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Le ministère de la Justice fait une application stricte de la situation d’urgence sanitaire. Le ministre de la Justice et garde des sceaux Andriamahefarivo Johnny Richard a pris des mesures drastiques. La Justice tournera au ralenti pendant les 15 jours de situation d’exception.
La présence du coronavirus dans le pays assène un coup dur pour l’Administration publique. La Justice n’échappe à cette situation. La lutte contre la propagation de ce virus étant une affaire de tous, le ministre de la Justice a pris des mesures drastiques à cet effet. Des mesures qui font que ce secteur tournera au ralenti pendant la durée de la situation d’exception. Aussi, les Tribunaux ralentiront leur rythme. Les affaires correctionnelles et civiles, les instructions tournent presque au ralenti, tout comme le ministère public.
La Chambre de détention préventive, la Cour d’appel, le Pôle anti-corruption, la Cour de cassation, les Tribunaux administratifs, le Conseil d’Etat, les Tribunaux financiers et la Cour des comptes poursuivent les affaires courantes. Les audiences publiques sont suspendues jusqu’à nouvel ordre. Par contre, certaines juridictions peuvent faire des audiences à huis clos. Dans tous les cas, même si la Justice ralentit sa vitesse, les agents sont incités à faire preuve de prudence et à se protéger, tout en protégeant les autres.
Détenus presque isolés
La mesure prise par le ministre de la Justice touche également les détenus. Aussi, ils sont presque isolés afin que le coronavirus n’atteigne pas les prisons déjà bondées. Le but étant d’empêcher coûte que coûte que le virus infecte les prisonniers. Il fut un temps en effet où la tuberculose a sévit dans les prisons. La présence du coronavirus dans les maisons carcérales serait difficile à endiguer. Les visites des prisonniers sont donc suspendues, et ce jusqu’à nouvel ordre. Mais les familles de détenus ou de prisonniers peuvent toujours apporter des nourritures. Les nouveaux détenus ou prisonniers font l’objet d’un contrôle sanitaire strict avant qu’ils entrent dans la prison. D’autres mesures concernant les détenus et prisonniers ont également été prises par le ministre de la Justice. Les évacuations sanitaires sont suspendues tout comme les demandes d’escorte.
Concours ENAP reporté
Le concours d’entrée à l’Ecole nationale de l’Administration pénitentiaire (ENAP) a été reporté, d’après le ministre de la Justice. Normalement, ce concours devrait se dérouler les 3, 4 et 5 avril prochain. Il est donc reporté à une date ultérieure. Les candidats à ce concours doivent donc prendre leur mal en patience jusqu’à la levée de la situation d’exception. Ce qui leur donnera un peu de temps pour réviser les matières à concourir. Outre le report du concours à l’ENAP, le ministre de la Justice a également suspendu les cours et formations au sein de l’Ecole nationale de magistrature et des greffes (ENMG). La formation des élèves magistrats et élèves greffiers est ainsi suspendue. Ce qui entrainera un retard pour la fin de formation et la prise de fonction de ces futurs commis de l’Etat.
En général, les affaires courantes seront traitées au sein du ministère de la Justice. Les agents et les usagers dudit ministère feront l’objet d’un contrôle de température obligatoire. Le port de masque est également encouragé pour ne pas éventuellement contaminer les autres.


En mal d’arguments, les ténors de l’opposition se sont mis ces derniers temps à surfer  deux sujets à polémique - à savoir les anomalies sur la liste électorale et les mesures étatiques face à la pandémie du Covid-19 - pour manipuler l’opinion publique et diaboliser le pouvoir en place. Et dans ce cadre, « mody adala » (faire semblant d’être un fou, traduction libre) est la stratégie adoptée, laquelle consiste à ignorer les mises au point apportées par les responsables concernés ou à faire semblant de ne pas réaliser les nuances de certaines situations.

Restant sourd comme un pot face aux explications fournies ultérieurement par l’ancien vice-président de la CENI, Thierry Rakotonarivo, celui dont la déclaration est la source de la controverse sur les pseudos 1 162 000 électeurs doublons sur la liste électorale, un ténor de l’Opposition ne veut rien entendre pour continuer à claironner sur les ondes que l’ex-n° 2 d’Alarobia aurait révélé l’existence de doublons sur la liste électorale utilisée durant les trois dernières élections dans le pays.

Il est hors de question de penser que l’opposant en question n’ait pas saisi la différence entre doublon de numéro de carte d’identité (CIN) sur la liste électorale et électeur-doublon. Dans le premier cas, il s’agit de deux personnes différentes qui n’ont qu’un seul point commun dans le registre électoral, à savoir le numéro de CIN et dans le second, d’une seule et même personne dont le nom revient deux fois, toujours dans le registre électoral.

