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« Je tiens à rassurer les adhérents, notamment les pensionnés, que la réserve de la CNaPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) est actuellement stable et ce bien avant le mois de septembre 2025, après une dizaine d’années d’instabilité... Nous avons même un défi d’augmenter la pension de retraite et les allocations familiales pour bientôt ! ». Vimbina Rahaingonjatovo, directeur général (DG) de la Caisse, s’est exprimé ainsi face à la presse, hier à Ampefiloha. Après des semaines de rumeurs sur le décaissement illégal des fonds de la CNaPS, notamment sur les réseaux sociaux, et un démenti officiel de ladite entité, son premier responsable a finalement apporté en personne sa version des faits. 

 

Ensemble, construisons un pays plus résilient face au climat. La Grande île est vulnérable face au changement climatique. A chaque saison de pluies, la partie Nord est plongée dans l’inondation tandis que le Sud est souvent menacé par la sécheresse. 

Ce phénomène impacte la vie quotidienne de la population, mais également les domaines liés aux conditions météorologiques dont la santé, l'agriculture, l'élevage, la sécurité sociale.

Pour mieux se préparer, la Direction générale de la météorologie avec l’appui technique du Programme alimentaire mondial (PAM), a organisé un forum national sur les perspectives climatiques de Madagascar de la prochaine saison chaude et humide (NCOF). Il s’est tenu hier au Carlton Anosy. Les perspectives climatiques concernent les tendances générales des précipitations, des températures, de l’activité cyclonique à Madagascar ainsi que l’évaluation des risques pour la prochaine saison chaude et humide au niveau national.

 

Le comité monétaire de Banky Foiben’i Madagasikara (BFM) a annoncé le 4 novembre 2025 le maintien de son taux directeur à 12%. Cette décision s’inscrit dans un contexte mondial marqué par une croissance modérée, estimée à environ 3,2% pour l’ensemble de l’année, contre 3,3% en 2024, et une inflation qui poursuit sa lente décrue dans la plupart des économies avancées. Au plan national, l’activité économique s’est repliée au troisième trimestre 2025 et les résultats des enquêtes de conjoncture indiquent que les événements politiques intervenus en septembre et octobre ont pesé sur la confiance des agents économiques. Dans ce cadre, la BFM a précisé vouloir observer les effets des mesures d’assouplissement mises en œuvre en octobre pour les dépôts bancaires avant d’envisager un ajustement du cadre monétaire.

Les artistes malagasy ont une nouvelle chance de se faire connaître sur la scène internationale. Le Marché des Musiques de l’océan Indien (IOMMa) ouvre les candidatures pour sa prochaine édition, qui se tiendra du 2 au 4 juin 2026 à Saint-Pierre, sur l’île de La Réunion. Véritable carrefour culturel et professionnel, cet événement annuel s’est affirmé comme un rendez-vous incontournable pour les musiciens, groupes et créateurs sonores de la région, désireux d’établir des liens avec les professionnels du secteur musical venus des quatre coins du globe. Depuis sa création, l’IOMMa s’est positionné comme un vecteur de promotion pour les talents locaux, offrant une plateforme internationale à la scène musicale de l’océan Indien.

Le Conseil des ministres tenu hier a procédé aux premières abrogations de hauts responsables dans plusieurs administrations. Une « pluie d’abrogations » s’est ainsi abattue dans deux départements en particulier, au ministère de l’Economie et des Finances, et au ministère de l’Education nationale, deux institutions clés de l’appareil public. Au ministère des Finances, c’est une véritable remise à plat de la haute hiérarchie qui a été décidée. Ont été abrogés les décrets de nomination du secrétaire général Andry Ramanampanoharana, du directeur général des Douanes Lainkana Zafivanona, du directeur général des Impôts Germain, du directeur général du Trésor public Andry Nirina Rajaofetra, du directeur de la Cellule de coordination des projets de relance économique et d’actions sociales (CCPREAS), ainsi que du directeur des affaires administratives et financières.

Une rencontre prometteuse s'est tenue récemment entre le Premier ministre, chef du Gouvernement malagasy, Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, et l'ambassadeur de l'Union européenne, Roland Kobia. Au cœur des échanges a été  l'évolution de la situation à Madagascar et, fait marquant, la perspective d'un dégel de certains financements européens précédemment suspendus. L'UE a clairement manifesté son intention de lever des blocages financiers qui pesaient sur plusieurs programmes depuis plusieurs années. Cette décision, saluée par la Primature, témoigne d'une nouvelle dynamique et d'une confiance renouvelée. L'Union européenne s'est également engagée à soutenir activement les efforts du Gouvernement malagasy dans des domaines cruciaux tels que l'amélioration de la gouvernance financière, la dynamisation du développement économique et l'avancement du progrès social à travers le pays.

 

La une du 5 novembre 2025

Publié le mardi, 04 novembre 2025

Secteur en panne !

