Selon le premier bilan provisoire émanant du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), le cyclone tropical Dikeledi a causé trois décès à Madagascar. Un homme âgé de 99 ans a perdu la vie en raison d’une chute d’arbre sur sa maison, dans le Fokontany Ambondromihefy, District d’Antsiranana II. Un quinquagénaire est mort noyé, dans le Fokontany de Rantabe, District de Maroantsetra, tandis qu’un trentenaire, un instituteur dans une école primaire publique, a été emporté par l’eau dans le Fokontany Andongona, Commune d’Ambodimanga, Région d’Analanjirofo. 1.702 personnes, soit 398 ménages, sont sinistrées. 11 ménages sont concernés dans la Région d’Analanjirofo, 641 dans la Région DIANA et 1.050 dans la Région SAVA. 257 personnes sont déplacées dont 239 à Vohemar, 12 à Ambilobe et 6 à Nosy Be. 330 cases sont inondées, 58 habitations sont endommagées et 10 autres totalement détruites. En raison de la montée des eaux, la circulation est perturbée au niveau du passage à gué au PK 174+500 de la RN 5 A dans le Fokontany de Manambery, Commune d’Ampondra, District de Vohémar. Celle-ci devrait être rétablie dans quelques jours. Ainsi, la route est coupée temporairement au niveau d'Ambodimanga, Commune Ambinanin'Androvy suite à un éboulement. Dans la ville d'Antsiranana, les infrastructures ont plus ou moins résisté, même si la RN5 A a été coupée, endommagée par la montée des eaux. La RN 6 est aussi coupée à cause de la chute d'arbres sur la route. Hier, à 15 heures locales, la forte tempête tropicale Dikeledi était positionnée à 283 km au nord de Besalampy. Le vent moyen est estimé à 90 km/h, avec des rafales de 125 km/h près de son centre. Les averses orageuses sont désormais de retour, pouvant déverser de cumuls pluviométriques localement abondants sur plusieurs Régions de l’île, principalement la partie nord-ouest du pays. Les conditions météorologiques sur le long des côtes nord et le centre ouest restent dégradées. Toutes les alertes cycloniques sont levées. Toutefois, une vigilance « fortes pluies » est toujours de rigueur. Les usagers maritimes entre le Cap d’Ambre et Besalampy sont priés de ne pas s’aventurer en mer jusqu’à l’écartement total de dangers. Il en est de même pour ceux entre Besalampy et Morombe, à compter de demain matin. Dikeledi poursuit sa route dans le canal du Mozambique avec en prime une nouvelle phase d’intensification. Sous l’impulsion d’une mer très chaude et de conditions environnementales favorables, il a le potentiel pour atteindre durablement le stade de cyclone tropical intense. Par la suite, les modèles de prévision suggèrent un recourbement Sud-est qui l’amènerait à se rapprocher de la côte Sud-ouest de Madagascar en deuxième partie de la semaine. Pour la 3ème et la 4ème semaine de ce mois, les conditions métorologiques devraient toujours rester favorables au développement de nouvelles perturbations. Pour la semaine du 13 au 19 janvier 2025, des cumuls de précipitations abondantes allant de 150 à 300 mm sont prévus pour les Districts d’Antsiranana, Ambilobe, Ambanja, Nosy Be, Vohémar, Sambava, Andapa, Bealanana, Analalava, Antsohihy, Befandriana-Avaratra, Mandritsara, Boriziny, Mampikony, Maroantsetra, Andilamena, Tsaratanana, Maevatanàna et Ambato-Boeny. En rappel, le cyclone Dikeledi est entré en terre dans la Commune d'Ampasikinana, dans le District de Vohémar, le samedi 11 janvier vers 19h 30. Il n'est resté que quelques dans le pays, mais a ruiné les Régions de DIANA et SAVA à cause des pluies intenses et des vents violents qui l’ont accompagné. Puis, il est sorti en mer, dans le canal de Mozambique, la nuit même à 23h. Les conditions météorologiques maritimes restent instables tout au long des côtes du Moyen-est, Nord-est et Nord-ouest, Sud et Sud-est.
