Une des priorités du Gouvernement en matière de santé publique. La santé et droits sexuels et reproductifs (SDSR) fait désormais partie intégrante des matières inculquées aux lycéens. Après la phase d’expérimentation achevée l’année dernière auprès des 214 lycées pilotes, tous les élèves en classe de seconde repartis dans toute l’île étudient ce thème depuis cette année et ce dans la plupart des matières sauf les mathématiques et la physique-chimie. « Parmi les 12 thématiques, la grossesse précoce, la violence basée sur le genre, le Vih-Sida, l’anatomie ou encore la physiologie sont intégrés dans les sciences naturelles. Les droits sexuels sont également abordés dans le malagasy », informe Tahiry Rajerisoa, de l’ONG SEED Madagascar. Ainsi, le programme scolaire adopté pour la classe de seconde a été révisé en tenant compte de ce thème. « Si les élèves en classe de seconde étudient déjà la SDSR, celle-ci est actuellement en phase d’expérimentation pour la classe de première, avant sa mise en œuvre pour la prochaine année scolaire. Pour les lycéens en classe de terminale, l’expérimentation se fera l’année scolaire 2020- 2021, suivie par sa mise en œuvre en 2022 », informe Ndriana Andriamahadison, responsable de ladite ONG à Antananarivo. D’ici 3 ans donc, la SDSR sera renforcée et inculquée à tous les lycéens du pays.
La vice- première ministre de la République populaire de Chine, Sun Chunlan, est depuis deux jours sur le territoire malagasy. Une visite qui rentre dans le cadre d’un séjour sur le continent africain et qui doit l’emmener prochainement en Namibie et au Ghana. A la tête d’une importante délégation, elle a été reçue par le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, hier dans la fin de l’après-midi au Palais d’Etat d’Iavoloha. Une rencontre à laquelle ont participé de nombreux membres du Gouvernement malagasy et qui fait suite notamment à des rencontres avec de hauts responsables gouvernementaux malagasy. La rencontre sera focalisée sur le renforcement des relations entre les deux pays et l’amélioration des échanges sino-malagasy, notamment dans le secteur économique. Les liens historiques entre Madagascar et la Chine datent de 47 ans.
Lancement en grande pompe ! Le petit Palais des sports et de la culture de Mahamasina a accueilli hier la cérémonie de lancement officiel de la campagne pour les élections communales pour Naina Andriantsitohaina. Une occasion pour ce candidat de l’« Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina » (IRD) dans la ville d’Antananarivo d’exposer sa vision et les activités à entreprendre dans les 4 années à venir. Il n’a pas manqué de faire un appel au soutien des citadins pour y arriver. D’ailleurs, ce candidat n°4 fait le plein de soutiens depuis l’annonce de sa candidature jusqu’à maintenant. Comme le cas lors du culte œcuménique au jardin d’Andohalo, dans l’après-midi de dimanche dernier, des ténors politiques et économiques, des députés ainsi que d’autres hautes personnalités et proches du candidat lui ont fait honneur lors du lancement de la campagne électorale.
Le candidat numéro 4 sur le bulletin unique a levé un pan de voile sur sa vision pour Antananarivo. Un pacte qu’il a intitulé « Veliranon’Iarivo » qui se décline en 8 axes qu’il s’engage à concrétiser. Antananarivo, Capitale des Malagasy, retrouvera sa valeur et sa place et sera une ville moderne, verte et organisée. Tel est le leitmotiv annoncé par Naina Andriantsitohaina lors de son tout premier meeting de campagne hier au petit Palais des sports de Mahamasina. La centaine de Fokontany visités par l’aspirant maire de la Capitale durant le dernier mois lui ont permis de s’enquérir des besoins, demandes et difficultés des Tananariviens et de préparer son programme en conséquence. « L’amélioration de la condition de vie des Tananariviens », est érigé en numéro Un des priorités. Il s’engage notamment à apporter des aides sociales aux plus démunis, à redorer l’éducation, à instaurer une politique de proximité de la santé, à améliorer l’accès à l’eau potable, à assainir la Capitale, à assurer la sécurité des Tananariviens ainsi qu’à aider à un changement de mentalité. « Ce ne sera pas facile » concède-t-il, citant ses projets, tout en soulignant néanmoins que « Nous devons rattraper le temps perdu ». Le numéro deux des engagements du porte-fanion des Orange est « la lutte contre la corruption, la bonne gouvernance et transparence dans la gestion de la Commune ».
