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Les performances du Pôle anti-corruption (PAC) d’Antananarivo en deux ans de fonctionnalité sont encourageantes. Du moins c’est ce que laissent voir les chiffres rendus par le système anti-corruption à Madagascar hier. Les résultats du PAC sont plus élevés par rapport à son défunt prédécesseur, la Chaîne pénale économique anti-corruption (CPEAC). De 2018 à 2020, le Pôle anti-corruption (PAC) d’Antananarivo a traité 649 dossiers de procédure dont 298 jugés soit un taux de jugement de 46% contre un taux de jugement de 42% pour l’ancienne CPEAC au cours de ses 14 années de fonctionnalité. De juin 2018 à juillet 2020, 54 dossiers soit seulement 8% des affaires traitées au niveau du PAC sont classés sans suite, contre 200 soit 23% des dossiers traités au niveau du CPEAC de 2004 à 2018. 136 condamnations ont été prononcées par le PAC d’Antananarivo en deux ans contre 124 au niveau de la CPEAC en 14 ans.


Les responsables au niveau de l’université de Toamasina sont en alerte. Un projet d’incendie visant cet établissement public serait en préparation. Ce projet ne serait pas étranger aux incendies qui ont déjà touché l’université de Toliara et celle d’Antananarivo ces derniers temps. Les premiers éléments d’enquête ont permis aux enquêteurs d’accréditer l’hypothèse d’incendies d’origine criminelle d’une part, et d’incendies reliés entre eux d’autre part. Les incendies partent de maisons qui ne présentent de prime abord aucun souci apparent. Aucun court-circuit ni départ de feu n’auraient par ailleurs été décelés au cours des enquêtes menées par les limiers de la Gendarmerie. L’usage de produits hautement inflammables par les pyromanes présumés serait une hypothèse non exclue. En effet, il aurait été remarqué que le feu ne se propageait pas de manière continue. Les logements touchés auraient ainsi pris feu quasiment tous en même temps.
Outre la similitude entre les incendies, qui ont permis aux enquêteurs d’établir un lien entre les incendies, une autre information est venue corroborer cette hypothèse. Le nom d’un conseiller d’un ex-Président de la République, dont nous tairons pour l’heure le nom, a en effet été cité dans le cadre de cette affaire comme étant un des commanditaires. Il aurait apparemment participé à une réunion secrète au cours de laquelle un projet de déstabilisation a été discuté. Ce projet débuterait au niveau de trois universités à savoir Antananarivo, Toliara et Toamasina. Ce ne serait pas une coïncidence si les deux universités premièrement citées ont été justement frappées par des incendies. L’université de Toamasina pourrait donc être la troisième cible de ce funeste projet. Pour rappel, un incendie a ravagé le campus universitaire d’Antananarivo en fin de week-end dernier. Un bloc entier de « préfa », ces logements préfabriqués de la cité d’Ankatso II, est parti en cendres. Selon une information communiquée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le feu aurait commencé vers 23h30. Une dizaine de jours plus tôt, une centaine de cases de la cité du campus de l’université de Maninday à Toliara ont subi le même sort. Notons que la majorité des locataires des lieux ont rejoint leur Région d’origine pour cause de confinement et ont donc été absents des lieux lors du drame.
La rédaction


Abel Anicet Andrianantenaina a été titularisé, dimanche soir, avec le Ludogorets Razgrad qui s'est opposé au CSKA Sofia, dans le cadre de la 6ème journée du championnat de Bulgarie de football. Les deux équipes ont fait match nul 2-2. Le capitaine des Barea était associé, au milieu du terrain, à Alex Santana. Après 6 journées, le Ludogorets Razgrad est deuxième du championnat. Pas plus tard qu'hier, l'équipe a enchaîné une belle victoire sur le score 2 buts à zéro devant le club Strum Glory.