Anatra R.
Une situation alarmante. Plusieurs barrages hydrauliques, essentiels à l’irrigation des cultures, sont gravement touchés par la sécheresse. Le barrage d’Amparamanina, totalement asséché, en fait partie. 460.000 ha de rizières, situées dans la Région Alaotra-Mangoro, sont directement impactées par ce phénomène. Dans la zone irriguée de Sahamamy, les jeunes plants risqueraient d’être perdus si les pluies tardent à arriver. Par ailleurs, le barrage de Sahamaloto qui alimente une plaine de 6.400 hectares n’échappe pas à cette situation. Ces infrastructures peinent à maintenir un niveau d'eau suffisant. Si la sécheresse persiste, les efforts de repiquage pourraient être réduits à néant.
Il en est de même pour le barrage d’Anony, dans la Commune rurale de Tanambe. L’absence totale de pluie depuis mars 2024 a réduit à 5 % les surfaces repiquées sur les 14.000 hectares de périmètres irrigués. Le crachin porté cette semaine par le cyclone Dikeledi a été reçu comme une bénédiction venant du ciel pour les paysans.
La sécheresse provoque une flambée des prix du riz. Selon Alfred Rakotonirina, président de la Confédération des riziculteurs à Alaotra-Mangoro, « les agriculteurs préfèrent conserver leurs stocks pour subvenir à leurs propres besoins, limitant ainsi l’offre sur le marché. Les 23 Fédérations locales disposent toutefois d’importants stocks, estimés à plus de 4 000 tonnes par fédération. »
Appel à une mobilisation générale des parties prenantes
Face à cette situation sans précédent, frappant le premier grenier à riz de Madagascar, le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MINAE) s’active pour venir en aide aux agriculteurs, durement affectés par le manque d’eau. Le Gouvernement pose un délai de 15 jours pour intervenir avant l’arrivée des pertes irréversibles. Ainsi, le MINAE appelle à une mobilisation générale des parties prenantes.
Une délégation composée par le directeur régional de l'agriculture et de l'élevage à Alaotra-Mangoro, le directeur du génie rural, ainsi qu’un représentant du ministre de tutelle Hajarison François Sergio, est descendue sur les lieux afin de constater l’ampleur des dégâts. Il s’agit de visites stratégiques qui ont permis d'évaluer la situation des infrastructures d’irrigation et d’identifier les solutions à mettre en œuvre.
Ces derniers temps, les autorités ont proposé des solutions d’urgence comme l’autorisation exceptionnelle de prélèvements d’eau dans les canaux principaux pour sauver les jeunes plants. Sur le long-terme, les techniciens au sein du ministère proposent la construction de bassins tampons pour conserver l’eau, ainsi que la réhabilitation des infrastructures hydrauliques pour une gestion optimale des ressources.
Parmi les problèmes identifiés, le détournement illégal d’eau reste une préoccupation majeure. Le ministère prévoit de renforcer les contrôles pour assurer une répartition équitable des ressources en eau.
E.F.
42.706.860 ariary. Tel est le montant du financement alloué pour la construction d’un nouveau bâtiment, doté d’une salle équipée de mobiliers scolaires, au profit du préscolaire de l’EPP d’Antanimarina-Ambatomirahavavy, District d’Arivonimamo, Région d’Itasy. Une partie de ce fonds a également été allouée pour acheter quelques jouets éducatifs aux enfants du préscolaire. Ce projet a été réalisé grâce au partenariat public-privé, avec l’intervention de l’école « Court Fields » et les « Friends of Hassocks Infant School » d’Angleterre, par l’intermédiaire de l’ONG « Madagascar Development Fund ».
