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Retirer une épine du pied. Les étudiants de tout Madagascar pourront désormais réduire ou même retirer de leur budget la connexion internet pour leurs recherches. En effet, des zones  Wi-Fi seront bientôt installées dans toutes les universités et instituts de Madagascar, grâce à la signature d’un protocole d’accord, « iRenala », entre Telma et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), hier, au NOC Telma à Analakely. L’université de Toamasina en a déjà. Et celles de l’université d’Antananarivo viennent d’être installées.

Une grande première à Madagascar. Une entreprise privée travaille maintenant dans la sécurité incendie. La présentation de l’IAS Sécurité s’est déroulée vendredi dernier au Pavé, Antaninarenina. « En effet, les Malagasy sous-estiment la réalité de l’incendie. Les statistiques disponibles sur les sinistres montrent que les dommages matériels et humains occasionnés par les incendies sont largement plus importants que ceux provenant du vandalisme et de la délinquance. La nécessité d’intégrer la lutte contre l’incendie dans la politique de sécurité sur l’ensemble de notre société est donc primordiale. Dans les stations d’essence, par exemple, normalement il devrait y avoir un bac de sable.

Gardé à vue depuis la semaine dernière dans les locaux de la surveillance du territoire, le Roumain Radu Mazare a été traduit devant le Parquet hier. A l'issue de sa présentation, ce demandeur d'asile à Madagascar est placé en détention préventive à la maison d'arrêt d'Antanimora. Arrêté à l'aéroport d'Ivato alors qu'il s'apprêtait de rejoindre Antsiranana où il réside depuis son arrivée à Madagascar en 2017, Radu Mazare fut de suite gardé à vue dans les locaux de la Police à Anosy.

 

Un dossier en suspens. Enième scandale du régime Rajaonarimampianina, qu'en est-il de l'affaire Houcine Arfa ? C'est le plus spectaculaire des spectaculaires évasions à Madagascar. A la fin de l'année 2017, Houcine Arfa, condamné par la Justice malagasy à trois ans de prison ferme pour divers chefs d'inculpation, réussit le tour de force de s'évader d'une prison censée être l'une des plus sécurisée de la Grande-île. Celui qui se prétend être un conseiller en sécurité du Président Rajaonarimampianina affirme avoir  faussé compagnie à ses deux surveillants pénitentiaires qui l'emmenaient dans un hôpital d'Antananarivo pour une consultation médicale, avoir rejoint la côte Nord-ouest du pays, puis avoir réussi à quitter le territoire national pour rejoindre Mayotte avant de s'envoler vers la France. Une évasion qualifiée de spectaculaire voire rocambolesque par la presse hexagonale notamment.

 

Loin d'être sorti d'affaire. Alors qu'il croupisse à la maison de force de Tsiafahy pour un présumé trafic de bois rose, un autre dossier vient d'être ajouté dans l'affaire d'Eddy Maminirina dit Eddy bois de rose, puisqu'il s'agit de lui. D'après des sources officieuses, le BIANCO vient de greffer à celui de l'accusé un soupçon de blanchiment de capitaux. Cette dernière inculpation est liée certainement au trafic de bois de rose qui a emmené cet opérateur en prison après son arrestation qualifiée de spectaculaire à la City Alarobia.

La UNE du 15 MAI 2019

Publié le mardi, 14 mai 2019

A cette édition 2019 de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), Madagascar et la Mauritanie ont quelques points communs. Le premier, c’est d’avoir choisi un entraîneur français à la tête de leur sélection nationale. La différence c’est que pour Madagascar, le sélectionneur se contente uniquement de son travail tandis que celui de la Mauritanie s’occupe également de la direction technique nationale. Contrairement à Nicolas Dupuis, coach des Barea, qui a hérité de structures existantes, Corentin Martins a dû créer et organiser tous les démembrements nécessaires au développement du football en Mauritanie.
Le second point commun entre les deux équipes nationales, c’est le fait de se qualifier pour la première fois de leur histoire à la phase finale d’une Coupe d’Afrique des Nations. Et c’est de ce côté que Madagascar a un sérieux retard sur la Mauritanie. Principalement sur la préparation et l’engouement autour de cette qualification historique. Si les festives n’étaient pas du côté des Malagasy, les Mauritaniens considèrent cette qualification comme un évènement national et l’ont fêtée comme il se doit. La période festive finie, les Mauritaniens se sont attelés à la préparation de leur sélection nationale et ce, en lui donnant les moyens nécessaires pour effectuer une bonne CAN. Tout le monde est impliqué et chacun a donné sa part de contribution à l’édifice.

