Faux débat. Fausse piste de discussion. Vraies-fausses peaux de banane par ici. Rumeurs fantaisistes par-là. Et on se moque du vrai débat. On omet les choses sérieuses et les vraies priorités. Or, la situation apocalyptique au fond de laquelle le pays se trouve coincé exige la recherche urgente d'une issue. Loin d'être un banal palliatif, l'Initiative pour l'émergence de Madagascar (IEM) se positionne en vrai remède très efficace et à … effet immédiat.
Les prix sont constants. Effectivement, même si nous sommes à l’approche de la fête de Pâques, les prix n’ont pas vraiment augmenté, notamment en ce qui concerne les légumes et la viande. Les foyers malagasy n’auront donc pas vraiment du mal à préparer du bon repas pour l’occasion. Au début de l’année en effet, les prix ont tous pratiquement augmenté. La rupture de stocks en était la raison. Toutefois, en l’espace de trois mois, ils n’ont pratiquement pas changé, à l’exception de certains produits.
Un nouveau concours d'entrée à l'Ecole nationale de la magistrature et des greffes(ENMG) devrait avoir lieu cette année. Le ministre de la Justice s'est voulu rassurant. Toutefois, des mesures au préalable restent nécessaires avant de procéder effectivement au concours. « Nous nous efforçons de procéder à un assainissement total au sein de l'ENMG. Au jour d'aujourd'hui, nous suspectons encore certains responsables au sein de l'Ecole d'être impliqués dans le scandale qui a entouré le concours annulé », a indiqué le Garde des Sceaux et ministre de la Justice, Jacques Randrianasolo hier.
Ahmad, le président de la Confédération africaine de football (CAF), a réagi aux récentes informations véhiculées par la presse internationale, africaine et malagasy à son sujet. Le patron de cette organisation panafricaine, dans un article, daté du 17 avril, publié par le magazine basé à Paris Jeune Afrique, « se défend et invoque un coup monté ». Il nie en bloc les accusations contre lui.
L’ancien patron de la Fédération malagasy de football (FMF) aurait détourné à son profit d’importantes sommes appartenant à la CAF et se serait livré à des harcèlements sexuels. Les informations ont commencé à circuler la semaine passée après la révocation du jeune secrétaire général de la CAF , Amr Fahmy (36 ans) dont le père et le grand-père occupaient eux aussi la même fonction au sein de cette organisation comme si elle était leur pré-carré familial. L’Egyptien était mis à la touche pour cause… d’incompétence. Et il a eu vent de ce limogeage programmé depuis des mois et acté au début du mois d’avril. Mais, pour se venger de ce qu’il aurait pu juger être une injustice, il a transmis à la haute instance de la Fédération internationale de football (FIFA) un « courrier explosif » accusant lourdement son ancien patron de nationalité malagasy.
L’indépendance de la Justice et le respect de sa décision constituent une des sécurités de l’investissement. Alors que l’appel à l’endroit des investisseurs est maintes fois répété par les dirigeants, la réalité sur terrain soulève toutefois des inquiétudes et risque à les faire réfléchir mille fois avant de franchir les pas. L’un des freins à ralentir les investissements des locaux qu’étrangers a trait à la non-exécution de la décision de la Justice. Des cas multiples sont cités depuis mais les cris semblent résonner dans le désert. Une famille malagasy résidant à Nosy Be est victime de ce refus par les autorités d’exécuter les décisions de la justice. Propriétaire d’un terrain à proximité de l’aéroport international de Fascène, la famille a vu du jour au lendemain, des dizaines de personnes s’installant sur leur bien en 2004. Sur ce terrain, titré et borné dès son acquisition se trouvaient des cultures d’ylang ylang, de cocotiers, des caféiers et d’autres plantes ainsi que quelques têtes de bétail. Le tout sous la protection des employés des propriétaires dont certains habitent à l’étranger et d’autres dans la Capitale de Madagascar. Ces intrus débarquent un beau jour de l’année 2004 et ont menacé les employés de la famille propriétaire d’emprisonnement si ces derniers s’opposent à leur installation.
