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14.000 à 15.000 patients ciblés. La 71ème mission médico-chirurgicale et humanitaire de l’ONG Médecins de l’océan Indien (MOI) à Madagascar se tiendra à Vatomandry (Région d’Atsinanana) et périphéries, du 22 au 31 mai prochain. Outre la médecine générale et celle préventive, des grandes interventions chirurgicales y seront également au rendez-vous. « Les grandes chirurgies de spécialité, touchant par exemple la vessie, l’estomac ou encore l’intestin, ainsi que les chirurgies réparatrices des séquelles de brûlures, de blessures, etc., se feront au sein du Centre hospitalier de référence du District (CHRD) de Vatomandry. Ces chirurgies de spécialité toucheront plus de 500 personnes. A cela s’ajoutent les autres interventions chirurgicales liées à l’ORL et les yeux ou encore les chirurgies ambulatoires, dans les quartiers périphériques », informe le Dr Josette Rakotohery, vice-présidente du MOI Madagascar. 

 

Poreux !

Publié le mardi, 13 mai 2025

On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains  cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

 

Durant les trois premiers mois de l’année 2025, la monnaie nationale a connu des mouvements contrastés face aux devises étrangères. La Banque centrale de Madagascar (BFM) indique que l’ariary s’est apprécié de 1,2 % par rapport au dollar américain. Cela veut dire que, sur cette période, il a un peu gagné en valeur face à cette devise. En revanche, l’euro a repris le dessus, avec une hausse de 2,3 % vis-à-vis de l’ariary. Une autre donnée importante à comprendre est le glissement annuel, qui compare la valeur de l’ariary aujourd’hui à celle qu’il avait à la même période de l’année précédente. Sur ce plan, la monnaie locale s’est affaiblie de 6,5 % face au dollar et de 6,6 % face à l’euro.

Madagascar s'apprête à marquer les esprits en vue de la 10e édition du « Mondial du pain », un concours international prestigieux qui se déroulera du 19 au 22 octobre 2025 à Nantes, en France. La Grande île sera dignement représentée par une délégation de jeunes talents prometteurs dans cet événement unique dédié à l'art de la boulangerie. A la tête de cette équipe pleine de passion se trouvent la cheffe Toavina Rainbenoalahatra, 26 ans, et son jeune commis, Botsy Orlando Totoashey, âgé de 19 ans, tous deux formés à l’Havila School, une école de formation en art culinaire dans les métiers de l'hôtellerie et restauration, service, bar, pâtisserie, cuisine, management. 

 

Grands comme petits poissons, le Bureau indépendant anticorruption (BIANCO) mène la lutte contre la corruption. En tout durant l’année 2024, de secrétaire général à simple directeur, 58 ont été impliqués dans des affaires de corruption dont 38 arrêtés et 13 sont actuellement sous mandat de dépôt. Ces actions soulignent l'effort du BIANCO pour s'attaquer à la corruption institutionnelle, quel que soit le rang des personnes incriminées. Cela a été évoqué lors de la présentation du rapport sur la lutte contre la corruption l’année dernière. En tout, 598 cas de corruption ont été détectés et 174 affaires ont conduit à des placements sous mandat de dépôt, soit une augmentation de 83,16 %.

« Les responsables du zoo d’Indianapolis annoncent que le Dr Lily-Arison René de Roland, scientifique de renom et défenseur de la biodiversité à Madagascar, est le lauréat 2025 du prix d’Indianapolis ». Cette annonce est lue sur le site de l’Indianapolis Zoo hier. Il s’agit d’un prix reconnu comme le prix Nobel de la conservation animale. Le scientifique malagasy est le premier ressortissant africain à l’obtenir.

L’an passé, le nom du Pr Lily-Arison René de Roland a figuré sur la liste des 44 nominés pour le prestigieux Indianapolis Prize 2025, publiée à Washington le 10 septembre. « C’est une grande fierté pour nous les Malagasy et je crois que je ferai partie des six finalistes », a-t-il dit à l’époque et c’est chose faite maintenant. Le méritant ramènera à Madagascar le plus grand prix.

 

La une du 13 mai 2025

Publié le lundi, 12 mai 2025

Date maudite !

