Faire de chaque jeune un acteur de son avenir. Telle est l’ambition partagée du projet « TAFA », traduit en « réussite » ou « travail » de l’argot français. Pour ce faire, le projet mise sur l’employabilité et l’inclusion des jeunes, âgés de 14 à 25 ans, notamment les jeunes femmes et les personnes en situation de handicap (PSH). Selon les statistiques, plus de 700.000 jeunes entrent chaque année sur le marché du travail à Madagascar, souvent sans formation adéquate ni perspective d’emploi. « TAFA » ambitionne d’y remédier, à travers le renforcement de la compétence des jeunes via des formations, alternances et « soft skills », l’accompagnement vers l’emploi via l’orientation, le mentorat et l’insertion professionnelle ainsi que le plaidoyer multi-acteurs pour une société inclusive. « Ce projet à impact vise à répondre aux problématiques de l’employabilité des jeunes sur une dimension collective. A cet effet, le projet met en conformité les besoins des entreprises et les capacités des jeunes. Les nombreux acteurs et partenaires comblent les gaps constatés à travers des formations, mentorats, counselling, etc. Concrètement, les jeunes bénéficient d’une vraie formation professionnalisante, renforçant leur employabilité », informe l’ambassadeur de France à Madagascar, SEM Arnaud Guillois.
Des premiers résultats concrets
Le projet « TAFA » ambitionne de toucher plus de 1.000 bénéficiaires et de mobiliser 90 formateurs durant ses deux années de mise en œuvre. Des résultats palpables sont enregistrés au cours de la première année, dont la formation de 300 jeunes via les « soft skills » pour l’employabilité, le lancement de la formation par alternance dans 3 Masters universitaires, ou encore l’élaboration d’une charte équité-genre dans l’enseignement supérieur. A cela s’ajoutent la sensibilisation de 30 enseignants à l’inclusion et le recrutement de 16 alternants handicapés auprès de 8 entreprises partenaires. « Outre les formations et conseils dispensés aux alternants, les entreprises qui osent recruter les PSH bénéficient d’un appui technique et financier. Jusqu’ici, les entreprises sont satisfaites à 100 % de la compétence des jeunes recrus, y compris les handicapés. Ils travaillent désormais dans différents secteurs, dont l’hôtellerie, les services, etc. », rapporte Anja Andriamorasata, responsable du projet auprès de l’ONG Humanité et Inclusion.
Pour leur part, la ministre de l’Enseignement supérieur, Chaminah Loulla et celui de la Jeunesse et des Sports, Abdulah Marson Moustapha ont précisé que l’inclusion des PSH fait partie des priorités de l’Etat afin d’assurer l’égalité des chances accordée à tous. Aussi, la valorisation des jeunes à travers l’employabilité entre dans le cadre de l’investissement sur le capital humain. Par ailleurs, plusieurs infrastructures dans les universités sont actuellement accessibles aux PSH, à titre d’exemple les rampes d’accès, à en croire la ministre Chaminah Loulla. Le ministre Abdulah Marson Moustapha, quant à lui, a avancé la tenue d’un plaidoyer avec le Syndicat des industries de Madagascar (SIM) pour l’inclusion des jeunes et des handicapés durant le Rallye des industries, lequel se tiendra ce jour...
Patricia R.
Une journée de l’employabilité et de l’inclusion s’est tenue hier au Radisson Blu, sous le thème « Changer les regards, révéler les talents ». Une occasion pour les représentants d’institutions, d’établissements de formation, d’entreprises ainsi que de nombreux jeunes étudiants, ceux en situation de précarité et ceux handicapés de s’inspirer des récits, ou encore de participer aux échanges interactifs et des ateliers. Un « mur des engagements » a pu être créé durant l’évènement. Notons que la mise en œuvre du projet « TAFA » est assurée par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF Afrique australe et océan Indien) avec l’ONG Humanité et Inclusion. Ceci sur un financement à hauteur de 800.000 euros, alloué par le Service de coopération et d’action culturelle auprès de l’ambassade de France à Madagascar. Analamanga, Atsinanana, Analanjirofo et Haute-Matsiatra étant les 4 Régions d’intervention dudit projet.
