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La conspiration en marche

Publié le dimanche, 10 mai 2020

Le « Covid-Organics » gêne. L’étau se resserre autour de Madagasikara et la théorie du complot se précise. La découverte par les chercheurs malagasy du remède à base de plantes médicinales propres au pays indispose les « grands » de ce monde. Il n’est pas question pour ces voraces prédateurs qu’un petit pays comme le nôtre puisse s’infiltrer à l’intérieur de la « cour sacrée », compte tenu de la loi ignoble « les minus dehors ! ». Une loi de la jungle selon laquelle « la raison du plus fort est toujours la meilleure ». Ils se croient tout permis jusqu’à s’en prendre à la vie d’éventuels concurrents en puissance. Ils ne se gênent pas à utiliser ou à recourir aux gros moyens.
L’industrie pharmaceutique à l’échelle du monde est l’apanage des grands pays riches occidentaux et asiatiques. De toute manière, ils sont les seuls à pouvoir disposer les gros moyens financiers nécessaires à soutenir les travaux de recherche. Des multinationales qui monopolisent les activités industrielles de production des médicaments dits conventionnels. Evidemment, il va sans dire qu’il s’agit là d’affaires de gros sous auxquelles les pays pauvres ne pourront pas se permettre d’accéder.
Le monde, dans sa globalité, fait face âprement à cet ennemi invisible et inconnu, le SRAS-Cov-2 universellement appelé Covid-19. Une pandémie qui, partie de la Chine, fait des ravages importants. Un combat mortel où petits et grands pataugent dans une marre boueuse. Fait inhabituel, ce sont les grands pays tels les Etats-Unis, l’Italie, la Grande-Bretagne, l’Espagne et la France, etc., qui paient le plus lourd tribut en termes de perte en vies humaines. Apparemment, leurs puissances conventionnelles (richesses et armes sophistiquées) ne suffisent pas à les protéger sinon à leur permettre de se mettre à l’abri des forces de frappe du Covid-19. Surprenant, les pays pauvres tels ceux du Continent noir semblent se débrouiller tant bien que mal. Par rapport à l’hécatombe qui sévit au quotidien à l’occident, les Africains donnent l’impression de résister. Les bilans mitigés dans la plupart des cas témoignent de l’insoumission insolente de l’Afrique face à la pandémie.
Malgré la récente évolution vers le haut du bilan des contaminations, Madagasikara arrive à tenir tête devant l’attaque du nouveau coronavirus. Et cela, grâce à un remède efficace, le « Covid-Organics »,  que les chercheurs malagasy de l’IMRA ont mis au point. Une fierté que les Malagasy entendent faire valoir hors des frontières. En dépit des réserves et indifférences des pays occidentaux, certains amis n’hésitent point à franchir le Rubicon et passent des « commandes » auprès de la Grande île.
Du coup, Rajoelina Andry se trouve dans le collimateur des grands laboratoires. En quelque sorte, étant l’ennemi numéro un des holdings des industries pharmaceutiques, il est l’homme à abattre. Rappelons que l’Afrique constitue l’un des marchés potentiels en médicaments conventionnels ou en vaccin.  La logique du diable veut ainsi que la conspiration s’organise.
En collusion avec certains acteurs politiques locaux de l’opposition, par pure coïncidence ou acte concerté, le complot d’origine externe plane. Le cas de ce jeune éminent chercheur américain de l’université de Pittsburg, Bing Liu nous fait réfléchir. Il a été assassiné, le 2 mai dernier, avant qu’il puisse faire part de sa recherche sur le Covid-19 devant aboutir à un remède ou médicament efficace.
Ndrianaivo