Avant la construction de ce nouveau bâtiment, la précarité de la salle du préscolaire a été un handicap pour l’EPP d’Antanimarina. Les enfants s’entassaient dans une salle étroite, mal aérée, et s’asseyaient à même le sol, faute de bancs, ce qui pouvait compromettre leur état de santé. Le quotidien n’a cependant jamais été facile tant pour l’enseignant que pour ses élèves et ce depuis des années. Mais cette époque est révolue depuis le 15 mars 2024, jour de l’inauguration de l’infrastructure. Désormais, les petits élèves sont scolarisés dans de meilleures conditions…
P.R.
Continuité du reboisement à Fieferamanga. Le ministère de l'Economie et des Finances (MEF) a récemment mené une initiative de reboisement à Fieferamanga- Arivonimamo. Cette action a vu la plantation de 1 800 jeunes arbres d’érable et de frêne sur une superficie de 53 hectares. La ministre Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison et l'ensemble du ministère ont été impliqués dans cette activité. Fieferamanga a été désigné comme l'un des sites pilotes à Antananarivo pour le projet ambitieux du Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, intitulé « Ankohonana Miarina ». Ce projet vise à résorber la pauvreté chez environ 1 000 000 de ménages vulnérables d'ici cinq ans. A Fieferamanga, une superficie de 20 hectares est spécifiquement réservée pour abriter des logements sociaux, reflétant ainsi l'engagement du Gouvernement envers le développement social. Selon les déclarations du ministère de l'Economie et des Finances, le choix de Fieferamanga- Arivonimamo illustre l’importance de l’action de reboisement pour l’équipe gouvernementale. Cette initiative a été perçue comme un moyen de montrer l'exemple et de participer activement à un projet à fort impact. Le reboisement à Fieferamanga a plusieurs objectifs. D’abord, l'initiative vise à embellir le site, contribuant ainsi à l'attractivité de la zone. Cette action est aussi alignée avec les objectifs du projet « Ankohonana Miarina », renforçant l'engagement du gouvernement envers des initiatives durables et bénéfiques pour les communautés locales.
Renforcement de la sécurité à l'aéroport international d'Antananarivo. Deux nouveaux postes de surveillance et d'intervention de la Gendarmerie nationale ont été établis, offrant ainsi une meilleure protection aux voyageurs et aux opérations aériennes. Les deux postes de surveillance sont stratégiquement situés sur le parking et le tarmac de l'aéroport. Cette implantation vise à garantir le traitement des vols dans un environnement serein et confiant. Les autorités ont souligné que ces installations répondent aux recommandations des organismes d'aviation civile, renforçant ainsi la conformité aux normes de sécurité internationales. La création de ces postes a également pour but de renforcer la capacité opérationnelle de la Gendarmerie aéroport Ivato. En augmentant la présence de la Gendarmerie sur le site, l'aéroport vise à assurer une réponse rapide et efficace en cas d'incidents. L'importance de cette initiative réside dans sa capacité à dissuader les comportements à risque et à garantir la sécurité des passagers. Ce projet s'inscrit dans une démarche plus large de transformation de l'unité de Gendarmerie. La Gendarmerie aéroport Ivato aspire à évoluer d'une Gendarmerie territoriale vers une unité spécialisée, dédiée au transport aérien. Cette transition est perçue comme un pas majeur dans l'amélioration des opérations de sécurité aérienne à Madagascar.
La sécurité de l’organisation du sommet de la COI est une impérative. Sous l’égide du ministère des Affaires étrangères, une rencontre stratégique du comité national d’organisation du sommet de la Commission de l’océan Indien (COI) s’est tenue la semaine dernière, rassemblant toutes les parties prenantes clés impliquées. Cet échange crucial avait pour objectif d’assurer une coordination optimale en matière de sécurité, garantissant ainsi le succès de cet événement diplomatique d’envergure. Le comité national d’organisation, pilier central de la préparation, est structuré autour de 9 commissions sectorielles. Ces dernières mobilisent des représentants des institutions majeures du pays, notamment la Présidence, la Primature ainsi que divers ministères concernés. Cette configuration collaborative témoigne de l’importance stratégique accordée à ce rendez-vous régional.
