Le régime Orange, entendez issu de la Révolution Orange, mise pour la stabilité. Face aux vagues tumultueuses provoquées par les ennemis des intérêts du pays, les deux chefs de l’Exécutif ne se laissent point impressionnés. Chant de la sirène par ici ! Appel du pied par-là ! Clin d’œil à côté ! Piège ou traquenard ! Négatif. Pas de remaniement ni de retouche du Gouvernement du moins pour ce mois de janvier. Quelle déception quelque part ! Un ouf de soulagement dans la cour du Palais !
Rajoelina Andry, en sa qualité de chef de l’Exécutif et Ntsay Christian, en tant que chef du Gouvernement, écartent d’un seul revers de la main l’éventualité de revoir la liste des membres actuels du Gouvernement. Imperturbables, ils se concentrent laborieusement à leurs délicates tâches. Ils font savoir par le biais d’une voix autorisée qu’ils ne veulent pas entrer dans le jeu ni dans le piège des détracteurs ou des déstabilisateurs du régime. La démarche pressante et indirecte de l’opposition et la tentative de lobbying d’un certain groupe de pression seront vouées à l’échec.
Ranoromaro Lova Hasinirina, directeur de cabinet auprès de la Présidence, une personnalité discrète mais efficace, convoquait la presse ce vendredi 15 janvier pour annoncer de façon la plus officielle et la plus solennelle qu’il n’y aura pas de remaniement du moins dans un futur immédiat. La révision de la liste des membres du Gouvernement ne figure pas encore sur le tableau des urgences ou des priorités des titulaires du pouvoir au sommet de l’Etat. Clair et net !
Après tout, à quoi bon de changer ou de remanier une équipe en plein travail ! Un vrai coach, c’est celui qui ne se laisse pas entrainer par les cris parfois capricieux et futiles des « spectateurs » au gradin. A force de changer, à tout moment, l’entraineur va finir par déstabiliser le jeu sur terrain, par craquer le moral de la troupe. En effet, la stabilité dans le travail qui donne libre cours à la sérénité de l’esprit constitue un atout non négligeable pour la réussite.
Seulement, il faut mettre au clair certaine chose. Stabilité n’est pas stagnation ! En fait, par stagnation on a affaire à l’immobilisme, à l’inertie d’un individu ou d’un groupe tout au plus à un mouvement qui tourne en rond autour d’un point fixe. On n’avance pas. On ne recule pas non plus ! Il appartient à nos dirigeants de veiller de manière à ce que le pays ne s’enlise point dans la vase de l’ineptie. Tandis que par stabilité, il est question de dynamique de groupe en mouvement équilibré et stable. On avance selon le tempo du chef ! Une nuance de taille à préciser.
Dans certaine démocratie, à l’Occident en général, une élection à l’échelle nationale aboutit souvent à la retouche des membres de l’Exécutif. Etant supposé que le scrutin a dû changer le rapport de force sur l’échiquier politique national, on procèdera ainsi à un changement en fonction des résultats obtenus. Madagasikara, un pays souverain, n’est pas forcément soumis à de tel cas, le Chef de l’Etat agit selon sa profonde conviction dans l’intérêt de la Nation.
Au final, au quoi bon d’opérer à un quelconque remaniement ! Au travail tout le monde.
Ndrianaivo
Suspendue depuis quelques mois à cause du coronavirus et de ses impacts. La reprise de la journée de mobilisation citoyenne baptisée « Tagnamaro » a été effective samedi dernier. La population et les employés issus de multiples institutions dans les Communes, Districts et Régions n’ont pas manqué d’y participer. Fort-Dauphin a accueilli le centre de la mobilisation, avec la présence d’une délégation conduite par la ministre de la Communication et de la Culture (MCC), Lalatiana Andriatongarivo. Les travaux y entrepris se sont focalisés sur la rénovation d’un bâtiment public qui se trouvait dans un état de délabrement avancé. Pis, des habitants l’ont transformé en un dépotoir d’ordures et de défécation. Après la journée de mobilisation de samedi dernier, les travaux de réhabilitation vont encore se poursuivre d’ici quelques temps, avec la participation de la population locale et de divers partenaires, sans oublier les équipes du MCC. « Une fois rénové, ce bâtiment servira de salle de lecture de quartier », a avancé le ministre de tutelle.
