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Jeudi dernier, 18 agents de l’Aviation civile de Madagascar ou ACM ont été auditionnés devant le Parquet du Pôle anti-corruption ou PAC des 67 HA. A l’issue de cet interrogatoire marathon mené par le juge d’instruction, deux suspects ont été finalement placés sous mandat de dépôt à Antanimora pour différents chefs d’inculpation : détournement de deniers publics, faux en écriture publique, abus de fonction et évidemment faux et usage de faux. En revanche, les 16 autres accusés dont un ex-Dg de l’ACM ont obtenu une liberté provisoire. « Ce qui ne veut pas dire que l’affaire soit bouclée. Au contraire, le cas est loin de l’être car l’enquête va se poursuivre et cela risque de prendre du temps », confie le procureur au sein du PAC à ce sujet.

Avec les fêtes de fin d’année qui approchent à grands pas, les appareils électroménagers sont très prisés par le public. Dans cette optique, les grandes enseignes renouvellent leurs offres. Chez  Baolai, une promotion est déjà effective sur divers articles jusqu'au 15 janvier 2021.  

Jusqu’à 70% de remise. Durant la crise sanitaire, les entreprises et les différentes marques ont sérieusement manqué de visibilité. Ce manque a évidemment impacté sur leurs ventes. Outre le fait d’aider les consommateurs malagasy dans la concrétisation de leurs projets immobiliers, cette 22ème édition du Salon international de l’habitat vise aussi à soutenir le secteur privé dans le domaine de la construction, à se refaire une image après tout ce qui s’est passé. Les opérateurs locaux ont besoin d’un soutien dans la relance de leurs activités.

Alarmante. A la date du 17 novembre 2020, 1594 sociétés exportatrices et 1660 sociétés importatrices sont en situation irrégulière par rapport au rapatriement de devises, selon le ministère de l'Economie et des Finances. Dans le contexte économique où l'euro vaut 4545 ariary et le dollar à 3844 ariary, le Gouvernement tente de stabiliser la monnaie nationale. Dorénavant, le compte de ces opérateurs dans le Système intégré de gestion des opérations de change (SIG-OC) est bloqué jusqu'à nouvel ordre.

Combattre et éradiquer définitivement le Kere dans la Sud de Madagascar à travers la mise en place des solutions économiques sur le long terme. Tel fut le mot d'ordre lancé par le Président Andry Rajoelina au cours d'une réunion d'urgence avec les partenaires techniques et financiers, avant - hier au palais d'Iavoloha. La famine qui frappe une partie de la population du Sud a été à l'ordre du jour au cours de cette réunion durant laquelle ont répondu présent les représentants du Programme alimentaire mondial (PAM), l'UNICEF, l'USAID, et la Banque mondiale.

La une du 21 novembre 2020

Publié le vendredi, 20 novembre 2020


La nomination d’un nouveau coordonnateur résident des Nations unies à Madagascar marque une étape importante dans la coopération entre la Grande île et cette organisation.  En effet, un plan cadre des Nations unies pour le développement durable sur la période 2021-2023 est en gestation. D’après les informations obtenues auprès du système des Nations unies, ce plan cadre de coopération constitue un outil crucial pour l’accélération et l’innovation en vue de l’atteinte des ODD (Objectifs de développement durable) dans cette décennie d’action « Horizon 2030 ».  D’ailleurs, le nouveau coordonnateur résident, Issa Sanogo n’a pas manqué d’évoquer ce sujet au cours de la présentation de sa lettre d’accréditation au ministre des Affaires étrangères, Tehindrazanarivelo Djacoba Oliva, mardi dernier à Anosy. Ce fut la première rencontre après sa nomination par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres et sa prise de fonction à Madagascar. 
Dans le contexte de crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, le coordonnateur résident a manifesté la volonté du Système des Nations unies à Madagascar d’accompagner l’Etat et le Gouvernement malagasy dans cette lutte à travers le plan de réponse socio-économique du SNU   dont la mise en œuvre se fait à travers ses différentes agences ainsi que dans la lutte  contre la malnutrition et le « Kere » dans le Sud du pays avec les partenaires.  « Nous devrions pouvoir reconstruire en mieux pour l’après-Covid pour que nous ne rations pas la décennie d’action pour l’atteinte des ODD qui sont inclus dans l’agenda 2030 », a – t – il déclaré.
Réaffirmation de l’engagement onusien
Lors de cette rencontre, Issa Sanogo a réaffirmé l’engagement des Nations unies à Madagascar à coopérer avec les institutions de la République de Madagascar, en vue de faire avancer les intérêts diplomatiques de Madagascar dans la vision exprimée par le Plan pour l’émergence de Madagascar (PEM) et la Politique générale de l’Etat (PGE). Il a également exprimé  la volonté du Système des Nations unies à contribuer à la coordination de l’aide au développement sous le leadership du Gouvernement malagasy et soutenir tous les efforts qui tendent à l’amélioration des conditions de vie de la population malagasy.
Ce nouveau coordonnateur compte dans son parcours professionnel plus de 25 ans d’expérience dans le domaine du développement et de l’action humanitaire, acquise aux Nations unies et à l’extérieur. Il a occupé des postes de direction au sein du Programme alimentaire mondial (PAM), y compris, plus récemment, en tant que directeur du Centre régional d'excellence contre la faim et la malnutrition (CERFAM) en Côte d'Ivoire, ainsi que directeur de pays adjoint au Liban, puis au Tchad, chef de l'unité d'analyse économique en Italie, et conseiller régional en évaluation des marchés en Thaïlande.
Avant de rejoindre les Nations unies, il était économiste à la Banque mondiale en Guinée et a occupé des postes gouvernementaux en Côte d'Ivoire, notamment en tant que conseiller technique auprès du ministre de l'Industrie et de la Promotion du secteur privé et en tant qu'économiste au Bureau des études techniques et développement.
La Rédaction

