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Une trentaine de nouveaux cas en 24h ! Du jamais vu depuis le 20 mars dernier, découverte des premiers cas du Covid- 19 à Madagascar. Cas importés au début,  il s’agit maintenant de cas dits communautaires. La pandémie de coronavirus  reste toujours  comme l’épée de Damoclès qui plane au-dessus de la Grande île, notamment Antananarivo, Atsinanana et Haute- Matsiatra. Sans conteste, le relâchement général serait à l’origine de cette situation alarmante. A preuve,  lors de la période de confinement, il n’y avait que 2 ou 3 cas par jour de personnes contaminées par le Covid -19. 

Madagascar n’a jamais autant enregistré de cas confirmés au coronavirus qu’hier. Le Centre de commandement opérationnel Covid-19 par le biais de sa porte-parole et non moins doyenne de la Faculté de médecine, Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle  a annoncé l’identification de 35 personnes positives après test PCR auprès de l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM). 13  d’entre elles présentent des formes symptomatiques  sans aucun signe grave. 22 sont localisées dans la Région d’Analamanga tandis que les 13 autres se  trouvent actuellement à Toamasina.  Ce qui fait un total de 193 cas confirmés depuis le 19 mars, le jour d’annonce officielle de la première contamination. Etant donné qu’aucun nouveau cas de rémission n’a été répertorié dernièrement,  le nombre de personnes guéries reste à 101. Ainsi, 92 personnes sont en cours de traitement auprès des établissements respectifs.    

Une objection quant à la suspension des activités des transporteurs. Durant son intervention dans une station de télévision locale, le directeur général de l’Agence des transports terrestres (ATT), Jeannot Reribaky,  a indiqué que les transporteurs doivent être libres de choisir leur position quant à cette déclaration de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU) et l’Union des coopératives de transport suburbain (UCTS). Sur ce, des taxis-be de l’UCTU et de l’UCTS ont décidé de travailler. Ces derniers ont expliqué qu’ils ne sont pas d’accord avec cette décision, puisque jusque- là, ils n’ont pas encore travaillé à perte.

Triple front

Publié le jeudi, 07 mai 2020

« Un malheur ne vient jamais seul ! » Ce sinistre adage populaire reste malheureusement d'actualité. Dans la plupart des cas, quand un malheur survient dans une famille ou dans un pays comme c'est le cas actuellement à Madagasikara, il attire d'autres adversités. Tout comme si le malheur qui s'abat en ce moment à cause de ce virus imprenable ne suffit pour qu'on en rajoute d'autres. Sans en parler les tirs croisés des détracteurs. Heureusement pour nous Malagasy que notre jeune Président a encore les reins solides car diriger plusieurs fronts en même temps n'est du tout repos et loin du ressort de l'évidence. En fait, le pays fait face de façon concomitante sinon simultanément au jour d'aujourd'hui à trois fronts différents dans des endroits séparés de la Grande île : la bataille acharnée contre la pandémie du nouveau coronavirus, la lutte de longue haleine pour terrasser la malaria (le paludisme) et le combat contre la dengue. 

Solidarité entre partenaires. Enelec Madagascar, du Groupe Filatex, a remis au Centre médico-social de la JIRAMA (CMS), à Antanimena, hier, 1 000 litres de gel hydroalcoolique à base de Ravintsara et 300 000 masques lavables. « Enelec Madagascar figure parmi les fournisseurs d'énergie de la JIRAMA. Depuis le début, nous avons accompagné l'entreprise, et nous continuerons. En cette période de crise, nous sommes notamment convaincus que notre collaboration ne doit pas se limiter à la fourniture d'énergie seulement. Etant un service réquisitionné, la JIRAMA travaille activement pour fournir un service de qualité à ses usagers.