L’EPP d’Anatihazo Isotry fait peau neuve
Aucune réhabilitation pendant des années. La Direction régionale de la Communication et de la Culture (DRCC) Analamanga a choisi l’Ecole primaire publique (EPP) d’Anatihazo Isotry pour mener la première édition du projet « tagnamaro », à travers des travaux d’assainissement et de rénovation. Outre le nettoyage de l’enceinte de l’établissement, les participants se sont aussi chargé des travaux de réparation, de peinture et autres. Ces bénévoles sont issus non seulement du MCC et de la DRCC, mais aussi des parents d’élèves qui ont voulu prêter main-forte pour améliorer l’environnement dans lequel leurs enfants sont scolarisés.
Puisque la tenue de cette nouvelle édition du « Tagnamaro » se tient en pleine épidémie de Covid-19, le respect des mesures sanitaires a été exigé. Ainsi, les participants ont dû respecter la distanciation sociale, se laver les mains fréquemment, en particulier à l’entrée de l’établissement, mais surtout porter des cache-bouches.
Forte participation dans les Régions
Des feed-backs positifs. La mobilisation citoyenne au projet « Tagnamaro » semble plus concrète dans les Régions, si l’on tient compte des précédentes éditions. C’était encore le cas samedi dernier dans les 4 coins de l’île. Les travaux entrepris par les bénévoles ont en général été axés sur l’assainissement et la réhabilitation des infrastructures publiques. A l’exemple de Tsiroanomandidy, l’assainissement et la peinture du grand marché local était au rendez-vous. L’assainissement de la plage a été au centre de la mobilisation à Mananjary, contre des travaux de désobstruction de canaux d’évacuation à Maintirano.
Faut-il rappeler que la première édition du « Tagnamaro », une initiative du MCC, s’est tenue en février 2019. Depuis, cet élan de solidarité a pu atteindre une vitesse de croisière. De plus, sa mise en œuvre a permis d’économiser des milliards d’ariary puisque tous les travaux se font gratuitement grâce à des citoyens bénévoles, avec le soutien matériels des partenaires. Bâtiments publics, canalisations des rues, établissements scolaires, monuments historiques, centres hospitaliers locaux universitaires, etc., ont pu être touchés. Les travaux pour une localité, qui auront lieu une fois par mois, vont également s’enchaîner…
Recueillis par Patricia Ramavonirina
L’Aviation civile de Madagascar (ACM) a mis à jour la liste des pays dont les passagers sont interdits d’entrée à Madagascar. Effectivement, le ciel de Nosy Be reste encore ouvert aux vols touristiques internationaux. C’est pourquoi il est important de prendre des précautions, plus particulièrement avec la propagation de la nouvelle souche de Covid-19. Avec cette révision, la liste est alors passée de 22 à 44 pays, soit le double. Ces pays sont majoritairement issus de l’Europe mais aussi de l’Amérique latine et de l’Asie. « Cette liste a donc été revue au risque de l’importation du virus de Covid-19 et de ses variants. Tout passager en provenance de ces pays s’expose alors à un refoulement immédiat à la charge de la compagnie aérienne », rajoute l’ACM.
Désormais, les passagers en provenance d’Afrique du Sud, de Botswana, de Kenya, de Maroc, de Namibie, de Tunisie, du Canada, des Etats-Unis, d’Argentine, de Brésil, de Chili, de Colombie, du Mexique, du Panama, du Pérou, d’Uruguay, de Bangladesh, de Chine, de Corée du Sud, d’Inde, d’Indonésie, d’Iran, du Japon, de Malaisie, des Philippines, d’Allemagne, d’Andorre, de Belgique, de Danemark, de France, de Finlande, de Hongrie, d’Irlande, d’Italie, de Norvège, de Luxembourg, du Portugal, du Royaume-Uni, de la Russie, de Suisse, de la Suède mais aussi de l’Ukraine et de l’Australie, ne pourront pas débarquer à Nosy Be.
Cependant, cette fermeture de nos frontières aériennes envers les pays à risques devrait s’étendre vers d’autres pays, sachant que le premier variant sud-africain a déjà été détecté à Mayotte, vendredi dernier. Selon la presse de la Région, il s’agit d’une personne revenue des Comores après y avoir passé des vacances. Ces deux îles représentent donc aujourd’hui des risques pour Madagascar. La suspension ne devrait alors pas se limiter aux vols mais également s’étendre aux liaisons maritimes, sachant que des passagers en provenance de ces îles voyagent souvent à destination de la Grande île.