Publié le mardi, 04 novembre 2025

En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage.

A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ?  Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et le lycée Jules Ferry (1918). Et un enseignement de base ou élémentaire, primaire jusqu’au niveau secondaire niveau I, jusqu’en 4e maximum sanctionné par un diplôme de CESD (Certificat d’études du second degré) destiné aux élèves des indigènes. La politique de l’enseignement colonial ne vise pas à former des élites locales qui, à terme, seraient tentées de remettre en cause la colonisation. Les indigènes devaient rester au niveau rudimentaire, tout juste pour être des agents administratifs au service du pouvoir colonial. Le français devient la langue d’enseignement  obligatoire en se démarquant de l’anglais, utilisée à l’époque royale. Ce détour un peu fastidieux a été rendu nécessaire pour nous faire saisir la délicatesse du secteur éducatif, son aspect stratégique pour le pouvoir en place.

Depuis l’ère de l’indépendance, le secteur éducatif fut et demeure un instrument politique entre les mains des détenteurs du pouvoir. En même temps, un grand secteur qui tord le cou des dirigeants politiques du Gouvernement pour deux raisons majeures. D’abord, le secteur éducatif est le département le plus budgétivore. Il engouffre une grosse partie de la caisse publique du fait que la population de ce secteur, les jeunes de moins de 15 ans, augmente à une vitesse supersonique à tel point que le budget de l’Etat ne parvient plus à satisfaire les besoins sans cesse croissants. D’ailleurs, aucun pays en développement ne pourra pas prétendre arriver à bout des matériels (financiers) nécessaires. Les besoins humains (recrutement d’enseignants) et en matériels (construction d’infrastructures scolaires, tables- bancs, etc.) dont les nombres croissent d’une année à l’autre. Secundo, en dépit de ce budget pharaonique, le secteur éducatif attend plusieurs années pour devenir productif. Il engouffre de l’argent sans pouvoir le … rembourser dans l’immédiat ou à moyen terme !

D’autres problèmes viennent s’ajouter pour compliquer la gestion de ce secteur trop délicat, à savoir la politisation abusive et la corruption généralisée. La tentation de politiser le secteur éducatif ne date pas d’aujourd’hui ni d’hier. Le nombre sans cesse croissant des personnels enseignants et des agents de l’Etat constitue un vivier toujours en croissance en termes de nombre de clientèle politique sinon électorale. Et aussi, le recrutement d’enseignants qui augmente tous les ans ouvre la voie à la corruption.

En somme, aucun régime n’a pu avoir le contrôle entre les mains de ce secteur insaisissable dit éducatif. Un secteur éternellement en panne.

Ndrianaivo

Actu-brèves

Publié le mardi, 04 novembre 2025

KMT, un front uni pour la défense de la lutte. Un nouvel acteur politique et militant vient de voir le jour à Madagascar. Sous le nom de "Comité pour la défense de la lutte" (Komity miaro ny tolona – KMT), ce collectif réunit près d'une trentaine d'entités issues de divers horizons. Partis politiques, syndicalistes, représentants de la société civile, artistes et jeunes ont uni leurs voix ce mardi au stade Barea de Mahamasina pour marquer officiellement cette initiative. A l'issue de cette cérémonie de lancement, la coordination du KMT a été confiée à Rakotomavo Lanto en tant que coordonnatrice nationale. Rasolofoarijaona Miary assurera la fonction de secrétaire exécutif, tandis que Livarijaona Tafita Toussaint occupera le poste de trésorier. Selon les membres fondateurs, le KMT a pour objectif principal la "défense de la lutte et de la vérité". Il ne s'agit pas d'une initiative spontanée, mais de l'aboutissement d'un processus engagé depuis le 25 septembre dernier. De nombreuses réunions, tenues de jour comme de nuit, ont permis de fédérer les membres et les sympathisants autour de cette nouvelle plateforme militante. Le KMT entend ainsi structurer et renforcer les actions de lutte pour la défense des acquis sociaux et des principes républicains.

IPM. Le Dr Norosoa Razanazatovo honorée pour son leadership en virologie et inclusion. La science se construit aussi grâce aux voix venues du Sud.  Lors de la 10e édition de la conférence de l’European Scientific Working group on Influenza (ESWI), le Dr Norosoa Razanazatovo s’est distinguée en recevant le prestigieux prix « Diversité, Equité et Inclusion » (DEI). Cette récompense souligne son engagement scientifique et son travail pionnier dans la surveillance des virus respiratoires à Madagascar. Spécialisée dans l'étude des épidémies causées par la grippe, le VRS et le SARS-CoV-2, la chercheuse de l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) a présenté une étude novatrice intitulée « Integrated Respiratory Virus Surveillance in Madagascar ». Son poster, basé sur des données collectées entre 2021 et 2024, révèle les dynamiques épidémiologiques et génomiques des virus respiratoires sur l’île, contribuant à améliorer les politiques de santé publique locales et mondiales. Le prix DEI récompense des jeunes chercheurs issus de communautés sous-représentées, encourageant un environnement scientifique plus inclusif. Pour le Dr Razanazatovo, cette distinction est « une reconnaissance de l’expertise africaine et une motivation pour poursuivre des recherches au service des populations vulnérables ».

