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Le rêve est désormais palpable. Madagascar n’a jamais été aussi proche de franchir un cap historique sur la scène mondiale. Le match de lundi pourrait bien marquer un tournant pour tout un peuple.

La 7ᵉ journée des éliminatoires du Mondial 2026 a complètement relancé le groupe I. Si le Ghana reste leader avec 16 points malgré son nul inattendu contre le Tchad (1-1), Madagascar a frappé un grand coup en dominant la Centrafrique (2-0). Les Barea grimpent seuls à la 2ᵉ place avec 13 points et se rapprochent plus que jamais d’un exploit historique. Accéder directement et rêver, pour la première fois depuis l’indépendance, d’une qualification à la Coupe du monde.

Dans l’autre affiche, le Mali a balayé les Comores (3-0) à domicile. Grâce à ce succès, les Aigles reviennent à hauteur des Comores (12 points chacun) mais les devancent à la différence de buts, prenant ainsi la 3ᵉ place. Derrière le Ghana et Madagascar, la lutte pour la 2ᵉ place s’annonce donc brûlante jusqu’au bout.

Les prochains rendez-vous, programmés le lundi 8 septembre, s’annoncent décisifs : Madagascar affrontera le Tchad, la Centrafrique recevra les Comores et le Ghana sera opposé au Mali. 

Un scénario renversant est encore possible, si Madagascar bat le Tchad et que le Mali surprend le Ghana, les Barea pourraient prendre seuls la tête du groupe (16 points), à égalité de points avec le Ghana mais la première place va être déterminée au goal average avec les Blacks Stars.

Le sélectionneur Corentin Martins, satisfait de la prestation de ses joueurs malgré quelques occasions manquées, a salué « l’intensité et la solidarité défensive » affichées par son équipe. Il a reconnu une deuxième période plus compliquée, mais s’est dit confiant avant la prochaine bataille. « Face au Tchad, il faudra rester combatifs et bien récupérer », a-t-il insisté.

 

La une du 5 septembre 2025

Publié le jeudi, 04 septembre 2025

Uniquement, des résultats !

Publié le jeudi, 04 septembre 2025

Seuls les résultats qui comptent. Le reste, de la littérature, de belles paroles vides de sens et d’engagements creux ! Rien ne sert de faire de belles promesses volatiles. Uniquement, les résultats qui vaillent la peine d’être considérés et tenus pour être sérieux.

Les gouverneurs de Région se sont retrouvés à Mahajanga les 26 et 27 août 2025 pour une conférence nationale. Dix-huit des vingt-trois gouverneurs que compte  le pays s’étaient vus déplacer dans la Cité des fleurs. La rencontre marque le début d’un rassemblement stratégique visant à renforcer le rôle des représentants régionaux dans l’exécution de la Politique générale de l’Etat (PGE). Les gouverneurs sont appelés à devenir de véritables « militaires » du Chef de l’Etat, le commandant en chef de la bataille. Dire « militaires » suppose discipline, rigueur, fidélité, etc. Chaque gouverneur est soumis à une discipline stricte dans l’exécution des programmes présidentiels. La rigueur suppose que chaque gouverneur est appelé à agir pleinement et formellement selon les consignes du « commandant ». La fidélité incarne l’intégrité d’esprit vis-à-vis du commandant de bord contre vents et marées. Etre fidèle ne signifie point entretenir une relation de flagornerie à l’égard du maitre des céans mais agir dans la droiture et la sincérité. De dos ou en face, on travaille selon la règle de l’art. Mokhtar Salim Andriantomanga, gouverneur de la Région de Boeny, en sa qualité de hôte et présidant la rencontre, rappelait « les gouverneurs en tant que militaires sous les ordres du Chef de l’Etat appliqueront avec sérieux les ordres du Président Rajoelina et avec zèle la mission qui leur a été confiée. Bref, tout a été dit ou discuté sauf l’essentiel : les rapports d’activités et les résultats. Une grande majorité des gouverneurs ont été nommés dès la première vague tout au moins dès la seconde ou la troisième vague. La première chose qu’il faille procéder consiste à présenter les rapports d’activités et les résultats des travaux de chaque gouverneur de Région. En quatre ou cinq ans d’exercice, on ne sait pas exactement qu’est-ce qu’ils ont pu réaliser ? Ce qui pousse les observateurs à se demander « en termes exacts qu’est-ce qu’ils font réellement les gouverneurs ? » Les engins déployés à leur service ont-ils pu servir à quoi ? L’opinion a le droit de leur demander des comptes chiffrés exactement. Certes, il y a ceux qui travaillent, d’autres, le gros de la troupe, on ne sait pas exactement où en sont-ils ! Seuls les résultats qui comptent !