Prévu pour le 24 avril prochain à Nosy Be, le sommet de la COI représentera un moment clé pour renforcer les liens de coopération entre les Etats membres, discuter des enjeux régionaux et promouvoir des solutions communes autour de thématiques telles que la sécurité, le développement durable et la gouvernance maritime. Avec les efforts conjoints des différentes parties prenantes, cette mobilisation collective reflète l’engagement national pour faire de cet événement un succès retentissant, à la hauteur des attentes des participants et des ambitions régionales.
Restitution des crânes sakalava : une étape cruciale en phase de réalisation. Un dossier important pour les relations entre la France et Madagascar concerne la restitution des crânes sakalava, prévue pour 2025. Cette initiative a été mise en avant par l’ambassadeur de France, Arnaud Guillois. Parmi les crânes conservés à Paris, figure celui supposé du roi sakalava Toera, qui est considéré comme un symbole de la résistance malagasy à la colonisation, particulièrement dans la Région du Menabe. Une mission pour la coopération entre la France et Madagascar s'est d’ailleurs rendue à Antananarivo du 17 au 20 décembre. Cette mission a été dirigée par Jean-Luc Martinez, ambassadeur pour la coopération internationale dans le domaine du patrimoine. A cette occasion, il a rencontré Mara Volamiranty Donna, ministre de la Communication et de la Culture. Les discussions ont porté sur le rapatriement des crânes ainsi que sur d'autres aspects culturels. Cette visite a mis en lumière l'importance de la coopération culturelle et patrimoniale entre la France et Madagascar. Les deux pays partagent une volonté commune de renforcer les projets dans ces domaines, montrant ainsi un engagement envers la préservation du patrimoine et l'histoire culturelle malagasy. Le retour des crânes sakalava est perçu comme un acte significatif qui pourrait renforcer les liens entre les deux nations. Les travaux en cours visent à établir un cadre pour faciliter cette restitution et à promouvoir une meilleure compréhension mutuelle à travers l'échange culturel.
Travailler à l’étranger dans les conditions de sécurité optimales. Dans le cadre de la protection accrue des droits des travailleurs migrants, l’ambassade de Madagascar à Maurice a entrepris une réorganisation majeure pour encadrer et optimiser le processus de recrutement des travailleurs malagasy. Cette initiative marque une étape importante dans la lutte contre les abus, les conditions de travail précaires, et les pratiques de recrutement opaques qui peuvent nuire aux intérêts des travailleurs. L’objectif principal de cette réforme est d’instaurer des mesures concrètes pour assurer la sécurité, la justice, et la transparence, tout en établissant une coopération plus rigoureuse entre les différentes parties impliquées. Afin de garantir la mise en œuvre efficace des nouvelles directives, le traitement des dossiers de recrutement a été temporairement suspendu. Cela permettra de redéfinir les procédures administratives et de s’assurer qu’elles répondent aux critères de protection obligatoire. Un des changements majeurs concerne l’approbation obligatoire des contrats et autorisations d’emploi pour les travailleurs touchant un salaire inférieur à Rs 30 000, ainsi que pour les formations d’une durée inférieure à six mois. En rendant l’approbation de l’ambassade incontournable dans ces cas, les autorités visent à exercer un contrôle accru sur les conditions de travail et à éviter toute forme d’exploitation des travailleurs.
Les agences à la loupe
Par ailleurs, une nouvelle réglementation impose aux entreprises, hors celles affiliées à la Mauritius Export Association (MEXA), de passer exclusivement par des agences de recrutement préalablement enregistrées auprès de l’ambassade. Cette mesure vise à formaliser les processus de recrutement, tout en garantissant que les agences respectent les normes en vigueur. De même, les agences mauriciennes actives à Madagascar ont jusqu’au 17 janvier 2025 pour se faire connaître auprès de l’ambassade. Cette échéance permettra de répertorier et de contrôler plus efficacement les acteurs impliqués dans la chaîne de recrutement, tout en s’assurant que ces derniers respectent scrupuleusement les règles établies. En somme, cette réorganisation témoigne de la volonté des autorités malagasy d’instaurer des standards de gestion plus stricts et éthiques pour protéger les travailleurs migrants malagasy à Maurice. Ces réformes pourraient servir de modèle pour les autres pays confrontés à des défis similaires, tout en renforçant la coopération bilatérale entre Madagascar et Maurice.