Face à la situation sanitaire mondiale actuelle, les mesures pourraient donc changer du jour au lendemain.
Rova Randria
La consolidation des réserves nationales d’or avance à grand pas. En un mois, la Banque centrale de Madagascar (BFM) a acheté 177 kilos d’or auprès de ses fournisseurs. Une annonce de Fidiniavo Ravokatra, ministre des Mines et des Ressources stratégiques (MMRS), vendredi dernier, lors de son intervention sur la chaîne de télévision nationale. Pour rappel, seize operateurs approvisionnent cette institution financière. Outre la vente auprès de la BFM, ils ont également obtenu une autorisation d’exportation octroyée par l’Agence nationale de l’or (ANOR). Et ce, grâce à la convention de partenariat signé en octobre dernier. « Le Gouvernement a suspendu l’exportation d’or pour assainir le secteur aurifère. On mise avant tout sur la traçabilité du produit depuis la collecte jusqu’à la vente. C’est ce que l’on essaie de mettre en place à travers le partenariat des opérateurs avec la Banque centrale. Le processus d’achat de l’or a commencé le 15 décembre dernier. 177 kilos d’or se trouvent actuellement dans la réserve de la banque. Au départ, les opérateurs ont affiché une certaine réticence, mais finalement ils sont satisfaits du service, que ce soit en termes de paiement ou de prix. On invite d’ailleurs d’autres opérateurs à rejoindre l’initiative », rapporte le numéro un de l’institution.
Trafic
Le ministre des Mines n’a pas oublié d’évoquer le sujet se rapportant à l’exportation illicite de 73,5 kg d’or en Afrique du Sud. Selon ses dires, un réseau de trafiquants existait dans le pays depuis toujours. Pour preuve, la quantité d’or réellement exportée à Dubaï dépasse largement la quantité d’or déclarée au ministère. « En 2020, les chiffres du ministère ont indiqué 938 kilos d’or exporté. Mais ce n’est qu’une statistique miroir. En réalité, 10 tonnes d’or venant de Madagascar arrive chaque année dans ce pays », souligne-t-il. Et le problème ne s’arrête pas là. Les opérateurs ne rapatrient pas non plus les devises. En 2017, une somme allant jusqu’à 111 milliards d’ariary devait être injectée sur le marché interbancaire de devises alors que seulement 402 millions d'ariary ont été rapatriés, soit 0,6 % du montant total. Et en 2019, les opérateurs devaient domicilier 394 milliards d’ariary, mais seulement une somme de 6,7 milliards a été rapatriée, soit 1,71 % du montant total.
Le Gouvernement s’attèle en ce moment à la poursuite des malfaiteurs. Le Code de change sera renforcé et la loi sur le recouvrement des avoirs illicites sera également appliquée.
Solange Heriniaina
Après l’Afrique du Sud, le Nigéria et la Gambie, la nouvelle souche de Covid -19 a été détectée aux Comores et Mayotte la semaine dernière. Pour les îles des Comores, la situation sur l'île est plus que critique. Depuis le 3 janvier dernier, six décès et 99 nouveaux cas y ont été enregistrés, plus précisément à Mohéli. Dans ce cadre, tous les festivités sont interdites, les écoles et les universités sont fermées. Pour renforcer la prise en charge des patients, l'ONG koweïtienne Direct Aid a décidé de transformer son orphelinat en site d'isolement des cas symptomatiques de la Covid-19. Le centre hospitalier de Fomboni abrite les cas les plus sévères.
Le 15 janvier dernier, l’Agence régionale de santé Mayotte confirme un cas de variant sud-africain dans les prélèvements du 7 janvier envoyés en Métropole. Il s'agit d'une personne revenue des Comores après y avoir passé ses vacances. Heureusement, cette personne était déjà guérie. D'autres tests, effectués à Mayotte, sont en cours d'analyses en Métropole. Face à cette situation, le préfet de Mayotte a suspendu des vols au départ des Etats d’Afrique continentale de l’Est. Puis, cette mesure a été étendue à toutes les liaisons aériennes et maritimes internationales, depuis hier.