La campagne électorale pour les élections communales et municipales démarre pour de bon. Le coup d’envoi au starting-block a été donné. Les candidats et candidates ont vingt jours pour convaincre les électeurs. La veille, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) fait part des consignes strictes pour assurer le maximum du respect des lois relatives au processus électoral en vigueur. En effet, la CENI par la voix de son infatigable vice-président, administrateur civil de son état, Rakotonarivo Thierry se veut être intraitable sur le respect de la règle du jeu. La Commission entend rappeler à l’ordre les partants à la course. Entre autres, parmi les consignes à ne jamais outrepasser figure l’interdiction à toutes cérémonies officielles portant sur des inaugurations durant la campagne. Les autorités publiques doivent se garder strictement d’assister ou d’organiser des fêtes publiques ayant apparence ou un lien de près ou de loin avec le ou les candidats dans une ou plusieurs circonscriptions. Les commissaires électoraux, de par ces mesures, veulent garantir la neutralité totale de l’administration. Les affichages sauvages qui excellent dans l’anarchie seront sévèrement contrôlés. Les candidats concernés auront à répondre auprès de la commission nationale. Par ailleurs, la CENI recommande le « fair-play » à tous les concurrents. Comme dans tout sport collectif, la noblesse du comportement des joueurs sur terrain s’impose. Non seulement on respecte à la lettre le règlement mais aussi on joue sans fausse note. Les coups bas ou les placages par derrière sont bannis. De même, les propos diffamatoires et les accusations gratuites ne méritent pas d’être pris en considération. Certes, « à la guerre comme à la guerre » néanmoins il existe quand même des limites à observer. Il y en aura toujours des gagnants et des perdants, c’est la loi immuable de tout combat. Le cas d’Antananarivo focalise les esprits. Dans la mesure où les enjeux et les défis touchent directement sur l’avenir de la Capitale, l’élection du premier magistrat devient légitimement une affaire nationale. Le régime en place mise beaucoup sur la pertinence de son poulain, Naina Andriantsitohaina portant le dossard n° 4 pour rafler la mise. Une manière pour l’IRD de conforter son emprise sur l’échiquier politique national en même temps de réduire à néant l’ambition de l’ancien exilé de l’Afrique du Sud de vouloir, un jour, prendre sa revanche. En gros, tout se joue pour la course à l’Hôtel de ville, entre deux « soavaly », Naina de l’IRD et Rina du TIM. Donné favori, Naina ne laissera pas échapper sa chance de remporter le trophée grâce à l’avalanche de soutiens à sa candidature. Des hommes et des femmes, personnalités politiques de toutes les couleurs apportent leur appui au candidat n°4 à la Mairie d’Antananarivo. Des anciens ténors de l’ancien parti au pouvoir n’ont pas dérogé à la règle. Ils se rangent ouvertement du côté du poulain de l’IRD. En somme, la candidature de Naina Andriantsitohaina séduit l’ensemble de la classe politique du pays. Son appel à un « élan national » pour sauver la Capitale a reçu un écho favorable. A ce rythme, il a une forte chance de pouvoir siéger à Analakely. En tout cas, la campagne électorale doit se passer sous le signe du respect mutuel et selon la règle de l’art.
L’équipe double championne de Madagascar fait définitivement une croix sur la compétition africaine de cette saison 2019-2020. La victoire de 2 buts à 0 à domicile n’a pas suffi pour se qualifier dans la phase de groupe, après les barrages de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF). En effet, malgré l’avantage lors du match Aller, les Malagasy n’ont pas su le garder. Les hommes de Titi Rasoanaivo ont débarqué à Berkane Maroc dans l’espoir d’aller plus loin et de rompre cette série maudite qui empêche le football malagasy d’aller au-delà des 16èmes de finale, une étape que la CNaPS Sport a déjà atteinte.
« Nous ne sommes plus que trois dans le groupe et il n'est plus possible de continuer. Sur ce, le groupe Mahaleo n'existe plus », avance Bekoto durant une interview accordée, hier, à une station radio privée de la Capitale. La disparition subite des deux piliers incontestables de ce groupe emblématique de Madagascar, Dadah et Fafah, a bouleversé la vie du groupe Mahaleo. Ainsi, les trois membres restants ont décidé de mettre fin à leur aventure. D'ailleurs, lors du décès de Fafah, Bekoto a déjà avancé que personne ne peut remplacer sa voix. « Par conséquent, personne ne peut plus utiliser ce nom dans un spectacle ou concert, dans le cas contraire, untel sera considéré comme un escroc », continue-t-il. Pourtant, les œuvres du groupe resteront toujours un grand souvenir pour les fans, public et artistes.
Fruit du partenariat public- privé (3P). La société HITA (Huilerie industrielle de Tamatave) vient d’octroyer 5300 kits scolaires pour les élèves inscrits auprès des Ecoles primaires publiques (EPP) dans la Circonscription scolaire (CISCO) de Toamasina. Chaque kit comprend un cartable contenant une trousse, une ardoise, des cahiers, un crayon en bois, une boîte de crayons de couleur ainsi qu’une éponge. « L’octroi de ces kits arrive au bon moment, avec la rentrée scolaire. Personnellement, j’en suis ravie puisque je n’ai pas encore pu acheter toutes les fournitures pour mes 2 enfants.
Jour-J de la campagne électorale pour les élections des communales et des municipales qui auront lieu le 27 novembre 2019. D’emblée, il y a lieu de préciser que même si elles se passeront le même jour, dans le même bureau de vote, les communales et les municipales sont deux scrutins distincts. Nous nous focalisons souvent sur l’élection du maire et on a tendance à omettre celle du conseil municipal. Deux urnes différentes, deux isoloirs séparés et par extension, deux responsabilités différentes. Si le cabinet du maire est l’organe exécutif, le conseil municipal en est l’organe délibératif. Les deux sont appelés à travailler dans une parfaite synergie et cela dans l’intérêt général de la ville et de ses habitants.