Or, c’est le premier cas qui a été révélé par Thierry Rakotonarivo dans sa première déclaration et celui-ci, relayé par la suite par le président de la CENI, en a fait publiquement la précision ultérieurement. Dans ces conditions, persister à faire croire au citoyen lambda que le vice-président démissionnaire de la CENI aurait avoué l’existence de 1 162 000 électeurs-doublons lors des dernières élections relève d’une mauvaise foi pure et simple et d’une volonté manifeste de manipuler l’opinion publique.

Invités dernièrement par la CENI pour une séance d’explication et de questions/réponses sur le sujet, les candidats malheureux réclamant l’annulation des dernières élections et la tenue de nouveaux scrutins ont pointé aux abonnés absents et ont déclaré que jusqu’au bout, ils s’en tiendront à leur (fausse) interprétation de la déclaration de Thierry Rakotonarivo, malgré le démenti apporté par celui-ci.

Jouer les crétins

La gestion de la crise sanitaire engendrée par la pandémie du coronavirus a aussi été saisie par l’Opposition pour tenter d’ébranler le régime en place. Les décisions successives prises par les pouvoirs publics, quelles qu’elles soient, sont systématiquement critiquées et ce, bien même qu’elles répondent à l’impératif du moment. Et dans ce cadre également, les adversaires du régime font semblant de ne pas comprendre certaines nuances des situations qui se présentent pour diaboliser les autorités concernées auprès de l’opinion publique. L’objectif, en jouant les crétins dans les déclarations en direction du grand public, est seulement de l’induire en erreur.
La dernière roublardise en date de l’Opposition concerne le vrai-faux démenti que l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) aurait apporté à la déclaration de la ministre de la Communication, Lalatiana Andriatongarivo, déclaration selon laquelle seul ce laboratoire est habilité à faire les tests sur le Covid-19. Sautant comme un rapace sur leur proie suite à une affichette placardée dans les locaux de l’IPM mentionnant que ce dernier ne fait pas les tests sus-cités, les opposants se sont mis à jubiler sur ce soi-disant flagrant-délit de mensonge auquel se serait livrée la porte-parole du Gouvernement.

Beaucoup auront cependant compris que l’affichette de l’IPM en question s’adresse aux particuliers qui le sollicitent directement, sans passer par les unités sanitaires étatiques dédiées au Covid-19 (dont le CHU d’Anosiala). Les communiqués officiels destinés au grand public confirment bel et bien que c’est l’IPM qui effectue les tests de confirmation des cas suspects, mais uniquement sur demande officielle.

La Rédaction

Dans un pays ou le paiement en liquide occupe la majorité des transactions, il est maintenant temps de tirer profit de la digitalisation. 41 % des Malagasy possèdent actuellement une porte-monnaie électronique, selon la Banque mondiale. Etant donné que la Capitale se trouve dans un période de confinement pendant quinze jours, les secteurs vitaux comme les pharmacies, les stations d’essence, les banques, la compagnie d’eau et d’electricité restent à la disposition de la population. Afin de limiter les interactions avec les autres, le paiement électronique est vivement recommandé. Comme le cas de Banque malgache de l’océan Indien (BMOI), l’institution financière recommande à ses clients de faire usage de son service de banque à distance et encourage l’utilisation des cartes bancaires pour effectuer des paiements, ainsi que les Guichets automatiques de banque pour les retraits d’espèces. On peut en faire de même pour le paiement des factures de la JIRAMA.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le risque d'être infecté par le Covid 12 en touchant des pièces de monnaie, billets de banque ou cartes de crédit est très faible. Toutefois, personne ne peut dire qu’il n’y a aucun risque. « Quand on manipule des argents liquides et effectue une transaction sur le marché, on interagit avec une autre personne. Pourtant, on ignore si la personne qui a utilisé l’argent est contaminée ou non. Il est donc possible de contracter le virus lors de l’échange », explique un docteur. Les autres pays du monde ont quand même pris des mesures drastiques en matière de circulation des billets. En Chine, les billets venant de Wuhan, le foyer de coronavirus, ont été détruits. Aux Etats-Unis, les monnaies fiduciaires en provenance d’Asie sont mises en quarantaine. Quant à la Corée du Sud, le pays a complètement arrêté la circulation des billets pendant deux semaines.
Solange Heriniaina

La une du 24 mars 2020

Publié le lundi, 23 mars 2020

Omnisport - Toute la machine sportive à l'arrêt

Publié le dimanche, 22 mars 2020

L'annonce de la suspension de tous les rassemblements  publics par le Président de la République a entrainé une vague d'annulations d'évènements sportifs. Il en est de même pour l'assemblée générale ordinaire de la fédération du sport automobile, prévue mercredi à Ambodifilao. Pareillement pour la deuxième manche du championnat de Moto Cross tout terrain MX qui devait se tenir ce dimanche 29 mars à Antsirabe.