De nouvelles modalités de déplacement vont également entrer en vigueur pour les voyages au départ et à l'arrivée de Mayotte pour La Réunion et la Métropole. A partir de ce jour, les déplacements ne sont autorisés que s’ils sont justifiés par un motif impérieux d’ordre personnel ou familial, un motif impérieux de santé relevant de l’urgence ou un motif professionnel ne pouvant être diffèré. Mayotte doit recevoir, le 22 janvier, par avion militaire 975 doses de vaccin avec le super congélateur pour les conserver.
Un cas du variant sud-africain de Covid-19 a été détecté à La Réunion, hier, indiquent les autorités locales. « Le patient contaminé a été hospitalisé le 7 janvier en réanimation à Saint-Denis, suite à une évacuation sanitaire en provenance directe des Comores. Son parcours de prise en charge a été sécurisé dès le départ et le patient est toujours hospitalisé en réanimation polyvalente à ce jour et n’a donc pas quitté le service depuis son admission », explique de son côté l’Agence régionale de santé (ARS).
La nouvelle souche sud-africaine du Coronavirus préoccupe de plus en plus les scientifiques. Selon plusieurs chercheurs, cette nouvelle mutation découverte serait beaucoup plus transmissible que les précédentes. Le virus continue de se répandre de manière exponentielle par rapport à la première vague.
Hausse des nouveaux cas positifs à Analamanga
Plus de la moitié des nouveaux cas confirmés positifs de Covid-19 enregistrés durant la semaine du 9 au 15 janvier 2021 se trouvent dans la Région d’Analamanga. Selon la statistique publiée, hier, sur les 2 512 tests effectués au cours de cette semaine, 300 personnes ont été testées positifs au Coronavirus dont 183 à Analamanga.
Depuis le début de cette année, le nombre des personnes atteintes de cette pandémie ne cesse de s’accroitre dans cette Région.
Quant aux 6 décès enregistrés, 4 se trouvaient dans la Haute- Matsiatra, un dans l’Analamanga et un dans l’Alaotra- Mangoro. Ce nombre portant à 273 le nombre des personnes décédées depuis la découverte de cette pandémie dans le pays. 419 personnes sont en cours de traitement dans le pays, dont 38 personnes présentent de forme grave.
Afin de limiter la propagation de cette pandémie et son impact dans la communauté, diverses mesures ont été déjà mises en place comme l’ouverture de CTC 19 à Andohatapenaka. Ainsi, des Centres de santé de base niveau II (CSB II) à Analamanga sont déjà prêts à accueillir les personnes ayant les symptômes de la Covid -19. Pour le centre-ville d’Antananarivo, elles pourront consulter le CSB II d’Isotry Centre, d’Ambohitsoa, d’Ampasanimalo, d’Antanimena, de Mahamasina, d’Analamahitsy, d’Amboniloha ou encore celui d’Ambohimanarina. Le ministre de la Santé publique de réitérer que les personnes qui attendent les résultats de leur test de dépistage devront faire un auto- confinement.
Anatra R.
L’ouverture officielle annulée. Par respect des mesures sanitaires et gestes barrières dans la lutte contre la propagation de la Covid -19, la Fédération malagasy de basketball FMBB a décidé d’annuler la cérémonie officielle d’ouverture. Mais également, pour solidarité sportive, le directeur général de Pharmalagasy, la Fédération et tous les acteurs des championnats N1A suivront une cure de CVO+ durant l’évènement.
Demain dimanche à 17h45, les deux finalistes de la dernière édition à savoir, Sebam Boeny et GNBC Analamanga s’affronteront. Une somptueuse affiche que les championnats nationaux de Basketball N1A proposent au public au Palais des sports de Mahamasina.
A noter que les sommets nationaux hommes et dames commenceront ce 16 janvier jusqu’au 24 janvier.
L’équipe du Mb2All et celle de COSFA ouvriront le bal dans un derby entre Analamanga ce 16 jour à 9h à la salle du Petit Palais et l’ASB Itasy et USF Haute Matsiatra à 8h30 toujours au Palais des sports de Mahamasina, chez les hommes . Vu la restriction d’accès au Palais des sports, le prix d’entrée est de 5000 ariary et les places limitées à 1000 personnes chaque jour. Mais les matchs seront diffusés sur Radio Plus TV grâce à un partenariat entre la Fédération malagasy de basketball et Star Times. En sus, grâce à son partenariat avec Telma et Mvola, toutes les rencontres seront en live stream’in sur la page de la Fédération et les deux partenaires.