Publié le lundi, 12 mai 2025

Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale,  prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais  Place du Treize mai. 

Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final,  à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite à la nomination, en catastrophe, de Tsiranana. Un Gouvernement d’Union nationale dirigé par le Général prendra le relais. Une nouvelle ère  commence !

Le Gouvernement Ramanantsoa se heurte à des contestations de plus en plus vives venant de certaines « élites » … côtières qui n’ont pas digéré la chute du Président Tsiranana, le Père de l’indépendance. Ramanantsoa, originaire des Hauts – Plateaux, Chef du Gouvernement, peinait à gérer les tensions internes au sein de son équipe. Tout cela pour avouer publiquement que 13 mai 1972 ne fait pas l’unanimité à l’échelle nationale. La preuve, il n’y avait jamais eu dès le début aucune cérémonie officielle dédiée à la mémoire des évènements terribles du 13 mai 1972 sur la Place du Treize mai. Seuls quelques dirigeants de la grève, à l’époque, ont daigné y déposer des gerbes de fleurs. Les dirigeants qui ont succédé le régime transitoire et écourté du Général Gabriel Ramanantsoa ont tout simplement étouffé la mémoire du Treize mai 1972.

Sans le vouloir dire publiquement, les dirigeants du pays ignoraient durant ces 53 ans le « Treize Mai » comme étant une date maudite et la Place du Treize Mai en  site interdit ! C’est ici qu’apparait  la contradiction interne du pays ! Depuis toujours, la Grande île roule à deux vitesses opposées. Deux courants contradictoires étirent le pays. Un fait vécu qui explique en grande partie le blocage du développement de Madagasikara. On n’arrive pas à dépasser le clivage ethnique et régional. Cette faiblesse court toujours et ce jusqu’à aujourd’hui. On attaque un tel au pouvoir, ce n’est pas par ce qu’il fait mais par ce qu’il est ! Les évènements de 13 mai 1972 ravivent plus que jamais la scission interne entre les originaires des Hauts Plateaux et ceux de la Côte.

En 1972, les élèves et les étudiants scandaient dans les rues de Tananarive le rejet de l’emprise du néo-colonialisme français à Madagasikara. Ils recevaient le soutien massif de la population du moins dans les localités urbaines des hautes terres. Nombre de régions ou des localités du territoire national emboitèrent le pas aux mouvements. Tandis que d’autres  dénonçaient les mouvements en le taxant d’action des ‘‘Ambaniandro’’ contre les Côtiers.

Pour ainsi dire, on se méfie de la date du 13 mai dans la mesure où elle irait dans le sens contraire de l’Unité nationale.

Ndrianaivo

 

Selon l’Africaniste Georges Balandier, le problème des pays comme Madagascar réside dans la dynamique historique interrompue par la colonisation et la nouvelle dynamique créée par la décolonisation. L’ère postcoloniale de la Grande île est faite des événements de mai 1972 et leurs lendemains. Ils constituent un champ de par excellence pour beaucoup de chercheurs, nationaux et étrangers.

Tant de grandes mutations ont jalonné ces 53 dernières années, après 1972. Mais toutes les réflexions convergent vers une même déduction : le pays et ses citoyens ne s’attendaient pas à la suite durable du premier changement de régime après l’indépendance de 1960. Madagascar a entamé à partir de là une dégringolade inexorable à l’image du rocher que le damné de l’enfer Sisyphe pousse courageusement vers le sommet, selon une mythologie grecque.

De fait, tout est parti du mouvement estudiantin spontané. Celui-ci a été récupéré par des politiciens en porte-à-faux avec ce qui a été alors qualifié de néocolonialisme. L’évolution de la situation a insufflé des dynamiques nouvelles dans la gestion des affaires publiques. Se sont enchaînés la fin de la Première République, l’avènement du pouvoir intérimaire marqué par la nationalisation, les rivalités dangereuses au sein des différentes forces vives de la nation, l’assassinat d’un Chef de l’Etat et la naissance de la Deuxième République sur fond de souverainisme exprimé par la révision des Accords de coopération avec la France et la malgachisation. De la quête de la souveraineté et du populisme, la Deuxième République a mis en dehors les Américains à la NASA d’Imerintsiatosika, les Français de la base d’Ivato et de Diego, les Réunionnais de Sakay. 

