Du séisme en l’air. Le fond des océans bouge. Les vagues de la mer s’agitent ou se révoltent. Paniquée et angoissée, la population s’affole. En 2004, un violent tsunami se déferla sur l’ile indonésienne de Sumatra (Banda Aceh) et au Sri Lanka, dévasta des zones d’habitation et des sites touristiques de la région et se solda par un lourd bilan humain (216 000 à 250 000 personnes) et des dégâts matériels importants. En cause, un puissant séisme de l’ordre de 9,1 à 9,3 à l’échelle de Richter qui se déclenchait à une profondeur de 30 km au fond des mers de l’océan Indien.
Une ambition de taille mais pas impossible. Le nouveau terminal international d’Ivato est actuellement en cours de finalisation. D’après les responsables, les travaux sont terminés à 95%. Il reste l’emplacement des sous-concessionnaires et la formation des employés. En tout cas, Ravinala Airports, gestionnaire des aéroports d’Ivato et de Fascène à Nosy-Be, vise à faire de cette nouvelle infrastructure, l’aéroport le plus vert du monde entier. « Pourquoi pas ? Ce n’est pas quelque chose d’irréalisable. Et ce sera bénéfique autant pour l’environnement que pour le pays.
La liste des soutiens se rallonge. Véronique Rajerison, ancienne candidate aux élections législatives et aux communales de 2014, a déclaré officiellement son soutien à Naina Andriantsitohaina. « La mauvaise gouvernance de la ville d’Antananarivo, ces dernières années, a donné place à la gabegie, à l’insalubrité, à l’incivisme ainsi qu’à diverses infractions. Il est maintenant temps de tourner la page et de choisir une personne qui est prête à relever les défis et disposant d’une bonne stratégie », communique ce leader politique, dans sa récente déclaration.
L’Etat malagasy paiera près de 20 millions de dollars soit environ 76 milliards d’ariary pour faire l’acquisition de terrains sur le site destiné à accueillir la nouvelle ville Tana- Masoandro. Une manière pour les dirigeants malagasy de rassurer, face aux appréhensions de certains propriétaires. L’Etat avait décrété l’utilité publique la première phase des travaux de construction de Tana- Masoandro à la mi-août. Des contestations étaient nées. Aucune personne ne sera lésée dans le cadre du projet Tana- Masoandro, rassure l’Etat. Les droits des propriétaires seront respectés. Les 737 familles concernées par l’expropriation rentrant dans le cadre des travaux prévus pour la mise en œuvre du projet présidentiel seront toutes indemnisées.
« La Turquie désire toujours voir un Madagascar capable d’engendrer une prospérité socio-économique à tous ses citoyens ». Ce fut en ces termes que l’ambassadeur de la République de Turquie à Madagascar, Metin Hüsrev Ünler a confirmé le soutien indéfectible de son pays à l’émergence de Madagascar. Le diplomate a longuement abordé la nature de la relation bilatérale entre la Grande île et la Turquie dans son discours à l’occasion de la célébration du 96ème anniversaire de la Proclamation de la République turque hier à l’Ibis Ankorondrano. Il a annoncé la prochaine mise en place d’un bureau de l’agence turque de coopération et de coordination (TIKA) dans le pays.
La cité des fleurs abrite au mois de novembre prochain, une réunion importante de la Fédération internationale (FIFA). Ce sera plus précisément le 26 novembre que les membres de la commission des associations au sein de la FIFA tiendront leur réunion à Madagascar.
Présidée par Ahmad, vice- président de l’instance internationale de football et président de la CAF, cette commission s’occupe des relations entre la FIFA et les associations membres, c’est-à-dire les fédérations nationales. Elle a pour mission également le suivi de l’évolution des statuts et des règlements de la FIFA, des confédérations et des fédérations. Parmi les commissions permanentes du bureau de la FIFA, celle dirigée par Ahmad se réunit pour valider les grands projets octroyés aux fédérations nationales par l’instance internationale. Bien que l’ordre du jour à cette réunion ne soit pas encore disponible, il est certain que des dossiers importants seront traités à cette réunion. Des bruits de coulisses annoncent en effet la présence à Mahajanga le 26 novembre des hauts dirigeants du ballon rond mondial ainsi que des anciens joueurs de renom, africains ou autres. Après l’inauguration du bureau de la CAF à Mahajanga en 2018, c’est la seconde fois que la ville sera le point de rencontre des sommités de la planète football. Au moins une quarantaine de personnes prendront part à la réunion dont les 17 membres composant cette commission des associations.
