Parti de rien. Le Président Andry Rajoelina a fait un témoignage émouvant de son parcours à l’assistance samedi, lors du lancement national du projet « Fihariana » (voir page 9) au Carlton, Anosy. « A 19 ans, je suis venu dans ce lieu qui m’est historique pour rencontrer le PDG de cet établissement et de lui parler de mon projet qui consiste à y organiser une soirée pour les jeunes sur toute la première étage », narre le spécialiste des évènementiels dans les années 90 devenu en 2019, le Président de la République de Madagascar. Sans l’oreille attentive du numéro 1 de l’hôtel Hilton, appellation d’antan de l’actuel Carlton, et les arguments chocs du demandeur, Andry Rajoelina n’aurait jamais eu l’opportunité de démontrer ses talents. Preuve de son professionnalisme, malgré son jeune âge, la soirée organisée par Andry Rajoelina s’était déroulée à guichets fermés avec une réussite totale. Les quadragénaires se souviennent certainement de cette mémorable soirée, le must de l’époque et auquel couraient les jeunes de la Capitale. Quelques années plus tard, Andry Rajoelina fait résonner son nom dans le milieu économique en remportant le trophée des jeunes entrepreneurs de la BNI. Dans la foulée, il se lança dans l’impression numérique avec sa société INJET et parvient à convaincre l’équipe du vieux briscard de l’économie malagasy, Pascal Rakotomavo, DG de la société FIARO, à lui donner des fonds.
Le combat sinon la course bat son plein. On ne se fait pas de cadeau. A la guerre comme à la guerre, à la course comme à la course. Le semi-marathon pour siéger à Tsimbazaza entame sa dernière ligne droite. La campagne électorale pour le scrutin des Législatives prendra fin ce samedi 25 mai. Il reste donc cinq jours aux quelque 800 candidats à convaincre leur électorat. Les 151 concurrents qui arriveront premiers gagneront les trophées et porteront chacun et chacune l’honorable titre de « Député de Madagasikara ». Mais avant tout, il faut batailler dur ! Globalement, les concurrents se répartissent en deux camps ou deux fronts. Le premier, le camp soutenant les candidats proches du régime IEM, présentés par « Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina » (IRMA). Ils couvrent les 119 Districts du territoire national. Le second, le camp que l’on pourrait qualifier d’adverse, regroupe les candidats de certaines formations politiques d’opposition et le reste, les indépendants, dont le nombre est d’une quantité écrasante complète le tableau. Ce second front où le nombre s’impose évidemment s’unit pour combattre ensemble (« tamba-be ») contre le premier camp. Mais dans un champ de bataille, le nombre n’est pas forcément un critère de victoire ! Il en faut d’autres comme, entre autres, la stratégie percutante ou l’image de la formation qui présente et surtout le soutien populaire comme étant l’atout crucial.
Le match de qualification pour le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2020, exclusivement réservé aux joueurs locaux, contre le Mozambique prévu le 27 ou 28 juillet prochain coïncide avec les dates des Jeux des Iles. Alors que selon le calendrier de compétition pour le football, durant les Jeux des Iles, ce sera du 18 au 28 juillet. Trois pays en sont concernés sur ce cas à savoir l’Ile Maurice qui affrontera le Zimbabwe et les Comores contre la Namibie, durant le deuxième tour qualificatif du CHAN 2020. Selon le chroniqueur sportif Mirado Rakotoharimalala, soit le comité d’organisation des Jeux des Iles porte un amendement au calendrier de compétition pour les Jeux des Iles et avance celui du football, car trois pays participants sont concernés. Ou bien c’est à la CAF de reculer de trois jours, autrement dit le 31 juillet, le programme du CHAN. Alors que le match retour est prévu pour le 3 ou 4 août, impossible de l’ajourner car les tours préliminaires de la ligue des champions CAF débutent les 11 et 12 août. Une autre option aussi, soit les pays participants préparent deux équipes nationales, une pour les JIOI et l’autre pour jouer au CHAN.