 

Ampitatafika - Trois motos volées en une nuit

Publié le lundi, 21 septembre 2020

On assiste actuellement à une recrudescence sans précédent du vol de moto, notamment dans la périphérie de la Capitale. C'était le cas, hier matin, à Ampitatafika.  Des voleurs se sont emparés des trois motos de particuliers, malgré les moyens de surveillance du local comme les caméras de surveillance. Et pourtant, ces engins à deux-roues étaient garés dans l'enceinte d'une propriété. Ce n'est pas tout : les propriétaires les avaient bien arrimées avec des chaînes ou autres structures métalliques de sécurité.

 

Les trois Centres de traitement Covid-19 ou CTC situés à Ivato, Alarobia, et Mahamasina ont fermé leurs portes.  Désormais, tous les cas positifs demandant une hospitalisation immédiate seront transférés au niveau des grands hôpitaux de la Capitale. « Le ministère prend aujourd'hui  (ndlr : hier) la responsabilité de mettre tous les grands établissements sanitaires à la disposition des personnes testées », a ordonné le Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis, n°1 du ministère de la Santé publique, lors de son intervention à la TVM, hier.

Une triste nouvelle est tombée hier, celle de la disparition d'une des plus grandes figures du « Hira gasy » de la Grande île. Il s'agit de Ramahafadrahona, celui qui a bercé plusieurs générations avec ses grands tubes de toujours comme « Vive l'amour », « Toko-tapaka » ou  encore « Raozy Maria ».

 

L’amer à boire !

Publié le lundi, 21 septembre 2020

Le CMH renait de ses cendres. Enfoui ou plutôt oublié au fond des tiroirs de la Mairie des décennies durant, le Code municipal d’hygiène (CMH) remonte en surface et crée des … vagues. Pendant toute l’époque coloniale et ce jusqu’à la fin de la Première République (1975), la ville d’Antananarivo fut régie par un Code d’hygiène. Les Vazaha tenaient à faire régner le respect de la loi. Une culture que les dirigeants colons avaient réussi à inculquer aux indigènes. Ils ne badinaient pas avec les comportements indisciplinés en public. Le service de la Voirie fonctionnait comme il se devait. L’agent Voyer, le premier responsable, contrôlait la situation.

La vigilance est de mise. Le Premier ministre, Ntsay Christian, a annoncé, dimanche dernier, la reprise des vols commerciaux pour Toamasina, Mahajanga ainsi que Taolagnaro, lors d’une intervention sur la chaîne locale pour discuter des nouvelles mesures prises pour les quinze prochains jours. Cette reprise sera effective à partir du 19 octobre prochain, mais uniquement pour les vols régionaux. Par mesure de précaution, afin d'éviter une seconde vague de contamination au coronavirus, les autorités ont donc décidé une ouverture progressive du ciel malagasy.

Daté de 1995. Le Code du tourisme a maintenant vingt-cinq ans. Les textes et les lois ne sont plus adaptés à la conjoncture actuelle. En ambitionnant d’atteindre 500 000 touristes à l’horizon de 2023, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie prépare actuellement la refonte de ladite loi. Un atelier national sur l’élaboration de la politique publique du tourisme et la révision du code se déroulent en ce moment avec le secteur privé. D’après les acteurs, une meilleure coordination des politiques, une gouvernance forte et une stratégie marketing adaptée sont nécessaires pour atteindre l’objectif que s’est fixé le Gouvernement. Le secteur privé a toutefois mis l’accent sur la facilitation des investissements.

Le maire d’Antananarivo, Naina Andriantsitohaina, répond aux critiques dont lui et le Code municipal d’hygiène font l’objet depuis la publication de ce document, la semaine dernière.  « La population n’a pas encore bien saisi le fond et le contenu du CMH. Il faut du temps pour que la population s’imprègne des nombreuses mesures prévues par ce code afin que celles-ci parviennent à chaque citoyen et changent la mentalité de chacun », a indiqué l’édile de la Capitale. Et ce, au cours de son discours prononcé devant ses collaborateurs à l’Hôtel de ville, hier, au cours de la cérémonie de levée du drapeau.  A entendre les propos du maire, l’application des sanctions prévues par le nouveau Code ne sera donc pas immédiate.

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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