 

Le ministre de la Santé français parle du premier  décès d'un soignant, certes !  Mais pour l’opinion locale, c’est encore plus dramatique et  notamment  émouvant  car Jean-Jacques Razafindranazy, est le premier malagasy  âgé d'une soixantaine d'années établi à l’étranger,  à être emporté par la pandémie de coronavirus. Le compatriote était médecin urgentiste à l'hôpital de Compiègne en Hexagone. « Ce serait le premier décès d'un soignant lié au COVID-19.  Hier soir, j'ai appris le décès d'un médecin. C'est à ma connaissance le seul, je ne peux pas en dire plus. Je tiens à m'associer à la douleur et à la peine des soignants. Ils payent un très lourd tribut », a déclaré le ministre Olivier Véran sur une chaîne privée. 

 

Il a juste suffi que le Président de la République annonce officiellement la détection des premiers cas de coronavirus à Madagascar - trois en tout - pour que du coup, les gens, paniquent et ont sorti leurs talents de débrouillardise en tous genres. Une personne toussote dans le bus. Tous les yeux sont braqués vers le « coupable », et ses voisins prennent instinctivement de la distance, avec des airs inquiets, voire effrayés, prétextant de descendre au prochain arrêt. Et c'est ce qui se produit véritablement.

 

De l’énergie pour faire tourner une entreprise. L’Alliance pour l’industrialisation de Madagascar, en collaboration avec le Cercle de réflexion des économistes, a publié, jeudi dernier, le rapport du baromètre sur l’industrialisation. Cette quatrième édition laisse montrer la persistance des difficultés structurelles, notamment la faiblesse du pouvoir d’achat des malagasy et les problèmes énergétiques. D’après le rapport, l’industrie et les services à Madagascar consomment annuellement environ 608 370 MWh d’électricité.

Les stocks sont amplement suffisants pour tout Madagascar. L’annonce de l’entrée du coronavirus dans le pays a un tant soit peu créé la panique auprès de la population, plus particulièrement dans la Capitale. De ce fait, bon nombre de consommateurs ont fait la queue auprès des différentes stations- services de la ville, durant la matinée du samedi, de peur d’une pénurie. Toutefois, à la fin de la journée, chaque automobiliste et motocycliste ont été servis à leurs besoins. Et la longue file d’attente s’est vite dissipée.

Afin de restreindre les déplacements et contrer la propagation du coronavirus, le Président de la République de Madagascar a ordonné hier un confinement général du pays. La mesure démarre dès ce lundi 23 mars matin.

 

Fil infos

  • Le Président Rajoelina à Fianarantsoa - Série d’inaugurations d’infrastructures au programme
  • Tensions à la JIRAMA - La population, éternelle victime !
  • Îles malgaches de l’océan Indien - Madagascar exige des compensations  
  • Coopération militaire - GSIS, l’unité d’élite de la Gendarmerie prête à évoluer sur tous les fronts
  • Restitution des îles Eparses - Deuxième face à face à Paris ce jour
  • Intoxications alimentaires à répétition - Les causes demeurent floues
  • Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Le bilan ne cesse de s'alourdir
  • Coopération Emirats arabes unis - Madagascar - Une centrale solaire de 50MW bientôt à Moramanga
  • Président Andry Rajoelina - « 65 ans d’indépendance sont signe de maturité historique »

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Editorial

  • Opacité dérangeante
    Le manque de transparence ou l’absence de réponses claires dérange ! La vague d’intoxications alimentaires ou d’empoisonnements ainsi que la disparition inexpliquée d’un bateau avec des passagers à bord restent, jusqu’à présent, entourées de zones d’ombre. Depuis le malheureux événement d’Ambohimalaza, d’autres incidents se sont enchaînés un peu partout à travers le pays, sans que l’on sache exactement à quoi s’en tenir. Une cérémonie de célébration d’anniversaire a viré au drame dans un Espace ayant pignon sur rue vers Imerinkasinina dans la soirée du samedi 14 au dimanche 15 juin. Une virulente intoxication alimentaire a fait des ravages. « Toutes les personnes ayant pris part à la fête et goûté aux repas servis ont été victimes de malaises nécessitant une évacuation d’urgence vers des centres hospitaliers de la Capitale ». « Il y a eu des morts et plusieurs cas graves. Le bilan ne cesse de s’alourdir, dépassant désormais la…

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