La rumeur sur l’éventualité de retouche ou de remaniement se fait de plus en plus pressante. D’aucuns constatent à vue d’œil que la solidarité gouvernementale claudique. L’équipe marche à deux vitesses. L’une avance et réalise des actes concrets et palpables. L’autre, tourne en rond, comme des brebis galeuses. Dans tous les cas de figure, il va falloir remplacer les « handicapé(e)s » autrement trouver des remplaçants aux postes vacants. Il n’y a qu’une règle valable à tous, « seuls les résultats qui comptent ». 

On s’achemine vers le mi-parcours du second mandat du Chef de l’Etat. Aucune erreur n’est admise si le régime Orange se caresse l’idée de continuer la route d’une façon ou d’une autre. Sinon, on offre sur le plateau à d’autres  l’opportunité de continuer.

Ndrianaivo

A quelques jours de l’échéance de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA), prévue pour le 30 septembre prochain, Madagascar intensifie ses démarches diplomatiques pour défendre la prolongation de ce partenariat stratégique. Une délégation officielle malgache se rendra à Washington du 6 au 13 septembre afin de plaider la cause du pays et de mettre en lumière l’importance d’une continuité de cet accord commercial. La décision de cette mission a été validée par le Conseil des ministres le 3 septembre dernier. L’AGOA, qui permet aux produits africains d’accéder au marché américain sans droits de douane, représente un levier majeur pour l’économie malgache. Le textile, secteur phare de l’industrie locale, ainsi que la vanille et d’autres ressources stratégiques comme les produits miniers, tirent un avantage direct de cette exonération tarifaire. La fin de l’accord menacerait des milliers d’emplois et fragiliserait des investissements de plusieurs millions de dollars, aussi bien pour Madagascar que pour ses partenaires américains.

Opportunité stratégique à préserver

Le Gouvernement malgache considère donc la reconduction de l’AGOA comme une priorité nationale. Des consultations ont été menées avec les acteurs du secteur privé afin d’élaborer une stratégie de plaidoyer et de renouvellement du programme. Lors de cette mission à Washington, les représentants malgaches entendent mettre en avant le rôle moteur de l’AGOA dans le développement économique du pays, tout en rappelant son impact positif dans le renforcement des échanges commerciaux entre l’Afrique et les Etats-Unis. Parallèlement, une dynamique continentale s’organise. Le 28 août dernier, l’Union africaine a tenu un atelier stratégique à Washington pour coordonner les positions africaines et défendre collectivement la poursuite de l’accord. A cette occasion, l’ambassadeur de Madagascar aux États-Unis, Rakotomalala Lantosoa, a souligné que l’échéance prochaine de l’AGOA représente un enjeu majeur : au-delà des frontières africaines, c’est l’ensemble du partenariat économique transatlantique qui en dépend.

N. R.

Le Président Andry Rajoelina effectuera une tournée dans la Région de Menabe à partir de ce jour. Ce déplacement présidentiel est très attendu par la population locale. Le Chef de l’Etat honorera de sa présence la cérémonie de remise officielle des crânes du Roi Toera et de ses deux guerriers à leurs familles à Ambiky, dans le Belo Tsiribihina. Ayant quitté la Capitale après leur accueil officiel au Mausolée, mardi dernier, les reliques des trois « héros » nationaux sont déjà arrivées dans la localité depuis hier. 

