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Le Salon international de l’habitat (SIH) a entamé sa 22ème édition, hier, au Parc des expositions Forello Tanjombato. Après tout ce qui s’est passé cette année, avec la pandémie de coronavirus et ses impacts sur l’économie nationale mais aussi mondiale, cette édition tend alors vers la relance ainsi que la mise en chantier de tout Madagascar. Le SIH s’active alors pour relancer la consommation mais surtout pour faciliter l’accès de toute la population malagasy à un logement décent.
L’Etat projette de construire 50 000 logements d’ici 2023. Dans cet esprit, l’Agence nationale d’appui au logement et à l’habitat (ANALOGH) avec le vice-ministère de l’Habitat et des Nouvelles villes sont donc sur tous les fronts. « 800 logements sont actuellement en construction dans plusieurs villes du pays comme Antsirabe, Antsiranana, Nosy-Be, Morondava mais aussi Toamasina et Toliara. Pour la Capitale, un programme développé par l’ANALOGH visera à construire des logements similaires à ceux sur l’axe Tsarasaotra-Ivato dans d’autres quartiers», a annoncé le vice-ministre en charge de l’Habitat et des Nouvelles villes hier, au cours de l’ouverture officielle du salon. Ainsi, les logements sociaux présentés par ANALOGH sont alors les produits phares de cette édition. Ils seront particulièrement mis en avant dans plusieurs stands pour offrir la possibilité aux visiteurs d’envisager d’avoir un jour sa propre maison. Chacun pourra alors découvrir dès aujourd’hui, toutes les offres disponibles et accessibles selon son budget.
Toutefois, pour atteindre cet objectif, « le secteur privé et le secteur public doivent travailler main dans la main, ainsi que les collectivités locales et les structures de toute sorte», rajoute ce responsable. Reliant tous les acteurs du domaine de la construction, « le SIH met alors en place tous les leviers nécessaires pour que ces programmes de logements sociaux puissent être concrétisés et répondre aux besoins de la population» renchérit Michel D. Ramiaramanana, président du comité d’organisation de l’événement.
Mais, le Salon international de l’habitat offre également aux visiteurs les outils pour mettre en œuvre leurs projets de construction ou faire avancer leur idée qui a été mise en pause durant le confinement.   

Un jour, un sponsor...

CNAPS: Une attention particulière pour les acteurs dans la construction
La Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) participe à la 22ème édition du Salon international de l’habitat, en tant que sponsor officiel. Pour cette édition, la CNaPS portera une attention particulière aux acteurs dans le domaine de la construction. « Récemment, nous avons signé une convention de partenariat avec le Syndicat des entrepreneurs en bâtiments et Travaux publics (SEBTP). C’est une des raisons qui motivent notre présence à cet événement, sachant que parmi nos membres, nous avons beaucoup de cotisants travaillant dans le secteur, employés et employeurs confondus. Ces quatre jours sont alors une occasion pour les rencontrer directement», soutient un responsable au niveau de la CNaPS. Ainsi, ces personnes pourront demander conseil au niveau du stand de la CNaPS. L’équipe présente sur les lieux peut également traiter directement des dossiers ou des demandes. 
Cette démarche s’inscrit notamment dans la volonté de la CNaPS à placer ses adhérents au centre de toutes ces préoccupations. A l’aube de l’année 2020, elle a effectivement pris une décision importante de changer sa culture d’entreprise. « Parce que couverture sociale veut aussi dire accompagner chaque personne et chaque famille tout au long de sa vie, depuis la naissance jusqu’à la retraite, cette perspective parfois oubliée deviendra le centre des préoccupations de chaque employé» soutient Mamy Rakotondraibe, directeur général de la CNaPS.
Malgré ces personnes cibles, la CNaPS reste quand même à l’écoute de tous les visiteurs souhaitant avoir des informations ou des conseils.
 

