De la lumière ! Qu’importe jusqu’à quand ! Ne soyons pas trop grincheux ni trop hargneux ou d’éternels insatisfaits. Les délestages seront réduits de 6 heures à 20 heures. C’est déjà ça ! Sur le plateau de la Télévision nationale (TVM), le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina annonce dans la soirée de jeudi dernier la réduction notable des délestages sur la zone interconnectée (RIA) mais aussi à Mahajanga et à Antsiranana. A l’issue d’une réunion du locataire d’Iavoloha, au Palais, avec les responsables dirigeants de la Société nationale qui ont pris l’engagement à condition qu’on augmente la quantité du carburant livré, ce que le Président Rajoelina concède. Et donc, la galère due aux coupures de courant intempestives devra cesser du moins limiter à des heures de la nuit, de 20 heures jusqu’à 6 heures. En personne, il l’a fait savoir pour rassurer la population. Enfin ! Toutefois, on croit en espérant que la manne touche également l’approvisionnement en eau. Une autre galère qui fait souffrir les gens.
Top départ. C’est dans une ambiance effervescente que s’est ouverte, hier, la première phase du Rallye des industries à l’auditorium Havoria, situé Anosy. Le public, composé d’étudiants, de représentants d’entreprises et d’institutions publiques, a assisté au lancement officiel d’un évènement inédit qui place la jeunesse au cœur du développement industriel malagasy. Co-organisé par le Syndicat des industries de Madagascar (SIM) et l’agence Mercatis, le concours vise à créer un pont concret entre les universités et les industries locales. Dix binômes formés entre établissements d’enseignement supérieur et entreprises partenaires se sont engagés dans une aventure de six semaines alliant immersion, créativité et compétition.
Fierté nationale. « Haka Fy Tsiro », le livre de recettes signé par la cheffe malagasy Henintsoa Moretti, a été sacré « Best in the world » ou Meilleur livre de cuisine africain au monde lors du prestigieux « Gala des Gourmand Awards ». Cet événement organisé dans le cadre du Sommet mondial de l’alimentation a placé la cuisine de Madagascar sur le devant de la scène internationale, en mettant en lumière l’originalité et la richesse des saveurs de cette île exceptionnelle.
A l’approche du 26 juin, date symbolique marquant l’indépendance de Madagascar, la solidarité nationale se manifeste de façon concrète. Le Président de la République, Andry Rajoelina, a tenu à rappeler que cette fête doit également être celle des plus fragiles. Une vaste opération de distribution de riz a ainsi été initiée par la Direction des affaires sociales de la Présidence, ciblant les associations et centres d’accueil prenant en charge les personnes en situation de vulnérabilité.
Depuis lundi dernier, on n'a plus aucune nouvelle d'un navire baptisé A.W. exploité par une société privée, et battant pavillon malagasy. Cette situation inquiète surtout les autorités maritimes comoriennes et malagasy. En effet, le bateau a quitté le port de Mahajanga le lundi avec à son bord 19 passagers. Jusque-là, leur identité n'est pas connue, les Forces de l'ordre ne s'étant pas encore exprimées sur l'affaire.
« Jamais deux sans trois ! » Cet adage traditionnel et populaire du XIII ème siècle français semble se vérifier malgré l’évolution du mode de pensée notamment en milieu urbain suite aux progrès de la science et de la technologie.
Le 24 février 2022, une guerre qui ne dit pas son nom s’éclate entre l’Ukraine et la Russie. Et cela pour cause, l’incursion des soldats russes sur le sol ukrainien. L’Ukraine, ancienne République socialiste et fédérative de Russie du temps de l’Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS), une des 16 républiques qui forment l’empire soviétique, devenue « indépendante » après la chute du mur de Berlin la nuit du 9 au 10 novembre 1989, rejette catégoriquement l’entrée illégale de l’armée russe dans le territoire ukrainien et entre en guerre contre la Russie. Une guerre qui bouleversera le schéma géostratégique en Europe centrale, en particulier, et en Europe occidentale jusqu’au-delà de l’Atlantique Nord. Une guerre qui, selon des observateurs avertis, attise la menace du risque d’embrasement général. D’autant que le commerce international aura des perturbations.
Le 7 octobre 2023 tôt le matin, lors d’une attaque historique, des éléments radicalisés du Hamas parvinrent à déjouer les services de sécurité israéliens et firent irruption dans le territoire en abattant 1189 victimes dont 815 civils et 7500 blessés et 257 otages. Tous les analystes sont unanimes à déclarer qu’il s’agit d’une attaque terroriste sans précédent dans l’histoire contemporaine d’Israël. La réplique, sinon les représailles du Tsahal (l’armée israélienne), ne se fait pas attendre. De cette date jusqu’à ce jour, les bombardements israéliens n’ont eu aucun répit. De durs combats auxquels le premier ministre israélien promet l’éradication totale du Hamas. Evidemment, la diplomatie internationale s’inquiète de l’impact de cette guerre sur la paix au Proche-Orient et dans le monde.
