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Dans le cadre du plan d’urgence social mis en place par l’Etat face à la crise générée par la propagation du coronavirus dans le pays, la JIRAMA a proposé à ses abonnés d’échelonner le paiement de leurs factures énergétiques des trois derniers mois. L’objectif étant d’alléger les charges financières pesant sur les ménages alors que le revenu a été particulièrement réduit, étant donné la situation. Toutefois, malgré la mise en place de cette mesure, la majorité des clients de la société nationale d’eau et d’électricité ont penché vers le paiement en une seule fois.

Parti HVM - Deux sénateurs quittent le navire

Publié le vendredi, 15 mai 2020

 

Clash pour les uns. Signe avant-coureur de l'éclatement définitif pour les autres. Deux sénateurs ont décidé de quitter volontiers le navire HVM, l'ancien parti majoritaire. Le sénateur élu pour la province de Mahajanga, Bienvenu Manjany, et son pair d'Antananarivo, Mananjara Randriambololona, ont présenté leurs lettres de démission en tant que membres du parti selon deux communiqués signés par Thierry Raveloson et Mohamed Rachidy, respectivement président du groupe parlementaire HVM et secrétaire national du parti.

Au cours d'une conférence de presse dans ses locaux à Avaradoha, hier dans l'après-midi, les premiers responsables au niveau de l'Institut Pasteur de Madagascar ont reconnu implicitement des erreurs dans les diagnostics et donc dans les résultats obtenus puis communiqués. Pour autant, le laboratoire d'analyse siégeant à Avaradoha refuse d'être considéré comme étant le seul responsable de cette défaillance. Pour rappel, la semaine dernière, l'Institut Pasteur de Madagascar avait rendu public un chiffre de 67 personnes contaminées en 24 heures. Face à ce taux inhabituellement élevé, les autorités malagasy avaient requis des contre-tests sur les 67 cas douteux qui ont été soustraits des décomptes officiels. Effectués concomitamment par le Centre d'infectiologie Charles Mérieux et l'IPM, les tests refaits ont livré leurs résultats cette semaine.

L’après-Lama, ce présumé cerveau des kidnappings éliminé mercredi matin dernier, semble n’être pas de tout repos du moins pour les enquêteurs du pays. On peut même dire que les choses sérieuses commencent vraiment. A partir de maintenant, une nouvelle étape doit être franchie : l’extradition de l’Indien Dilavarhoussen Raza, l’un des co-cerveaux de ces rapts au pays, le concerné s’étant exilé aux Comores.

La une du 14 mai 2020

Publié le vendredi, 15 mai 2020


Chaque jour, au moins 4 tremblements de terre sont enregistrés par l’Institut et observatoire de géophysique d'Antananarivo (IOGA), à Madagascar. Cependant, il n’est ressenti que si son intensité est plus de 3. Le 13 mai dernier, vers 22h 2mn et 30s, un séisme d’une magnitude de 4,8 sur l’échelle de Richter a été ressenti au niveau des hauts plateaux. Son épicentre a été localisé dans la ville d’Andraidoka, à  30 km au Sud - est de Fandriana. Le plus puissant, enregistré cette même date. D’après l’explication au sein de l’IOGA, la durée ressentie par les humains est de 13 à 15 secondes, mais la machine a enregistré 11minutes. Jusqu’à ce jour, aucune victime ni de dégât majeur n’est à déplorer. Chaque année, Madagascar enregistre à peu près 25 tremblements de terre d’une magnitude entre  2,5 et 4,5 c'est-à-dire un taux de 35,21%,  et de  56% pour les magnitudes supérieures ou égales à 4,5.
 Dans le monde, 372 tremblements de terre ont été enregistrés mercredi dernier, dont une vingtaine ayant des magnitudes de 4,5  au minimum. A part Madagascar, les séismes ayant une  forte intensité sont  localisés au Sukki, Japon, Central East Pacific Rise, San Jose (Guatemala), New Zeeland, Northern Sumatra (Indonésie), Tajikistan-Xinjiang Border Region(Chine), Fiji Islands Region, East Coast of Honshu(Japan), Severo- Kuril’Sk(Russie).
Le changement climatique est à l’origine de nombreuses transformations de la planète, et pourrait notamment provoquer une hausse du nombre de séisme. En effet, la perte de masse des glaces modifie les tensions au sein de la croûte terrestre. Ces forces pourraient activer des failles sismiques auparavant calmes et ainsi être à l’origine de puissants séismes. Lorsque la glace fond, la surface reprend lentement sa précédente forme, la croûte se déplaçant grâce aux mouvements de l’écoulement visqueux du manteau terrestre sur lequel elle se trouve.
Anatra R.

