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Recours présidentiel inédit !

Publié le mardi, 15 septembre 2020

Le Chef de l’Etat a adressé une lettre aux membres du Gouvernement. Motif ? Une demande ou un ordre, c’est selon, notifiant tous les ministres que « chacun dans les périmètres de ses responsabilités et des spécificités de son département de soutenir sans réserve et de faciliter la réalisation d’une usine de production de compléments alimentaires dans le Sud ». Il s’agit d’une lettre de recommandation à l’intention des membres du Gouvernement afin que chacun prenne sa disposition pour faciliter l’implantation et l’exploitation des usines de production d’aliments nutritionnels dans le Deep South.

 

Les difficultés sont toujours présentes. Deux semaines après la reprise des vols internationaux, Tsaradia essaie tant bien que mal de maintenir sa tête hors de l’eau. Jusque-là, la compagnie reste toujours dans la zone rouge. Les recettes des vols effectués couvrent à peine en effet les dépenses de la filiale domestique d’Air Madagascar. « Cette reprise des vols domestiques est sur la bonne voie. Toutefois, les vols sont loin de suffire. Aujourd’hui, nous enregistrons près d’une trentaine de vols par semaine, alors qu’en temps normal, avant la pandémie, le total de nos vols hebdomadaires atteint les 200, voire 300 selon la période. La différence de revenus est alors particulièrement palpable.

1 900 tonnes. C’est la prévision de la quantité de vanille à exporter cette année. Le début de campagne d’exportation a commencé hier et s’achèvera à la fin du mois de mai 2021. Les opérateurs disposent ainsi de huit mois pour vendre les vanilles préparées, selon la note publiée par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA). Parmi les 231 demandes déposées, 124 opérateurs ont reçu leur agrément. Bien que le feu vert soit déjà lancé, le premier jour s’annonce plutôt morose pour certains opérateurs, d’après un responsable auprès de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) à SAVA, la plus grande Région productrice de Madagascar.

Les habitants de la Commune de Vohilava dans le District de Mananjary manifestent de nouveau en signe de contestation contre une exploitation minière menée par une société étrangère dénommée Mac Lai Sime Gianna. Une exploitation qui provoque de nombreux effets catastrophiques sur l’environnement et la vie quotidienne des riverains comme l’ensablement des rizières, la pollution de l’eau qui conduit inévitablement à des conséquences sur la santé, entre autres. Selon le compte rendu de la commission, une quantité considérable d’or y est extraite et exportée clandestinement. Par conséquence, aucune retombée n’est perceptible pour les caisses de l’Etat.

 

20 000 à 60 000 ariary. Telle est la somme moyenne que les parents d’élèves inscrits dans les établissements publics, à savoir les Ecoles primaires publiques (EPP), les Collèges d’enseignement général (CEG) et les lycées, doivent allouer pour la scolarité de leurs enfants. Pourtant, les autorités compétentes, notamment le ministère de l’Education nationale (MEN), insistent sur la gratuité de l’inscription auprès de ces établissements. Des zones d’ombre persistent à ce sujet, si l’on tient compte de la grogne des parents et de l’impuissance des directeurs. « Nous continuons à payer une somme conséquente pour inscrire nos enfants à l’EPP chaque année.

Le sujet des lanceurs d’alerte à Madagascar a été discuté au cours d’un débat sur visioconférence hier, organisée à l’initiative de la société civile. Un échange qui s’est tenu dans le cadre de la journée internationale de la démocratie. En effet, les lanceurs d’alerte contribuent à renforcer la transparence et donc la responsabilité démocratique. En effet, ces personnes font des signalements ou révèlent des informations concernant des menaces ou un préjudice pour l’intérêt général dans le contexte de sa relation de travail, dans le secteur public ou privé. Cela peut concerner les crimes ou délits, les erreurs judiciaires, la corruption, les atteintes à la sécurité, la santé publique ou l’environnement, les abus de pouvoir, l’usage illégal de fonds publics, les graves erreurs de gestion, les conflits d’intérêts ou la dissimulation des preuves afférentes.