Sénatoriales - La liste IRMAR lance sa campagne

Publié le jeudi, 19 novembre 2020


La liste Isika rehetra miaraka amin’ny prezida Andry Rajoelina (IRMAR) candidate aux élections sénatoriales du 11 décembre prochain lance sa campagne électorale. Une cérémonie s’est tenue à l’Arena Ivandry en présence notamment de Christine Razanamahasoa, présidente de la plateforme IRMAR et présidente de l’Assemblée nationale ainsi que certains des leaders de cette coalition présidentielle comme Norbert Lala Ratsirahonana. La liste sera pour rappel conduite par Herimanana Razafimahefa. L’ancien Secrétaire général du ministère de l’Education nationale sera notamment accompagné par l’ex-sénateur Sylvain Rabetsaroana qui figurera en tant que second dans la liste numéro 1 sur la liste électorale. L‘IRMAR a pris l’engagement de soutenir les Communes, les maires et les conseillers municipaux ou communaux dans leurs activités, indique Herimanana Razafimahefa. Une priorité sera aussi d’aider à la recherche de financements pour les Communes. Les craintes vécues par les élus ont été entendues. La liste IRMAR a affirmé que l’une de ses priorités sera de garantir plus de sécurité pour les élus communaux contre les pressions de toutes sortes afin de permettre à ces élus de se focaliser sur les projets de développement.
Redonner ses lettres de noblesse aux élus communaux, apporter son appui technique et financier aux Communes, renforcer la communication entre les collectivités et l’Etat central ainsi que les partenaires techniques et financiers, favoriser le développement harmonieux, équitable et inclusif, apporter un soutien à la lutte contre l’insécurité, sont des points figurant dans un pan du programme de la liste IRMAR dévoilé hier. Un programme issu de descentes sur terrain à la rencontre des acteurs de la Province d’Antananarivo. La liste IRMAR se veut justement être à l’écoute et relayer les besoins des élus, des citoyens et des acteurs publics comme privés. La liste IRMAR se dit par ailleurs ouvert à l’idée d’élaborer une proposition de loi issue de la base. Durant les 20 prochains jours, jusqu’au 9 décembre, la liste de candidats de l’IRMAR compte venir écouter les grands électeurs des 20 Districts que compte la Province d’Antananarivo. Une campagne qui devrait commencer ce jour dans le District de Miarinarivo. Notons que Christine Razanamahasoa a tenu à faire une mise au point durant la cérémonie d’hier. Elle indique ainsi qu’il n’y a aucune liste, à part l’IRMAR, qui peut se prévaloir d’avoir eu la bénédiction du leader de la coalition, l’actuel Chef de l’Etat. La tenante du perchoir de la Chambre basse de Tsimbazaza appelle ainsi les élus sous la bannière Orange à faire preuve de vigilance afin d’obtenir la victoire. L’espoir formulé par l’ancienne ministre de la Justice est un coup double dans la Province d’Antananarivo.
La rédaction

L’esprit est particulièrement perturbé par cette période inédite. Les deux artistes, Nantenaina Fifaliana et Inès Ramerison ont donc voulu matérialiser leur ressenti à travers leur exposition, «Instantanés de Résilience », actuellement à Asàra, au sein de l’immeuble Atrium Ankorondrano, jusqu’à l’année prochaine. Vu l’intitulé, l’exposition se centre ainsi sur le renouveau, la reconstruction ou encore la réparation. « Résilience est un mot puissant, maintes fois galvaudé mais qui trouve tout son sens ici et maintenant. Nantenaina fusionne alors son regard photographique avec son style cinématographique où l’humain et l’environnement restent au cœur de ses œuvres » exprime Ihoby Lysiane Rabarijohn, consultante en ingénierie culturelle. «Cette exposition met en exergue l’obsolescence de l’amour. Je voulais raconter la résilience de ceux qui ont perdu quelque chose dans cette vague de consommation, que ce soit seul ou ensemble, nous passons tous par ce processus de guérison. Au départ, je voulais valoriser les métiers " qui réparent" mais au fur et à mesure, cela s’est étendu vers d’autres domaines. Dans le contexte actuel, je voulais montrer qu’on peut se reconstruire et devenir encore plus beau et plus fort » décrit ce photographe et réalisateur, qui a obtenu le premier prix aux Rencontres du Film Documentaire de l’océan Indien, en 2015, à Toamasina avec Anay ny Lalana.
Dans cet esprit de réparation, Inès Ramerison s’est inspiré du «Kingutsi», the Art of Broken Pieces. « C’est un art très courant au Japon. Il consiste à réparer des vases avec de l’or. Une fois réparé, ils deviennent alors plus valeureux et plus beaux. C’est une métaphore que j’ai transposée sur les photographies de Nantenaina. Nous voulons surtout transmettre aux gens que même après une grosse blessure, on peut renaître », rajoute la plasticienne. Les douze photos composant «Instantanés de Résilience » seront présentées par Asàr’Art en partenariat avec Atria à partir d’aujourd’hui. Une rencontre avec les artistes sera même organisée demain pour que le public puisse échanger avec le thème de la résilience, mais surtout créer un lien.       
Rova Randria