Déception. Présenté comme une révolution pour les zones enclavées de Madagascar, Starlink a séduit un large public en offrant une connexion Internet jusque-là inimaginable dans certaines régions. Pourtant, l'euphorie des débuts semble céder la place à une grogne généralisée. Depuis peu, un frais d’activation inédit de 1 140 000 ariary est exigé à chaque nouvelle souscription, même pour le kit « Starlink Mini », autrefois vanté comme solution abordable. Résultat, cela représente un coût initial grimpant à 1 927 000 ariary, réparti entre le matériel, l’expédition, et ce nouveau frais controversé. Pour nombre d’utilisateurs, c’est la douche froide. « J’ai attendu trois mois pour réunir l’argent nécessaire au kit. Maintenant, il faut encore trouver plus d’un million ? C’est décourageant », déplore Harena, un entrepreneur d’Antsirabe qui comptait équiper son cybercafé. Le sentiment est partagé sur les réseaux sociaux, où les réactions oscillent entre incompréhension et colère. D’autant que cette hausse n’a fait l’objet d’aucune annonce préalable claire. A cela s’ajoutent des ralentissements de connexion réguliers, dénoncés par les usagers de zones densément peuplées. Ironie du sort, Starlink, qui promettait une liberté numérique, semble aujourd’hui incarner une nouvelle forme de dépendance technologique.
Asymétrie inquiétante
Plusieurs observateurs pointent du doigt une asymétrie inquiétante entre les géants du numérique et leurs clients, notamment dans les pays comme Madagascar qui ne peuvent que subir. « On s’habitue à dépendre d’un service, puis les règles changent sans que personne ne nous consulte », s’insurge une professeure du Centre d’information et de documentation scientifique et technique de Tsimbazaza (CIDST), qui utilise Starlink pour ses cours en ligne. La question de l’éthique dans les télécoms se pose avec acuité : jusqu’où peut-on aller sans consulter les utilisateurs ni les autorités en charge de la régulation des télécommunications (ndlr : ARTEC). A Madagascar, où l’accès à Internet reste encore un privilège, les décisions de Starlink laissent un goût amer. Pour certains, il devient urgent de mettre en place un cadre réglementaire clair, qui garantirait la transparence des tarifs et la protection des usagers. « On devrait avoir notre mot à dire. Il en va de la confiance qu’on accorde à ces technologies », plaide Liva, ingénieur en télécoms. Car la fracture numérique n’est pas qu’un problème technique, c’est aussi un enjeu social. Si l’innovation devient un luxe inaccessible, c’est tout une partie de la population qu’on prive d’opportunités. Et dans un monde de plus en plus connecté, c’est une forme d’exclusion bien réelle.
Hary Rakoto
A l’approche de la fin de ce mois de juin, l’ambiance est festive. Dans ce contexte, la société « Baolai » à travers ses nombreux magasins à Soarano, Analakely et Bazar – be Toamasina, propose au public une multitude d’offres alléchantes. Comme le nouvel arrivage d’article high-tech, de premier choix, neuf, à bon prix et au design tendance. « Pour pallier les intempestives coupures de courant, nous avons des kits solaires complets : convertisseurs, panneaux mono et polychristalline, batteries, télé Led de 12 volts fonctionnel sans courant, mini radio baffle Bluetooth. Il y a aussi des plaque de cuisson, subwoofers, climatiseurs muraux et portatifs, lave – vaisselles, congélateurs (fonctionnels 135 heures après délestage), » d’ après un responsable. La « promotion Fête nationale » y est de mise, pour l’achat d’un réfrigérateur, un Smartphone est offert. Et pour l’embellissement de son intérieur, le public y trouvera son bonheur avec les modèles récents de téléviseurs mini Led – écrans Oled et Smart tv de marque disponible entre 17 et 120 pouces ( avec une garantie d’1 an ), micros, fours micro – ondes, stabilisateurs, cuisinières à gaz et électriques, sound-bar, machines à laver smart wifi, aspirateurs, tables de mixage, friteuses et multi – fonction, synthétiseurs, fers à lisser ( cheveux ), mini – chaînes, machines à café à capsule, mixeurs, sound-bar, air fryer, Les détails sont à découvrir sur le site web et la page Facebook : baolai ou au 033 37 188 88 ( en hb ) . Le groupe « Baolai » souhaite à tous une très joyeuse « Fête de l’indépendance ».
Vendredi 20 juin
« Star Tour »
La Capitale s’apprête à vibrer du 20 au 22 juin 2025 au Coliseum d’Antsonjombe avec la quatrième édition du prestigieux « Star Tour Tanà ». Ce rendez-vous musical incontournable promet trois jours d’émotions, de découvertes et de convivialité, réunissant plus de 15.000 spectateurs. La scène accueillera des talents locaux tels que Skaiz, Ambondrona, Lion Hill, Samoëla, Tsota, Basta Lion et Ljo, offrant un festival d’ambiances variées. Au-delà de la musique, le site sera transformé en un véritable village familial proposant des animations pour enfants, espaces de jeux, stands de rafraîchissement et zone dédiée aux amateurs de bière « pression ». La sécurité, la gestion des foules et l’hygiène seront rigoureusement assurées pour garantir une expérience sereine. Entre surprises, goodies, tombolas et partages, cette nouvelle édition du « Star Tour Tanà » promet d’être un moment exceptionnel, symbole de culture, de joie et de rencontre.