Nikki Razaf
Un calendrier riche en événements et une vision claire. Madagascar espère marquer sa présence sur la scène africaine et internationale du karaté. La route vers le championnat d’Afrique est tracée, et les efforts déployés visent à assurer un avenir prometteur pour le karaté malgache.
La Fédération malgache de karaté a officiellement lancé sa saison lors de la clôture de la première session de regroupement de l’équipe nationale cette année hier à l’académie nationale des sports Ampefiloha.
Pour cette compétition continentale, Madagascar vise à envoyer une délégation de 20 athlètes, accompagnés de deux entraîneurs pour le kumite et d’un entraîneur spécialisé en kata.
Ce premier regroupement, rassemblant les catégories cadet, junior et senior, avait pour but de sélectionner les meilleurs athlètes pour intégrer l’équipe nationale. Les 120 karatékas présélectionnés serviront pour déterminer les 20 athlètes à la fin pour former l’équipe nationale.
Le prochain regroupement aura lieu les 6, 7 et 8 mars dans la Région de Vakinankaratra ou d’Amoron’i Mania. Au total, quatre regroupements seront organisés cette année pour préparer les échéances internationales.
Le grand objectif de la saison est le championnat d’Afrique, qui se tiendra au Nigeria du 24 au 27 juillet.
« Cet événement constitue une étape cruciale pour se qualifier au championnat du monde, prévu tous les deux ans. Seuls les quatre premiers de chaque catégorie lors du championnat d’Afrique auront l’opportunité de concourir au niveau mondial », explique Emile Ratefinanahary, président de la FMK.
En parallèle des compétitions, la Fédération prévoit six sorties internationales avec l’UFK et la WKF pour 2025, renforçant ainsi l’expérience des athlètes. L’un des objectifs majeurs est d’améliorer le classement des karatékas malgaches à l’échelle mondiale.
Cet événement a été jumelé avec les vœux de Nouvel an. Plusieurs figures importantes du karaté national, dirigé par son Président Emile Ratefinanahary, ont honoré de leur présence l’événement. A noter la présence de Hafizou Georges, expert international et responsable de toutes les commissions fédérales, les présidents des associations affiliées, les entraîneurs, ainsi que les membres de l’exécutif de la Fédération.
E.F.
La Fédération internationale de basketball (FIBA) a publié, le 12 janvier 2025, la mise à jour de son classement mondial des nations en basket 3x3. Madagascar se positionne au 52e rang mondial (138 060 points) dans le classement combiné des fédérations, et au 5e rang en Afrique, derrière le Bénin, l'Algérie, l'Ouganda, le Burkina Faso et l'Afrique du Sud. Toutefois, par rapport au classement du 1er janvier 2025, Madagascar a perdu deux places au niveau continental, dépassé par le Burkina Faso et l'Afrique du Sud.
Le classement FIBA 3x3 des fédérations est établi en cumulant les points des 25 meilleurs joueurs d’un pays disposant d’un compte confirmé sur play.fiba3x3.com des points qui s’acquièrent avec les participation à des tournois internationaux.
Chez les hommes, Madagascar occupe la 53e place mondiale avec 240 810 points. Ce classement est dominé par la Serbie à l’échelle mondiale. En Afrique, Madagascar se classe 6e, derrière l’Algérie, le Bénin, l’Ouganda, le Burkina Faso et le Nigéria.
Chez les dames, Madagascar se situe à la 51e place mondiale avec 79 152 points, dans un classement dominé par la Chine. Sur le continent africain, les Malgaches pointent à la 7e place, devancées par l’Ouganda, le Bénin, l’Algérie, le Burkina Faso, l’Afrique du Sud et le Kenya.