Madagascar n’a pas procédé à la vente de Tambavy CVO à la CEDEAO. Au contraire, grâce à l’initiative du Président Andry Rajoelina, la Grande île a fait un don aux pays membres de cette organisation, explique la porte-parole du Gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo.
La porte-parole du Gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, met les points sur les « i » concernant le débat autour du communiqué publié par la CEDEAO, relatif au Tambavy CVO malagasy. Elle explique que ce communiqué est clair comme de l’eau de roche et ne prête pas à confusion. Ce communiqué publié le 6 mai 2020 indique que « Notre attention a été attirée sur une histoire qui fait la Une des médias et selon laquelle, la CEDEAO aurait commandé un lot de médicament dénommé Covid-Organics (CVO) auprès d’un pays tiers ».
Le communiqué en lui-même poursuit que « la CEDEAO et son institution spécialisée en matière de santé qu’est l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) se dissocient de cette affirmation et informent le public que nous n’avons jamais commandé ledit médicament ». Des propos sur lesquels la porte-parole du Gouvernement est d’accord. Elle soutient qu’effectivement la CEDEAO, en tant qu’organisation régionale, n’a jamais passé de commande de Tambavy CVO. Et par commande, il faut sous-entendre un deal commercial a souligné la ministre de la Communication et de la Culture.
Poursuivant ses explications, elle précise que ce sont les pays membres de cette organisation régionale qui ont demandé à bénéficier de ce remède traditionnel amélioré pour lutter contre la pandémie de coronavirus. En tout, il s’agit de 15 pays membres à savoir Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Libéria, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo et la Guinée Bissau. Le communiqué de la CEDEAO est donc « on ne peut plus normal », a précisé Lalatiana Rakotondrafazy Andriatongarivo.
Or, Madagascar n’a jamais vendu de Tambavy CVO aux pays membres de la CEDEAO. La République Malagasy a fait don de ce remède traditionnel amélioré au profit des pays membres de cette organisation régionale. Il s’agit ainsi d’une donation, sans contrepartie pécuniaire ou de quelque forme que ce soit.
A travers cette initiative, le Président Malagasy reste fidèle à ses propos. Il a affirmé à maintes reprises que dorénavant, Madagascar sera un modèle et l’espoir de l’Afrique dans ce combat commun contre le Covid-19
La Rédaction



Cela fait 5 ans, jour pour jour, précisément demain dimanche, que la jeune Tiana Rabarison ou Nànàh  pour les intimes,  avait été assassinée sauvagement. C’était  le dimanche 10 mai 2015. Le lendemain, son corps avait été retrouvé près du Mausolée à Andrianarivo. A l’époque, la  jeune femme avait 18 ans. A l’index, le jeune Solomampionona Ainarifetra Barinasy (21 ans), son ami de longue date. Depuis, les parents de Nànàh ne cessent de mener un combat acharné, du moins judiciairement parlant. Ils ne cherchent qu’une chose : que justice soit faite sur cette affaire. Un combat puisqu’ils s’estiment surtout  être victimes d’une exclusion dans tout ce qui concerne les procédures judiciaires, clame Lantosoa Rabarison, le père de Nànàh.  Selon ses dires, ils n’ont été convoqués qu’une seule fois à la Justice. C’était lorsque l’affaire était encore en instruction (Parquet). Puis, plus rien. Le père de Nànàh, nous explique qu’il n’a pas pris d’avocat. « Je n’ai aucune raison de le faire parce que c’est un assassinat reconnu par son auteur durant l’enquête policière. D’ailleurs, c’est lui –même qui a indiqué l’endroit où se trouvait le corps de notre fille », a-t-il déclaré.

 Pour les géniteurs de la victime, c’était un véritable coup de poignard dans le dos lorsque le procès s’était tenu à leur insu en 2016. Un jugement à l’issue duquel Solomampionona a écopé d’une peine de 15 ans de travaux forcés. Les Rabarison crient au scandale ! « Notre convocation pour assister à ce procès et d’y faire entendre notre voix ne nous est jamais parvenue. D’où notre opposition à ce verdict », révèle le père de la défunte.
« Le comble c’est qu’on a affirmé que nous pouvons faire appel aux dommages prononcés par le juge, 5 millions Ar, et non sur la peine de l’assassin », continue –t-il. « Même s’il nous donne 200 millions ariary par an à multiplier par 18, l’âge de ma fille, cela ne la ramènera pas à la vie », tonne le père qui, 5 ans après les faits, est toujours meurtri par cette séparation brutale d’un côté, et cette injustice flagrante de l’autre.

