Après environ quatre heures de vol, à l’approche de l’espace aérien du Soudan, le vol MD 50 opéré par un Airbus A340-300 à destination de Paris de la compagnie aérienne nationale, Air Madagascar, a été prié de faire demi-tour, jeudi dernier. Effectivement, suite à la destitution par l’Armée de son Président, Omar al Béchir, l’espace aérien et les frontières terrestres ont été fermés jusqu’à nouvel ordre. Pourtant, pour le vol direct Antananarivo-Paris, l’appareil doit impérativement passer par cette région de l’Afrique.
Un peu moins de trois ans après la promulgation de la loi 2016-029 relative à la communication médiatisée, un nouveau texte est en gestation. Une première rencontre dans ce cadre a eu lieu à Nanisana, hier, entre le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) et les patrons de presse. Pour sa part, le MCC, à travers la direction générale de la Communication, a fait part des sujets sur lesquels il s'est déjà penché et des changements qu'il entend y apporter. Il s'agit, entre autres, du « rééquilibrage » de la composition de l'Autorité nationale de régulation de la communication médiatisée (ANRCM), de la question de la couverture nationale pour les stations audiovisuelles privées, de la revue des amendes sanctionnant les délits de presse, des droits et avantages des journalistes ainsi que du désengagement du ministère de l'Ordre des journalistes de Madagascar (OJM).
Les dés sont jetés. A l’heure actuelle, l’équipe nationale malagasy connaît ses adversaires aux matches de groupe de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 disputée en Egypte, à partir du 20 juin prochain. Le tirage au sort pour la répartition des 24 nations participantes a été effectué au Caire, tard dans la nuit hier. Madagascar, rappelons-le, participe pour la première fois de son histoire à ce rendez-vous de la crème du football africain. La joie de cette qualification estompée, le plus dur reste à venir pour les Barea de Madagascar, considérés à raison par les observateurs comme le petit poucet à cette compétition ainsi que la Mauritanie. La première étape à franchir, face aux innombrables problèmes que l’équipe nationale de la Grande île pourrait rencontrer en cours de route, est d’ordre financier.
Un suspect, qui a disparu avec une somme de 100 millions d’ariary le 9 avril dernier à Mahitsy, reste toujours introuvable. La voiture qu’il a utilisée ce jour- là, une Citroën Jumper, est par contre retrouvée abandonnée rès du pont à Ambohimangakely. Ce suspect n’est autre que le compagnon de l’employée de la banque Baobab Mahitsy. Cette dernière est actuellement placée en garde à vue à la Gendarmerie.
Une cérémonie historique s’est déroulée à Manjakamiadana. Il s’agissait en effet de la cérémonie de lancement officiel de la reprise des travaux de réhabilitation du Rova qui a vu la présence notamment du Président de la République Andry Rajoelina, de la ministre de la Communication et de la Culture Lalatiana Andriantongarivo Rakotondrazafy ainsi que d’autres personnalités publiques, membres du Gouvernement ou non sans oublier les Olobe, Tangalamena, président des Taranak’Andriana, Ampanjaka et bien d’autres acteurs, conservateurs de la culture malagasy.
Un taux de chômage élevé, notamment pour les jeunes et les femmes. Le travail décent reste encore une utopie pour la plupart des travailleurs malagasy. D’ailleurs, bon nombre d’entre eux ne connaissent pas leurs droits, ce qui facilite l’exploitation abusive par certains employeurs. « Les employés des entreprises clandestines ou informelles ne sont pas déclarés. Ils ne jouissent d’aucune sécurité sanitaire et sociale », résume Lalao Rasoamananoro, Secrétaire générale du syndicat « FISEMARE ». A cela s’ajoute le salaire « misérable » proposé aux employés, ne convenant ni à leurs compétences ni aux horaires du travail.
Belle promotion ! Jean Louis Andriamifidy prêta serment le 5 avril 2019 en tant que membre du Conseil consultatif de l'union africaine (CCUA) à Arusha (Tanzanie) devant le président de la commission de l'UA. En effet, l'actuel directeur général du BIANCO dont le mandat arrive à son terme le 23 juin prochain a été élu membre du CCUA le 8 février 2019 pour deux ans, et ce, pour le compte de l'Afrique de l'Est lors de la 29 ème session de la conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement à Addis Abeba (Ethiopie). Le conseil consultatif pour la corruption est une institution de l'Union africaine dont la mission principale consiste à convaincre les 55 Etats à adhérer à la convention de l'UA sur la prévention de la corruption. Jusque-là, 40 Etats l'ont signé. Madagascar, pour sa part, l'a fait en 2004.
Sur le territoire malagasy, il est assez difficile de séparer les paysans des réserves forestières. C’est pourquoi, le ministère de l’Environnement et du Développement durable veut relier définitivement les paysans et leurs exploitations agricoles à la bonne gestion des forêts. Aujourd’hui, pratiquement 30% des forêts du pays sont gérées par les populations locales, que ce soit de manière formelle ou informelle. A travers le mécanisme « Forêts&Paysans » ou « Forest and Farm Facility » (FFF), les autorités veulent donc favoriser la résilience des exploitations agricoles face au changement climatique tout en améliorant les moyens d’administration des zones forestières.
Les pauvres les plus lésés. La Banque mondiale a présenté hier dans son siège à Anosy sa note de conjoncture économique de Madagascar. Le document présente les chiffres clés de l’économie pour l’année 2018 jusqu’en février 2019. Pour cette édition, Natasha Sharma, économiste principale et auteure de cette note de conjoncture a consacré un volet spécial dédié à la gestion des prix du carburant à Madagascar. D’après leur étude, seules les riches consomment du carburant donc ils sont plus privilégiés. « La subvention du prix du carburant est une subvention universelle. La personne consommant le plus de carburant profitera le plus de la subvention. L’essence et le diesel sont consommés par les plus aisés, par contre les plus pauvres consomment surtout les pétroles lampants. Le budget de ces derniers se limitent seulement au niveau de la subsistance », remarque Natasha.