« New Fim ». Pour cette quatorzième édition, le comité d’organisation de la Foire internationale de Madagascar (FIM) apporte de nouvelles innovations pour montrer le meilleur des entreprises. « Après quatorze années d’exposition, nous finissons par toujours tomber dans le même spirale. Pourtant, l’habitude est une très mauvaise conseillère, surtout en matière de communication. Il est donc important d’innover et de partir sur de nouvelles bases pour ne pas ennuyer le public. Cette année, nous avons mis en place une nouvelle scénographie
avec une meilleure éclairage et de meilleurs contenus, notamment en termes de conférences et d’ateliers », s’enthousiasme Michel D. Ramiaramanana, président du comité d’organisation de l’événement. Cette initiative rejoint surtout la volonté des entreprises à avoir une meilleure visibilité auprès du public. « Et comme la FIM est un vrai repère commercial, il est impératif que nous restions sur cette ligne directrice, c’est-à-dire promouvoir au mieux les entreprises participantes », ajoute-t-il. En plus, cette année, grâce à l’Ymagoo, tout le monde pourra découvrir le salon en trois dimensions.
Le Gouvernement malagasy vient récemment de fixer le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à 200 000 ariary. Les salariés concernés peuvent ainsi respirer une grande bouffée d’air frais et oxygéné. Cependant, les professionnels libéraux et les sans- emploi font des sacrifices de jour comme de nuit pour survivre. « Notre survie dépend de ma force physique et de ma motivation. Je travaille pour que ma femme et mes deux enfants puissent manger régulièrement. Depuis une dizaine d’années, je nourris ma famille grâce à mon métier de docker. Quotidiennement, je gagne en moyenne 3 000 ariary. Cet argent sert à acheter en particulier des produits de première nécessité. D’habitude, ma femme va l’utiliser pour s’offrir un kilo de riz, assez suffisant pour le repas du soir et le petit-déjeuner. Les enfants sont inscrits dans un établissement public qui bénéficie à ses élèves une cantine scolaire, ce qui nous enlève les dépenses de leur déjeuner. Les sommes qui restent seront réparties à l’achat d’une bougie, du charbon, des allumettes, du sucre, du sel et tant d’autres besoins », raconte un père de famille opérant du côté d’Andavamamba. Quant à sa femme qui travaille comme lavandière, son salaire qui est fixé à 30 000 ariary par mois est économisé pour payer le loyer mensuel de leur maison en bois qui est de 20 000 ariary, ajoute-t-il. « Dans ma famille, personne n’a pas le droit de tomber malade. Le budget pour les consultations et les médicaments n’existe pas. Déjà, nous avons une grande difficulté à acheter des fournitures scolaires et des vêtements, et il ne sera plus possible d’assurer les imprévus », souligne-t-il.
Ancien Maire de la Commune d’Ankaraobato Atsimondrano,Guy Maxime Ralaiseheno devient un acteur politique très connu. De par son statut de candidat aux législatives et avec son franc-parler habituel, il s’attaque aux mauvaises pratiques politiques des acteurs majeurs qui deviennent des facteurs essentiels pour bloquer le pays dans cette situation catastrophique récurrente. Dans cette interview, il fait le tour d’horizon de ces différents facteurs qui ne nous bloquent pas seulement mais nous bousculent vers le sens contraire à l’aspiration de tout un peuple.
QUESTION(+) : Comme on le sait , vous militez pour une meilleure pratique politique et vous ne cessez de le rappeler tout au long de vos campagnes électorales. Qu’est-ce que vous attendez de la nouvelle législature
Guy Maxime Ralaiseheno(=): L’ancienne Chambre basse était une véritable catastrophe. Je ne suis pas le seul à l’avouer car cette semaine, le BIANCO vient de transférer au PAC le dossier des 73 députés touchés directement par les scandales du Paon d’or. C’est une honte à la fois pour les électeurs qui les ont élus et pour la Nation toute entière. Or, ce n’était que le dernier chapitre des dérives de cette Assemblée nationale. Pour rafraîchir la mémoire sur leurs forfaits en chaîne durant leurs cinq années d’exercice, il suffit de feuilleter les journaux et on aura l’idée sur l’image très négative des élus du peuple censés être la matérialisation du pouvoir du peuple par le peuple.