LA UNE DU 16 SEPTEMBRE 2020

Publié le mardi, 15 septembre 2020

Alaotra-Mangoro - Des projets bien en marche

Publié le lundi, 14 septembre 2020

Des projets d’infrastructures dans l’Alaotra-Mangoro sont bien en marche. La construction de la portion de la nationale 44 entre Marovoay Gara et Amboasary Gara, 60 km, est en tête de liste du lot. Le chantier avance. L’entreprise adjudicataire du marché, la compagnie chinoise CGC, s’attaque actuellement à la moitié nord du trajet concerné. La réalisation sur cette partie donne de l’espoir aux usagers longtemps martyrisés par le très mauvais état de la route du riz.
Par contre, le deuxième lot qui va d’Amboasary Gara à Vohidiala Gara, 73 km, attend la désignation de son constructeur. L’appel d’offres a été déjà lancé. Un cabinet d’études est en cours de désignation pour le contrôle et la surveillance. La circulation y sera, à coup sûr, compliquée dès les premières pluies de la prochaine saison pluvieuse. Les points noirs parsèment ce trajet, notamment à Ambodirano Andaingo et entre Ambohimena et Andilanatoby.
Sur la RN3A reliant Vohidiala Gara à Vohitraivo en passant par Amparafaravola, le chantier à Manaingazipo bat son plein. L’entreprise Colas travaille sans relâche pour terminer les travaux dans le temps. Le reprofilage du tracé s’impose pour éviter les inondations chroniques qui gênent l’économie locale. Les gros œuvres sont déjà en place en ce moment.
Dans les villes d’Ambatondrazaka et de Moramanga, la construction des stades municipaux aux normes est visiblement en avance. Si celui d’Alaotra est sur le point d’installer le tapis synthétique, son pair de Mangoro passe à une autre étape : le terrassement de la principale aire des jeux. Ce sont autant de projets présidentiels directement supervisés par le gouvernorat dont la performance sera bientôt évaluée.
D’autres projets qui auront sûrement des impacts directs sur la vie de la population suivent leur cours dans l’Alaotra-Mangoro. L’on cite, par exemple, le pavement de la RNT23 au niveau de la ville de Moramanga. La ville sera également dotée d’une maison de retraite dont le coup de truelle de la construction a été donné le 3 septembre.
Le traitement de la très mauvaise piste rurale desservant la Commune rurale de Didy est aussi sur le point de s’élancer. Par-dessus tout, les gens s’attendent à ce que les autorités régionales travaillent davantage sur l’intercommunalité dorénavant. Ce sera un plus important pour le développement régional.
M.R.

La rencontre entre le Président Andry Rajoelina et les « Ampanjaka » de la Région Vatovavy Fitovinany marque une nouvelle étape dans la perspective de création d’une 23ème Région grâce à la scission de la Région Vatovavy Fitovinany en deux Régions indépendantes. Un projet qui est déjà en cours de concrétisation. Comme à chaque prise de décision importante, ce nouveau découpage territorial qui marque le tournant dans la politique de développement local fait débat. Des prises de position divergentes continuent de se faire entendre. Ainsi, des notables locaux à l’appellation de « Ndrenony» issus d’Ikongo se sont exprimés à ce sujet dans une déclaration diffusée, en fin de semaine, sur les ondes de la Radio nationale. D’emblée, ils ont salué l’initiative présidentielle en vue de la création de cette nouvelle région. Selon eux, les différences de point de vue ne devraient, en aucun cas, être un obstacle au développement de cette partie Sud – Est du pays. Ils ont adressé des « tso – drano » à l’endroit de leurs concitoyens de Mananjary et Nosy Varika qui formeront, entre autres, la nouvelle Région de Fitovinany.
Ils n’ont pas manqué d’appeler à l’unité et laisser de côté toutes formes de divergence afin de soutenir d’une même voix cette décision présidentielle qui découle d’une revendication de la population dans cette partie de la Grande île. Parallèlement, une rencontre organisée par des membres du conseil pour le « fampihavanana malagasy » (CFM) à Manakara a créé l’adhésion des leaders religieux, de ceux traditionnels et des politiciens sur la mise en place de cette nouvelle Région.
Promesse présidentielle
La création d’une 23ème Région figure parmi les promesses de campagne du Président Andry Rajoelina. Une promesse d’une importance capitale puisqu’évoquée dans son discours à l’occasion de la cérémonie d’investiture à Mahamasina le 19 janvier 2019. La semaine dernière, le Président de la République a reçu une délégation composée des « Ampanjaka », des chefs traditionnels, ainsi que des élus locaux issus des Districts qui forment la Région Vatovavy Fitovinany. Ces notables ont ainsi rapportés les attentes de la population locale. De son côté, le Chef de l’Etat a procédé à une consultation inclusive de tous les avis sur la question.
Dans sa forme actuelle, la Région Vatovavy Fitovinany est composée de 6 Districts à savoir Ifanadiana, Ikongo, Manakara, Mananjary, Nosy Varika, et Vohipeno. Dans sa forme scindée, la Région Vatovavy devra être composée des Districts de Nosy Varika, Ifanadiana et Mananjary tandis que Fitovinany regroupera Ikongo, Manakara et Vohipeno. Avec une telle organisation, chaque Région aspire ainsi à un développement véritable ainsi qu’une décentralisation effective.
La Rédaction