Incarcéré à la maison de force de Tsiafahy au lendemain du procès, Solomampionona Ainarifetra a été transféré pour des raisons ignorées à Fianarantsoa dans une maison d’arrêt. « Ce qui nous paraît inadmissible et inquiétant. On a avisé à l’époque le ministère de la Justice qui nous a rétorqués que le condamné avait déjà intégré son lieu de détention initial. Reste à vérifier s’il s’y trouve vraiment », précise Lantosoa Rabarison. Lui qui a stipulé que les « faveurs » accordées à l’assassin de sa fille unique et du blocage judiciaire dont il est victime pourraient s’expliquer du fait que celui-ci est un membre de la famille d’un haut responsable de l’ancien régime.
Leur exclusion de la procédure judiciaire en cours, si l’on peut le dire ainsi, est tel qu’ils sont encore dans l’attente du jugement en cette année 2020. « Nous avons appris par bribes d’information que notre demande de cassation aurait été rejetée », déplore le chef de famille.

« Le juste meurt, et personne n'y prend garde; les gens de bien sont recueillis, sans que nul comprenne que le juste est recueilli devant le mal ». Ce verset biblique choisi par la famille l’aide à apaiser son profond chagrin en attendant que justice soit faite.

Franck R.




 


C’est parti pour des bâtons dans les roues. Depuis le jour où le Président Andry Rajoelina a annoncé la découverte d’un remède potentiel s’inspirant des plantes médicinales contre le Covid-19, les conflits d’intérêt au niveau mondial et particulièrement par rapport à l’industrie pharmaceutique commencent à se faire sentir. Rappelons qu’au lendemain même de l’intervention du Chef de l’Etat sur la chaîne nationale, la presse occidentale s’est hâtée de ridiculiser l’initiative du leader malagasy.
Le lancement du Tambavy Covid-Organics n’a pas arrangé la situation, puisqu’on observe aujourd’hui une grande vague de critiques frisant l’acharnement sur la Grande île. L’on n’hésite même pas à qualifier le remède « made in Madagascar » de « solution miracle » alors que le Président n’y avait nullement fait allusion. Le CVO étant un fruit de la recherche des scientifiques malagasy basée sur la médecine traditionnelle, il n’est pas question de remède miracle mais de phytothérapie. Les critiques s’enchaînent sous couvert de reportages diffusés par les médias occidentaux dont ceux français essentiellement. L’on peut, par exemple, citer des reportages visant  tout simplement à décrédibiliser les effets curatifs de l’Artemisia sur le coronavirus. Pourtant, la Chine, qui fut le pays d’origine de cette plante médicinale, n’a fait aucune objection. Les chercheurs chinois font même partie des collaborateurs ayant proposé leur aide pour améliorer cette découverte malagasy.
Poursuite de la percée sur le Continent africain
Il faut dire que la tournure actuelle de la situation était prévisible. Le peuple et les dirigeants malagasy doivent s’armer de courage car ce n’est, apparemment, que le début. En tout cas, l’émergence du CVO a révélé un élan de solidarité et de soutien en faveur de Madagascar.
Une bonne entame vers la reconnaissance redoutée par des grandes sociétés pharmaceutiques et certains organismes internationaux. Ils campent sur leur thèse de médicaments conventionnels alors que le bout du tunnel sur les résultats des recherches est encore lointain. « Au plus tôt, les recherches ne seront validées qu’au début de l’année prochaine. Nous sommes obligés d’utiliser le remède traditionnel entre nos mains en
attendant », a martelé le Pr Vololontiana Hanta Marie Danielle.
Les pays africains ayant reçu le don de Covid-Organics de Madagascar s’attèlent en ce moment à la validation du remède. Tout porte à croire que ce remède à base d’Artemisia pourrait donc désormais être inclus dans la procédure de traitement du coronavirus, dans un futur proche.
Du côté de la République démocratique du Congo, le CVO continue également sa percée. Avant-hier, un échantillon du Covid-Organics, a été présenté au président congolais, Félix Tshisekedi, lors de sa visite à l'Institut national de recherche biomédicale (INRB).
Hier encore, un autre pays africain, à savoir la Tanzanie, vient de bénéficier de don de CVO offert par Madagascar. L’avion spécial dépêché par le Président tanzanien a atterri sur le tarmac de l’aéroport de la BANI Ivato en fin de matinée. Cette nouvelle dotation ramène à près d’une vingtaine le nombre de pays africains à avoir déjà bénéficié du Corvid-Organics.
 La Rédaction

