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Ça sent la moutarde.  Une descente de l’Inspection générale de l’Etat (IGE), pour vérifier les comptes publics, n’est jamais fortuite d’autant plus qu’elle se fasse en milieu de l’exercice. Depuis la semaine dernière, selon des informations, des éléments de l’IGE se trouvent au Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza (PBZT), non pas pour une visite du lieu, mais pour des raisons précises. Ils y sont suite à des cris d’alerte lancés par des employés à la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESUPRES) sur la gestion dudit parc. Ce dernier, sous tutelle de ce département ministériel, serait actuellement dans une situation lamentable, notamment les animaux qui y sont exposés. Mais d’autres faits répréhensibles font aussi pourrir la situation du parc.
Un visiteur témoigne sur les réseaux sociaux sa déception et son amertume, à l’issue de sa visite dans cet unique parc botanique et zoologique de la Capitale, voire de Madagascar. « Ce parc n’est plus digne de son statut de conservation des faunes et flores. L’endroit est mal entretenu et les animaux qui s’y trouvent sont presque décharnés. Bref, le parc n’est plus attrayant comme auparavant », regrette ce visiteur qui n’est pas certainement le seul à constater la dégradation du parc au fil des mois et des années. Les responsables du MESUPRES en sont conscients d’où leur demande à l’IGE de voir de très près la gestion du parc.
En effet, le ministère alloue un budget annuel au PBZT et prend en charge entièrement les salaires des employés. Les recettes générées par le parc, par contre, lui reviennent exclusivement. Ainsi, il est inadmissible qu’avec ces fonds, le PBZT se dégrade de jour en jour. Espérons que la lumière soit faite pour que le PBZT retrouve sa notoriété d’antan…
La rédaction

 

 

La population encouragée à se protéger. Le ministre de la Santé publique, le Pr Zely Arivelo Randriamanantany, mise, voire exige la responsabilité de chacun face à la réouverture des frontières internationales, prévue pour le 6 novembre prochain. « Tous les moyens de défense peuvent être utilisés. La prise de la CVO pour renforcer le système immunitaire en fait partie. Maintenant, la vaccination fait aussi partie des priorités », avance le ministre de tutelle. Madagascar a, rappelons-le, déjà reçu plus d’un million de doses de vaccins Covishield/ Astrazeneca, Johnson&Johnson, de Sinopharm. Une campagne de communication intensive se fera bientôt pour encourager la population à se faire vacciner. Toutefois, la vaccination se fera volontairement et gratuitement.

 

D’un autre côté, le respect des gestes barrières constitue la principale prévention, maintenant plus que jamais. « Les pays qui ont effectué des campagnes de vaccination mais qui ont négligé ces gestes ont vu leurs cas augmenter. Vaccinés ou pas, le port de masque, la distanciation sociale ainsi que le lavage des mains avec du savon sont primordiaux », souligne le ministre de tutelle.

 

 Des équipements pour renforcer les contrôles

 

« Limiter les effets négatifs induits par les restrictions de mobilité liées au contrôle de la Covid- 19 ». Ce projet intitulé « REfrAMe », mis en œuvre par l’Organisation internationale de Migration (OIM), bénéficie d’un financement japonais à hauteur de 272 277 dollars, soit plus d’un milliard d’ariary. Concrètement, l’OIM vient de remettre des équipements informatiques et de santé pour renforcer les capacités de contrôle aux frontières de Madagascar. Ces équipements, utilisés auprès des aéroports internationaux d’Antananarivo et de Nosy Be ainsi qu’au port de Toamasina, vontfaciliter le traitement informatique afin que les services fournis soient proportionnels aux arrivées. La Police de l’air et des frontières, la Direction générale des Douanes ainsi que la Direction de la veille sanitaire et de la surveillance épidémiologique et riposte constituent les bénéficiaires de ce soutien matériel.