Stop corona !

Publié le jeudi, 14 mai 2020

« Stop corona ! » tel est le thème de guerre, le cri de ralliement dans le champ de bataille de tous les « combattants » malagasy. Au même titre que tous les pays touchés par la pandémie de coronavirus Covid-19, Madagasikara part en guerre sans état d’âme et sans complaisance pour stopper net la propagation de ce terrible virus sur le territoire national.
Au stade actuel, le cas Madagasikaran’est pas si alarmant ou préoccupant, en termes de nombre de cas confirmés positifs et d’effectif de victimes en vies humaines, par rapport à ce que l’on pourra constater ailleurs mais les dirigeants en place prennent très au sérieux l’évolution inquiétante de la situation. En effet, à la date d’hier 14 mai, le nombre total de cas testés positifs à Madagasikara s’élève à 230. La barre de 200 cas est donc largement franchie. Mais eu égard au nombre de patients guéris (108), et ce, grâce au CVO, il reste 122 cas en traitement. Et on n’enregistre aucun cas de forme grave encore moins de décès du moins pour le moment. On est encore en pleine bataille !
Jusqu’ à ce jour, 15 mai 2020, trois Régions sur les vingt-deux que compte le pays sont formellement constatées pour être contaminées par la pandémie, à savoir Analamanga, Atsinanana et Matsiatra-Ambony. Il existe des cas à suivre de près dans certaines localités, à l’instar de Moramanga ou d’Antsirabe. En tout cas, les autorités étatiques et régionales ont déjà pris de façon drastique toutes les dispositions de prévention qui s’imposent.
Le confinement reste de loin la mesure-phare pour contenir la propagation du Covid-19 suivi de près par le port de masque et le respect des gestes barrières. Mais l’application de ces mesures rencontre des résistances et même des refus catégoriques. Certains acteurs politiques désaxés et surtout de mauvaise foi trouvent l’occasion de remettre en cause les mesures prises. D’autres, certains élus parlementaires, à même dans les rangs du régime, jugent nécessaire de gesticuler par des joutes verbales inutiles en  critiquant le Gouvernement sur la gestion de la crise sanitaire. D’après le constat de certains observateurs, c’est l’argent qui tourne autour qui fait jaser plus d’un. D’un côté, c’est l’afflux des espèces sonnantes pour gérer la crise qui fait des jaloux. De l’autre, c’est l’appétit qu’il suscite. Du coup, tout le monde manifeste un vif intérêt.
La découverte du Covid-Organics par l’IMRA contribue beaucoup à freiner la vitesse de contamination du coronavirus à Madagasikara. L’objectif affiché étant de stopper net la percée de ce virus indésirable sur le territoire national. Et les résultats sont encourageants mais on est encore loin du bout du tunnel.
Le remède miracle Covid-Organics, crée des vagues. Tout simplement, parce qu’il sort de la « moule » d’un pays pauvre africain. Il piétine la plate-bande des « gros prédateurs ». Logiquement et selon la loi du plus fort, un complot sous la bénédiction de l’OMS se trame. Madagasikara, soutenu par ses pairs du Continent noir, n’attend plus arrêter. Il faut qu’on stoppe le virus corona ! Au moins 37 Etats africains font savoir leur solidarité. L’Afrique d’hier n’est plus celle d’aujourd’hui. Elle se réveille et se lève contre toute volonté externe à fouler au pied son identité ainsi que sa dignité.
Ndrianaivo