L’impétuosité de mai 1972 a balayé les acquis de la Première République. Les secteurs productifs ont été les plus durement affectés par la nationalisation. Les nationaux purs ont peiné à s’imposer dans ce capharnaüm de changement inattendu. Ceci invite à dire que les gens n’ont pas été préparés aux mutations soudaines. De fait, le désenchantement s’est vite installé après 1972.

Peu de citoyens sont au courant du secret du succès de la Première République. D’après l’historien Harimino Elisé Asinome, enseignant-chercheur à l’université d’Antananarivo, le seul véritable plan de développement de Madagascar depuis le retour de l’indépendance est celui conçu sous la Première République. Les économistes malagasy sont formels à ce propos.

Ledit plan a porté les traces de la grande perspicacité du Dr Césaire Rabenoro, président de l’Akademia Malagasy de 1973 à 2002. L’analyse historique le confirme. L’homme est directeur de cabinet du ministère de l’Economie et des Finances en 1958-1959 et commissaire général du Plan de 1960 à 1967. Grand commis de l’Etat a laissé des traces ineffables dans les annales économiques de l’île.

Des Journées nationales pour le développement ont été organisées du 25 avril au 4 mai 1962. Des délégués venus des quatre coins de l’île y ont participé. Les discussions sont focalisées sur le chemin à suivre et les stratégies efficaces pour le progrès national. Les participants se sont mis d’accord sur l’élaboration d’un plan de salut national. Le congrès a donné naissance au plan quinquennal (1964-1968). Il s’agit du premier plan de développement national conçu par et pour les Malagasy. Un plan triennal (1960-1963), hérité des initiatives antérieures, l’a précédé.

La puissance coloniale a mis en œuvre dans les années 1950 des plans de développement pour les colonies. Celui pour Madagascar est rendu effectif à partir de 1952. Son exécution a été suivie par un plan quadriennal (1958-1962), le temps où Dr Césaire Rabenoro a migré de la direction du cabinet ministériel à la tête du Commissariat général du Plan. En outre, il a fait partie de la délégation chargée de négocier avec les autorités françaises à Paris en avril 1960 le retour de l’indépendance.

La même année, des études approfondies à l’origine du Livre blanc de l’économie malgache – le reflet de l’économie des années 1950, la société malagasy et les lignes de financement d’alors – ont été réalisées. Le document a fourni les bases de discussion du congrès de 1962. L’Etat a financé à 54 % la mise en œuvre du plan quadriennal qui en a découlé. Le reste des contributions financières provenait des prêts et des aides extérieures.

Les actions sur le terrain cristallisées autour du concept de « développement au raz du sol » ont profité aux communautés de base (Fokonolona) au travers la création d’emplois par le reboisement et la construction des routes, des ponts, des barrages, des puits… Les entreprises qualifiées se sont adjugé les grandes opérations ayant englouti près de 30 milliards de l’ancien franc.

Les unités industrielles de verrerie et de l’exploitation de la viande à Toamasina, de savonnerie et de tannerie à Antananarivo et de textile à Mahajanga devaient leur création à cette dynamique. Il en était de même de la construction des infrastructures modernes (bâtiments administratifs, université, logements sociaux, eaux et électricité…) à Antananarivo.

Le premier plan, exécuté à 60%, a connu un succès réel en dépit des lacunes principalement dues aux catastrophes naturelles ayant durement affecté le secteur agricole en particulier. La croissance a alors atteint 4% contre la prévision de 5,5%. Mais la réalisation du plan a contrarié certaines régions. Des murmures ont gagné du terrain parallèlement à la guerre de leadership qui a couvé au sein du parti au pouvoir, le PSD. Cette dissension interne était même identifiée comme parmi les causes lointaines de la chute du président Tsiranana en 1972.

Après le bilan, les dirigeants ont organisé en 1971 un autre congrès qui s’est tenu à Ankorondrano, Antananarivo pour concevoir le deuxième plan de développement, entériné par le Sénat en octobre 1971. Le nouveau plan a mis en exergue trois points : amélioration des conditions de vie des citoyens, indépendance économique et distribution plus équitable des ressources nationales.

