Actuellement, la Police recherche des suspects à la suite de la publication d’une vidéo du soi-disant témoignage d’une inconnue concernant cette Force, et qui avait été diffusée à travers les réseaux sociaux. En réalité, l’on soupçonne qu’il s’agissait d’un faux-témoignage sur les propos de cette mère de famille que nous voyons sur la photo. Elle aurait dénoncé les agissements supposés de quelques agents de police envers sa propre fille. D’après son affirmation, sa fille était sur le point d’accoucher. Trois inconnus avaient alors volontairement conduite la concernée à la maternité. Mais en cours de chemin, la Police aurait, selon le même témoignage, arrêté les trois accompagnateurs de sa fille. Par la suite, les Forces de l’ordre les auraient embarqués immédiatement vers un poste de police pour les y placer en garde à vue. Et qu’on ne leur rendra la liberté sous peine d’un paiement d’une caution de 20 000 ariary.
Pourtant, la vérité a finalement éclaté à la face de la Police dès lors qu’elle a ouvert une enquête sur cette affaire. En effet, l’époux de la parturiente a catégoriquement nié connaître cette inconnue, c’est-à-dire celle qui a témoigné sur cette vidéo. De plus, cette dernière est loin d’être sa belle-mère. Mais il y a pire. Les faits relatés par cette inconnue sur cette vidéo n’ont jamais existé. Et comme ultime preuve de la supercherie et le mensonge de la femme mise en cause, la Police argue que personne n’a été placé en détention policière au commissariat du 7e Arrondissement. Les images montrant la cellule de détention ou « violon » pratiquement vide, et qui ont été enregistrées au moment des faits par les caméras de surveillance dudit commissariat, l’attestent.
Face à cette situation, les hauts responsables au sein de la Police ont promis qu’ils ne croiseront pas les bras. Tous ceux qui ont été impliqués, de loin ou de près, dans la diffusion de ce canular destiné à blâmer uniquement la Police sont actuellement recherchés. Elle reconnaît que les citoyens ont le droit de dénoncer tout ce qu’on peut considérer comme de l’arbitraire de la part des Forces de l’ordre. Mais de là à les discréditer ouvertement pour le plaisir de diffamer, cela est intolérable, selon les hauts responsables au sein de cette Force.
Franck R
Les 6 arrondissements de la Capitale vont bénéficier gratuitement du remède Covid-Organics. Comme l’a promis le Président de la République, Andry Rajoelina, durant la présentation officielle de ce remède en début de semaine, la distribution du produit a commencé hier, en parallèle avec la rentrée des élèves en classe de 3ème et Terminale. Pour cette première journée, plus de 200 véhicules ont fait le tour de la ville afin d’assurer la répartition des « Tambavy » pour la population. Afin de respecter les barrières sanitaires, tous les distributeurs doivent se munir d’un équipement spécial. Outre la distribution qui s’effectue en porte-à-porte ou au niveau des « Tsena mora », des points de ravitaillement fixes sont placés dans chaque Arrondissement.
Pour le 3ème Arrondissement de la Capitale, le ravitaillement se fait au niveau de 14 endroits, dont Behoririka et Andravoahangy. D’après un responsable au niveau de cet Arrondissement, les « Fokontany » ayant des cas contacts du coronavirus sont priorisés durant la distribution de ce remède, entre autres Isotry et Ambohibary Antanimena, mais tous les autres « Fokontany » devraient en principe en bénéficier. Pour les autres Communes en dehors de la ville, 11 barils de 250 litres ont été distribués dont 4 barils pour Ambohitrimanjaka, un pour Ivato et 6 pour Imerimandroso. Pour les étudiants, la distribution a commencé hier pour ceux en classes d’examen. La prise de la tisane bio est d’une durée d’une semaine, en l’intervalle d’un jour.
Anatra R.
Figurant parmi la délégation présidentielle qui s’est rendue à Fianarantsoa dans le cadre de la mission de lutte contre le coronavirus, le ministre de l’Economie et des Finances Richard Randriamandrato a profité de l’occasion pour faire un tour d’horizon sur le fonctionnement des Directions et services régionaux auprès du ministère de l’Economie et des Finances (MEF) dans la Région de Haute-Matsiatra. Le ministre a notamment évoqué le projet de construction d’un bâtiment administratif unique qui centralisera toutes les Directions et services régionaux du MEF comme l’Impôt, la Douane, les Finances, l’Economie, l’Institut national de la statistique (INSTAT). Cette centralisation aura comme principal objectif de mieux servir les usagers des services publics du MEF. Concernant la lutte contre le Covid-19 qui a été d’ailleurs le principal objet de la descente présidentielle à Fianarantsoa, le ministre a indiqué que « le pays fait face à une véritable guerre qui implique un changement des priorités ». Et d’ajouter que « cette guerre entraîne une urgence sociale et sanitaire qui oblige le Gouvernement à concentrer ses efforts sur les priorités sociales comme la santé, l’éducation, les femmes et les enfants ».