Rootsikalo
Ce soir, les fêtards tananariviens, passionnés de musique urbaine convergeront vers la salle du Chez Papa, Isoraka, pour une soirée mémorable. Rootsikalo, figure emblématique de la scène musicale, offriront un spectacle vibrant, imprégné d’ambiance « roots ». Connu pour son talent à captiver son auditoire, cet artiste sera épaulé par des musiciens virtuoses, prêts à interpréter ses morceaux les plus marquants. Des titres phares tels que « Tsio-drivotra », « Tsy tandrify », « Tiako ho avy » et « Mangina aty » promettent de faire vibrer la salle, plongeant le public dans une immersion totale, au cœur de la musique urbaine malagasy. Ce concert dépasse largement le cadre d’une simple représentation musicale. Il s’agit également d’une soirée destinée à rassembler une communauté d’admirateurs autour d’un artiste qui touche profondément le cœur et reflète leurs rêves et aspirations. Le show débutera à 22h.
Iraimbilanja
Le mythique groupe Iraimbilanja se prépare à offrir un concert d'exception, annonçant ainsi un moment fort de l'année. Forts de 42 années de carrière, ces artistes emblématiques continuent de séduire le public, prouvant qu'ils ont conservé toute leur énergie et leur talent. Après une série de représentations couronnées de succès durant l'année dernière, ils reviennent ce soir à partir de 20h pour retrouver leurs fans au Penalty Elgeco, By-Pass. Ce premier rendez-vous de l'année 2025 promet une soirée intense pour célébrer le début du week-end dans une ambiance rock, fidèle à l'esprit qui a forgé la légende d'Iraimbilanja. Mené par l'incontournable Batata, épaulé par Niry et le reste du groupe, le collectif est prêt à enflammer la scène avec ses morceaux iconiques comme « Tao an-tsekoly », « Mosoara », « Tanin-dolo » et « Tsy ho ahy ianao ».
Jeneraly
Bien qu’il ne soit plus parmi nous, Ramiandrisoa Julien Gabriel, plus connu sous le nom de Gabhy, demeure vivant et vibrant en ayant laissé un héritage musical. Ses morceaux légendaires comme « Ilay vehivaviko », « Ny toaka » ou encore « Dadabe » continuent d’enchanter les mélomanes. Le groupe Jeneraly a choisi de rendre un hommage unique à cet artiste inoubliable, en organisant un cabaret exceptionnel, ce soir à partir de 21h à l’espace Nambinintsoa, situé à Talatamaty. Cet événement musical s’annonce chargé d’émotions, invitant le public à revivre des souvenirs précieux et à redécouvrir des titres parfois oubliés. Avec la participation d’Andy et de ses complices, cette soirée promet d’être un hommage vibrant à Gabhy, une occasion de rassembler toutes les générations autour des mélodies intemporelles ayant marqué sa carrière artistique.
Samedi 21 juin
Fête de la musique
Ce samedi, l’Institut français de Madagascar (IFM), sis à Analakely, organise la Fête de la musique avec une édition exceptionnelle dédiée aux femmes artistes malagasy. Dès 16h, la scène s’animera pour mettre en lumière la créativité et la force des talents féminins, reflet d’une scène musicale locale dynamique. L’an dernier, l’événement avait proposé de la musique jazz, électro et fanfare dans une communion populaire. Cette année, l’accent sera mis sur un dialogue artistique entre musiciennes, qui interpréteront ensemble leurs œuvres dans un spectacle inédit, chargé d’émotion. La programmation inclut entre autres Dee Andriambelo, Lock, Fitia, Amboara, Fara, Dilo, Navalona,… Une occasion unique de célébrer les femmes créatrices, porteuses de messages puissants. Avant le concert principal, la scène accueillera aussi des jeunes talents lors de l’évènement « Cultiver demain », illustrant l’engagement de l’IFM pour la scène musicale du futur.
Dimanche 22 juin
« Lehilahy midera »
Ce dimanche, le temple FJKM d’Ambatonakanga vibrera au rythme d’un concert exceptionnel, animé par le chœur « Lehilahy midera » à l’occasion de ses 25 ans d’existence. Intitulé « Eo an-tanako » (Entre mes mains), ce show mêlera histoire, foi et patriotisme, s’appuyant sur la promesse d’Esaïe 43.13 : « Et nul ne délivre de ma main ». La première partie plongera le public dans l’histoire religieuse de Madagascar, relatée à travers un documentaire poignant, retraçant les étapes clés de l’Eglise chrétienne malagasy, les martyrs aux édifices emblématiques. Sur scène, sept compositions originales évoqueront mémoire et fierté nationale. La seconde partie, plus engagée, invitera à vivre la foi à travers des cantiques traditionnels et hymnes universels, traduits en malagasy, le but étant de souligner la portée universelle du message. Ne ratez pas ce rendez-vous spirituel, ouvert à tous, où musique et foi s’unissent pour nourrir l’âme.
