Economie

Le président et le commissaire général de la Cour des comptes ont rencontré le ministre de l’Economie et des Finances, la semaine dernière, afin de discuter des axes d’amélioration à apporter dans cette institution d’envergure qu’est la Cour des comptes. Les discussions étaient axées sur le respect de la loi surtout en ce qui concerne la gestion des finances publiques. Toutefois, vu l’ancienneté des textes en vigueur, chaque partie est convaincue de la nécessité de leur réactualisation.
L'agence des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), en partenariat avec le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage (MINAE), a lancé les distributions de semences pour la campagne agricole actuelle, appelée la grande saison, au profit de 50 000 ménages dans les Régions d'Androy et d'Anosy. L'initiative d'un montant de 10 millions de dollars s'inscrit dans le cadre de la relance et du soutien à la production agricole des ménages.
En péril. Les paysans producteurs subissent de plein fouet les impacts du mauvais état de principales voies routières en période de récolte. « Ici, on vend une caisse de pêche d’environ 25 kg à seulement 1 000 ariary. Les collecteurs se font rares dès qu’ils ont constaté l’état de délabrement avancé de la route. La plupart du temps, nous sommes dans l’obligation de jeter une grande partie de notre production ou de les laisser sur le marché car les ramener chez nous coûterait encore plus en termes de frais de transport » déplore Ernest Randrianaivo, petit producteur fruitier de la…
Maîtrisé. C’est de cette manière que certains observateurs décrivent l’état des lieux en ce qui concerne le coût de la vie en général. Un constat qui a provoqué dernièrement un tollé général sur les réseaux sociaux, et en particulier chez les ménages les plus démunis. En effet, le prix du ciment durcit, celui de la bougie s’essouffle, celui de la cigarette s’enfume. Pour le riz, c’est cuit. Les tarifs au détail s’envolent malgré les contrôles. Le prix du savon n’a pas non plus échappé à cette inflation galopante, avec une hausse généralisée de 100 ariary par pièce. Effectivement, un morceau…
Le secteur privé aux premières loges. Le ministre du Tourisme a convié, hier, les représentants des groupements des professionnels en tourisme et hôtellerie du pays à Faravohitra pour se concerter sur les mises à jour qui doivent être apportées à la feuille de route pour la relance du secteur touristique au vu du contexte sanitaire qui perdure.
En danger. Les économies en développement, à l’instar de celle de la Grande île, risquent de pâtir de la croissance mondiale qui n’aura de cesse de ralentir jusqu’au second semestre de l’année prochaine, selon les perspectives économiques mondiales publiées par la Banque mondiale. La croissance mondiale devrait ralentir sensiblement, pour s'établir à 4,1 % en 2022 et 3,2 % en 2023, contre 5,5 % en 2021. La propagation rapide du variant Omicron laisse présager que la pandémie continuera probablement de perturber l’activité économique à court terme.
Période de soudure oblige, la plupart des ménages à revenu moyen se risquent à contracter des prêts auprès de certaines banques primaires mais aussi et surtout auprès des établissements de microfinance. « Nous n’avons pas trouvé d’autres alternatives que de recourir à cet emprunt pour affronter un début d’année plus ou moins difficile. D’ailleurs, c’est juste une solution temporaire le temps que nos finances se relèvent », confie une mère de famille du côté d’Atsimondrano. Un cas particulier qui rejoint beaucoup d’autres en ce mois de janvier, d’après le constat d’un commercial responsable de vente de crédits à la consommation…

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Editorial

  • Mieux … !
    Sauf contre temps, le Premier ministre, chef du Gouvernement, Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo va présenter le programme du Gouvernement à l’Assemblée nationale ce mardi 18 novembre 2025. Il s’agit d’un exercice « rituel » dicté par la Constitution. En effet, en vertu de l’Art. 99 de la Loi fondamentale comme suit : « Dans les trente jours de sa nomination, le Premier ministre présente son programme de mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat au Parlement qui peut émettre des suggestions. » Ainsi donc, c’est une obligation constitutionnelle au cours de laquelle l’Exécutif se plie devant les représentants du peuple et se donne de tous les efforts afin que les concitoyens soient à la première loge de ce que le Gouvernement compte entreprendre pour assurer et offrir le maximum d’opportunités à la Refondation de la République Malagasy.

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