Perles rares

Publié le lundi, 14 septembre 2020

Le Conseil de Gouvernement du 9 septembre 2020 a adopté un décret portant convocation du collège électoral pour les élections sénatoriales prévues pour le 11 décembre 2020 au suffrage universel indirect. Et cela, sur proposition de la Commission Electorale nationale indépendante (CENI).
Soit dit en passant, ce scrutin sénatorial du 11 novembre fait des vagues parmi certaines organisations de la société civile et surtout auprès des formations politiques évoluant dans la sphère de l’Opposition. Mis à part le contexte politique lourd résultant de la réduction drastique du nombre des sénateurs, de 63 à 18, pénalisant le champ d’action du poids lourd de l’Opposition en l’occurrence le HVM, le choix de la date enflamme le débat quelque part rejetant la date du 11 décembre. Motif avoué, le paramètre climatique. Le texte en vigueur recommande, d’ailleurs, la tenue des élections à Madagasikara durant la période sèche autrement en dehors de la saison des pluies sauf pour des raisons impérieuses ou en cas de nécessité nationale.
Ce décret fait état également diverses dispositions dont, entre autres, la caution à laquelle chaque liste doit s’acquitter afin de pouvoir s’aligner dans les starting-blocks. Ladite caution qui est fixée à quinze millions d’Ar fait des déçus et des heureux. En fait, il s’agit d’une pièce maîtresse imposée à tous les prétendants au Palais d’Anosikely à défaut de quoi le dossier de candidature se voit le rejet  systématique. Apparemment, le Gouvernement a mis la barre bien haut. Mais, il faut le comprendre dans le sens qu’il s’agit ici d’une caution « par liste » et non « pour chaque candidat ». Une liste doit comprendre normalement quatre candidats dont deux titulaires et deux suppléants. Chacun déboursera donc trois millions sept cent cinquante mille ariary. Pour un poste de sénateur, c’est plus que normal ! Une somme à la portée de tout prétendant potentiel et sérieux. Par ailleurs, le Gouvernement  évite d’avoir affaire à une flopée de candidats ou d’aventuriers risquant de ternir l’image de l’Institution dont le président est le deuxième personnage de l’Etat et assure la fonction de Chef d’Etat en cas de vacance de poste au sommet de l’Etat. Il faut le dire qu’un nombre pléthorique de candidats  complique les affaires des services de la CENI.
L’ordonnance n° 2020-006 du 28 mai 2019 relative aux nouvelles modalités régissant le Sénat réduit le nombre des sénateurs de 63 à 18 à raison de 2 sénateurs par Faritany à élire par les grands électeurs et 8 nommés par le Président de la République. Pour ainsi dire que le scrutin du 11 décembre va départager les formations politiques ayant en leurs comptes de grands électeurs (conseillers ruraux et municipaux, maires) en nombre suffisant. Il va falloir ainsi dénicher des « oiseaux rares » pour gagner la cagnotte de deux sièges par Faritany. Il n’est pas du tout évident pour un parti qui n’a pas les reins solides pour pouvoir s’aligner dans les starting-blocks. Des plate-formes  creuses du genre RMDM n’ont aucune chance d’y parvenir. Et même les supposées être de grandes formations de la taille du MAPAR et relativement du TIM auront du pain sur la planche pour distiller le bon grain de l’ivraie. En effet, les candidats intègres au maximum quatre par Faritany sont de vraies « perles rares » qu’il fallait trouver en profondeur. 
Ndrianaivo

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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