Madagascar s’apprête à vibrer au rythme du sport, de la paix et du développement à l’occasion de la Journée internationale du sport, célébrée du 28 au 30 juin. Pour cette troisième édition sur le sol malgache, le ministère de la Jeunesse et des Sports, en collaboration avec plusieurs partenaires, entend donner une nouvelle dimension à l’événement, axée cette année sur le thème : « Le sport, levier pour le développement et la paix ».
Grande nouveauté de cette édition 2025 : l’organisation d’un salon du sport, véritable espace d’exposition et d’échanges, qui réunira fédérations, clubs, associations sportives, marques d’équipements, institutions publiques et partenaires techniques. Ce salon permettra au grand public de découvrir les disciplines sportives existantes, d’interagir avec des professionnels du secteur, et d'explorer les multiples opportunités qu’offre le monde du sport. Stands, démonstrations, ateliers, dépistages santé et animations culturelles rythmeront ces trois jours festifs.
L’événement se veut également inclusif et participatif. Parmi les temps forts attendus : l’Urban Trail, une course populaire de 5,5 km prévue le 29 juin entre Ankorondrano et le stade Barea Mahamasina, ouverte à tous les âges. L’objectif est clair : promouvoir la pratique sportive pour tous, comme outil d’unité, d’insertion sociale et de bien-être collectif.
Le ministère de la Jeunesse et des Sports, appuyé par le Mouvement scout Tily Madagasikara, réaffirme ainsi son engagement à faire du sport un vecteur de transformation positive au sein de la société malgache. Cette célébration s’annonce comme un moment fort, fédérateur et porteur d’espoir.
Elias Fanomezantsoa
Vers 8h du matin, le 2 juin dernier, un agent de recouvrement d'une entreprise commerciale fut attaqué par deux bandits armés, au moment où la victime allait verser une somme à la banque. A propos, l'agression s'est produite juste devant l'établissement en question et au cours de laquelle le coursier fut délesté des 85 556 000 ariary de son employeur, un montant prévu être versé. Sitôt qu'ils ont eu le butin, les assaillants ont pris la fuite sur leurs motos.
L'absence des parents laisse un grand vide dans l’éducation et la protection des droits de l’enfant. Les parents sont occupés à travailler ou ailleurs. Par conséquent, les enfants sont privés de leurs droits. Durant la célébration nationale du mois de l'enfance qui s’est tenue hier à Ambohidratrimo, la ministre de la Population et des Solidarités, Aurélie Razafinjato insiste sur les responsabilités des parents. D'ailleurs, le thème de cette célébration s’intitule « Des parents qui assument leurs responsabilités, des enfants protégés et jouissent de leurs droits ». Malgré les efforts du Gouvernement dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et des plans stratégiques visant à protéger les enfants, la lutte commence dans le foyer. « L'éducation et l'amour des parents sont le fondement de leur avenir », dixit la ministre.
La Phase III du Programme de Développement Communal Inclusif et de Décentralisation (PDCID III) se concentre sur les Régions DIANA et Boeny avec l'ambition de lancer un projet pilote dans le Sud de Madagascar. Ce projet vise à améliorer l'accès aux infrastructures de base et rehausser la qualité des services de proximité dans des zones souvent isolées et vulnérables. Doté d'un budget de 25 millions d'euros financé par la coopération allemande à travers la KfW, et d'un cofinancement de 1,25 million d'euros de l'Etat malagasy, le PDCID III a pour objectif fondamental de renforcer l'accès aux services publics essentiels dans les Communes rurales et de promouvoir une gouvernance locale plus inclusive.
L’apocalypse ! La série noire continue. Tout comme si la galère déroutante de la JIRAMA ne suffit pas que voilà d’autres soucis poignants viennent empirer la situation déjà préoccupante. Au fait, les conditions de vie précaires et vulnérables dues à l’emprise dans le cercle vicieux de la misère et de l’insécurité se suffisent même plus que nous voilà qu’il faille ajouter d’autres faits troublants nous conduisant tout droit vers une psychose inénarrable. Et nous revenons à la charge et tirons, en appuyant cette fois-ci plus forte la sonnette d’alarme. La série noire des cauchemars ne peuvent plus continuer ainsi.