Classement individuel. Malgré la présence de talents prometteurs, aucun joueur ou joueuse malgache ne figure dans le Top 250 mondial, que ce soit chez les hommes ou chez les dames.
Madagascar ambitionne de briller au championnat d’Afrique de badminton, prévu du 10 au 15 février 2025 à Douala, au Cameroun. Conformément aux recommandations du ministère de la Jeunesse et des Sports, toute fédération souhaitant participer à des compétitions africaines doit déposer sa demande de déplacement auprès du ministère au moins deux mois à l’avance.
La Fédération malgache de badminton prévoit d’envoyer une délégation de six athlètes, composée de trois hommes et trois femmes. Le championnat d’Afrique est une compétition par équipes mixtes, et Madagascar nourrit l’ambition de monter sur le podium. Le joueur expatrié Ramanana Raharilalaina, numéro un malgache lors des derniers Jeux des îles, est déjà qualifié pour ce sommet continental. Les autres athlètes seront sélectionnés en fonction des résultats obtenus lors des championnats nationaux, où seuls les trois premiers de chaque catégorie obtiendront leur ticket.
La date limite d’engagement est fixée au 17 janvier. La Fédération dispose d’une semaine après cette date pour confirmer ou désengager ses athlètes en cas d’imprévu. Toutefois, la Fédération compte sur le soutien total du ministère pour assurer la participation de l’équipe nationale à ce prestigieux événement.
Rappelons que la dernière participation de Madagascar aux championnats d’Afrique de badminton remonte à 2007. Bien que les talents malgaches soient reconnus parmi les meilleurs d’Afrique, le manque de moyens financiers a souvent limité leur horizon à la zone de l’océan Indien.
Lors des derniers championnats de Madagascar seniors, 89 badistes issus de trois ligues – Analamanga, Atsinanana et Vakinankaratra ont participé. Malheureusement, la ligue Alaotra-Mangoro était absente.
Pour marquer ce début de nouvelle saison, une restructuration sera mise en place afin de mieux organiser les catégories et d’optimiser les performances. Les athlètes seront désormais classés par niveau A, B et C en fonction de leurs compétences. Cette réforme vise à réduire les écarts flagrants entre les athlètes d’une même série et à établir un classement des 16 meilleurs badistes, les autres étant répartis dans des niveaux inférieurs.
Madagascar espère ainsi se préparer au mieux pour le rendez-vous africain et confirmer son potentiel face aux grandes nations du badminton continental.
Elias Fanomezantsoa
La ponctualité. Une qualité qui se raréfie, une valeur qui se déprécie en ces temps-ci. Etre exact au rendez-vous fixé, honorer ses engagements vis-à-vis d’autrui sont une disposition morale et intellectuelle qui se perdent au fil du temps. Pourtant, c’est la vertu d’un … prince ! Son altesse royale fixe le rendez-vous, heure et lieu précis, à ses sujets. Il pointe à l’heure tapante, à l’endroit convenu.
A l’issue de l’inédit Conseil des ministres en direct à partir du Palais, les membres du Gouvernement interpellés, supposés défaillants dans leurs responsabilités effectives, ont donné rendez-vous au Chef de l’Etat et au Premier ministre et par extrapolation au peuple entier. Ils ont fixé deadline pour régulariser la situation défaillante dans le cadre de leurs devoirs et tâches. C’est le cas du ministre de l’Energie et des Hydrocarbures (MEH) Olivier Jean-Baptiste, il a donné rendez-vous dans deux mois et demi pour le retour à la normale. Les délestages et les coupures du ravitaillement en eau doivent cesser ou du moins s’améliorer progressivement. Les prix à la pompe seront maîtrisés. Le ministre de l’Industrialisation et du Commerce (MIC) David Ralamborifiringa, fera le nécessaire « illico » afin que les prix des PPN, principalement le riz, se stabilisent à un niveau supportable par la bourse du bas-peuple. L’inflation, non maîtrisée, s’envole et atteint les hauteurs insupportables ! Et que cela se produit à un mois le plus dur pour les mères de famille. Le ministre de l’Environnement et du Développement Durable (MDD) Max Fontaine s’engage à freiner voire à maîtriser les trafics illicites des espèces endémiques protégées dans l’immédiat. Ibidem pour le ministre des Mines Olivier Herindrainy Rakotomalala concernant les trafics illicites des ressources minérales telles que l’or ! Etc.