163 danseurs, chanteurs et musiciens ont été à l’origine du show culturel et artistique en marge de la cérémonie d’inauguration du Palais de Besakana et celui de Manjakamiadana le 6 novembre dernier. Grâce à leurs prestations, le ministère de la Culture et de la Communication (MCC) leur a remis une « attestation de validation des acquis de l’expérience des trois disciplines suite à leur participation au stage bloqué de 50 heures », hier au Bibliothèque nationale Anosy.
 « Vous vous êtes donnés corps et âme durant les 50 heures de répétition. Vous vous êtes surpassés de danseurs interprètes en amenant de la créativité à vos arts. Vous avez validé vos acquis d’où la remise de cette attestation », lance la ministre Lalatiana Andriatongarivo.
Pour Jonah Safidy, l’un des danseurs, sa contribution à cette promotion de la culture a été une expérience positive, non seulement il a découvert d’autres figures de la danse notamment la danse d’inspiration traditionnelle mais a validé son deuxième cycle. « Je suis danseur auprès du service de la culture de l’université d’Antananarivo depuis 2016. J’ai déjà participé à d’autres événements mais jamais de telle envergure. Cette attestation certifie qu’il me reste ainsi le dernier cycle pour décrocher une licence de danseur reconnu au niveau international », se réjouit-il.
Dans son intervention hier, Holy Razafindrazaka, actuelle directrice du CNEMD chargée de piloter la partie artistique et culturelle de l’inauguration du Palais de Besakana et du Palais de Manjakamiadana, a remercié le ministère de la Communication et Culture en la personne de Lalatiana Andriatongarivo d’avoir accordé au centre une confiance tout au long de cette mission à haut niveau comparant aux concerts programmés habituellement.
La renaissance de l’Anatirova nouvellement appelé Rovan’ny Madagasikara est entrée dans l’histoire du Centre national d'enseignement de musique et de danse (CNEMD) à Ampefiloha. Jamais dans l’histoire de centre, récemment réhabilité et restructuré, de telle prestation culturelle et artistique réunissant tous les disciplines n’a été organisée.
K.R.


Vers le début de l’après-midi jeudi dernier, les éléments de la brigade des stupéfiants Anosy ont procédé à l’arrestation de deux jeunes hommes de 18 ans chacun pour usage et trafic d’héroïne aux 67ha.
En effet, les suspects auraient été surpris en train même de démarcher. Ce double coup de filet de la Police serait le fruit d’une dénonciation de la part de certains informateurs qui agissent sous le couvert d’anonymat.
Bien que la Police n’ait trouvé qu’une infime quantité de cette drogue dure sur les concernés, on peut dire que ces derniers sont des spécialistes en la matière. Car s’ils achètent le gramme à 50 000 ariary auprès du fournisseur, ils fractionnent ensuite l’héroïne en 7 petits fragments dont l’un est ensuite proposé à 5 000 ariary au client.
Le cas de ces deux jeunes démarcheurs n’est qu’un exemple parmi tant d’autres qu’a connu le quartier des 67ha. Bien avant eux, plusieurs autres petits dealers, Africains inclus, ont été déjà arrêtés, sinon emprisonnés depuis. Mais cela semble n’avoir pas d’effet chez les trafiquants, qui travailleraient pour un réseau occulte auquel toute une zone d’ombre persiste encore à leur sujet.
F.R.