Par ailleurs, le Président procèdera également à la l’inauguration de plusieurs infrastructures au profit de la population du Menabe. Dès ce jour, le Président inaugure la zone de protection et de sécurité à Tsimahavaokely. L’infrastructure est composée de cinq bâtiments dont un poste de garde, un hangar à véhicule, un bâtiment principal à usage administratif, un bloc de restauration incluant un réfectoire et une cuisine et un bloc sanitaire.

Série d’inaugurations 

Le Président procèdera également à une double inauguration d’infrastructures de proximité, à savoir le Tribunal de Première instance et de la maison centrale de Belo Tsiribihina. Le nouveau Tribunal permettra d’aider la population dans la délivrance de différents documents comme le casier judiciaire, le certificat de nationalité, le jugement supplétif entre autres. La maison centrale située à Ankinina, dans le Fokontany Soatsihoka a une capacité d’accueil de près d’un millier de prisonniers. 

La série d’inaugurations se poursuivra demain par l’inauguration du bureau de la direction régionale du travail, de l’emploi et de la fonction publique dans le Menabe. Cette infrastructure est d’une haute importance pour les agents de l’administration de la Région car permettra de faciliter les procédures administratives et financières.

S.R.

 

Un choc pour l'opinion !  Un mois presque après la disparition de la jeune Jessica dans la tragique affaire d'empoisonnement des convives durant une fête d'anniversaire à Ambohimalaza, l'on venait d'apprendre aussi, hier,  la mort d'une autre jeune femme de 20 ans nommée Deborah Hanitriniala. La 35e victime de ce drame fut surtout Miss Analamanga 2023. Son récent décès a suscité à la fois un profond émoi et une grande douleur, d'abord pour sa famille, mais surtout aussi pour l'ensemble de l'opinion locale.

Et pourtant, l'ex-miss a déjà vu son état de santé s'améliorer positivement après son hospitalisation à l'HJRA, Ampefiloha, puis sa brève admission dans une autre unité de soins privée implantée dans le même périmètre. Une autre source a également avancé son admission à l'HOMI Soavinandriana, à l'époque.

Puis, le 21 juillet dernier, elle a pu finalement rentrer et vivre auprès des siens, ayant recouvert totalement la santé, du moins dans l'apparence. Hélas, les terribles et mêmes symptômes du mal qui l'avaient fait tant souffrir, et qui avaient conduit à son hospitalisation, ont subitement réapparu au cours de la semaine dernière, l'obligeant de nouveau à retourner d'urgence à l'hôpital, le week-end dernier, selon une source familiale. « Elle souffrait d'atroce dyspnée », précise-t-on. Et là, les interventions des médecins afin de tenter de la sauver, s'avéraient donc malheureusement vaines. Son état s'empirait, et la victime ne pouvant presque plus respirer,  selon toujours ses proches, a rendu l'âme vers le milieu de la journée, hier. « Le poison a fait ses ravages sur son système respiratoire, avec des complications, qui sont souvent caractéristiques d'un empoisonnement grave », se contente d'expliquer brièvement une source médicale. « Seul Dieu dispose. Nous sommes reconnaissants pour le traitement et tous les soins que la défunte a bénéficié. A preuve, Deborah a encore pu revivre à nos côtés ces derniers temps. Mais le destin en a donc décidé autrement ! », a expliqué un membre de la famille de la défunte ex-Miss Analamanga.

En marge des explications du médecin, cette dernière source précise que les récentes complications de l'état de santé de Déborah seraient liées à sa trachéotomie. « Cette intervention chirurgicale aurait généré une sclérose dans son œsophage. Ce qui a obstrué sinon bloqué le passage de l'air dans son système respiratoire, expliquant ainsi ces crises de dyspnée, qui l'ont fait fréquemment récidiver ces dernières semaines. Finalement, elle n'a pas tenu le coup et rendit donc son dernier souffle. Avions-nous pris tardivement une décision pour au moins changer le cours de la situation ? », précise-t-on encore du côté de ses proches.