Ayant pris de court les grandes chancelleries des deux mondes, les grands Etats de l’Occident et de l’Orient, l’Israël attaque divers points stratégiques de l’Iran. Immédiatement, l’Iran répond ! Pris au dépourvu, tout le monde se préoccupe de l’évolution dangereuse de cette guerre. Une escalade brutale dont l’issue échappe à n’importe quel observateur le plus capé. On craint ceci ! On se méfie de cela !
Une chose est certaine, il y aura certainement des bouleversements dont les conséquences risquent d’être fatales pour le reste du monde notamment les pays vulnérables à moins que les foyers de tension se tasseront rapidement. C’est malheureusement improbable !
En effet, le risque imminent d’un embrasement général pour ne pas le dire « mondial » se confirme. A l’allure où vont les provocations dans tous les sens que l’on constate sur l’échiquier mondial, notre planète Terre connaitrait, le conditionnel est de rigueur, pour la troisième fois une guerre mondiale. Sauf que « imminence » ne veut pas dire « éclatement » sur terrain. Au stade actuel des conflits, il existe encore un minimum d’espoir pour la désescalade à une seule condition que tous les esprits se calment et que les armes se taisent ! Tout le monde, des pays riches et des pays en difficulté, paiera tous ensemble de très lourds tributs.
Israéliens, le Hamas et Iraniens et leurs sympathisants respectifs porteront le chapeau de l’éventuel éclatement d’un conflit mondial ! Il n’y aura ni vainqueurs ni vaincus !
Ndrianaivo
Le Président Andry Rajoelina, intervenant sur le plateau de la télévision nationale malgache hier soir, a promis des festivités « magiques » pour la célébration du retour des 65 ans de l’indépendance du pays.
« C’est Madagascar qui nous unit », a déclaré d'emblée le Président. Pour le Chef de l’Etat, l’unité nationale passe par les symboles forts que sont le drapeau, l’hymne, le sentiment d’appartenance. Il rappelle ainsi son encouragement aux citoyens à ériger fièrement le drapeau malgache. Et lui de rappeler en effet que « le lever de drapeau est un acte de souveraineté ». S’inspirant des Etats-Unis ou du Brésil, il a salué les nations où les citoyens hissent les couleurs même hors des jours fériés.
Le traditionnel Concert de la Paix se tiendra ce dimanche au Kianja Barea, rappelle-t-il également. Le Président a insisté sur la dimension religieuse de l’événement, indiquant que « Il faut remettre entre les mains de Dieu tout ce que nous faisons ». L’artiste gospel Dena Mwana, résidant aux Etats-Unis, sera la tête d’affiche de cette soirée, aux côtés de nombreux artistes locaux. « Le Saint-Esprit sera là », a-t-il affirmé.
La grande nouveauté des festivités du 25 juin de cette année et qu'elles ne se tiendront pas au Lac Anosy comme à l’accoutumée, mais au Lac Iarivo. Le Président veut en faire une vitrine du « progrès et de la beauté » réalisés par les Malgaches. Au programme, il annonce ainsi les traditionnels feux d'artifice, une projection sur écran d’eau, des reconstitutions historiques flottantes, une fontaine géante… Des festivités pensées pour raviver la fierté nationale, à entendre le Chef de l'Etat.
Le 26 juin marque également l’anniversaire de la création des forces armées malgaches. A cette occasion, deux avions LET 410 seront remis à l’armée, annonce Andry Rajoelina. Polyvalents, ces appareils pourront transporter du fret, du matériel humanitaire, voire des malades en situation d’urgence. C’est un signal fort envoyé aux forces de défense, à savoir que la modernisation est en marche.
Bus électriques
Et pour que tous les citoyens puissent prendre part à cette fête, des bus électriques — récemment arrivés à Toamasina — seront mis gratuitement à disposition du public, comme annoncé précédemment. Ces véhicules assureront la liaison entre le parc Tsarasaotra et le Lac Iarivo, avec des allers retours réguliers. « Ceux qui souhaitent marcher pourront le faire. Ceux qui ont une voiture peuvent l’utiliser. Mais les bus offriront un transport accessible à tous », a précisé le Chef de l’Etat.
Enfin, des mesures de sécurité ont été mises en place. L’ACM, les responsables militaires et les autorités civiles ont tenu plusieurs réunions de coordination. Durant les feux d’artifice, aucun avion ne décollera ni n’atterrira dans l’espace aérien de la Capitale. Un NOTAM (avis aux navigants aériens) sera activé de 19h à 20h15 pour garantir la sécurité des festivités.
« Nous n’accepterons pas qu’on dise que Madagascar est en déclin », a martelé Andry Rajoelina. Convaincu que le pays est sur la voie du développement, il appelle à la mobilisation générale et au sursaut patriotique.