PRIRTEM, indemnisation équitable des propriétaires fonciers. Le Projet d’interconnexion et de renforcement des réseaux de transport d’énergie électrique à Madagascar (PRIRTEM) franchit une étape clé. Hier, le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Ny Ando Jurice Ralitera, a présidé à Ampandrianomby une réunion dédiée à la compensation des propriétaires touchés par la première phase du projet, aux côtés du coordinateur national, Mirana Rivo Raharison . Dans un souci de limiter l’impact sur la population, l’indemnisation des terrains concernés a été placée au cœur des discussions. Cette première phase prévoit la construction d’une ligne haute tension de 220 kV sur 267 km, reliant Antananarivo à Toamasina, pour sécuriser l’approvisionnement électrique et assurer une meilleure distribution énergétique entre les deux Régions. Soutenu par la Banque africaine de développement, l’Union européenne via la Banque européenne d’investissement et la KOEXIM Bank, le PRIRTEM s’inscrit dans la stratégie « Global Gateway ». Il incarne la volonté du Gouvernement de doter Madagascar d’un réseau électrique moderne, fiable et durable, au service du développement national et du bien-être de ses citoyens.

 

 

Un signal d’autorité. Le Premier ministre a présidé en début de semaine au Palais de Mahazoarivo une réunion de l’Organe mixte de conception (OMC) au niveau national. Officiellement, la rencontre visait à renforcer la sécurité et la stabilité sociale à travers tout le pays. Dans les faits, elle intervient dans un climat social tendu, où les mots « sécurité » et « stabilité » semblent plus que jamais mis à l’épreuve.

Autour de la table, les responsables de la sécurité publique, de la Gendarmerie et de l’administration territoriale ont échangé sur la coopération entre les niveaux central et local. L’objectif affiché est de garantir la protection des citoyens et de leurs biens. Le Premier ministre a insisté sur « le respect des lois » et sur la nécessité d’une collaboration fondée sur « les valeurs de respect, de solidarité et de cohésion ». Des principes qu’il a jugés essentiels pour préserver la paix sociale.

Mais sur le terrain, le constat est moins rassurant. Dans plusieurs localités, des manifestations ont éclaté ces derniers jours pour réclamer le départ de certains maires. C’est notamment le cas avant-hier à Ambalavao à quelques kilomètres au sud de la Capitale sur la Route nationale 7. Dans la Capitale, des membres d’une association dénommée HOPE-AMI ont tenté, hier encore, de forcer l’entrée de l’Hôtel de ville d’Analakely pour exiger le départ de la maire Harilala Ramanantsoa. Des textes prévoient des mécanismes pour contrôler l’action d’un maire. Et en aucun cas, une manifestation ne peut se substituer à ces mécanismes institutionnels. Sauf à vouloir créer un dangereux précédent.

Parallèlement, les perquisitions menées ces derniers jours alimentent aussi le débat autour du respect de la légalité. Si certaines opérations — comme celles menées à Madagascar security academy (MSA) ou au Golf Club d’Andakana — ont été présentées comme régulières, d’autres interrogent. Samedi dernier, une perquisition au siège du Groupe Sodiat à Talatamaty a suscité de vives réactions, tout comme plusieurs « visites » domiciliaires signalées dans la même journée. Difficile, dans ce contexte, de ne pas y voir un climat d’intimidation ou de confusion.

Ainsi, au moment où le Gouvernement appelle au respect des lois et à la stabilité, ces pratiques, parfois jugées arbitraires, donnent l’impression inverse. Car la stabilité ne peut se décréter ni se forcer, elle se construit par la confiance, la transparence et le dialogue.

 

La Rédaction

 

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Editorial

  • Mieux … !
    Sauf contre temps, le Premier ministre, chef du Gouvernement, Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo va présenter le programme du Gouvernement à l’Assemblée nationale ce mardi 18 novembre 2025. Il s’agit d’un exercice « rituel » dicté par la Constitution. En effet, en vertu de l’Art. 99 de la Loi fondamentale comme suit : « Dans les trente jours de sa nomination, le Premier ministre présente son programme de mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat au Parlement qui peut émettre des suggestions. » Ainsi donc, c’est une obligation constitutionnelle au cours de laquelle l’Exécutif se plie devant les représentants du peuple et se donne de tous les efforts afin que les concitoyens soient à la première loge de ce que le Gouvernement compte entreprendre pour assurer et offrir le maximum d’opportunités à la Refondation de la République Malagasy.

A bout portant

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