En pleine élaboration du plan de relance économique. La Banque mondiale a communiqué, hier, les détails de ses aides en matière de riposte à la crise sanitaire. Concernant le secteur privé, l'institution de Bretton Woods octroie 5 millions de dollars en faveur du secteur touristique. Rappelons que ce domaine reste le plus touché des conséquences de la pandémie avec un manque à gagner estimé à 1900 milliards d'ariary. L'allocation permettra ainsi aux opérateurs à financer partiellement les salaires sur une durée limitée dans le but d'éviter le chômage technique et la cessation des activités. La somme couvrira également une assistance technique pour la réouverture de la desserte aérienne et la communication de crise. Il faut savoir que 1 000 entreprises touristiques établies dans les zones du projet Pôles intégrés de croissance (PIC) à savoir la Région Anosy, Atsimo Andrefana et Diana bénéficieront de cet appui. 

Sans complaisance ! Le Président Andry Rajoelina n'a pas caché son exacerbation face à l'indiscipline de certains citoyens, d'une part et  le laxisme de certains responsables, d'autre part, dans la lutte menée contre le coronavirus en ce moment. En déplacement dans la ville de Toamasina hier, le Chef de l'Etat a déploré plusieurs violations des dispositions sanitaires qui représentent une menace pour la santé publique.  « Je suis très en colère ! », a déclaré le Président avant de poursuivre que « nous travaillons jour et nuit pour trouver des solutions face à cette épidémie mais je constate malheureusement que certains citoyens ne respectent pas encore les règles ». 

Le remède Covid- Organics découvert à Madagascar meuble l'actualité africaine face à la propagation du Covid-19. Le nombre de plateformes domiciliées sur le continent augmente sans cesse. Selon le journal Citizen basé à Johannesburg, le Gouvernement sud-africain a exprimé sa volonté de mener une analyse scientifique du CVO. Le ministre sud-africain de la Santé, Dr Zweli Mkhize, poste sur Twitter que son pays a reçu un appel du Gouvernement malagasy dans ce sens.

La une du 08 mai 2020

Publié le jeudi, 07 mai 2020


La ville d’Ambovombe Androy pourrait s’embraser à nouveau. Cette semaine, le Conseil du fampihavanana malagasy (CFM) dépêchera sur place son vice-président chargé de la province de Toliara en la personne de Latimer Rangers. Il aura pour mission principale d’aplanir le différend entre les deux parties belligérantes autour de la construction du nouveau marché municipal de Berary, en plein centre-ville. Le site était le théâtre d’une effusion de sang, la semaine passée.
La vie des habitants a repris après le drame, malgré la flambée des prix des produits de première nécessité. Les contrôleurs à qui auraient été offerts des « cache-bouches assez épais » restent sans voix face aux agissements des profiteurs. Par-delà le contexte de crise, la tension entre les partisans des deux politiciens vus comme catalyseurs de la friction sociale dans la capitale régionale reste palpable, selon un informateur local.
L’histoire est loin d’être finie, selon notre source. Les services de la municipalité sont rétablis en dépit de l’interpellation du deuxième adjoint au maire et du secrétaire trésorier comptable. D’autres manifestants ont aussi été arrêtés. Parmi eux, des femmes qui ont insulté et menacé le caméraman de la TVM locale en l’aspergeant avec de l’eau sale. La responsabilité administrative du maire en place aurait été également discutée.
Un projet de destitution en faveur de la mise en place d’une délégation spéciale serait en route contre le maire élu. L’arrêté que ce dernier avait signé a effectivement déclenché les échauffourées meurtrières d’Ambovombe bien qu’il s’agisse de « projet présidentiel ». L’élu et ses collaborateurs auraient agi sous l’effet de la manipulation grotesque d’un député.
Ce parlementaire aurait voulu accaparer le juteux projet de construction du marché comme à l’accoutumée. Ce membre de l’Assemblée nationale se comporterait comme s’il dirigeait un « petit Etat dans un Etat ». Un de ses pairs aurait aussi désiré mettre la main sur la même opportunité. La rivalité née ainsi du conflit d’intérêts sous-tend les hostilités entre habitants d’Ambovombe. Les deux parlementaires participent, en principe, à la session ordinaire au Centre de conférence international d’Ivato entamée depuis mardi.
M.R.

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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