Le pays navigue, en ce moment précis, en haute mer, en pleine période électorale. Quelque 800 candidats aux postes de députés parcourent monts et vallées à travers le pays pour tenter de convaincre voire séduire le peuple électeur sur le bien-fondé de leurs décisions de se porter candidats et le sérieux de leurs démarches. A mi-chemin de cette course folle pour siéger à Tsimbazaza, il est grand temps de consacrer « quelques lignes » à l'intention de nos prétendants au Palais de l'Assemblée nationale (AN). Quelques réflexions qui méritent attention ! Ce n'est pas toujours qu'on s'adresse directement aux concurrents à une course dont l'importance et les enjeux en cours ne sont plus à démontrer ni à expliciter.
Privilégier la population rurale. L’entrepreneuriat est un monde assez vague, plus particulièrement pour les jeunes paysans dans les différentes communes rurales. Ils finissent alors par ne pas avoir de rentrée régulière de revenus pour assurer leurs besoins. Pour y remédier, le réseau « Soa » a initié un programme d’appui dédié aux jeunes agriculteurs de la Région de Bongolava des organisations paysannes, avec l’assistance du programme Procom de l’Union européenne. Le principal objectif est de faciliter l’entrée des jeunes dans le monde professionnel.
Impératif. « Les ministères et les institutions publiques devront s'acquitter de leurs arriérés auprès de la JIRAMA ». Telle est l'annonce du ministre de l'Energie, de l'Eau et des Hydrocarbures, Vonjy Andriamanga, au mois de février dernier, lors de la semaine des hydrocarbures. Et cette exigence a également été renforcée avant-hier, lors du Conseil des ministres. « Toutes les institutions publiques devront payer leur facture d'eau et d'électricité auprès de la JIRAMA. Ceux qui ne payeront pas à temps, se verront leur courant couper.
La bonne nouvelle est tombée tard dans la nuit de mercredi. Après presqu'une semaine d'âpres discussions et des heures de dissuasion, le Conseil des ministres a validé la loi de finances rectificative (LFR) de l'année en cours. Attendue depuis des mois, la LFR prend en compte les promesses présidentielles et lui donne les moyens pour la réalisation. Désormais inscrits dans la LFR, les grands travaux annoncés pour l'émergence peuvent démarrer dans les règles de l'art et ce en diapason avec la politique générale de l'Etat (PGE), inspirée de l'initiative pour l'émergence de Madagascar (IEM).
Mettre des puces électroniques de géolocalisation dans les zébus pour les protéger contre le vol. Cette promesse de campagne du candidat Andry Rajoelina avait suscité les moqueries et les railleries de ses détracteurs. Ce « velirano » du Chef de l'Etat se concrétise. La mise en place des puces de géolocalisation de bovidés a été lancée officiellement hier. Et ce, afin de garantir la paix et la sécurité qui sont les priorités absolues pour l'État. Ce système électronique permettra d'authentifier et de suivre à la trace via la combinaison des technologies RFID et GPS, le déplacement des zébus.
Corban performance Consulting a publié depuis sa page Facebook que les usagers de la route dépensent quotidiennement trois heures dans les embouteillages soit 15 heures par semaine, 60 heures par mois. En une année, le nombre d’heure perdue à attendre que la circulation se libère s’élève à 720 heures soit 1 mois équivaut à 30 jours. En tenant compte du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) fixé récemment à 200 000 ariary, une entreprise qui embauche perd mensuellement la somme de 100 000 ariary y compris les heures de travail. En une année, un trou à plus d’un million d’ariary est constaté dans le livre de caisse. Toutefois, une telle somme représente un important investissement notamment pour une société en épanouissement.
Réédition d’une version remaniée du guide des usagers de la route, publiée en 2008. Etant donné que les axes routiers sont les principales artères de la vie économique interne de Madagascar, ils assurent la communication et le flux de biens et des personnes dans tous les coins de l’île. Vu l’ampleur des trafics routiers et la fréquence d’interactions et de transactions sur les axes routiers, force est de constater que ces axes sont à haut risque de corruption. En parallèle, le nouveau Code de la route d’août 2017 a apporté des changements notables qui ne sont pas encore bien connus par la population et les usagers de la route.
L'assassinat de façon inhumaine d'un retraité français de Guadeloupe, du nom de Francisco Perez (64 ans), de Monica Soa (48 ans) - sa femme malagasy - et de Ferlando Randrianjaka (7 ans), l'enfant adoptif du couple, dans leur maison de dépôt à Vohitsara Toamasina, n'en finit pas d'horrifier l'opinion locale. En attendant que la Police puisse avancer l'enquête, le gardien qui était au service des victimes, et qui a disparu depuis l'éclatement de l'affaire, reste encore introuvable. Il est l'un des principaux suspects dans celle-ci.
Le pays se trouve de nouveau à la croisée des chemins. Après l’élection présidentielle du 19 décembre 2018 (second tour), on s’achemine vers les Législatives du 27 mai prochain. Une seconde étape toute aussi décisive et vitale que la première. En effet, dans l’ordre de préséance protocolaire, le Parlement en tant institution de la République vient immédiatement après celle du Chef de l’Etat (l’Exécutif). Une sacrée mission attend les députés.