Le choc de la journée sera les retrouvailles entre Ascut Atsinanana et CosPN Analamanga à 18h20.
Le champion en titre représentera Madagascar à la 2e édition du Basketball Africa League (BAL) dont les éliminatoires se dérouleront entre le 1er septembre et décembre. Les trois derniers au classement de chaque catégorie seront relégués en N1B pour cette saison 2021.
Rappelons que tout se déroulera dans le respect des mesures sanitaires, condition sine qua none de la tenue de cet évènement. Chaque place sera distancée d’une autre place marquée, pareil pour les rangées. Le non-respect de ces consignes suscitera une prise de mesure draconienne de la part des commissions médicales de la compétition aux récalcitrants.
Elias Fanomezantsoa
L’Exécutif rassure par ailleurs la population, inquiète, face à l’épidémie de la Covid-19.
« Jusqu’à aujourd’hui, les informations sur un nouveau reconfinement sont totalement erronées ». C’est ce qu’a indiqué fermement la directrice de cabinet du Président de la République de Madagascar, Lova Hasinirina Ranoromaro, hier au cours du point de presse tenu au Palais d’Etat d’Iavoloha. Les déclarations qui disent le contraire sont faites dans l’objectif de créer un trouble dans les esprits de la population, affirme-t-elle. La directrice de cabinet, au cours de cette rencontre avec la presse, est consciente de l’existence d’une certaine inquiétude au niveau de la société devant la hausse du taux de contamination à la Covid-19 dans certaines régions de Madagascar. Toutefois, elle se veut rassurant, indiquant notamment que, en comparaison avec d’autres pays, Madagascar n’est pas un pays à risque.
L’Exécutif appelle néanmoins à la prise de conscience de tout un chacun pour le respect des règles sanitaires en vigueur dans le pays depuis le début de l’épidémie pour éviter une deuxième vague tant craint actuellement. Lova Hasinirina Ranoromaro invite tous ceux qui présentent des symptômes, à ne pas tarder, et à se présenter et se faire soigner au niveau des centres hospitaliers dédiés, afin d’éviter les formes graves de la maladie. L’Exécutif appelle également à éviter les grands rassemblements. L’Etat et les ministères concernés ont déjà pris leurs responsabilités, assure-t-elle également. L’utilisation de la tisane Covid Organics et de la gélule CVO+, conçus localement et qui ont déjà montré leurs preuves face à la maladie, sont par ailleurs encouragés. « Seul le respect de ces mesures nous permettra de vivre sans restrictions », indique-t-elle. Lors du dernier rapport récapitulatif publié en fin de semaine dernière, 234 contaminés avaient été recensés en une semaine. La Capitale dénombrait le plus grand nombre de ces nouvelles contaminations ; 5 décès dès suite de ce virus ont par ailleurs été comptabilisés.
La Rédaction
L’heure est grave ! L’intraitable « Kere » dans le Sud fait fuir des gens. La Covid-19 reprend le poil de la bête. La violence atteint le paroxysme. Les sociétés et entreprises ne sont pas encore sorties de l’auberge des suites des frappes aveugles de la pandémie du coronavirus durant l’année passée. Le moment crucial arrive où nous devons, tous sans exception, faire preuve d’esprit solidaire. Chacun doit se sentir concerné sans être forcément responsables du malheur d’autrui. La solidarité nationale s’avère être la solution la meilleure sinon l’idéal.
Dans le Sud, l’intensité de la sécheresse atteint, cette fois-ci, un degré… inhumain. Quand les gens de la région concèdent à fuir ou à abandonner la terre de leurs Ancêtres, leurs animaux d’élevage et leurs activités cela explique une situation inédite voire intenable. Depuis l‘époque coloniale jusqu’à un passé récent, les autorités publiques ont tenté de convaincre les habitants du grand Sud, surtout la région la plus touchée par le « Kere », de quitter, ne serait que provisoirement, leur milieu apparemment inhospitalier pour d’autres endroits mais les initiatives reçurent, à tous les coups, une fin de non-recevoir. Sous n’importe quel motif, ils n’abandonneraient jamais la terre de leurs Ancêtres. Là maintenant, le phénomène tant redouté se produit, ils quittent le lieu. Et ils ont besoin de l’esprit solidaire de chacun. Il appartient aux responsables étatiques d’organiser la solidarité de telle manière que les concitoyens puissent agir selon leurs possibilités si minimes soient-elles. L’important c’est la contribution, la participation. A chacun de nous d’entretenir l’esprit solidaire national. Une sagesse que nos Aînés nous ont léguée dans le cadre de la légendaire et immuable Fihavanana.
