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Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), siégeant en tant que conseil de discipline, qui s’est réuni la semaine dernière, a exclu Raoul Arizaka Rabekoto du Corps de la magistrature. L’information a été confirmée par le Garde des Sceaux et ministre de la Justice, Herilaza Imbiki hier, au cours d’une interview en marge de la cérémonie de remise d’équipements aux structures de prise en charge des violences basées sur le genre à Andraharo.
« L’ancien directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale, Raoul Arizaka Rabekoto, a été révoqué avec suspension de solde », a indiqué le numéro Un de la Justice. Magistrat financier auprès de la Cour des comptes, l’ex-patron de la CNAPS fait partie des quatre magistrats qui ont été sanctionnés par le conseil de discipline. Suspension de solde et blâme sont notamment les sanctions infligées pour les trois autres magistrats.
« La loi a été respectée », a martelé le ministre de la Justice. « Les magistrats traduits ont pu se défendre. Ceux qui étaient absents ont envoyé leurs avocats en bonne et due forme pour défendre leurs intérêts », dit-il, avant de renchérir en précisant que ces décisions ont été prises « après délibération ». Il fait par exemple référence au cas du magistrat de premier grade, Raoul Arizaka Rabekoto.
Celui-ci avait quitté le pays en février 2020 dans des conditions invraisemblables, et ce, malgré une mesure d’Interdiction de sortie du territoire (IST) prise par le ministère de l’Intérieur, suite à une lettre émanant du chef du ministère public du Pôle anti-corruption (PAC) du second degré d’Antananarivo, et emportant du coup dans ses valises toute présomption d’innocence dans l’affaire le concernant. La Justice malagasy avait émis un mandat d’arrêt international contre l’ex-DG de la CNAPS.
La décision du CSM fait suite à une absence au poste prolongée et à la condamnation pénale de l’intéressé. Ce dernier a, en effet, été condamné à contumace, il y a de cela quelques semaines, par le Pôle anti-corruption à 10 ans de travaux forcés assortis d’une interdiction d’exercer toute fonction publique durant 10 ans, suite à une affaire de détournement au sein de la CNAPS. Par ailleurs, suite à l’abrogation de sa nomination au poste de DG de cette entité, il aurait dû réintégrer la Cour des comptes, ce qu’il n’a pas fait.
En tout cas, force est de constater que pour Raoul Arizaka Rabekoto, les déconvenues s’enchaînent. En exil volontaire à l’étranger, condamné par la Justice et maintenant révoqué de son Corps, il n’est pas serein par rapport à sa position au niveau de la Fédération malagasy de football (FMF). Une assemblée générale extraordinaire de l’instance supérieure du football malagasy avait décidé, il y a près d’un mois maintenant, sa destitution du poste de président de la FMF.
La rédaction



Lourdement affecté par la pandémie de Covid- 19. Des milliers d’employés dans le secteur de l’habillement et du textile ont été victimes du chômage technique ou du chômage partiel, notamment faute de commandes ou à cause de la fermeture des frontières. Mais avant la pandémie, ce secteur a déjà fait face à divers problèmes au détriment des salariés, entre autres l’inégalité salariale, le non paiement des heures supplémentaires, la discrimination, la violence et le harcèlement au travail, particulièrement envers les femmes, etc. Face à cette situation, le projet « Better work » ambitionne d’appuyer le secteur à améliorer les conditions de travail mais aussi à accroître la communication entre les employeurs et les travailleurs. « Ce nouveau projet vise également à augmenter la compétitivité et la productivité parce qu’il n’y a pas de compromis entre le meilleur travail et les meilleures conditions d’affaires. Lorsque les employés sont bien traités, ils peuvent mieux travailler et assurer une meilleure productivité », informe Coffi Agossou, directeur pays de l’Organisation internationale du travail (OIT).
Plus de trois millions de dollars de financement
Trois projets pour appuyer le secteur de l’habillement et du textile. L’OIT et ses partenaires ont alloué un financement à hauteur de 3 millions de dollars et plus pour leur mise en œuvre. Le projet VZF (Vision fonds zéro), axé notamment sur la promotion de la sécurité et santé au travail, en fait partie. Dernièrement, le projet « Better work » entre en scène pour toucher toutes les entreprises du secteur et leurs sous- traitants. Les entreprises dirigées par les femmes et celles franches, etc., formelles ou informelles, seront incluses. Toute la chaîne d’approvisionnement prenant en compte la confection, depuis la production de coton jusqu’à la filature, le tissage et la commercialisation, en est concernée. « Il s’agit d’un projet porteur d’espoir, d’autant plus que la Covid- 19 a empiré les conditions de travail des travailleurs, malgré les dispositifs mis en place et les actions entreprises », reconnait Gisèle Ranampy, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales. C’était hier au Carlton Anosy, lors du lancement de ce projet pilote.
Pour information, Madagascar constitue le premier pays exportateur d’habillement en Europe, lequel apporte plus de 20% de devises. « Le secteur de l’habillement a contribué à l’essor de l’économie malagasy. L’industrie d’exportation de Madagascar se trouve à la 5è place en Afrique », ajoute la directrice régionale de l’OIT pour l’Afrique. « Better work » inclut plusieurs activités, dont des formations pour une main- d’œuvre qualifiée, le renforcement du dialogue social, la sécurité industrielle, etc.
Patricia Ramavonirina