Ultimatum expiré. C’est aujourd’hui que le représentant permanent et trois fonctionnaires de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) doivent quitter le pays après que le ministère des Affaires étrangères les a déclarés « persona non grata ». Les raisons exactes de cette expulsion restent encore floues mais la gestion de la pandémie de coronavirus n’est pas sans doute étrangère à cette décision. Les autorités estimeraient à une ingérence inacceptable de ces quatre experts dans la gestion de la pandémie dans le pays.  L’OMS reste pour le moment discrète et sans réaction officielle face à cette décision gouvernementale ainsi que les moyens qu’elle mettra à la disposition de ces experts pour quitter le sol du pays du fait que toutes les liaisons aériennes sont suspendues. A bout de nerfs et avec une tension très tendue entre le Gouvernement et le bureau permanent de l’OMS ces derniers jours, les autorités burundaises ont pris cette décision radicale d’expulser de leur territoire ces experts. Et ce en pleine crise sanitaire due au Covid- 19 faisant état de 27 cas positifs dont un décès au Burundi.
Pour Madagascar, les relations avec l’OMS sont loin d’être tendues mais non plus au beau fixe. Avec l’arrivée de la période hivernale dans la Grande île, une froideur semble s’installer entre les deux parties, du moins vu de l’extérieur. Au tout début de la crise, les autorités malagasy et le bureau permanent de l’OMS se tiennent les mains et s’entraidaient pour faire face à ce virus qui, à l’époque, faisait déjà des milliers de morts en Europe. A l’instar des autres pays d’Afrique, Madagascar paraît être épargné par la vague de cas positifs mais les dirigeants, avec l’aide des organismes internationaux s’apprêtent à toutes les éventualités. La représentante de l’OMS à Madagascar est toujours aperçue dans les grands évènements entourant cette préparation de Madagascar à faire face à la pandémie entre autres à la mise en place du Centre de commandement opérationnel (CCO) à Ivato et à la réception de la première vague des dons du milliardaire chinois Jack Ma.
Le coup de froid constaté par les observateurs survint à la présentation officielle de la tisane Covid- Organics (CVO) à Avarabohitra Itaosy. Ce remède traditionnel amélioré (RTA) découvert par l’Institut malagasy de recherches appliquées (IMRA) ne semble pas du tout au goût de l’OMS expliquant sans doute l’absence très remarquée de sa représentante à Madagascar ou un membre du bureau permanent, à moins qu’elle n’ait pas été invitée, contrairement aux ambassadeurs de la Chine et de la Corée du Sud. Snobée par l’OMS à sa naissance, le Covid-Organics faisait tout de même ses premiers pas au pays avant de s’envoler vers d’autres cieux du continent africain. L’OMS, au lieu de l’accompagner dans ses premiers pas, clame partout son inefficacité, pire même son dangerosité. Si la représentante à Madagascar se fait discrète, celle de l’Afrique, Docteur Moeti, n’est pas allée de main morte pour dénigrer carrément ce remède à base de plante médicinale qu’est l’artemisia. Une sortie médiatique suivie d’une campagne contre le CVO à travers la presse internationale.
 La guerre froide est bel et bien installée et elle s’est accentuée la semaine dernière quand le site de l’OMS sort un chiffre de 67 cas contaminés contre 35 pour l’unique source officielle de Madagascar. Des chiffres divergents semant la panique chez la population.
La faute n’incomberait pas peut –être à l’OMS, d’ailleurs l’Institut Pasteur de Madagascar est pointé du doigt quelques jours après, mais la célérité avec laquelle, elle a publié ce chiffre est considérée, à tort ou à raison, comme une attaque en règle envers Madagascar et notamment son Covid- Organics. D’autant plus qu’elle s’est faite au même temps d’une campagne médiatique internationale A noter que, selon les indiscrétions, c’est l’OMS qui prendrait en charge tous les frais inhérents aux  tests PCR effectués par l’Institut Pasteur de Madagascar…
La rédaction