Lalaina A.
« Bon nombre d’employés de la JIRAMA font réellement leur travail. En revanche, il y en a qui s’attèle uniquement à faire du sabotage ». Ces déclarations sont celles du Président Andry Rajoelina qui a abordé la question liée aux délestages intempestifs qui frappent plusieurs parties du pays au cours d’une intervention sur la chaîne nationale dans la soirée d’hier. Le Chef de l’Etat dénonce les cas de vols au sein de la JIRAMA. Des vols qui seraient commis par un réseau bien rodé. Toutes les personnes impliquées dans ce réseau encourent la peine d’emprisonnement.
En guise de preuves, le Chef de l’Etat prend notamment exemple sur les quantités de carburant qui ont été transportées vers Mahajanga au cours de ces derniers mois. Les quantités de carburant ont augmenté par rapport à l’année dernière alors que le délestage ne cesse de s’amplifier. « 53 camions partent de Toamasina vers Mahajanga alors que la quantité inscrite est seulement de 43 camions. Le carburant transporté dans les 10 camions s’est donc volatilisé », explique le Président. Sur cette lancée, il annonce des sanctions qui seront infligées à toutes les personnes impliquées dans ce réseau de vols.
Réduire les coupures en journée
Par ailleurs, pour expliquer l’amplification du délestage à Antananarivo en ce moment, le Chef de l’Etat évoque que le transformateur de la JIRAMA situé à Anosizato a été endommagé. Des dommages qui seraient causées par la vétusté des équipements et infrastructures selon les explications avancées par les techniciens de la compagnie nationale. En guise de solution, l’Etat avance l’installation de la sous – station située à Soavina- Atsimondrano.
Le Président de la République a également donné des consignes fermes afin de réparer le transformateur endommagé avant le 26 juin prochain. Dans un premier temps, l’Etat entend résoudre le délestage pendant les journées. Pour ce faire, tous les efforts seront déployés dans les prochains jours et seront accompagnés de contrôles stricts dans l’utilisation du carburant.
Des ambitions à réaliser jusqu’à la fin de l’année
L’installation de parcs solaires d’une capacité de production de 30 mégawatts sera achevée d’ici la fin de l’année. En attendant, 80% des travaux d’installation du parc solaire à Ambatomirahavavy sont déjà achevés. Cette station énergétique qui pourra fournir une production de 1,5 mégawatt sera injectée pour l’approvisionnement du Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). La production pourra être augmentée de 3 à 5 mégawatts.
Le Chef de l’Etat a également souligné l’urgence d’accélérer la transition énergétique à travers l’utilisation d’énergies renouvelables sur l’ensemble du territoire national. Afin de concrétiser ces ambitions énergétiques, l’Etat compte sur l’aide budgétaire qui vient d’être approuvée par la Banque mondiale. Enfin, le Président a adressé ses vives reconnaissances à la population qui a fait preuve d’une grande patience jusqu’ici.
Sandra R.
Une visite dans le sud de l’île. L’ambassadeur du Japon à Madagascar, Abe Koji, a effectué une descente à Fenoarivo, District d’Amboasary, dans le but de découvrir le modèle de Transformation rurale rapide (RRT), une approche intégrée et multisectorielle visant à renforcer la résilience des communautés rurales dans le sud de Madagascar. Ce modèle sera également reproduit dans le District de Toliara grâce au financement du Gouvernement japonais à travers le « Japan Supplementary Fund » (JSF), en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM).
Le Japon réaffirme son engagement en faveur du développement durable, de la paix, de la sécurité et du renforcement de la résilience sociale à Madagascar. Cette coopération s’inscrit dans une approche multilatérale visant à soutenir la population malagasy, notamment dans les zones les plus vulnérables, face aux défis liés à l’insécurité alimentaire et aux effets du changement climatique.
Ainsi, un nouveau projet d’un montant de 9,5 milliards d’ariary sera mis en œuvre par le PAM afin d’améliorer la sécurité alimentaire et de renforcer la résilience climatique dans le sud de Madagascar, une Région fortement affectée par le phénomène El Niño. Le projet prévoit la mise en place de trois pôles solaires, destinés à accroître la productivité agricole, améliorer l’accès à l’eau, et développer des activités génératrices de revenus, avec une attention particulière portée sur l’autonomisation des femmes.
Cette initiative adopte une approche intégrée alliant aide humanitaire et développement durable, selon l'Objectif de développement durable. Les principales interventions incluent la promotion de l’agriculture intelligente, l’introduction de classes numériques et la création de centres d’apprentissage en matière de nutrition. Ces actions visent à améliorer durablement la sécurité alimentaire, à diversifier les moyens de subsistance des petits exploitants agricoles et à renforcer la participation des femmes aux processus décisionnels.
Recueillis par A.R.