Tous les yeux des fonctionnaires sont rivés vers la ville des fleurs, hôte du championnat de l'ASIEF (Association sportive interministérielle de l'entretien des fonctionnaires). Les directions ministérielles et institutions prennent toutes part à cette joute nationale du sport d'entretien du personnel ministériel. Soutenu par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mamod'Ali Hawel, et quelques membres du Gouvernement, le Premier ministre Ntsay Christian a fait le déplacement dans la capitale du Boeny, Mahajanga, pour honorer de sa présence l'évènement.

Les Forces de l’ordre, en particulier la Police, sont sur le qui-vive ! Actuellement, elles recherchent un certain Olivier Gyonnet (53 ans), ce ressortissant français soupçonné de maltraitance et de séquestration d’enfants, ou plutôt d’un enfant, du moins pour les faits les plus récents. « Pour la Police, il existe maintenant une preuve sur les agissements du suspect, et notamment les excès qu’il fait subir à cet enfant malagasy qu’il aurait emmené dans sa fuite.

 

Les habitants de Mahazo ont été pris de panique hier. Une alerte « enlèvement » a créé une psychose auprès des riverains. Un enfant a été vu en train d'être mis de force dans le coffre d'une voiture. La population s'en est ainsi pris au conducteur jusqu'à casser toutes les vitres de son véhicule. D'après les informations partagées par la Gendarmerie, l'enfant en question, supposé être enlevé, n'est autre qu'un voleur.

L'administration du vaccin AstraZeneca, destiné à la deuxième dose, a pris fin samedi dernier. A la date du 31 octobre, sur les 197 000 primo-vaccinés, 48 864 personnes issues des 114 Districts ont manqué la seconde injection. En d'autres termes, 148 137 personnes ont reçu les deux doses complètes, soit un taux de 75,20 %. Elles ont ainsi augmenté leur immunité, à 80%, contre les formes graves de la Covid-19, mais aussi contre les formes plus légères et asymptomatiques.

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L'or vert !

Madagasikara, un pays béni ! La Grande île, un pays riche. Des espèces endémiques en faune et flore luxuriantes. De riches cultures d'exportation dominant le marché mondial. Des richesses minières et halieutiques abondantes. Des gisements en combustibles fossiles à base d'hydrocarbure enfouis dans les profondeurs du sous-sol, en très grande partie non explorés ni exploités. Somme toute, des richesses sous-exploitées ou mal gérées qui, au final, font de Madagasikara un pays riche-pauvre. Une contradiction difficilement admise sinon comprise !

 

Dernière chance ou pas ? A l'heure actuelle, pour tout le monde, la compagnie aérienne nationale malagasy est en redressement judiciaire, sauf que ce n'est pas encore « officiellement » le cas. Effectivement, après l'approbation du Conseil des ministres, Air Madagascar doit encore attendre la décision du Tribunal de commerce. « Les dettes de la compagnie aérienne malagasy tournent autour de 72 millions de dollars.

« 1, 2, 3, Soleil ! » Vous en avez peut-être joué durant votre enfance, en particulier à l’école. Il semblerait que ce jeu soit de nouveau à la mode partout. Cette recrudescence, on la doit à la série  « Squid Game », le dernier succès planétaire en date de la plateforme Netflix. Et comme tout produit viral, il existe déjà des organisateurs d’opérations évènementielles qui ont revisité la série dans la Capitale.

Les déplacements s'enchaînent pour le Président Andry Rajoelina. Au lendemain de sa tournée dans la Région SAVA en fin de semaine, le Chef de l'Etat s'est envolé vers Glasgow, en Ecosse (Royaume Uni) pour participer à la 26ème Conférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique (COP26) qui a débuté officiellement hier et s'étendra jusqu'au 12 novembre à Glasgow, en Ecosse (Royaume Uni). 197 pays du monde sont prévus participer à ce sommet mondial qui s'articule autour du thème : « Unir le monde pour lutter contre le changement climatique ».

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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