Contrairement aux supporters de certains pays qui ont versé dans la brutalité après la défaite ou la victoire de leur équipe, les Malagasy ont accueilli l’élimination des Barea non seulement en s’abstenant de toute violence mais également, aussi extraordinaire que cela puisse paraître, avec une certaine ferveur.
Comme lors des matchs précédents au cours desquels Madagascar a gravi un par un les marches de la qualification, le coup de sifflet final du duel ayant opposé l’équipe nationale malagasy avec celle de la Tunisie a été accueilli par des manifestations de communion dans toute l’île. Entre les concerts de klaxon et de vuvuzela, on pouvait entendre ici et là l’hymne nationale entonné par des groupes de gens réunis en cercle. Des scènes qui auraient pu faire croire que cette foule en liesse fêtait une victoire. Le début de la journée a vu une population, certes abasourdie par une défaite toujours amère, mais les visages affichaient toujours la même fierté des jours précédents. Cette réaction des malagasy contraste violemment avec celle des supporters de certains pays qui, par leur excès, ont terni l’image non seulement de leur équipe mais aussi de leur Nation tout entière.
L’aventure s’arrête là. Défaits par les Aigles de Carthage (Tunisie) par trois buts à zéro sur le stade international de l’Académie militaire du Caire (Egypte) ce jeudi 11 juillet, les Barea durent s’incliner la tête … haute devant leurs supporters venus nombreux spécialement au Caire les soutenir dont le Président Rajoelina et son épouse. Dur, tous les Malagasy, les 25 millions d’âmes ont dû avaler la couleuvre de la défaite, boire le calice au goût amer de la déception. Alors que tous les espoirs ont été permis pour aspirer à la victoire et aller en demi-finales. Mais le sort en décidait autrement. En toute humilité, il fallait admettre que les Aigles furent trop forts pour les Zébus ce soir-là. Et on se plie et on accepte ! Au-delà de la tourmente et des lamentations ou des jérémiades, il faut malgré tout relever la tête et tenter de voir plus loin et plus haut. A juste titre, la question qui se pose sur toutes lèvres se résume en ces termes : « est-ce réellement un échec ? » On s’apprête à répondre à l’unanimité par un : non ! Certes, les Barea n’ont pas gagné le match mais ils n’ont pas perdu la bataille. Au contraire, nos héros de la Nation remportèrent le challenge. Pour une toute première participation à des compétitions internationales de la taille de la CAN et qu’on est parvenu à atteindre les quarts de finale, on ne peut pas ne pas être fiers du parcours réalisé. Quand on a réussi à mettre K.O. par terre de grandes formations telles les Super Eagles ou le Tout Puissant Mazembé, il y a de quoi à se réjouir. Les co-équipiers de Faneva Ima ont littéralement bousculé la hiérarchie. Sans complexes, les poulains de Nicolas Dupuis ébranlèrent l’ « ordre établi » de cette compétition continentale. A un certain moment, les supposés favoris n’ont pas caché leurs appréhensions face à la prouesse imprévue des Barea qui étaient mêmes sur le point de réaliser le rêve de tout un peuple.
Même la plus belle chose à une fin. Et comme l'aventure des Barea à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2019 en est une, elle s'est pourtant achevée en quart de finale. Les 120 minutes en huitième de finale contre la RD Congo ont impacté physiquement les Barea face à la Tunisie. Ils se sont finalement avoués vaincus sur un score un peu sévère, disons-le, 3-0. Des réalisations tunisiennes acquises à la 51e, 60e et 91e minute suite à des erreurs dues certainement à la fatigue entraînant dès fois des relâchements payés chers au final. C'est le cas notamment du 2e but qui a pris racine sur une perte de balle au milieu de terrain.
Une grande première pour la Grande Ile et l’équipe nationale malagasy. Tout le monde est derrière les Barea qui se sont battus pour arriver à ce stade de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) 2019. En effet, beaucoup de lieu ont accueilli les fans malagasy pour regarder le match qui a fait face l’équipe malagasy à celle de la Tunisie, les Aigles de Carthage. A part celui d’Anosy et d’Analakely et bien-sûr les autres lieux dans les lounges et karaoké, deux grands fans zone ORTM ont été installés par le groupe FILATEX notamment à Ankadimbahoaka et à Talatamaty.
Un ouf de soulagement pour la plupart des parents. Ces derniers se sont montrés réticents quant à la suppression de l’examen du CEPE (Certificat d’études primaires élémentaires), prévue dans le cadre de la mise en œuvre du Plan sectoriel de l’éducation (PSE). « L’examen officiel du CEPE sera maintenu, malgré la mise en œuvre du PSE », souligne le Pr Félicitée Rejo- Fienena, ministre par intérim de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (MENETFP). C’était hier au Carlton Anosy, en marge de l’ouverture de la revue sectorielle conjointe du démarrage du PSE.
Le temps semble s’arrêter ! Loin s’en faut. Imperturbable, l’eau coule paisiblement sous le pont. La terre tourne de même la gravitation universelle autour du soleil. Bref, la vie continue ! Tellement, les prouesses inespérées de nos jeunes talents des Barea nous obnubilent et nous propulsent dans le monde de l’euphorie parfois de l’irréel que les réalités ici-bas semblent nous échapper et les frontières de l’impossible n’existent plus. Nos jeunes et vaillants « zébus » nous montraient qu’aucun obstacle ne puisse entraver celui qui a la foi ferme en la réussite.
Des prévisions encourageantes. La saison touristique s’annonce très bien pour Madagascar. Effectivement, selon une étude réalisée par ForwardKeys, la Grande île est en bonne place pour vivre un boom touristique pour cette année. « Chaque jour, nous analysons plus de 17 millions de réservations. Et au cours de notre étude, il a été constaté que les arrivées à Madagascar en 2018 ont augmenté de 8% par rapport à l'année précédente et de 19% au cours des cinq premiers mois de 2019 » précise Olivier Ponti, de VP Insights, chez ForwardKeys.
Victime de faux et usage de faux. « On m’a retiré mon autorité parentale basée sur une soi-disant violence conjugale qui n’a jamais eu lieu ni prouvé et été commise par ma personne sur mon ex- épouse ainsi que sur un constat d’adultère qui a été annulé car sans fondement effectué après le jugement du divorce et non frappé d’appel avec la grosse bien signifiée, sans enquête approfondie ni ma présence. » Tel est le récit d’un père, un étranger, en butte avec une saga judiciaire enclenchée par son ex- épouse, une Malagasy. Sans hésitation, il relate les faits.
En deux jours seulement, les limiers du commissariat central d'Antsirabe ont pu arrêter quatre passeurs supposés qui ont transporté vers la Capitale plus de 26 kg de drogue au total sur la RN7. Le premier coup de filet date le lundi 8 juillet dernier. Là, c'était d'abord deux présumés passeurs venant d'Ihosy en taxi-brousse, étaient surpris avec 9 kg de substance narcotique dans leur bagage à main, précisément dans une sacoche.