Elu ou nommé, faux débat !

Publié le jeudi, 19 novembre 2020

Ces derniers temps, à l’approche des sénatoriales, les esprits s’échauffent et les faux débats pullulent. A mesure que la date du 11 décembre se précise, les fumées noires qui s’échappent du volcan en éveil alourdissent et noircissent l’atmosphère. On étouffe.
A l’allure où vont les choses de la politique, les poids lourds de l’opposition risquent fort de se retrouver à la touche. En s’élargissant davantage, la plate-forme acquise à la cause défendue par le jeune président Rajoelina Andry Nirina occupera le terrain. La hantise de l’exclusion déclenche chez les activistes du RMDM une hystérie. A eux s’ajoutent les ténors du Groupe de Panorama dont la traversée du désert risque de se prolonger indéfiniment. Et alors, tous les moyens sont bons pour tenter de déstabiliser le pouvoir. L’entame de la campagne électorale, depuis hier 19 novembre, fait monter d’un cran la tension. Aussi étrange qu’inquiétant soit-il mais vrai, un certain remous s’invite aussi au sein du camp du régime et perturbe sinon ébranle tant soit peu le socle IRD/IRK.
A court d’arguments crédibles pouvant susciter l’intérêt de l’opinion, l’opposition s’embourbe dans de vulgaires sujets. La Haute Cour Constitutionnelle (HCC) et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) encaissent des tirs croisés. Les barons du RMDM renforcés, pour la circonstance, par d’autres formations politiques, jusque-là discrètes, telles que le Leader Fanilo, le Teza, Malagasy Tonga Saina (MTS), l’UNDD, le Renouveau pour la démocratie sociale (RDS), le Kintana, un certain Fetison Rakoto Andrianirina, de Dieu-Donné Maihol, et bien d’autres comme le MFM et l’ancien ministre HVM Vonison Andrianjato, le porte-parole, réunis à l’Hôtel Panorama fustigèrent un véritable réquisitoire contre le régime en place en cette journée du jeudi 17 septembre. Les thèmes abordés manquent de solidité. Ils condamnent les décisions de la HCC comme étant « illégales et illégitimes » notamment, entre autres, celles relatives à la réduction des membres du Sénat de 63 à 18 et la convocation des grands électeurs pour le 11 décembre 2020. Ils remettent en cause les dispositions prises par la CENI. Des arguments mineurs. Ils défendent uniquement les petits intérêts de certains acteurs relevant de la minorité. Un faux débat qui plane dans les nuées.
L’autre thème qui manque de consistance aussi mais qui agite la classe politique à même dans le camp du régime repose sur la confusion entre « élu » et « nommé ». C’est un faux débat mais qu’on s’obstine à véhiculer sur la place publique tout juste pour créer des vagues inutiles ou des fantasmes contre-productifs.  Le président national du Malagasy Miara-Miainga, Hajo Andrianainarivelo, pour des raisons obscures, claironne haut et fort qu’il rejette catégoriquement les agissements de certains responsables nommés, « olom-boatendry », dans l’entourage du Président à l’encontre de certains élus « olom-boafidy ». D’après ce « olom-boatendry », ministre de son état, les « olom-boafidy » n’ont pas d’instructions à recevoir des « olom-boatendry ». Bizarre ! Un argument fallacieux que les brisquards, des élus de l’opposition, en profitaient et n’ont pas raté de sauter sur pour vitupérer les autorités locales, « olom-boatendry », leur interdisant à tenir des réunions publiques.
Elu ou nommé, on est tous citoyens d’une même République où le respect de la hiérarchie et le sens des responsabilités constituent la pierre angulaire de l’édifice.  
 Ndrianaivo