A part Deborah, on apprend que T., le jeune homme, qui est l'un de ceux qui ont pu regagner leurs foyers après un séjour à l'hôpital, souffrirait également d'une importante dyspnée, ces temps-ci. Ce qui l'oblige à retourner aussi à l'hôpital. Idem pour une autre jeune fille prénommée J. dont son état de santé actuel nécessiterait l'urgence d'une intervention chirurgicale, selon une source d'information.

Pour revenir dans le cas de l'ex-Miss Analamanga, la Présidence s'est rendue au chevet de sa famille éplorée pour lui présenter ses condoléances et apporter un réconfort moral.

Franck R.

Soutenir l’éducation des enfants défavorisés dont Madagascar. A l'occasion de l'audience générale, le Pape Léon XIV a rencontré de nombreux pèlerins sur le parvis de la basilique Saint-Pierre, située à Rome (Italie), mercredi, ainsi qu’un groupe de motards, à savoir les « Jesus bikers ».

 

Les « Jesus bikers » sont un mouvement de motards né dans la ville allemande de Schaafheim il y a onze ans. Ces motards parcourent plusieurs kilomètres pour collecter des fonds en faveur des personnes défavorisées. Mercredi dernier, ils ont apporté une moto qui a été bénie et dédicacée par le Pape Léon XIV. Selon le fondateur du groupe, Thomas Draxler, cette moto sera remise aux Œuvres pontificales missionnaires ou Missio en Autriche pour être ensuite vendue aux enchères.

 

Le produit de la vente servira à financer la construction d'une école située dans un village du diocèse d'Ihosy. « La bénédiction du Saint-Père a été pour nous un grand cadeau, car elle nous donne encore plus de force pour redonner leur dignité à ces enfants qui, sur cette île africaine, au lieu d'apprendre à lire et à écrire, sont exploités pour travailler dans les mines de mica, un minéral utilisé dans les cosmétiques et l'industrie des peintures ou dans les ateliers, risquant leur vie en raison du contact permanent avec des substances toxiques », explique Karl Wallner, cistercien et directeur national de Missio Autriche, à propos du choix de cette école dans le diocèse d’Ihosy.

 

Les Œuvres pontificales missionnaires en Autriche sont des organisations catholiques actives qui sont présentes dans 150 pays du monde. Elles visent à stimuler la solidarité missionnaire entre les catholiques du monde entier, notamment par le soutien aux enfants dans les pays pauvres et le partage de la foi. Elles soutiennent des projets humanitaires.

 

En 2024, une délégation de Missio a visité l’organisation non gouvernementale (ONG) « Vonjeo ny zaza malagasy » (VOZAMA) basée à Fianarantsoa. D’ailleurs, Missio Autriche est l’un des principaux bailleurs de ladite ONG.

 

Recueillis par Anatra R.

Depuis le début des années 2000, le fitness a connu une ascension remarquable à Madagascar. Longtemps perçu comme une activité marginale, pratiquée entre amis ou voisins, il s’est progressivement imposé comme un véritable phénomène sociétal. Dans les grandes villes, la fréquentation des salles de sport s’est multipliée, portée par une demande croissante en infrastructures modernes et par l’attrait d’un mode de vie centré sur le bien-être. Aujourd’hui, le fitness est omniprésent : affiché sur les réseaux sociaux, valorisé par des influenceurs et artistes locales. Au-delà de ses aspects esthétiques souvent mis en avant, avec l’explosion du port de tenue de gym comme mode au quotidien, le fitness s’impose comme un allié de taille pour la santé physique. Cela concerne par exemple l’amélioration du système cardiovasculaire, la réduction des risques de diabète et d’hypertension, la régulation du poids et le développement musculaire. D’autant plus que les salles de gym sont accessibles dès 3.000 ariary la séance. L’abonnement mensuel pour le grand public est à partir de 60.000 ariary et il y a même ceux qui proposent des tarifs réduits pour les étudiants. En outre, « pour bien débuter, il faut faire un abonnement sur quelques mois avec un coach, au lieu des séances uniques. En effet, cela permettrait de poursuivre les efforts et de ne pas abandonner à mi-parcours. Ainsi, on peut enfin continuer à entretenir les acquis », selon un coach de fitness œuvrant à Mahamasina.