 

Lors de la remise des équipements, hier à Ivato, l’ambassadeur du Japon à Madagascar a mis l’accent sur la nécessité de rouvrir les frontières, notamment pour la relance des secteurs- clés de l’économie. Cela présente aussi un risque de nouvelles flambées de cas de Covid- 19, notamment par le biais des cas « importés ». « Les mesures sanitaires restent les mêmes, dont l’exigence d’un test PCR pour chaque passager depuis son embarquement ainsi qu’un PCR de contrôle à son arrivée dans le pays. Quoi qu’il en soit, le système de riposte mis en place sera réactivé en cas de flambée des cas », conclut le n01 de la Santé publique.

 

Patricia Ramavonirina

 

Un coup monté ! C’est ce qu’on peut dire du braquage de l’agence BNI d’Andohan’Ilakaka, la nuit du 12 octobre dernier. A preuve, la directrice d’agence et son adjoint, figurant dans la liste des 11 personnes impliquées dans l’affaire. Ces dernières ont été alors déférées au Parquet, comme nous l’avons évoqué dans l’une de nos précédentes publications. A propos du déferrement du 26 octobre dernier, il n’a pris fin que vers minuit mardi dernier ! Le verdict est tombé, sept suspects, tous des hommes, ont été placés sous mandat de dépôt à Tsiafahy tandis que deux femmes dont la directrice en cause le sont à Antanimora.

 

Deux pour cent (2%). Tel est le taux de couverture vaccinale contre la Covid-19 à Madagascar, contre 4% en Afrique. 325 084 personnes ont pu se faire vacciner depuis le mois de mai dernier, dont 197 000 du Covishield, 143 777 de l’Astrazeneca ainsi que 181 307 du Johnson&Johnson. Pourtant, Madagascar a fixé l’objectif de vacciner un million de personnes jusqu’à la fin de cette année.

L’éducation des enfants est un grand pilier pour le développement du pays. Par ailleurs, Madagascar compte une population jeune, plus de la moitié de la population. Cependant, les parents sont encore confrontés à des grandes difficultés quant à la scolarisation de leurs progénitures, et particulièrement, ceux vivant dans les milieux ruraux.

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Un Continent à la dérive

L’Afrique en crise ! Elle s’égare. Le navire « Africa » chavire. Le Continent que les éminents anthropologues et archéologues baptisent de « Berceau de l’Humanité » traverse, ces temps-ci, une passe mouvementée. Les trois dernières années, les bruits de bottes provoquent de terribles secousses et font des ravages partout où ils passent.

 

Sombre perspective. La nouvelle série de rapports Groundswell Africa, publiée aujourd'hui par la Banque mondiale à la veille de la 26e session de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP 26), annonce que le changement climatique pourrait contraindre 86 millions d'Africains à migrer au sein de leur propre pays d'ici 2050 et peser sur les perspectives de reprise du continent.

Marquer l’histoire. Le ministère de la Communication et de la Culture, mené par Lalatiana Andriatongarivo, laisse son empreinte. La pose de la première pierre de l’Auditorium « Havoria » et du Musée de conservation de l'histoire de l’audiovisuel a eu lieu, hier, dans la cour de l'ORTM Anosy. Andry Rajoelina a honoré de sa présence la cérémonie.

Aucune baisse majeure. Les prix des produits de première nécessité n’ont toujours pas connu la moindre diminution. Pire, plus d’un a observé que le coût de certains produits alimentaires d’usage quotidien a été révisé à la hausse.  C’est le cas du prix du riz qui semble avoir du mal à se stabiliser. Les prix varient d’un quartier à l’autre.

Le Président de la République Andry Rajoelina a adressé, hier, un message de sensibilisation à l’endroit des médias sur l’importance de leur rôle et de leur devoir au sein de la société. Ce fut au cours de la cérémonie de pose de première pierre du projet de construction de l'Auditorium et du Musée du Patrimoine de l'Audiovisuel de Madagascar au local de l'Office de la Radio et de la Télévision publique de Madagascar (ORTM) à Anosy.

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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