Le nouveau plan présenté sous forme de loi porte en soi les relents des pratiques proches du socialisme. Il sera alors question de revoir le mode de gouvernance par l’amorce de la décentralisation, la création des coopératives, l’ouverture des fermes d’Etat et le redressement des banques ainsi que les grandes industries. Dr Césaire Rabenoro a préparé en 1967 le deuxième plan et l’a soumis au gouvernement en avril de cette année.

La vision de l’homme d’envergure exceptionnelle est concentrée sur la mise en valeur des secteurs de production, de l’agriculture, la mise en place des coopératives et des structures syndicales, les Communes, la promotion de l’enseignement technique, la formation des opérateurs nationaux, la révision de l’import et de l’export, la promotion du commerce interne et la réforme du système éducatif pour être en phase avec les besoins de la nation.

Ces points ont été discutés lors du congrès de 1971 qui aurait dû se décliner en un plan triennal. Les participants ont insisté sur la réforme de l’éducation, celle de l’économie et la malgachisation de la gestion des affaires nationales. Ceci correspond au souhait exprimé par Césaire Rabenoro à l’indépendance.

Il y est revenu lors du second plan de développement. Le planificateur qu’était Dr Césaire Rabenoro a eu le génie de faire participer les Malagasy au processus de développement national par-delà le partage des connaissances et des expériences personnelles à des fins socialement utiles. Mais tout cela a été tombé à l’eau après 1972 où Madagascar est au rendez-vous des actes manqués.

M.R.

Après une descente à Ankasina, le Président de la République Andry Rajoelina s’est rendu hier au stade Makis à Andohatapenaka pour procéder à une distribution de paniers garnis à destination des ménages vulnérables des 1er et 4e Arrondissements d’Antananarivo Renivohitra.

Accueilli dans une ambiance festive par la population, le Chef de l’Etat a rappelé l’importance de la solidarité nationale en période de difficulté. « Je ne suis pas seulement Président, je suis aussi un père et un ami qui veille sur vous », a-t-il déclaré.

Face à la hausse du prix du riz, il a affirmé que des projets sont en cours pour accroître la production locale et faire baisser les prix. En attendant, 7 200 ménages ont reçu un panier contenant un sac de riz, un litre d’huile, un kilo de sucre et un savon. Ces bénéficiaires incluent notamment des marchands de rue délogés, des travailleuses du sexe, et des personnes déplacées du canal C3.

Le Président a annoncé que cette opération se poursuivra chaque semaine dans d'autres Arrondissements de la Capitale et dans les régions.

A l’approche du CEPE, des kits scolaires ont également été remis à des élèves sélectionnés dans chaque Arrondissement. Ces kits comprennent des cahiers, stylos, crayons et autres fournitures scolaires.

200 millions ariary pour les Fokontany méritants 

Par ailleurs, un concours de propreté a été lancé au niveau des 192 Fokontany de la Capitale. Les cinq Fokontany les plus performants recevront chacun un budget de 1 milliard de francs malagasy pour réaliser des infrastructures. Les résultats seront annoncés lors de la fête nationale.

Le Président a également annoncé le lancement d’un programme « asa takalo sakafo » chaque samedi, qui permettra aux participants de recevoir 5 kilos de riz en échange de travaux de nettoyage dans leur quartier. Les Communes devront organiser la mise en place de bacs à ordures pour accompagner ces efforts.

Enfin, Andry Rajoelina est revenu brièvement sur les tensions passées entre Forces de l’ordre et marchands ambulants à Analakely, Soarano et Tsaralalàna. Il a salué la reprise du dialogue entre ces commerçants et la Commune urbaine d’Antananarivo, et a encouragé le maintien de la propreté autour des espaces de vente.

L.A.

 

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Editorial

  • De qui … !
    Ravalomanana Marc et Rajaonarimampianina Hery, les deux anciens Chefs d’Etat, se rencontraient dans la capitale française, à Paris, le 12 avril. Ils concoctaient quelque chose … d’anormal plutôt absurde. Les deux ex, Ravalomanana et Rajaonarimampianina, se disaient profondément préoccupés de la situation qui prévaut au pays et publiaient en effet un « Communiqué conjoint » ! Mais, de qui se moque-t-on !

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