La Covid-19 fait signe de son retour. Dramatique ! Une quinzaine de Régions dont Analamanga se trouvent dans la ligne de mire. Le nombre des contaminés monte en flèche. En cause, l’indifférence générale des malagasy à respecter les consignes de base : le port de cache bouche/nez, le geste barrière, le lavage systématique des mains, etc. Et l’avenir de notre économie, déjà frileuse, se complique. On fait appel à notre esprit solidaire. On se protège pour protéger les autres.
Par les temps qui courent, les difficultés de la vie pesant, la société malagasy semble perdre le repère. Des comportements indélicats voire immoraux sévissent partout. La délinquance morale envahit sur le territoire national. Violences basées sur le genre. Viols sur mineur suivi de meurtres sadiques. Attaques à main armée répétées. De la violence partout ! Encore une fois, on s’adresse à notre esprit solidaire qui se manifestera par la volonté et le courage de dénoncer.
L’Etat cogite nuit et jour. Certainement, le numéro un du pays, le Premier responsable de la vie nationale fait des pieds et des mains avec l’équipe solide qui l’entoure pour dénicher les voies et les moyens afin de pouvoir débarrasser le pays de ce traquenard. Il va falloir impérieusement que tous les membres du Gouvernement s’impliquent efficacement dans le manège. Non seulement, ils doivent suivre à la lettre les consignes du Chef mais aussi et surtout suivre le rythme qu’il dicte dans l’exécution de leurs missions.
A nous tous de faire valoir l’esprit solidaire qui faisait la grande réputation de nos aïeuls et qui leur avait permis de surmonter ensemble tous les obstacles.
Ndrianaivo
Statu quo ! Le tant attendu remaniement du Gouvernement à chaque début d’année n’est pas encore d’actualité. C’est ce qu’a fait savoir la directrice de cabinet auprès de la Présidence de la République, Ranoromaro Lova Hasinirina au cours d’un point de presse hier au palais d’Iavoloha. « Contrairement aux rumeurs qui circulent ces derniers temps, aucun remaniement n’est prévu pour ce mois de janvier », annonce – t – elle. A entendre cette responsable au sein de la Présidence, la crise sanitaire qui a compliqué la tâche de l’équipe de Christian Ntsay explique cette décision de donner une sorte de « délai de grâce » à chaque ministre. Les ministres vont donc s’atteler à la poursuite des projets entrepris en 2020.
Sur cette lancée, elle a rappelé la vision du Président de la République, Andry Rajoelina qui consiste à faire de cette nouvelle année 2021, une année pour les grands chantiers liés au développement.
Concertation sur le PEM
Comme annoncé, la présentation du Programme pour l’Emergence de Madagascar (PEM) se fera incessamment mais sera d’abord précédé par une concertation du Chef de l’Etat avec les bailleurs de fonds dès la semaine prochaine. Le PEM est considéré comme une feuille de route qui définit les grands axes du développement dont la mise en place des infrastructures durables qui profiteront aux générations futures à l’instar des routes. En d’autres termes, le PEM traduit la concrétisation des « Velirano » du Président. Cela inclut, entre autres, la construction de nouvelles voies, des axes en pavé ainsi que la réhabilitation des routes nationales. Le régime prévoit de dépasser les 10 000 kilomètres réalisés durant ces dernières années. D’après la directrice de cabinet de la Présidence, le budget nécessaire à la réfection de routes nationales (RN44, RN10, RN13 etc.) s’élève à 5 milliards de dollars. Parallèlement, les travaux de construction d’autoroute reliant Antananarivo et Toamasina qui s’étend sur 285 km démarreront de manière effective cette année. Un projet titanesque qui coûte dans les 3 milliards de dollars.