 

Quand l'apparence prend le dessus

Cependant, il serait naïf de nier la dimension « tendance » du fitness. L’apparition régulière de disciplines à la mode comme le « Cross Fit », le yoga aérien ou encore le HIIT (« High Intensity Interval Training ») et la mise en avant d’idéaux corporels sur les réseaux sociaux accentuent une approche parfois réduite à l’image. Cette pression sociale, entre quête du « corps parfait » et influence des réseaux sociaux, pourrait détourner certains pratiquants de l’essence même de la discipline : une recherche durable d’équilibre et de santé. A Madagascar, on n’en est pas encore arrivé au bannissement des Smartphones dans les salles, contrairement à l’étranger où ils deviennent carrément des scènes de tournage pour les influenceurs en quête de vue et de pouce bleue. Néanmoins, il faut aussi « savoir savourer les heures de travail et la souffrance, et un peu d’exposition ne nuirait à personnes sauf aux haineux », selon une pratiquante.

 

Un secteur en pleine expansion à Madagascar

Mais au-delà de la santé, le fitness est également devenu une discipline contribuant à la croissance de l’économique. L’ouverture de nouvelles salles, l’émergence de coachs sportifs indépendants et la vente d’équipements de sport et autres produits liés à cette discipline créent de réelles opportunités d’emplois. Dans un contexte économique souvent difficile, notamment après les crises successives, ce sport génère des revenus pour les entrepreneurs, participe à la dynamisation des quartiers et attire une clientèle désireuse d’investir dans son bien-être. Certains jeunes malagasy se professionnalisent même à travers le coaching ou la création de contenus digitaux liés au fitness, ouvrant de nouvelles perspectives dans l’économie numérique.

Nikki Razaf

350 exposants, malagasy et internationaux, participent à la 7e édition de la Foire internationale de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (FIA). En parallèle, la première édition du Festival international de la gastronomie de Madagascar (FIG) attire chefs et artisans au Centre de conférence international (CCI) d’Ivato. L’événement couvre toute la chaîne agroalimentaire. Agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, artisans, restaurateurs et chefs venus de Corée et de La Réunion proposent démonstrations culinaires et ateliers gastronomiques. Lors de la cérémonie d’ouverture d’hier, Koloina Ranaivo Rajaonarisoa, directeur général adjoint de Mada Vision, souligne que cet événement valorise les richesses et le savoir-faire malagasy. « La gastronomie complète l’agriculture, l’élevage et la pêche. Madagascar regorge de produits du terroir uniques. Grâce à la FIA et au FIG, les acteurs locaux exposent leurs créations et dynamisent les circuits commerciaux», a-t-elle annoncé. Pour la directrice marketing de la Société de fabrication de l’océan Indien (SFOI), cette rencontre dépasse le simple cadre économique. Selon elle, depuis 67 ans, la SFOI lutte contre les déchets plastiques et valorise les terres agricoles. L’entreprise accompagne également les paysans et soutient le développement agricole local. Randriambolamanana Seheno, de la société Star, insiste sur l’impact social de l’agriculture. L’entreprise collabore avec plus de 78 000 paysans à Vakinankaratra. Ces partenariats améliorent les rendements et la qualité de vie des communautés. Par ailleurs, le Fonds de Prix Castel accompagne les projets innovants des agriculteurs et entrepreneurs. Depuis quatre ans, il soutient de nombreuses initiatives prometteuses.