La une du 20 novembre 2020

Publié le jeudi, 19 novembre 2020

Il y a quelques jours de cela, l'épouse d'un colonel a été traduite, pour la deuxième fois, devant la Cour criminelle du Pôle anti-corruption ou PAC des 67Ha, pour usurpation de fonction auprès des deux plus hautes institutions du pays. Au terme des débats, le juge prononce la sentence : deux ans de réclusion ferme pour l'accusée. Le préjudice s'élève à près de 1,5 milliard d'ariary. Sa victime : une coiffeuse d'Ambohidrapeto et ses clientes.

 

Un vecteur de changement. La jeunesse représente la moitié de la population à Madagascar, d’où son choix dans la mise en œuvre de divers projets. C’est le cas pour la protection des espèces marines menacées dans le Nord de l’île, notamment les tortues marines et des dugongs, à travers une campagne de sensibilisation touchant plus de 2000 élèves. Il s’agit d’une initiative de C3 Madagascar, la seule ONG dédiée à la conservation de l’environnement marin dans cette région de l’île, appuyée par l’Union européenne par le biais de son projet ECOFISH et Tusk.

Un taux de réussite 100 % pour le lycée d'Andralanitra et 98 % pour celui de Manantenasoa. 143 sur 145 candidats du Centre Akamasoa sont admis à l'examen du baccalauréat dont une vingtaine d'entre eux ont décroché les mentions « Bien » et « Assez- bien ». Le benjamin est âgé de 16 ans tandis que l'aîné a 20 ans. C'est une grande réussite pour le centre, puisque malgré un sureffectif dans les salles de classe et la pauvreté auxquels ces élèves et leurs parents font face tous les jours, ces enfants ont pu se concentrer sur leurs études et ont surmonté ces difficultés.

Faux et usage de faux

Publié le mercredi, 18 novembre 2020

Le microcosme politique évoluant dans la sphère de l'Opposition entre en ébullition. Tel un volcan en phase d'éruption, les activistes du RMDM, les parlementaires TIM et HVM et leurs partisans se surchauffent. Des descentes dans certaines villes ont été organisées. Les mobiles soumis aux autorités pour une autorisation à des réunions publiques consistent à présenter des rapports d'activités des parlementaires. Un motif plus que sérieux ! Selon le règlement intérieur régissant le fonctionnement de l'Assemblée nationale ou du Sénat, chaque élu est tenu de présenter un ou des rapports d'activités auprès des citoyens électeurs de sa Circonscription.

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Editorial

  • L’autre Sommet !
     « Un train peut cacher un autre ! » Au mois d’août prochain, le pays s’apprête à accueillir un autre Sommet, celui de la SADC (South African for the Development Community), Communauté pour le développement de l’Afrique australe. Madagasikara, de sa situation géographique, fait partie intégrante de l’Organisation sous-régionale regroupant les Etats de la partie australe de l’Afrique. La SADC, créée en 1992, regroupe 16 Etats membres dont la République de l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, Comores, la République démocratique du Congo, Eswatini, Lesotho, Madagasikara, Malawi, Mozambique, Namibie, Seychelles, la République Unie de Tanzanie, Zambie, et Zimbabwe. C’est une organisation régionale à vocation économique et politique. Elle vise à promouvoir le développement économique, la paix, la sécurité et l’intégration régionale des pays de la région australe de l’Afrique. A ses débuts, la SADC incarnait la lutte contre la ségrégation raciale, contre le colonialisme et l’impérialisme de l’Occident. Presque les…

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