Ce changement des priorités, consécutifs aux urgences imposées par la crise sanitaire figureront dans la Loi de finances rectificative (LFR) qui est actuellement en cours de préparation. La réalisation du Plan Emergence Madagascar (PEM), conformément aux directives du Président de la République Andry Rajoelina, sera également mise en exergue dans cette LFR 2020. Au cours de ses visites, le Ministre était accompagné du Gouverneur de la Région de Haute-Matsiatra et du directeur général des Finances et des Affaires générales auprès du MEF.
Recueillis par Solange Heriniaina
Un des membres du comité mis en place par la fédération malagasy de football (FMF) pour évaluer les dossiers des soumissionnaires à l’appel d’offres pour l’équipementier des Barea, Justin Randriatsoaray vient de déposer sa démission. Après la levée de boucliers des supporteurs ainsi que les principaux acteurs de la sélection nationale, il a accepté de répondre à nos questions. Interview.
Ce jour, les élèves préparant les examens officiels pour obtenir le Certificat d'études primaires élémentaires (CEPE), le Brevet d'études du premier cycle (BEPC) et le diplôme du Baccalauréat retournent sur les bancs de l'école. Pour prévenir la propagation du Covid-19 et en suivant la note publiée par le ministère de l'Education nationale et de l'Enseignement technique et professionnel (MENETP) sur la mise en place des dispositifs sanitaires, chaque école de Niveau I, II et III a pris des mesures spécifiques requérant une réorganisation pédagogique et logistique. Durant les deux premiers jours de cette semaine, trois grandes écoles à Antananarivo ont agi avec des manières les plus simples, en se servant des moyens à bord afin d'accueillir leurs élèves dans de bonnes conditions.
Si les affaires de kidnapping ont observé un bémol ces derniers temps dans la Capitale, elles connaissent un rebondissement récent. Mercredi dernier, les fins limiers de la Brigade criminelle (BC) ont interpellé un certain Riri à Tanjombato. Hier, il était déféré au Parquet, puis finalement placé sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy. L’homme a pris part à l’enlèvement d’un citoyen indo-pakistanais en décembre 2019 dans la ville.
En coordination avec les mesures prises par l’Association professionnelle des banques, la BNI Madagascar a décidé d’accorder à tous ses clients particuliers, qui pourraient être affectés directement ou indirectement par la crise sanitaire actuelle, le report de paiement de leurs trois échéances de crédit. Depuis le début du mois, les salariés ont donc pu bénéficier d’un report automatique de leurs trois prochaines échéances, et ce, sans aucun frais supplémentaire.
Le tourisme, secteur le plus touché par la pandémie de coronavirus. Les entreprises rouvrent officiellement leur porte ce jour notamment les hôtels et les restaurants. Toute une organisation s’est déjà tenue depuis lundi dans certains hôtels et restaurants afin d’accueillir et de satisfaire leurs clients. « Pour Le Combava en particulier, ces dernières semaines ont été très dures car nous étions fermés. Cela signifie que nous ne faisons aucune vente. Pourtant, les charges restent pratiquement les mêmes à savoir les salaires, le nettoyage et la désinfection ainsi que le coût de l’énergie.
Le titre ci-dessus est la réplique à une publication, relayée sur les réseaux sociaux, d’un professeur en médecine malagasy qui réagissait à l’officialisation de la tisane bio baptisée CVO, fruit des recherches des chercheurs de l’Institut malagasy de recherches appliquées (IMRA) et destinée à lutter contre le COVID-19. « Médicament pour un sujet sain - au mieux il est en bonne santé, au pire devient malade ! », avait annoncé au début de sa publication notre professeur en non moins chef de service dans un CHU, en parlant visiblement de l’administration à titre préventif du CVO aux élèves des classes d’examen qui vont reprendre incessamment les cours. Il n’est pas dans notre intention de nous hasarder sur le terrain scientifique, terrain de prédilection de ce doyen de la faculté de médecine de Toamasina! Le profane que nous sommes se contentera de poser des questions sur la pertinence des propos tenus par ce dernier.
Sur les réseaux sociaux, beaucoup s’amusent à la baptiser rongonimbazaha en raison de son apparence quasi similaire à celle du chanvre indien. Pourtant, la plante connue sous le nom scientifique d’artemisia annua n’a pas de nom vernaculaire officiel pour l’instant. En français, elle s’appelle armoise annuelle ou absinthe chinoise. En réalité, l’artémisia est une plante native de la Chine mais pour la première fois introduite à Madagascar dans les années 70.