Dans la cour des grands

Publié le vendredi, 08 mai 2020

Madagasikara foule la cour des grands. La découverte en terre malagasy du remède Covid-organics (CVO), pour le traitement du nouveau coronavirus Covid-19, par les chercheurs malagasy change la donne.
Le Laboratoire de l’Institut malagasy de recherches appliquées (IMRA), fondé par le Pr Albert Rakoto Ratsimamanga, met au point un remède à base de plantes médicinales, l’Artemisia composé avec d’autres plantes médicinales endémiques locales, sous la forme d’une décoction du genre « tambavy gasy », une tisane améliorée. L’Artemisia a été utilisé efficacement depuis toujours auprès de la population pour traiter la malaria (le tazo moka). Le coronavirus tel qu’il se manifeste chez les personnes contaminées comporte à peu près les mêmes symptômes que le paludisme, selon certains spécialistes. Même si ce virus, qui défraie la chronique et sème des vagues, n’a pas encore dévoilé tout son secret, Madagasikara à travers l’IMRA peut s’enorgueillir d’avoir pu mettre en évidence, n’en déplaise aux grandes puissances, la voie et le moyen à le … dompter sinon le mater. Après avoir été mis au courant de l’efficacité du remède proposé par les chercheurs en laboratoire de l’IMRA, le Président malagasy, Rajoelina Andry, entièrement convaincu de la pertinence, n’hésita pas d’un seul instant à décider de le faire administrer à son peuple.
Evidemment, la percée d’un « petit poucet » comme Madagasikara dans le territoire supposé être une chasse gardée des « grands prédateurs » insatiables irrite ces « géants et féroces sauvages ». Le lion, maître incontesté de la savane, rejette qu’on grignote sa part. Le domaine de recherche et de production à l’échelle industrielle des produits pharmaceutiques demeure pour le moment l’espace de prédilection des pays développés et riches. Ils écartent toute immixtion des pays sous-développés et pauvres.
En ce moment où la course effrénée de la mise au point d’un vaccin capable de barrer la route au nouveau coronavirus fait rage, les grands de ce monde rejettent toute interaction susceptible de d’ombrager l’éventuel lancement de vaccin sur le « marché » notamment africain. Une affaire de gros sous à ne pas sous-estimer.
La France, l’ancienne Mère-Patrie de Madagasikara, s’arroge le droit de pouvoir émettre des avis désobligeants vis-à-vis du Covid-organics, le remède fétiche malagasy. Bien sûr, elle se trompe d’époque. L’Académie des sciences de Paris, sans être priée de le faire, donne son avis arguant le non-fondé du produit de recherche de l’IRMA. Si au moins, le Laboratoire d’Avarabohitra aurait prié l’Académie des sciences française de bien vouloir lui transmettre son point de vue concernant Covid-Organics, c’est légitime de sa part de rendre son verdict. Pour le cas contraire, qu’elle se taise et fasse de même que les Français soient bien traités. Madagasikara n’est plus une colonie française. C’est un pays souverain et digne. Les autorités sur place se réservent le droit absolu de gérer le pays et ce dans l’intérêt des Malagasy. Les résultats du traitement par le Covid-organics sont probants. La preuve, les pays amis du Continent noir touchés par le Covid-19 se bousculent pour demander à leur homologue malagasy Andry Rajoelina de bien vouloir leur offrir l’opportunité de jouir les bienfaits du Covid-organics.
Dans la cour des grands, Madagasikara marque son empreinte à travers cette guerre universelle contre le nouveau coronavirus.