Plus de 16 000 personnes bénéficient chaque jour des repas chauds dans la Commune urbaine d’Antananarivo, c’est-à-dire, 925 par Arrondissement. L’opération « Kaly tsinjo », afin de soutenir les personnes vulnérables, a été entamée dans la ville d’Antananarivo, hier. Initié par le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme, le projet durera 78 jours. Après la crise sanitaire due à la Covid-19, la majorité d’entre les ménages malagasy font face à des difficultés financières. Ainsi, ils n’arrivent plus à se nourrir correctement et deviennent fragiles face à la propagation de diverses maladies. Pour cette première phase, les 6 Arrondissements de la Capitale, outre les 11 Districts de Madagascar à savoir Toamasina, Fénérive Est, Fianarantsoa, Toliara, Betroka, Bekily, Ampanihy, Beloha, Tsihombe, Ambovombe et Amboasary, sont les principales cibles. « En tant que mesure d’urgence, ce sont les familles les plus défavorisées qui seront les principaux bénéficiaires de ce projet. D’ailleurs c’est le critère pour recevoir les tickets « Kaly Tsinjo » », explique Randriamanjara Andrianiaina, directeur de la promotion au sein de ce ministère. Et bien évidemment, les autres Régions recevront ainsi leur part, continue –t-il. Afin de lutter contre la gabegie, le ministère travaille en étroite collaboration avec le Fokontany et les députés de chaque Arrondissement. Ces derniers sélectionneront les bénéficiaires.
Pour rappel, le "Kaly Tsinjo" est un projet destiné aux plus vulnérables dans le cadre de l'urgence sanitaire. Le Président de la République Andry Rajoelina avait indiqué que cette aide sera octroyée gratuitement à ces bénéficiaires et viendra en complément des "Vatsy Tsinjo", "Tosika Fameno", "Vary mora" et autres "Tsena mora".
A ce sujet, pour la Région Sud de Madagascar, qui est la plus touchée par le Kere, la population ne recevra pas des repas chauds, mais plutôt des vivres, selon les consignes du Président de la République. Pour la troisième fois, le ministre de tutelle et son équipe ont effectué une descente dans le Sud afin d’apporter un soutien à la population.
Anatra R.


Place à la publication des dépenses. Le ministère de l’Economie et des Finances s’est limité auparavant la mise à la disposition au public les financements reçus dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. Afin de faire preuve de plus de transparence, un rapport sur les dépenses est disponible dans le site web. Il s'agit du montant précis du total des marchés publics attribués depuis le mois de mars jusqu’à la fin du mois d’octobre. Les informations dévoilent la base de l’engagement jusqu'à la base du paiement en passant par les marchés publics attribués, et les bénéficiaires des contrats. Le total du chiffre s’élève à 25 309 015 039 ariary. Près de 90 marchés ont été effectués au cours des sept derniers mois dont la majorité est allouée à la fourniture comme les matériels d’urgence, les habillements dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, les fournitures ménagères. Le mode de passation s’est généralement déroulé en appel d’offres.
Provisoire    
Selon les responsables, certaines données issues de ces différents logiciels n'ont pas été forcément saisies par les organismes avec une indication précise de "Covid-19". C’est le cas de l’achat de fournitures de bureau qui n'est pas indiqué s'il est fait dans le cadre de la Covid- 19 ou dans le cadre normal des activités de l'organisme. Il faut encore procéder à une validation ex-post de ces données par chaque ministère, ordonnateur de ces dépenses. « Les informations contenues dans cette plateforme restent encore provisoires et à analyser avec fine précaution. Elles se mettront automatiquement à jour au fur et à mesure de l’obtention de la validation des données par les organismes publics ayant exécuté ces dépenses. Nous osons espérer que cette plateforme contribue de manière significative à l’objectif de transparence budgétaire, et mène vers une meilleure optimisation de la gestion des finances publiques », soulignent les responsables
Vers une priorisation de l’entrepreneuriat local
Dans le projet de Loi de finances initiale (LFI) 2021 et dans le cadre du Plan Marshall, le Gouvernement priorisera les entreprises locales lors de l’octroi de marché public à compter de l’année prochaine. La promotion de l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes sera particulièrement mise en avant, entre autres via l’appui aux métiers artisanaux et aux petites manufactures agro-alimentaires. A l’instar de la construction de la maison de la vanille à Antalaha, le Gouvernement compte également prioriser les filières pourvoyeuses de devises afin de valoriser les avantages comparatifs de Madagascar et améliorer sa position géoéconomique. L’optimisation du mécanisme de rapatriement de devises est par la même occasion renforcée.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • L’autre Sommet !
     « Un train peut cacher un autre ! » Au mois d’août prochain, le pays s’apprête à accueillir un autre Sommet, celui de la SADC (South African for the Development Community), Communauté pour le développement de l’Afrique australe. Madagasikara, de sa situation géographique, fait partie intégrante de l’Organisation sous-régionale regroupant les Etats de la partie australe de l’Afrique. La SADC, créée en 1992, regroupe 16 Etats membres dont la République de l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, Comores, la République démocratique du Congo, Eswatini, Lesotho, Madagasikara, Malawi, Mozambique, Namibie, Seychelles, la République Unie de Tanzanie, Zambie, et Zimbabwe. C’est une organisation régionale à vocation économique et politique. Elle vise à promouvoir le développement économique, la paix, la sécurité et l’intégration régionale des pays de la région australe de l’Afrique. A ses débuts, la SADC incarnait la lutte contre la ségrégation raciale, contre le colonialisme et l’impérialisme de l’Occident. Presque les…

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