Malheureusement encore, notre Histoire nationale nous renseigne que tous les occupants de ces chambres parlementaires ont tous failli à leur mission qui consiste à rendre effectif l’équilibre des pouvoirs pour la bonne gouvernance, l’Etat de droit et servir le peuple. Ce n’est pas un négativisme à outrance de ma part mais un constant très réaliste et une preuve irréfutable pour expliquer cette situation nationale horrible en soixante années d’indépendance.
Alors que beaucoup d’observateurs croyaient que la lumière ne sera jamais faite sur la vente de la Résidence de Madagascar à New-York, une lueur d’espoir commence à briller. C’est au Pôle Anti-corruption (PAC) maintenant de tirer l’affaire au clair et de décider la suite à donner à cette vente sentant à mille lieux la corruption touchant une des représentations de Madagascar à l’étranger. Et concernant cette représentation permanente de Madagascar à l’ONU, d’autres affaires souillent l’image de l’administration malagasy. Aujourd’hui, ces affaires refont surface et tout le monde espère que la vérité éclate enfin après la transmission récente des dossiers au PAC. Puisque là, il s’agit de gros sous en devises et causant préjudice à l’Etat.
En 2007, soit sous l’administration de Marc Ravalomanana, les rumeurs annonçaient la vente de la Résidence de la représentation permanente de Madagascar à l’ONU, à New-York, plus précisément dans le quartier huppé de Manhattan. Aucune information officielle ne mentionne le prix de vente, laissant ainsi libre toutes supputations.
Où en est-on ? Quel bilan pourrait-on dresser ? Le positif ou bien le négatif ? Autant de questions que l’on est en droit de poser quarante-sept ans après les évènements tragiques du 13 mai 1972. Difficile, très difficile de répondre par un simple signe «positif » ou par une simple indication « négatif ». Tout commençait par une modeste grève, à peine connue du public, des étudiants en Médecine de Befelatanana regroupé au sein de l’AEMP (Association des étudiants en Médecine de Befelatanana) en février 1972. L’AEMP revendiquait l’alignement en droit et en valeur avec les étudiants de la Faculté de Médecine d’Ankatso. En fait, le pays avait un système d’enseignement hybride. Pour le cas de la Médecine, il y avait « deux » types d’étudiants. Les étudiants de Befelatanana et ceux d’Ankatso. Les premiers, de l’Ecole de Médecine de Tananarive (Befelatanana) formant des médecins de l’AM (Assistance Médicale) de niveau 3ème de l’enseignement général pour seconder les médecins Vazaha. Un système hérité de la colonisation.
La nuit du mercredi, les limiers du commissariat de police d’Alasora, ont réalisé une importante prise dans le domaine de la contrebande d’alcool artisanal. Leur action s’est traduite par la saisie de 260 litres de ce produit prohibé, connu sous l’appellation familière de « Toaka gasy ». De plus, deux suspects furent interpellés. Il s’agit du conducteur mais aussi du présumé propriétaire de la cargaison.
Une publication sur Facebook fait actuellement le buzz. Elle est relative à un prétendu cas de maltraitance de la part de l’équipe médicale d’un établissement hospitalier public de la Capitale, ce qui aurait conduit au décès du patient. Les faits qui y sont relatés sont tout simplement aberrants, du moins s’ils sont avérés. En attendant la confirmation ou non, nous rapportons ci-après un cas qui s’était déroulé dans un hôpital voisin du premier, dont l’authenticité ne peut être mise en doute puisqu’il a nous été relaté par un témoin direct.