Iarivo Mandroso grossit les rangs de ceux qui soutiennent Naina Andriantsitohaina. Après trente ans de « séjour en hibernation », l’association fondée par Guy Willy Razanamasy réapparait et occupe parmi tant d’autres le devant de la scène en cette période d’effervescence électorale. En 1989, à un moment où le pays se dirigea vers l’impasse pour s’engouffrer dans une conjoncture politique, sociale et économique incertaine, le pouvoir en place a fait appel à Guy Willy Razanamasy. Environ vingt ans après les irréversibles mouvements estudiantins de 72, le pays s’apprêta de nouveau à subir une nouvelle crise. Razanamasy de son statut d’opérateur économique, sans parti politique, inspirait la confiance.
Aux normes internationales. Le géant du fast food américain « Kentucky Fried Chicken » (KFC) ouvre enfin ses portes à Antananarivo. La cérémonie d’inauguration s’est tenue hier au Tana Water Front, Ambodivona. Le groupe Eclosia a travaillé d’arrache-pied pendant cinq ans pour favoriser l’implantation de cette société multinationale dans la Capitale. Sa présence marque désormais une nouvelle ère dans l’histoire des restaurations rapides puisque toutes les activités répondent aux exigences internationales. « Nous sommes contraints à élaborer un cahier des charges de standard international.
Pourquoi ? Telle était la question que tentait de poser les détracteurs du régime pour s’interroger sur la présence du Président Andry Rajoelina à l’ouverture officielle de la première adresse KFC à Madagascar sise au Tana Waterfront, hier. La réponse est pourtant simple : l’encouragement des investissements directs étrangers (IDE), avant tout. Par ignorance ou par pure mauvaise foi, certains observateurs semblent oublier que Madagascar est en pleine préparation de son essor économique. Un processus qui demande, de la part des dirigeants, des signaux forts pour rassurer les investisseurs internationaux. D’où ce geste, ô combien, significatif du Chef de l’Etat.
La commission mixte composée d’une délégation française et d’une délégation malgache s’est réunie hier au Palais d’Andafiavaratra, à Antananarivo. A huis clos, cette première rencontre, entamée vers 9 heures du matin, a duré plus de six tours d’horloge. Il était notamment question des îles éparses, quatre îles administrées par la France depuis les années 1960, et revendiquées par Madagascar depuis. Cette commission mixte avait été décidée par le Président malagasy Andry Rajoelina et son homologue français, lors du déplacement officiel du premier en France, au mois de mai dernier.
Certains se sont emballés tandis que d’autres se sont lancés dans des débats tendancieux et souvent stériles à la note sortie par le ministère de la Communication relative à la censure du titre « Drako hely » de Rijade. Il est certain qu’avant de prendre cette décision, le ministère a murement décortiqué les paroles du titre en question. Il s’agit d’une composition en dialecte sakalava avec certes beaucoup de nuances.
Une première édifiante. La toute première édition du Salon des transports, de la logistique et de la manutention (SITLM) s’est clôturée hier, à la Zone Forello Expo Tanjombato. Les organisateurs et les participants sont entièrement satisfaits. « Effectivement, avec l’appui du ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, nous voulons surtout faire un premier constat du secteur du transport dans le pays. Et les états généraux ont été un succès total sur tous les plans, de l’aérien au maritime, en passant par la ligne ferroviaire et les transports terrestres. Cela nous a même permis de dégager d’ores et déjà des semblants de solutions aux différents problèmes auxquels le secteur fait face actuellement » s’est enthousiasmé Michel D.Ramiaramanana, président du comité d’organisation de l’événement, hier, en dressant son premier bilan. Durant les quatre jours du salon, de nombreux thèmes englobant tous les secteurs ont été abordés durant les différentes conférences ainsi que les débats. Chaque acteur a pu exposer les faits et les problématiques pour permettre aux participants de proposer des solutions. « Nous espérons que ce salon sera suivi de l’opérationnalisation de tout ce qui s’est dit et que ces solutions prendront forme au fil des mois à venir, pour faire évoluer cette filière, pilier de notre économie », rajoute-
t-il.