 

Numérique

 

De son côté, Benoît Janin, directeur général de Yas, rappelle l’importance du numérique dans l’agriculture. Chaque champ cultivé et chaque bac de pêcheur recèle un savoir-faire à valoriser. « Grâce à la fibre optique, les producteurs consultent les prix du marché en temps réel. Les coopératives accèdent à de nouveaux marchés internationaux. Les pêcheurs partagent des données pour mieux protéger les ressources marines. Les agriculteurs se forment également en ligne. Ainsi, le numérique devient un outil puissant au service de la terre », a-t-il ajouté. David Ralambofiringa, ministre de l’Industrie et du Commerce, précise que l’agriculture soutient le développement industriel et commercial. Selon lui, aucun produit ne se transforme ou ne se commercialise sans matières premières locales. « Madagascar dispose d’une grande diversité de matières premières. Réduire les importations et augmenter la production locale constituent des priorités. L’événement contribue directement à ces objectifs », a-t-il affirmé. François Sergio Hajarison, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage  ajoute que la FIA relie tous les acteurs du secteur. Il inclut agriculteurs, éleveurs, transformateurs, chercheurs, acteurs privés et partenaires publics. De plus, il valorise les projets soutenus par le ministère. Ainsi, la FIA devient un pilier du progrès économique et social durable.

Carinah Mamilalainaa

Agenda du week-end

Publié le jeudi, 04 septembre 2025

Vendredi 5 septembre

Rija Ramanantoanina

Ce vendredi soir, Rija Ramanantoanina, l’incontournable crooner malagasy, offre au Piment Café de Behoririka une soirée qui s’annonce mémorable. Après plus de trois décennies à illuminer la scène musicale, l’artiste se propose de faire revivre la magie intemporelle de ses morceaux phares tels que « Fitiavana mamiratra » et « Fiainana kely », « Hay ve ka nisy », des chansons ayant traversé plusieurs générations et marqué le cœur des mélomanes. Avec son authenticité indéniable, sa passion communicative et la générosité qui le caractérise sur scène, Rija entretient une profonde connexion avec son public qu’il considère comme une véritable famille musicale. Son interprétation, empreinte de tendresse et d’intensité, invite les spectateurs à un voyage touchant où l’amour, la vie et la musique se conjuguent en parfaite harmonie. Cette soirée exceptionnelle promet d’être un vibrant hommage à la richesse de la musique, offrant un moment d’évasion et de partage à savourer sans hésitation.

 

Jess Flavi One

Ce soir, le Freedom d’Ampandrana s’apprête à accueillir un événement musical exceptionnel. Il s’agit du retour tant attendu de Jess Flavi One. Ancien pilier de la scène urbaine d’Antananarivo, il revient après une période tumultueuse, marquée par des déboires liés à des accusations de trafic de drogue en 2022. Longtemps absent, son public fidèle, animé d’un enthousiasme indéfectible, attend ce moment avec impatience. Plus qu’un simple concert, cette soirée symbolise une renaissance artistique, une opportunité de réconciliation entre l’artiste et ses fans. Sur scène dès 21h, Jess Flavi One chantera sans doute ses hits emblématiques tels que « Aleo manala », « Voady » et  «  Zah ndray no menatra », témoins de son impact durable sur la musique malagasy. Ce retour incarne l’espoir et la résilience, prouvant que la passion peut triompher des épreuves, et que la musique demeure un pont vers la réconciliation et l’espérance.

 

’Zay

Ce soir, l’attente touche à sa fin pour les fans du groupe ’Zay, qui se produira en concert à la City Ivandry. Le show débutera à 20h 30. Après de nombreux mois d’attente, cet événement tant attendu promet une soirée mémorable. Composé aujourd’hui de six talentueux musiciens, ’Zay incarne une énergie authentique et un univers musical riche. Malala Zafindrakoto, au micro, portera la voix du groupe, entourée d’Andriamihaingo Ramampiandra à la guitare électrique, Mamy Rafaralahy au clavier, Miora Rabarisoa à la batterie, Harty Andriambelo à la basse, et Tovohary Rakotoarimanana à la guitare acoustique. Ensemble, ils promettent un spectacle à la hauteur de leur réputation, mêlant virtuosité et passion. Ce concert s’annonce comme un moment fort pour la scène musicale malagasy, une véritable célébration de l’engagement et du talent du groupe ’Zay.