S’adapter en fonction de la demande et de la situation. Au tout début de la crise sanitaire, au mois de mars dernier, les gels et solutions hydroalcooliques étaient soit en rupture de stocks, soit trop chères vis-à-vis du pouvoir d’achat du consommateur moyen, et ce auprès de tous les revendeurs. Pourtant, aujourd’hui, la situation s’est complètement inversée. Pour cause, les industries productrices de ce produit se sont multipliées au cours des derniers mois. Au mois de mars en effet, seules deux marques possédaient une gamme de produits de gels hydroalcooliques. Avant la pandémie, ce produit n’était utilisé que par un nombre limité de personnes. Et aujourd’hui, ces chiffres ont doublé et même triplé. « Les industries spécialisées en produits cosmétiques mais aussi en produits de nettoyage sont les principales intéressées, venant renforcer les rangs des producteurs de gels hydroalcooliques. Voyant la demande croissante en solution hydroalcoolique autant pour usage personnel que professionnel, elles ont décidé d’élargir leur gamme de produits, d’une part pour répondre aux besoins des consommateurs, nous n’allons pas le nier, mais d’autre part pour les bénéfices également », explique un expert en création de produit.
Avec la reprise de toutes les activités du quotidien, le gel hydroalcoolique est un outil indispensable pour éviter toute contamination ou transmission du virus. Il se retrouve ainsi partout, des supermarchés et autres magasins aux différents bureaux administratifs, sans oublier les différentes entreprises. « Les marques ont ainsi un marché très élargi. Mais pour se distinguer des autres marques, certaines optent quand même pour la diversification des formats et des parfums. Ce qui fait que nous avons aujourd’hui des gels au « ravintsara » ou encore à l’aloe vera, et même à l’ylang-ylang. Alors qu’auparavant, ce genre de parfum importait peu »,  souligne-t-il. Ces différents parfums et composants finissent par définir le choix des consommateurs. « Quitte à s’en mettre plusieurs fois dans la journée, il faut au moins que le gel sente bon » confie Rojotiana, une jeune vendeuse, en rigolant. Les prix ne sont pas mis de côté pour autant. Le gel hydroalcoolique de 50ml s’achète aujourd’hui entre 2 700 et 3 000 ariary, tout dépend de la marque et du revendeur.
Les masques aussi…
La frabrication des masques est également devenu une nouvelle source de revenus pour les industries actuellement. Outre les entreprises franches, les ateliers fabricants de cache-bouches se sont également multipliés au fil des derniers mois. La fabrication et la mise en vente des masques en tissu s’intesifient particulièrement sur le marché intérieur, mais aussi extérieur. Des entreprises franches exportent actuellement leurs produits vers les marchés régionaux, comme la Réunion. Effectivement, une personne doit avoir plusieurs caches-bouches, pour pouvoir en changer régulièrement comme le suggère le personnel médical pour éviter toute contamination par le Covid-19 ou encore tout autre microbe.
Rova Randria


Prévue pour le mois de juin. Le Gouvernement a commencé la réforme du code minier vers la fin de l’année 2019. Le ministère des Mines et des Ressources stratégiques a même proposé un avant-projet de loi lors du lancement en décembre dernier.  Cette institution a par la suite mis en place un comité de pilotage chargé des travaux de modification. La plateforme regroupe dix représentants issus respectivement des grandes mines, la société civile, les opérateurs nationaux, les syndicats et l’administration publique. Cependant, les réunions de ce comité sont interrompues temporairement à cause de la pandémie de coronavirus. « La dernière réunion remonte au 27 mars. Afin d’éviter la propagation du coronavirus, le ministère de tutelle a suspendu temporairement les ateliers de concertation. Les parties prenantes remplissent le canevas de leur côté. Il s’agit d’un document dans lequel chacun propose les retouches à apporter dans le code minier. Mais vu ce rythme et le contexte actuel, nous craignons que le document ne sera pas achevé d’ici juin. Il faut encore consolider les idées de tous les membres du comité avant de proposer la loi à l’Assemblée nationale. Je pense que la modification a nécessité plus de temps que prévu. La finalisation serait vers la fin de l’année si la crise sanitaire persiste» avance Christian Iharantsoa, spécialiste du secteur minier au sein de Transparency International contacté au téléphone, hier. Selon ses dires, les sociétés civiles ont déjà déposé des demandes répétées au sujet de la reprise du processus de la révision du code minier auprès du ministère. Leur plateforme recommande les rencontres privées avec le numéro un du département afin d’accélérer le travail. Malgré le contexte actuel, une source auprès du ministère affirme que leur département poursuit l’activité de leur côté.
Il faut savoir que cette retouche du code minier représente un grand défi pour le Gouvernement actuel. Les responsables durant le régime précédent ont consacré des années sur cette tâche mais n’y sont pas parvenus. En tout cas, l’objectif consiste à mettre en place un cadre légal au bénéfice de tous. Le secteur minier n’a jamais apporté de retombée économique palpable et tangible à la population malagasy.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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