Les incendies ont apporté leur cortège de destructions en fin de semaine à la fois dans le centre-ville et dans les zones périphériques.
Le premier cas est survenu à Andravoahangy dans la nuit du samedi. Deux pavillons servant à la fois de locaux de commerce ainsi que de logement, ont brûlé. Les sapeurs-pompiers y ont déployé toute une panoplie de moyens matériels. Quatre fourgons-pompes, de la neige carbonique ainsi que des puissantes lances ont été utilisés pour venir à bout de l’incendie. Après une heure de lutte acharnée, les soldats du feu ont pu finalement maîtriser la situation. En attendant l’issue d’une enquête de la Police, on ignore totalement ce qui aurait pu provoquer le sinistre. Les techniciens de la JIRAMA ainsi que la Police dont ses éléments ont été encadrés par un inspecteur, s’étaient également rendus sur les lieux. L’origine du feu demeure encore un mystère. L’autre cas est survenu à Itaosy vendredi vers 19h. Une imposante maison appartenant à une famille y a pris feu pour un motif qui demeure encore une énigme. Bien que le sinistre n’ait pas fait de victime humaine, les dégâts sont pourtant très importants car toute la construction était partie en flammes, ainsi que les mobiliers qui s’y trouvaient. Les pompiers ont dépêché deux fourgons-pompes.
L’association « Iarivo Mandroso », fondée par Guy Razanamasy il y a 30 ans, appelle à voter pour le candidat à la Mairie de la Capitale Naina Andriantsitohaina. L’annonce a été faite vendredi dernier à l’hôtel Ibis Ankorondrano par le fils de l’ancien édile d’Antananarivo, Ndriana Razanamasy. Une décision prise à la suite de la consultation avec la famille et les membres de l’association. Les membres de l’association affirment que le candidat numéro 4 présente la même vision que l’ancien maire Guy Razanamasy. Le candidat de l’Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina est par ailleurs un opérateur économique tout comme le fut le fondateur de l’association Iarivo Mandroso. L’association était restée en sourdine ces dernières années. Fondée en 1989 par Guy Willy Razanamasy, elle était depuis présidée par Mamy Rajaobelina, lequel a remis la présidence de l’association à Ndriana Razanamasy. L’entité a pour vision « Iarivo, vohitsara manainga fanahy », autrement dit Iarivo, une ville organisée, active, en bonne forme, et où il fait bon vivre. L’association estime que Naina Andriantsitohaina incarne l’héritage laissé par Guy Willy Razanamasy.
Ils devaient l’emporter sur leur pelouse de Mahamasina , dans un stade plein à craquer et chauffé à blanc. Les Barea de Madagascar l’ont fait. Mais cela n’a pas été sans mal. Les spectateurs ont évidemment vibré durant la rencontre, notamment grâce au but du jeune Rayan Raveloson à la dix-huitième minute de jeu sur un caviar de Carolus sur corner. Puis, ils ont douté face aux offensives éthiopiennes. Jusqu’au bout, les récents quarts de finaliste de la dernière Coupe d’Afrique des Nations 2019 ont fait planer le risque d’une égalisation jusqu’au coup de sifflet final. En assurant le service minimum, avec les trois points, la sélection nationale malagasy de football entame de la meilleure des façons sa campagne des éliminatoires pour la Coupe d’Afrique des Nations 2021. Première de son groupe à égalité avec la Côte d’Ivoire, l’équipe nationale malagasy va affronter le Niger à Niamey, demain. La tâche risque d’être ardue pour la bande à Abel Anicet. Le Niger a donné du fil à retordre aux Eléphants ivoiriens, qui ont évité de justesse un match nul qui leur tendait les bras. Après un penalty manqué (22e) par Gradel, alors qu'il avait retiré le ballon des mains de Pépé, qui s'apprêtait à le frapper, c'est finalement sur un second penalty, contesté avec ardeur par les joueurs nigériens, que Kessié a fini par donner l'avantage aux Eléphants, après l'heure de jeu (1-0, 68e).