Economie

L’inflation annuelle à Madagascar a connu un ralentissement sensible, passant de 9,5 % en janvier à 7,5 % en septembre 2025, selon le rapport le plus récent de la Banky Foiben’i Madagasikara (BFM). Cette baisse marque une accalmie après plusieurs trimestres de hausse des prix, bien que les produits de base continuent de peser lourdement sur le panier de consommation des ménages. D’après la BFM, l’Indice des prix à la consommation (IPC) global a progressé de 7,5 % entre septembre 2024 et septembre 2025. Le riz, aliment principal pour la majorité des foyers, a vu son prix bondir de 11,9…
Le comité monétaire de Banky Foiben’i Madagasikara (BFM) a annoncé le 4 novembre 2025 le maintien de son taux directeur à 12%. Cette décision s’inscrit dans un contexte mondial marqué par une croissance modérée, estimée à environ 3,2% pour l’ensemble de l’année, contre 3,3% en 2024, et une inflation qui poursuit sa lente décrue dans la plupart des économies avancées. Au plan national, l’activité économique s’est repliée au troisième trimestre 2025 et les résultats des enquêtes de conjoncture indiquent que les événements politiques intervenus en septembre et octobre ont pesé sur la confiance des agents économiques. Dans ce cadre, la…
Le principal office national chargé de la promotion du tourisme, Office national du tourisme de Madagascar (ONTM), réaffirme sa volonté de demeurer une structure politiquement neutre et indépendante dans la mise en avant de la destination. Face à l’annonce récente de la création de nouvelles entités dans le paysage touristique national, l’ONTM a précisé qu’il « se désolidarise de toute initiative ou prise de décision émanant d’entités non mandatées pour s’exprimer au nom de la destination Madagascar, de même que de toute déclaration tendancieuse ». L’institution rappelle qu’elle est l’interlocuteur officiel pour la représentation de la destination à l’échelle internationale,…
Le prestataire de services financiers mobiles MVola, actif à Madagascar depuis 2010 et désormais premier banque digitale du pays, a récemment pris la parole pour éclaircir une interruption de service temporaire, tout en affirmant qu’aucun acteur extérieur n’était en cause. Selon le communiqué publié, « la récente indisponibilité temporaire de nos services était strictement d’ordre technique, liée à une maintenance de nos systèmes. Elle n’a aucun lien avec des acteurs ou événements extérieurs à l’entreprise ».
Le projet de loi de Finances initiale (PLFI) 2026, actuellement en préparation, marque une étape importante dans la stratégie budgétaire de l’Etat. Plusieurs dispositions majeures y figurent, visant à renforcer les recettes fiscales sans alourdir de manière disproportionnée la pression sur les contribuables. Parmi les mesures phares figure le retour de la taxe sur les véhicules à moteur, abrogée en 2006. Cette taxe concernera la quasi-totalité des engins motorisés soumis à immatriculation, qu’il s’agisse de voitures, motos, camions ou véhicules utilitaires. Le tarif variera selon la puissance, la source d’énergie et l’année de mise en circulation, allant de 5 000…
Récemment nommé à la tête du ministère des Travaux publics, Henri Jacob Razafindrianarivo a souligné, hier lors de la cérémonie de passation de service avec l’ancien ministre, l’importance de poursuivre les projets déjà lancés par l’Etat. Dès sa première intervention, il a insisté sur la notion de continuité, en citant en exemple l’Autoroute 1, reliant Antananarivo à Toamasina. « C’est déjà signé, et puisque c’est signé, ça doit se poursuivre et être mené à terme », a-t-il déclaré, rappelant que la priorité est de mener à bien les chantiers déjà engagés. Cette autoroute stratégique, d’une longueur d’environ 260 kilomètres, vise…
A peine installé, le Gouvernement dirigé par le colonel Michaël Randrianirina affiche déjà la couleur. Avant même la présentation officielle de son équipe, le Chef de l’Etat a imposé les grandes lignes de ce que devra être l’action gouvernementale dans les prochains mois. Parmi les priorités citées figurent la sécurité, l’énergie, la santé, la stabilisation des prix et surtout une politique d’austérité destinée à redresser les finances publiques. La nécessité de recréer un climat de confiance entre l’Etat et le secteur privé a été insistée.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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