Tous ensemble avec les Barea. Une fois de plus, la foi de tout un peuple autour de son équipe s'est avérée payante. Ajouter à cela, la solidarité, les sacrifices et les talents des joueurs, tous les ingrédients sont là pour inscrire en toutes lettres sur le front de tout un chacun, le mot victoire. Un succès de plus des Barea hier en huitièmes de finale qui les qualifie en quart de finale de la Coupe d'Afrique des Nations et ce pour leur première participation.
Voyager n'est pas chose facile, que ce soit pour les Malagasy vivant à l'étranger voulant se rendre à Madagascar ou vice-versa - et ce, peu importe le type du voyage : long séjour ou court séjour. En effet, parmi les difficultés qui se posent, à part bien sûr l'obtention du visa, figurent les bagages. Les passagers ne savent pas exactement, voire ignorent les choses qu'on peut emmener ou non, de même que leur poids. Parce que pour les Malagasy, retourner dans le pays est une occasion pour emmener des « cadeaux » et divers articles pour la famille, les proches… les « voan-dalana » comme on l'appelle.
Mardi dernier, les limiers du commissariat du 5e arrondissement ont interpellé un jeune suspect de 19 ans pour affaire de cambriolage à Andavamamba. La Police a pu remonter la piste du concerné grâce au témoignage d’un riverain, qui a raconté aux Forces de l’ordre d’avoir vu un suspect en train de cambrioler une église située à proximité de chez lui vers 2 heures du matin le dimanche 1er juillet dernier.
Les femmes sont au cœur des équilibres familiaux, culturels, sanitaires et sociaux. A ce titre, leur autonomisation est l’une des clés indispensables au développement économique de la société malagasy. Mais dans ces domaines, beaucoup d’efforts restent à entreprendre pour que les femmes aient ces chances d’entreprendre en toute liberté.
Akinwuni Adesina, le président de la Banque africaine de développement en visite officielle dans la Grande Ile, donna un coup de pouce décisif à la mise en œuvre de l'Initiative pour l'Emergence de Madagascar (IEM). Prêt à soutenir, à fond, le jeune Président de la République Malagasy, le président la BAD confirme sa détermination à apporter l'assistance financière et technique nécessaire.
De l'or bleu. Le secteur maritime possède une potentialité économique colossale. Une conférence s'est tenue à l'Alliance française de Tananarive (AFT), Andavamamba, samedi dernier durant le Salon de la mer. Lalaina Rakotoarisoa, consultant économique, spécialiste en macroéconomie, a ainsi minutieusement détaillé les impacts de l'économie marine sur la croissance en prenant l'exemple du secteur pêche. En effet, la majorité de la population, à savoir les couches vulnérables, pratique cette activité.
Vendredi dernier, après qu'ils furent notifiés par le directeur général par intérim de l'ACM de la décision du ministère de tutelle transférant à la société CSPI-M (Compagnie de sécurité privée et Industrielle-Madagascar) la mission de sécurité et de sûreté des principaux aéroports de Madagascar, activité auparavant exercée par la SAMADA (Sureté Aéroportuaire de Madagascar), les représentants de cette dernière ont quitté la réunion sous le prétexte de se concerter brièvement pour ne plus y revenir. Il faut savoir pourtant que, vu la nécessité d'assurer impérativement la continuité de l'activité, une passation en bonne et due forme entre les prestataires sortant et entrant était requise.
Les efforts actuels en vue de combattre la corruption à propos des contrôles techniques des voitures pour trancher sur leur aptitude à circuler ou non, ont porté leurs fruits. Ainsi, deux réseaux supposés de faux spécialisés dans la falsification des dossiers nécessaires lors des visites techniques, venaient d’être démantelés. Au total, 8 suspects avaient été interpellés. Trois suspects sont accusés d’avoir fourni à des usagers des certificats de visite technique parallèles, c’est-à-dire des octrois de faux documents en dehors du centre de contrôle officiel des véhicules. Selon la Gendarmerie, 5 d’entre eux sont soupçonnés d’avoir délivré des fausses attestations de véhicules au transport à titre onéreux.
Plus de 38 milliards d’ariary. Tel est le montant des impôts et taxes que la société SAMADA s’est abstenu de verser dans les caisses de l’Etat. Un tel arriéré n’a pu être cumulé que sur plusieurs années. Autrement dit, les dirigeants de cette société se sont superbement foutus des autorités malagasy en général et celles fiscales en particulier. Et ce depuis 2014, date à laquelle elle a commencé ses activités sur le territoire national. Et c’est ce qui sans doute serait à la source d’interdiction de sortie du territoire (IST) prise par les autorités actuelles à l’encontre de certaines têtes de la SAMADA. Une telle effronterie ne peut s’expliquer que par une collusion avec des barons de l’ancien régime. Avec le recul, on serait tenté d’accorder du crédit à la rumeur qui court selon laquelle l’ancienne Première Dame serait un associé au sein de cette société et c’est la raison pour laquelle certains dirigeants de celle-ci ont bénéficié d’une totale immunité malgré leurs frasques et les propos de lèse-majesté qu’ils proféraient régulièrement en public. Dans tous les cas, cette évasion fiscale de grande envergure a certainement un lien avec la mise sous scellé des matériels de la SAMADA intervenue mercredi dernier et, consécutivement, son éviction de la mission de sécurisation des principaux aéroports de Madagascar et du transfert de cette activité, depuis hier, à la CSPI-M en vue d’en assurer la continuité.