 

Wada & Yoongs

Après une longue période d'absence scénique, le duo Wada &Yoongs revient en force ce soir au Chez Papa d'Isoraka. Silencieux dans l’ombre, ils ont choisi cette occasion pour faire vibrer leur public avec leurs tubes emblématiques. Le show aura lieu à partir de 22h. Cette fois-ci, ils s’apprêtent à enflammer la scène en interprétant leurs titres populaires du moment, notamment « Tsangory mivadika », « Garçon gourmand » et le célèbre « Mon amour taloha ». Les noctambules sont conviés à cette soirée exceptionnelle, promettant une ambiance chaleureuse et enflammée. Entre rythmes endiablés et retrouvailles, ce show s’annonce comme un véritable rendez-vous pour tous ceux qui sont en quête de bonne musique et de moments inoubliables.

 

Samedi 6 septembre

Erick Manana et Joël Rabesolo

Après une tournée européenne, Erick Manana, figure emblématique de la scène musicale du terroir, a retrouvé sa terre natale pour renouer avec ses admirateurs. Fort de 48 ans de carrière musicale, il continue de captiver le public par sa passion inépuisable et son professionnalisme. Hier soir, il a enchanté la ville d'eaux avec Joël Rabesolo, ainsi que des artistes locaux comme Kolibera, Benny et Nini du groupe Feo Gasy. Le concert prévu demain au CCESCA d’Antanimena, dès 13h, promet d’être tout aussi poignant, renforçant le lien indéfectible entre l’artiste et ses fans. Depuis ses débuts, en interprétant les chansons légendaires de Razilinah, jusqu’à aujourd’hui, Erick Manana incarne l’âme romantique de Madagascar. Ses ballades éternelles continuent de faire vibrer les cœurs, témoignant de son influence durable sur la scène musicale.

 

Dimanche 7 septembre

Poopy

Ce dimanche, une occasion rare s’offre aux fans de Poopy. En effet, il est peu fréquent de voir cette artiste se produire dans de petits cabarets. Mais cette fois-ci, elle sera présente au restaurant Makay Lounge d’Analamahitsy à partir de 17h. Accompagnée de ses musiciens, Poopy promet un spectacle à la fois festif et émouvant, où l’ambiance joviale et nostalgique sera au rendez-vous. Sa présence suffit à garantir une soirée mémorable, tant elle incarne une figure incontournable du showbiz malagasy. Avec une carrière artistique riche en succès, Poopy continue de conquérir les cœurs et de faire vibrer ses fans, confirmant ainsi son statut d’icône intemporelle à travers ses plusieurs centaines de chansons que le public fredonne encore aujourd’hui.

Si.R

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Editorial

  • Triple ni !
    Madagasikara boycotte le vote des Nations unies sur le règlement à long terme, sur la base de la proposition de la France et l’Arabie Saoudite, du conflit au Proche-Orient entre Israël et la Palestine. La proposition initiée conjointement par la France et l’Arabie Saoudite consiste essentiellement à créer deux Etats, Israélien et Palestinien, sans le Hamas. Selon, Emmanuel Macron, Chef d’Etat français, l’existence de deux Etats sans le Hamas, indépendants et souverains, créera une dynamique conduisant ipso facto vers la paix dans la région. Le texte a été adopté par 142 voix pour dont la plupart des pays européens, certains pays africains, par 10 contre dont entre autres les Etats-Unis, Israël et 12 abstentions. La Grande île brillait par son absence au vote ! L’Etat malagasy affiche, pour la nième fois, sa neutralité absolue, ni pour, ni contre, ni abstention !

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