.

Onjanirina Rakotomalala, reconnue coupable d'avoir assassiné son mari, Francesco D'Allessandro, écope de 13 ans de réclusion criminelle. C'est la décision de la Cour d'assises du Hainaut  prononcée avant-hier à l'issue du procès de cette trentenaire malagasy, accusée d'avoir porté plusieurs coups de couteau à son mari et ayant causé la mort le 12 octobre 2018 à la Louvière. 


Nouveauté. Le rideau de la 16ème édition du festival Rencontres du Film court (RFC) s’ouvrira à partir de demain et ce jusqu’au 27 novembre prochains. Un festival d’envergure connu pour sa redynamisation de la création cinématographique malagasy et à favoriser sa découverte par un large public. Tout en permettant aux jeunes réalisateurs de voir leurs films programmés dans des festivals de renommée internationale en Europe, en Afrique et même en Amérique du Nord. Mais sert également de tremplin pour ces jeunes réalisateurs malagasy. Cette fois-ci, le festival RFC, toujours en collaboration avec la Commune urbaine d’Antananarivo, a choisi comme thématique le retour aux sources. Pour ce faire, un projet « Zaridaina Cinemalagasy » ou jardin des cinéastes sera inauguré sur l’avenue de l’Indépendance Analakely durant le festival.  Une installation permanente pour rendre hommage aux grandes figures du cinéma malagasy et accueillera au fur et à mesure des sculptures de figures incontournables. « Pour cette première inauguration du « Zaridaina Cinemalagasy » avec la CUA, nous allons commencer avec une sculpture en taille réelle du premier réalisateur malagasy Solo Ignace Randrasana », a déclaré Laza, directeur du festival.
Grande première
Pour plus de précision et d’information, Solo Ignace Randrasana était le premier Malagasy à réaliser un long métrage avec son film « Very remby » en 1973. Il était également plus connu avec son film « Ilo tsy very » qui relate l’insurrection malgache de 1947, son œuvre majeure, dont il a tourné une seconde version en 2010. Selon toujours les organisateurs, une cérémonie se tiendra durant le festival à la fois pour dévoiler la sculpture commémorative mais également pour discerner un Zébu d’or à titre posthume pour ce premier réalisateur malagasy disparu le 26 août 2011. Si auparavant, ce sont les statues et sculpture de politiciens qui ont été souvent érigées et vues à différents endroits. Pour la première fois dans l’histoire du cinéma, c’est une sculpture d'un cinéaste qui sera mise en avant.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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