La propagation extravagante de l’épidémie de dengue dans la ville de Mahajanga est due notamment à l’automédication et la non-consultation des médecins. En effet, une source locale a indiqué que depuis la propagation du Covid-19 dans le pays, rares sont les personnes qui consultent les centres de santé à cause de la peur d’être contaminées par ce virus. Afin d’encourager la population à consulter les centres hospitaliers, le Gouvernement mise actuellement sur la gratuité de soins pour les malades de la dengue, autant dans tous les  hôpitaux publics que privés. En attendant la mise en œuvre de ce projet qui est actuellement en cours de finalisation, des moustiquaires imprégnées d’insecticides ont été distribuées à la population, outre le « Tambavy » Covid-Organics. Selon les statistiques du ministère de la Santé publique, depuis le mois de janvier 2020 jusqu’au 6 mai dernier, environ 2 000 cas de dengue ont été enregistrés dans la cité des fleurs.
A part le traitement, la propreté est la principale arme de protection contre cette maladie. Sur ce, le 5 mai dernier, la ville de Mahajanga a consacré une journée de grand nettoyage général. La prolifération des moustiques doit être endiguée en procédant à l’assainissement de l’environnement et en asséchant toutes les eaux stagnantes où se prolifèrent les moustiques Aedes aegypti, vecteurs principaux de la dengue. Ainsi, une délégation de l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM), durant sa descente dans la ville, a sensibilisé la population locale sur le port de vêtements couvrant tous les membres et l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticides durant la nuit.
Madagascar est actuellement confronté à une crise sanitaire. L’épidémie de dengue frappe la partie ouest du pays, le paludisme fait rage dans la partie sud et le nombre de personnes contaminées par le coronavirus ne cesse d’augmenter.
Anatra R.


 « On n’est pas encore en Ligue des champions. On a une chance de pouvoir y aller mais il va falloir travailler très dur pour espérer rejoindre la phase de groupe, si on doit le faire sur le terrain. Cette saison particulière rend la prochaine incertaine car on sait qu’on est qualifiés pour la phase de groupe de la Ligue des champions mais on doit passer par les tours qualificatifs. Là, on devra attendre fin août. On partira donc avec un budget « Europa League ». A nous d’aller chercher le bonus sur le terrain mais ça veut dire qu’on ne pourra pas constituer non plus avec un budget « Ligue des champions » car c’est très incertain », déclare Nicolas Holveck, dirigeant du stade Rennais, club de l’international malagasy Jérémy Morel. Ce dernier est en fin de contrant le mois de juin prochain. Après, il sera libre. Malgré cela, il ne compte pas encore prendre sa retraite. Loin de là. Pour l’avenir de Jérémy Morel, il souhaite toujours continuer avec les Rennais. Il doit attendre pour connaître la position du club et de ses dirigeants. Morel incarne la 63ème nationalité sportive dans l'histoire du Stade Rennais. Premier international malagasy par la même occasion.
Le 26 octobre 2018, Jérémy Morel annonce qu'il a décidé de donner suite à la proposition de sélection de Malagasy. En effet, le père de Jérémy Morel est né sur l'île, donnant le droit à Jérémy de prétendre à la sélection malagasy. Il disputait la Coupe d'Afrique des Nations 2019 avec la sélection insulaire, la première de son histoire.
Il honore sa première sélection avec Madagascar le 18 novembre 2018, lors d'un match sans enjeu des éliminatoires de la CAN 2019, contre le Soudan (défaite 3 buts à 1).
Il inscrit son premier but de la sélection lors de l'éliminatoire de la CAN 2021 face au Niger, match gagné 2-6 par les Barea lors de sa 7ème sélection. En fin de contrat avec le Stade Rennais, au mois de juin, Jérémy Morel annonce que la fin n’est pas encore proche pour lui. Il ne compte pas du tout ranger ses crampons si jamais son contrat n’est pas renouvelé. Et il compte  bien grappiller encore quelques sélections. Il ne mesure pas vraiment ce qu’il a apporté au football malagasy mais la jeunesse de la sélection tient encore de ses expériences. D’ailleurs, le plaisir avec la sélection est toujours intact pour l’international malagasy pourquoi donc arrêter ? Lui qui envisage encore disputer son dernier CAN en 2021.
E.F.