Imperméable aux appels de détresse lancés par les environnementalistes. De nombreuses réserves naturelles se dégradent de plus en plus, face à la déforestation et au défrichement engendrés par les paysans. Toutefois, le ministère de l’Environnement et du Développement durable reste de glace face à tout ce qui se passe. Les exploitations illicites se multiplient au fil des années. En parallèle, les exploitants augmentent également, contrairement à la protection des zones forestières. Ils choisissent particulièrement les aires protégées parce que la terre y est plus fertile étant donné la présence des forêts.  Pour le cas de Menabe Antanimena par exemple, « ces gens défrichent la Région pour pouvoir convertir la forêt sèche en champs d’arachides et de maïs. Les productions sont ensuite vendues en masse à des importateurs mais également à des industries locales spécialisée en brasserie et en provenderie. Des revenus assez considérables pour toutes les parties concernées », précise un responsable au sein du Fonds mondial pour la nature (WWF Madagascar). Des hautes autorités y trouveraient même des bénéfices dans cette sale affaire. Pourtant, cette réserve est aujourd’hui menacée de disparition. Selon les projections scientifiques, « si le rythme de déforestation persiste, Menabe Antanimena n’existera plus d’ici 2050 ». Le cas de Menabe Antanimena n’est pas un cas isolé. Le parc d’Ankarafantsika vit également la même chose.  Les environnementalistes ont déjà averti les autorités depuis plusieurs semaines, mais leurs appels sont restés vains. Ce sont toujours les défenseurs de l’environnement qui se mobilisent en premier et parlent au nom de nos forêts. Malheureusement, leurs actions sont loin d’avoir l’effet escompté. La sensibilisation ne suffit pas.

Avec son train à très grande vitesse, le Président de la République veut en finir avec  le dysfonctionnement chronique de l’administration, les malversations financières et les combines malsaines qui  sont devenues depuis des décennies des pratiques courantes dans les hautes sphères de la gestion des affaires de l’Etat. Il veut s’attaquer directement et sans état d’âme aux racines des maux qui gangrènent la vie nationale mais cela ne doit pas être interprété comme une porte béante autorisant gratuitement tout excès de zèle de la part de chaque domaine de responsabilité notamment judiciaire.
Le Président de la République Andry Rajoelina est clair dans ses déclarations selon lesquelles, Madagascar doit observer strictement ses engagements internationaux. Pour le moment, ce sont les œuvres d’assainissement global de la situation qui semblent être la première grosse machine de la reconstruction nationale. L’objectif du régime Rajoelina est avant tout de jeter les bases d’une nation moderne et dont le leitmotiv est la bonne gouvernance. Dans la foulée, le régime a besoin, d’abord, d’avoir la confiance des partenaires techniques et financiers. Jusque –là, le Président Rajoelina en particulier et le Gouvernement et les institutions de la République en général bénéficient des soutiens internationaux et tout semble avancer vers une amélioration nette de la situation. D’ailleurs, sans ces réformes en profondeur, on ne peut pas mettre de l’ordre dans la grande Maison Madagascar.

C’est un véritable spectacle désolant ! Certains préfèrent en rire, mais la vérité fait pleurer. Les élections législatives se dérouleront dans deux semaines.  Les électeurs malagasy devront choisir leurs représentants à l’Assemblée nationale pour les cinq années à venir. Actuellement, les candidats sillonnent le pays cherchant à gagner la confiance des électeurs. Certains candidats se sont particulièrement distingués médiatiquement. Et plutôt en mal qu’en bien. Devant l’absence totale de répondant de la part des citoyens, des candidats aux élections législatives du 27 mai se ridiculisent pour attirer l’attention. Ça part dans tous les sens. Il y a d’abord ce candidat qui, pour se faire pardonner d’avoir délaissé sa ville natale durant les cinq dernières années, s’est mis à laver les pieds des personnes âgées présentes lors de son meeting, à l’image de Jésus Christ, qui selon la Bible, s’était mis à laver les pieds de ses disciples, avant la fête de Pâques. Une autre candidate à sa réélection a pris comme slogan de campagne : « Hafa ihany i Neny ».

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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