La rédaction
La période comprise entre les mois d’août et de décembre, est toujours propice aux activités illégales des contrefacteurs fiduciaires pour faire circuler leurs fausses coupures de banque dans le pays. Ainsi entre août 2019 et octobre 2019, le réseau de faux-monnayeurs local a tenté de faire circuler près de 32 830 000 ariary. La plupart de ces faux billets sont en général constitués de 20 000 ariary. Les cas les plus récents enregistrés remontent dans un laps de temps compris entre le mois d’août et le mois d’octobre. Fénerive Est, Région Analanjirofo et Sambava pour le Nord-est, ont été choisies par les faux- monnayeurs pour opérer. Dans cette dernière ville, trois autres personnes ont été placées en garde à vue à Sambava, dans la Région de SAVA. Ces trois individus sont soupçonnés d’avoir participé à une distribution de faux billets, soit un montant total de 10 millions d’ariary. Selon les informations reçues auprès de la Police nationale, ils auraient également fait des victimes parmi les opérateurs de vanille de la Région. Le 2 août dernier, toujours à Sambava, 220 000 ariary ont été pris sur trois jeunes lors d’une manifestation culturelle. Le 15 octobre dernier, les Forces de l’ordre à Fénerive-Est ont confisqué une somme de 20 millions d’ariary en faux billets transportés dans un 4x4 pick-up.
Une décision à la fois incomprise et incomplète. La gratuité de l’inscription au sein des Ecoles primaires publiques (EPP), annoncée depuis quelques années, a toujours suscité des mésententes et grognes. Mais la situation s’est empirée cette année, avec les grèves observées dans certains établissements depuis la semaine dernière. C’était le cas aux EPP Manjakaray et Andraisoro ou encore à Ambatolampy Tsimahafotsy, où la décision ministérielle a entraîné diverses incompréhensions. Pour l’EPP Andraisoro, chaque parent d’élèves a dû payer des frais généraux s’élevant à 22 000 ariary, comprenant les salaires des enseignants FRAM et du gardien ainsi que du budget de fonctionnement. Pourtant, le ministre de tutelle a récemment recommandé le remboursement du droit d’inscription, variant entre 2000 et 5000 ariary par parent, pour les établissements qui ont déjà encaissé les frais généraux. Autrement dit, les cotisations des parents restent valables malgré la gratuité de l’inscription. Pourtant, les parents ont pensé qu’ils ne devront plus rien payer et ont réclamé la totalité de la somme déjà versée. Des directeurs d’établissement s’opposent, quant à eux, aux remboursements en avançant que cela nuirait au fonctionnement des EPP.
Redressement. C’est ce qui résume l’accord conclu entre le ministère des Postes, de la Télécommunication et du développement du numérique (MPTDN) et le président du conseil d’administration ainsi que les administrateurs provisoires de la mutuelle OTIV Boeny. La cérémonie de signature s’est tenue hier à l’Hôtel Colbert Antaninarenina. Suite à l’impasse traversée par la mutuelle, cette opération de fusion-acquisition permet de regagner la confiance du client. «Lors du passage du Président de la République Andry Rajoelina dans la capitale de Boeny, il a promis aux membres de l’OTIV Boeny de trouver une solution rapide et durable à leur problème. En effet, l’OTIV Boeny est en difficulté depuis 2016. A la fin de 2017, la Commission de supervision bancaire et financière (CSBF) a décidé de changer les dirigeants de la mutuelle pour trouver les solutions rapides. Les 33 000 membres et clients de cette mutuelle sont en passe de perdre leurs dépôts à cause d’une mauvaise gestion et de détournement de fonds. Au terme de cet accord, la Paositra Malagasy s’engage à reprendre toutes les activités de l’OTIV Boeny. Les quinze caisses de l’OTIV seront désormais à la disposition des clients», annonce Christian Ramarolahy, ministre de tutelle.