Les derniers tests faisant état de 35 nouveaux cas positifs au Covid-19 sont encore à refaire. Mais s’il est confirmé qu’un certain nombre de contaminés (9 selon les résultats publiés avant-hier) sont des enfants en âge scolaire, se posera avec acuité la question sur l’opportunité de la reprise des cours, déjà effective pour les élèves, collégiens et lycéens en classe d’examen ainsi que l’ouverture généralisée des établissements d’enseignement, envisagée à un moment « en fonction de l’évolution de la situation ». Il reste néanmoins que, confirmation ou non des résultats d’avant-hier, cette vraie-fausse alerte a mis les parents dans la simulation d’une éventuelle propagation du coronavirus en milieu scolaire et force de constater que, depuis avant-hier, la panique a gagné bon nombre de foyers.
Environnement à très haut risque
En premier lieu, Il faut savoir que le sureffectif qui prévaut déjà dans la plupart des établissements d’enseignement du pays (publics ou privés) rend pratiquement impossible la distanciation de un mètre, encore moins celle de un élève par banc dans les salles de classe. En second lieu, outre les risques de contamination dans la cour de récréation où le personnel enseignant aura du mal à contenir la fougue de pré-adolescents et adolescents encore insouciants de ce qu’ils encourent. Et la reprise généralisée des cours s’accompagnera automatiquement de la ruée dans les transports en commun, lesquels, nul ne l’ignore, ont du mal à absorber la demande sans recours à la surcharge. Le constat s’impose de lui-même : à partir du moment où l’élève quitte le domicile familial, il va évoluer durant des heures entières dans un environnement à très haut risque.
Rapport bénéfice/risque
Sur un plan plus général, la situation sera difficilement maîtrisable dès l’apparition de cas positifs en milieu scolaire. En effet, la disparité des quartiers d’origine des élèves va grandement favoriser l’essaimage du virus dans toutes les directions et dans toutes les couches de la population. Etant donné que, dans l’écrasante majorité des cas, on est en face de sujets asymptomatiques (ce qui retarde leur détection) et le traçage des cas contacts qui s’ensuivront sera particulièrement difficile, pour ne pas dire impossible.
En l’état actuel de la situation, bon nombre de parents préfèrent le risque d’une année blanche, plutôt que celui d’une année endeuillée. Dans tous les cas, la perspective de vivre constamment avec le ventre tenaillé par la crainte d’une contamination, à la fin de chaque journée d’école, hante tous les esprits. Pour beaucoup, le rapport bénéfice/risque plaide en faveur de la non-reprise des cours, classe d’examen ou non.
La Rédaction