Imperturbable face à l’Opposition
Face aux actes de déstabilisation concoctés par l’Opposition et qui ont marqué ce premier mois de l’année, l’Etat se montre imperturbable et choisit de se concentrer sur le processus de développement. Parmi les préoccupations quotidiennes des ménages en ce moment figure la flambée du prix du riz. A ce sujet, la Dircab de la Présidence d’annoncer que le ministère de l’Industrie est déjà en pleine résolution du problème. « Conformément aux consignes du Président, l’Etat vient d’importer 7 000 tonnes de riz qui sera vendu 550 ariary le kapoaka. Cette cargaison arrivera le 22 janvier prochain », souligne – t – elle. Le ministère concerné se penchera aussi sur les formes de spéculation commises par certains opérateurs dans la filière rizicole.
Ce rendez – vous avec la presse sera le début d’une longue série de séances d’information. Selon les précisions de la Dircab de la Présidence, son département livrera régulièrement des informations à la population sur l’avancée des chantiers de développement tout en s’exprimant sur les actualités brûlantes dans le pays.
La Rédaction
Halte à la désinformation dans l’affaire des 73.5kg d’or !
Depuis l’éclatement de l’affaire du trafic de 73.5 kg d’or, l’on ne compte plus le nombre de fausses nouvelles, des révélations sans preuves, des théories du complot, véhiculées par certains détracteurs du régime et relayées sur les réseaux sociaux notamment. L’Exécutif a tenu à couper court à ces « fake news » et permettre à l’opinion publique de repérer dans la masse d’informations autour de cette affaire.
Des membres de l’Opposition affirment par exemple que l’Afrique du Sud aurait rejeté la demande de rapatriement de l’or et d’extradition des trois personnes impliquées dans ce trafic. Ou encore que Madagascar aurait envoyé une délégation spéciale pour tenter de négocier auprès de la justice sud-africaine le rapatriement et l’extradition en question. Des allégations totalement infondées, selon le porte-parole du Gouvernement, Lalatiana Andriatongarivo, qui pointe du doigt une campagne de désinformation volontairement menée afin de générer une certaine frustration au niveau de la population et tenter de décupler la colère de cette dernière envers le pouvoir.
Au cours de l’émission « Tsy ho tompo-trano mihono » diffusée hier à la radio nationale, la ministre indique que la justice sud-africaine a décidé d’ajourner au 1er février 2021 le procès dans le cadre de cette affaire et décidé également de rejeter la demande de liberté provisoire formulée par les avocats des trois inculpés arrêtés sur le territoire du pays de Nelson Mandela. Il n’a jamais été question de refus de la demande de rapatriement et d’extradition, indique Lalatiana Andriatongarivo réitérant que la demande de la partie malagasy, effectuée par voie diplomatique, est encore en cours d’examen.
Aucune délégation menée par le ministère des Affaires étrangères ne s’est par ailleurs rendu en Afrique du Sud, dit la porte-parole du Gouvernement, en réponse aux allégations des détracteurs du régime. La supposée délégation malagasy dirigée par le MAE aurait été envoyée dans le pays de l’arc-en-ciel pour tenter de négocier ou pire, pour tenter de corrompre les autorités locales pour le rapatriement de l’or à Madagascar, à entendre l’Opposition.
En outre, la ministre s’insurge également contre les allégations de l’Opposition selon lesquelles le pouvoir serait mouillé jusqu’au cou dans cette affaire. Elle rappelle primo que parmi les personnes arrêtées dans le cadre de cette affaire figure des personnes ayant des liens étroits avec l’Opposition notamment l’une des personnes arrêtées à Madagascar, est le fils d’un membre de la principale plateforme de l’Opposition, et un autre qui se trouve être le bras droit d’une personnalité de l’Opposition.
Le porte-parole du Gouvernement rassure également la population sur le fait que les enquêtes dans le cadre de cette affaire seront menées à terme. « La vérité sera faite dans cette affaire », dit-elle. Le porte-parole du Gouvernement rappelle également que le Président de la République a fait part de son intransigeance face aux personnes concernées dans cette affaire quoique ces personnes soient même au niveau du régime. Une intransigeance réaffirmée par la directrice de cabinet auprès de la Présidence au cours de son point de presse hier après-midi. C’est pour cette raison que l’ANAF a été mise en place, dit Lova Hasinirina Ranoromaro. En tout cas, « La désinformation autour de cette affaire est inacceptable », indique-t-elle.
La Rédaction