Ce Conseil des ministres spécial en son genre et le premier de l’année 2025 du mercredi 8 janvier aura été crucial pour les intérêts majeurs de la population du fait que l’on soit fixé une bonne fois pour toute sur les échéances pour remettre la pendule à l’heure.
Ce Conseil des ministres du 8 janvier révèle sur la place publique des incohérences et des défaillances au sein du Gouvernement. Il a fallu que le chef, le locataire du Palais, tire la sonnette d’alarme et en même temps tire au clair sur les actions des membres du Gouvernement et fasse savoir directement les concitoyens. Une approche quelque peu risquée dans la mesure où le peuple, les contribuables, sont pris à témoins des décisions sinon des engagements fixés. Et ainsi, c’est difficile de manquer à des « rendez-vous » fixés devant … tout le monde ! Le risque est gros.
Les parlementaires IRMAR de Tsimbazaza, sentant le péril en la demeure, foncent dans le tas pour remettre en ordre de marche l’Exécutif. Une marche obligée ! Ils invitent même le chef de l’Exécutif à prendre les dispositions nécessaires à savoir « punir » ou « écarter » les brebis galeuses.
Compte tenu de l’urgence de la situation et du contexte politique et social en effervescence, le régime Orange n’a pas droit à l’erreur. Sous-estimer est la dernière erreur à ne jamais commettre. Il ne faut jamais prendre à la légère les indices et les signaux inquiétants.
Soyez exacts aux rendez-vous fixés ! Soyez de vrais princes qui ne trompent point !
Ndrianaivo
C’est sous le signe de l’unité et de la discipline que s’est déroulée la célébration de la Journée des officiers, hier au Palais d’Etat d’Iavoloha. Le Président de la République et chef suprême de l’armée, Andry Rajoelina, a profité de cette occasion pour rappeler les valeurs fondamentales qui doivent guider les Forces armées malgaches, dans un contexte où la stabilité et la souveraineté nationale sont des priorités absolues.
Dans son discours, Andry Rajoelina a adressé un message clair à l’ensemble des officiers : « Que vous soyez épargnés des conflits et des divisions, car notre vision et nos objectifs pour le développement de Madagascar sont clairs ». Il a mis en exergue la nécessité pour les Forces armées de demeurer unies, disciplinées et attachées aux valeurs patriotiques qui constituent le socle de leur engagement.
En insistant sur la protection du peuple, la défense des institutions républicaines et la préservation de la souveraineté nationale, le Président a exhorté les officiers à accomplir leurs missions avec rigueur et abnégation. « Préservez précieusement l’importance de l’unité, de l’entraide et du rassemblement, plutôt que de la division », a-t-il martelé.
Alors que Madagascar fait face à des défis majeurs, le chef suprême de l’armée a rappelé le rôle stratégique des Forces armées dans la stabilité et le développement du pays. « Soyez dignes, soyez fiers. Continuez à servir la patrie avec amour et dans une solidarité totale », a-t-il conclu, tout en renouvelant sa confiance dans la capacité des militaires à porter haut les valeurs de discipline et de loyauté.
Comme chaque année, les officiers généraux, les officiers supérieurs et les officiers des Forces armées ont marqué cette journée par différents événements au sein des camps, des casernes et des institutions.
La cérémonie d'Iavoloha, organisée en milieu d’après-midi, a débuté par une remise d’une oie traditionnelle au Chef de l’Etat. S’en est suivie une présentation des nouvelles tenues de parade des Forces relevant de la direction de la sécurité présidentielle. Le Président a ensuite inauguré deux infrastructures pour le développement des capacités des militaires : un dojo rénové et une salle de musculation flambant neuve.
L.A.