Une enveloppe de 347,5 millions de dollars. Tel sera le budget alloué au plan de relance économique de Madagascar, après la crise sanitaire liée au coronavirus. 85 % de ce budget, soit 295 millions de dollars, serviront surtout pour appuyer les entreprises opérant dans le pays. Les critères quant aux entreprises bénéficiaires ne sont pas encore totalement définis. Les autorités en charge du plan de relance économique n’ont pas encore communiqué les détails du programme, autant pour les entreprises bénéficiaires que les sommes attribuées à chacune d’elles. Pourtant, la version définitive de ce plan aurait déjà dû être finalisée à la fin du mois d’avril dernier.
La définition des entreprises bénéficiares reste assez complexe, dans la mesure où chaque société, peu importe sa taille et son secteur d’activité, a été touchée, soit directement ou indirectement, par la crise économique d’envergure mondiale, générée par cette pandémie de coronavirus. « Effectivement, les autorités devront trancher sur un bon nombre de points pour séléctionner les entreprises. Il ne faut pas oublier que la relance de notre économie en dépend. La sélection est aussi complexe sachant que nous n’avons pas de chiffres exacts pour nous appuyer, contrairement aux autres pays. Nous ne pouvons pas alors décreter du jour au lendemain que telle somme ira à tel secteur d’activité pour le soutenir dans son redressement. C’est pourquoi le secteur privé a opté pour une réunion afin de récolter les données nécessaires pour trancher », soutient un observateur.  Effectivement, le 7 avril dernier, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat et celui des Finances et de l’Economie se sont concertés avec les acteurs du secteur privé pour dresser un état général des lieux et prendre en compte les attentes et les besoins de chacun.
Dans tous les cas, le premier secteur en tête de liste des bénéficiaires est indiscutablement le tourisme. Dès le début de la propagation de la pandémie, au mois de mars, les opérateurs se sont déjà déclarés sinistrés, notamment avec la fermeture des frontières aériennes et la suspension de tous les vols internationaux, sans oublier que la saison des croisières a également été interrompue. Les agences de voyages ont cumulé les annulations. Les établissements hôtelliers enregistrent aujourd’hui un taux d’occupation de 0 %. Les avions sont cloués au sol. Ce qui fait que les pertes du secteur atteignent actuellement les 1 900 milliards d’ariary. Le tourisme pourrait ensuite être suivi par le secteur du commerce. En un mois de confinement total, les commerçants du pays, outre les grandes et les moyennes surfaces (GMS) et les commerces en ligne, n’ont rien vendu. Ils enregistrent ainsi un manque à gagner important. La filière industrielle devrait aussi figurer parmi les bénéficiaires. Que ce soit dans le domaine de l’agroalimentaire ou du textile, la production manufacturière a particulièrement été ralentie, notamment à cause de la perturbation des chaînes d’approvisionnement des intrants, mais aussi de la limitation des commandes et des ventes, autant à l’interne qu’à l’externe. Ce ralentissement a ainsi réduit les revenus des industriels dans le pays, favorisant ainsi un problème de disponibilité au niveau des industries.
Et cette situation est la même au niveau des PME (Petites et moyennes entreprises) que les opérateurs fournisseurs de service comme les transports, les restaurants ou encore les centres de loisirs, sans oublier l’enseignement privé. Il reste à voir si les autorités comptent également prendre comme critère de sélection le fait que l’entreprise en question se trouve dans le formel ou non. Dans tous les cas, tous les acteurs économiques attendent avec impatience ce plan de relance économique pour pouvoir relancer leurs activités.
La Rédaction

Les mauvaises langues sèment la confusion autour des dernières statistiques sur les cas de coronavirus à Madagascar. Le ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo défend que depuis le début de la pandémie, les autorités ont toujours dit la vérité.
La vérité dans la gestion de la pandémie de coronavirus. La vérité dans la publication des statistiques. C’est ce qu’a expliqué le Président de la République Andry Rajoelina au début de cette crise. Et il tient parole. Tel est le cas dans la publication des statistiques des personnes contaminées au Covid-19. Depuis le début, les autorités ont toujours joué la carte de la transparence. Le Chef de l’Etat a d’ailleurs précisé que les chiffres sont publiés par l’Institut Pasteur de Madagascar, en collaboration étroite avec l’Organisation mondiale de la santé.
Tous les chiffres publiés quotidiennement par le Centre de commandement opérationnel CCO Covid-19 Ivato sont des chiffres vérifiés et vérifiables, donc fiables. Tel est le cas des dernières statistiques qui ont fait couler beaucoup d’encre. Les autorités publient un chiffre de 35 personnes contaminées tandis que l’Organisation mondiale de la santé en a publié 67. Mais certains ont profité de cet écart pour mettre le feu à la poudre et semer la pagaille dans cette situation d’urgence sanitaire.
Le ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy, a expliqué que les autorités n’ont publié que 35 cas confirmés. Elles ont délibérément pris la décision de ne pas publier les 32 cas. Cette décision a été prise non pour fausser les chiffres mais en l’attente d’une nouvelle confirmation. En effet, ces 32 cas font l’objet d’une vérification contradictoire par l’Institut Charles Mérieux de l’Université d’Antananarivo. D’ailleurs, les 35 cas font également l’objet d’une contre vérification. Le but principal est de refaire le test pour rassurer les personnes testées et la population.
Outre ces contre-vérifications, les autorités procèdent également à une enquête interne pour faire la lumière sur cette affaire. Il existe, en effet, des suspicions sur l’accroissement soudain de la capacité de l’Institut Pasteur de Madagascar à faire des tests quotidiens. Si auparavant cette capacité se situait aux alentours de 100 tests par jour, pourquoi cette augmentation soudaine à 252 ?...

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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