Les grandes formations européennes de football s'affrontent, en ce moment, dans les phases éliminatoires des coupes tant au niveau national qu'européen. En France, les équipes de la Ligue 1 disputent à mort les meilleures places pour la fameuse et légendaire Coupe de France. Et on y va de grosse surprise à la débâcle. Quand un PSG se fait étriller par 5 buts à 1 par une « équipe de province » Lille, il y a de quoi s'étonner ! En Europe, à l'UEFA, les âpres matches éliminatoires comptant pour le championnat européen battent leur plein et arrivent à leur terme. En général, la hiérarchie est respectée. Les grandes équipes comme les Barça ou les Ajax trouvent toujours l'opportunité de faufiler pour se frayer un itinéraire vers le chemin du filet.
La fonction publique affiche 215.629 fonctionnaires et agents de l'Etat au compteur. Ce chiffre comprend aussi bien les Employés de courte durée que les fonctionnaires fixes. 2.432 milliards d'ariary par an sont nécessaires pour payer les salaires de ces fonctionnaires, dont 2.407 milliards d'ariary pour les fonctionnaires et 25 milliards d'ariary pour les ECD. Une évidence s'impose. La facture est trop salée. Le paiement du salaire de ces fonctionnaires représente 28,6% du budget du pays par an, soit plus d'un quart du budget. La faute aux fonctionnaires fantômes, bien sûr, mais aussi à des habitudes contre-productives.
Le projet d'exploitation d'ilménite de Base Toliara toujours sujet à polémique. Effectivement, mercredi dernier, une dizaine de personnes ont vandalisé et incendié le site de cette entreprise situé à Ranobe dans la Commune d'Ankilimanilike. Ce site abritait notamment les échantillons d'ilménite récupérées par l'exploitant pour ses différents tests. Ce vandalisme est surtout une manière de montrer « soi-disant » le mécontentement de la population face à la réalisation de cette exploitation dans leur région. Pourtant, d'autres communautés s'injurent sur cette action qu'elles qualifient de mauvaise foi. « Nous sommes vraiment attristés face à ce qui se passe. Ceux qui s'opposent à ce projet ne sont qu'une minorité.
Dans la confusion. Le changement brusque des arrêts de bus engendre un mécontement des passagers et transporteurs. Depuis le début de cette semaine, les taxi–be reliant Anosy, Analakely et Soarano ont repris leurs anciens itinéraires. En effet, au lieu de rejoindre directement le Pavillon Analakely, ils devront emprunter Ambodifilao. De leur côté, les usagers sont désamparés puisqu’ils ne savent plus où mettre les pieds.
Comme hier, une dizaine de personnes ont, encore, attendu des taxi-be de la ligne 199, 165 ou encore le 150 à l’arrêt de bus « Rova ». D’après leurs explications, ils ne savaient pas que cet arrêt a été supprimé. Or, aucun avertissement ni instruction n’ont été donnés par les responsables. « Nous nous sommes plantés ici, depuis plus d’une demi-heure.
L’affaire d’une tentative de bandits pour braquer un fourgon blindé de Brinks à Amoronankona, sur le By-pass, samedi dernier, connaît un récent développement. Après leur audition auprès de la Gendarmerie, puis leur récent déferrement, les trois personnes entraînées dans cette affaire ont été placées en détention provisoire à la maison de force de Tsiafahy, hier. Il s’agit respectivement de deux résidents d’Andoharanofotsy, mais aussi un agent de la station-service situé près de la banque où la tentative de braquage s’est produite. Concernant les deux premiers, ils ont été arrêtés samedi, le soir même des faits. Ils ont été identifiés par la Gendarmerie à cause d’une moto qui avait été utilisée par les bandits mais qui a dû être abandonnée sur les lieux après la fusillade ayant coûté la vie à deux assaillants. Car en vérifiant ce qui se trouvait dans la moto, les gendarmes ont rapidement identifié les deux suspects avec des pièces d’identité indiquant leurs adresses à Andoharanofotsy. En réalité, l’un des suspects serait le propriétaire de cette moto et qui l’a revendu à l’autre individu incriminé en même temps que lui. En guise d’explication, l’une des deux parties a avoué que la transaction avait bel et bien eu lieu mais il manquait la mutation. Quant au troisième suspect, il s’agit de l’employé de la station-service. Il fut arrêté le dimanche matin suivant. Sa faute : avoir récupéré le téléphone qu’un des assaillants a fait tomber, sans doute par mégarde, sur le sol. Pourtant, il est curieux qu’il n’ait plus l’objet durant la période de son audition.